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Les passagers en provenance du Brésil, de l’Afrique du Sud, de l’Inde, du Royaume-Uni, de la Russie et du Portugal devront désormais observer une quarantaine systématique de 10 jours à leurs frais, à leur arrivée sur le territoire togolais. 

La mesure, communiquée notamment à l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) et à l’Institut national d’hygiène (INH), a été décidée par le ministre de la santé. Ceci, “en raison des informations faisant état de variants du Coronavirus avec une virulence et une propagation élevées”.    

Depuis quelques semaines en effet, de nombreux mutants du virus SARS-CoV-2, appelés variants Alpha, Bêta, Gamma, et Delta, ont émergé dans les pays concernés par la mesure gouvernementale. Ces derniers sont jugés beaucoup plus dangereux et transmissibles par les experts, qui recommandent la vigilance absolue. 

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Du 1er au 30 juin 2021, l’Agence nationale de la sécurité alimentaire (ANSAT) a vendu en tout aux populations 887,3 tonnes de céréales, essentiellement du maïs et du sorgho.

L'opération s'inscrivait dans le cadre d’une ouverture des stocks céréaliers, décidée par le Gouvernement en réponse à la hausse inattendue des prix observée sur de nombreux marchés.  

Cette ouverture des vannes a eu pour conséquence une baisse relative des prix. De 1000 FCFA, le bol de maïs de 2,5kg est descendu à 600 FCFA sur l’ensemble du pays, sauf le Grand Lomé où le coût reste relativement élevé et se fixe autour de 700 FCFA.

Une situation préoccupante pour l’exécutif que le Patron de l’Agence nationale, Ouro-Koura Agadazi, explique par “la spéculation, la pression extérieure et l’exportation illicite des produits céréaliers togolais”. Des dispositions ont donc été prises pour un retour rapide à la normale : des fiches d’information indiquant clairement les prix des céréales ont été élaborées et disponibles à chaque point de vente, et des mesures dissuasives allant jusqu’aux sanctions, ont été décidées pour les vendeurs récalcitrants qui sortent de façon illicite leurs céréales.

Par ailleurs, le gouvernement est en consultation avec les revendeuses des céréales en vue de la mise en place d’un partenariat, pour harmoniser les prix des produits céréaliers au profit des citoyens.

lundi, 12 juillet 2021 17:09

Réhabilitation du marché de Bè en vue

Le marché de Bè, l’un des plus importants de Lomé, fera bientôt peau neuve. La commune du Golfe 1, au sein de laquelle est implantée l’infrastructure, vient de lancer un avis d’appel d’offres ouvert (AAOO) dans ce sens jusqu’au 11 août. 

Les travaux qui devraient être lancés dans la foulée, concernent la démolition, la réhabilitation et la reconstruction du marché. Avec le processus de décentralisation désormais acté au Togo, les communes ont désormais la possibilité d’opérer ce genre de travaux qui relevaient jusqu’alors, de la responsabilité des pouvoirs publics. 

Pour rappel, une autre infrastructure marchande historique de la capitale, le Grand marché de Lomé est également en cours de réhabilitation.

Lomé abritera en août prochain (19 au 21), la toute première édition de la Semaine de la sécurité alimentaire des aliments au Togo (Togo Food Safety Week). L’initiative, portée notamment par le Mifa, est axée sur le thème de « l'agro-entreprenariat et l’intégration de la démarche qualité pour une consommation locale durable ». 

Les producteurs, artisans, transformateurs et autres acteurs de la chaîne agroalimentaire nationale sont invités à faire connaître leurs structures, produits et services. 

Plusieurs produits conçus ou transformés au Togo étaient en vedette sur le Vieux Continent à l’occasion de la mission européenne du Premier Ministre. Ces produits, œuvres d’entreprises togolaises évoluant dans divers domaines (agroalimentaire, cosmétique, art), ont été exposés et présentés aux différents opérateurs économiques. 

La délégation togolaise a saisi cette opportunité pour mettre en valeur le savoir-faire togolais et promouvoir les atouts et initiatives entrepreneuriales locales, puis invité les investisseurs à s’y intéresser. Allant ainsi dans le sens des objectifs gouvernementaux, qui sont de renforcer la stratégie de promotion du Made in Togo, aussi bien sur le territoire national qu’en dehors. 

En octobre 2020, quelques semaines après sa prise de fonction, le Premier Ministre posait les bases de la nouvelle politique de consommation locale, avec une circulaire qui invitait les membres du gouvernement et les officiels à privilégier les produits locaux lors de toutes les activités. 

Un mois du ‘consommer local’ a par ailleurs été lancé l’an dernier, de façon coordonnée avec les autres membres de l’Espace Uemoa. 

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Au Togo, “les regroupements pour la célébration des fêtes traditionnelles demeurent encore interdits jusqu’à nouvel ordre”. Le rappel, déjà effectué l’an dernier, a été de nouveau fait il y a quelques jours par le gouvernement via un communiqué conjoint des ministres de la culture et de l’administration territoriale.

La mesure, qui concerne les fêtes Evala et Akpéma, Kpessosso, Ayizan, Agbogbozan, Tigban-Paab, ou encore la fête des Ignames entre autres, tient surtout compte du contexte de l’état d’urgence sanitaire toujours en vigueur, et qui limite drastiquement les rassemblements de personnes

Dans ce sens, “les différents rites seront exclusivement réalisés dans chacune des familles concernées par l’édition 2021 des cérémonies ancestrales”, comme cela a été le cas en 2020.

Ceci, “dans le respect des mesures barrières édictées par le Gouvernement”, ont précisé les ministres. 

Au Togo, les nouveaux cas de contaminations sont repartis à la hausse depuis quelques semaines. Il y a quelques jours, l'exécutif a appelé à nouveau à la vigilance et au respect des dispositions sanitaires.

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Pour la troisième année consécutive, le soja bio togolais jouit d’une excellente réputation sur le Vieux Continent.  Selon le rapport 2020 de la Commission de l’Union européenne (UE) sur l’importation des produits bio publié le mois dernier, le Togo occupe le premier rang mondial des pays exportateurs de soja biologique vers l’espace Schengen. 

Les exportations togolaises ont en effet connu, en dépit de l’impact de la crise sanitaire sur le monde rural, une tendance haussière, passant de 42 300 tonnes en 2019 à 51 000 tonnes en 2020, soit une croissance de 20,4%. Une performance dans le même trend que celui observé dans le précédent rapport où le Togo avait effectué une progression exceptionnelle de 102%

La part togolaise dans l’ensemble des exportations vers l’Espace Schengen est de 37,1%, soit plus que l’Ukraine (20,9%) et l’Inde (11,3%) réunis, qui complètent le podium. Le premier pays africain (en dehors du Togo) dans ce classement est l’Ouganda, qui pointe à la 5ème place avec 6,4%. 

De manière globale, les échanges concernant les produits agro-alimentaires bio entre le Togo et l’Europe sont passés de 44 684 tonnes à 54 017 tonnes sur la même période. Ce qui classe le Togo au 13ème rang mondial (une place gagnée) et au 2e continental, juste derrière la Tunisie et devant l’Egypte. 

Cette nouvelle mise à jour vient confirmer le dynamisme d’une filière qui fait l’objet d’une attention particulière, et qui a généré entre octobre 2019 et juillet 2020, près de 50 milliards FCFA.   

Au Togo, où le bio attire de plus en plus d’investisseurs, l’embellie devrait se poursuivre, avec la mise en service récente de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) qui ambitionne de porter la production à une échelle supérieure. 

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Au Togo, la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) s’est intensifiée au cours des dernières années. De 2016 à 2019, 228 personnes ont été condamnées pour cause de violences sexuelles sur les femmes et filles, selon le dernier rapport présenté par le Togo sur la thématique. 

Ces actions ont été possibles, grâce à la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre les VBG et des différents programmes sectoriels qui encouragent les femmes à signaler les cas de violence et dénoncer leurs agresseurs. 

Par ailleurs, 15 centres d’écoute et de conseils, qui sont de véritables institutions d’accueil et de prise en charge psychosociale des victimes, ont été créés par le gouvernement, dans 10 localités à travers le territoire. 

Le législateur a en outre doté le pays de dispositions et de mécanismes, permettant de prévenir et sanctionner toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. 

Fin 2020, lors de la célébration de la Journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes, le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, rappelait l’engagement du Togo sur la question : “La violence faite aux femmes questionne, au-delà du genre, notre humanité même. Elle doit être combattue sous toutes ses formes et éradiquée de nos sociétés”, avait déclaré le Président de la République.

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Après le secteur privé, c’est au tour des commerçantes et femmes entrepreneures de s’imprégner des différentes thématiques liées à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Le sujet fait l’objet depuis le 1er juillet, d’une série d’ateliers organisés par le ministère du commerce et la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), avec le concours de l’UE. 

Concrètement, il s’agit pendant deux semaines de présenter aux 350 opératrices économiques participantes, les opportunités qu’offre le mécanisme et les mesures prises par le Togo pour en tirer un meilleur parti, les pôles d’attraction pour les marchandises exportées par le Togo, ainsi que les documents exigés lors des exportations.

Les rencontres, prévues jusqu’au 15 juillet à Lomé, Kpalimé, Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong, sont également l’occasion d’exposer les obstacles et contraintes liés aux mesures non tarifaires rencontrés sur les marchés étrangers. 

Avec ses 1,2 milliard de consommateurs, la Zlecaf exige “une parfaite compréhension et maîtrise des procédures ainsi que des conditions auxquelles les marchandises doivent satisfaire pour bénéficier de la préférence continentale”, explique le Secrétaire général du ministère du Commerce, Talime Abe.

En rappel, la Zlecaf est officiellement entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2021. 

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Un peu plus de trois ans après la contractualisation du CHU Sylvanus Olympio, le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa, a effectué un nouveau point d’étape sur les résultats du processus. L’activité s’est déroulée jeudi, à la faveur d’une séance de travail avec le Conseil d’administration de l’établissement hospitalier de référence, qui dispose depuis peu d’un nouveau directeur.

Globalement, les résultats restent satisfaisants, dans la lignée des dernières années. On note ainsi une augmentation des prestations et des chiffres d'affaires, ainsi qu'une disponibilité continue des médicaments à la pharmacie (en 2019, elle était évaluée à plus de 95%). 

Une meilleure gouvernance a également été observée au centre hospitalier, permettant un leasing du laboratoire, au niveau d’équipements de pointe, qui à terme, appartiendront au CHU.

S’il s’est réjoui de ces nombreux voyants au vert, Moustafa Mijiyawa a néanmoins exhorté les acteurs à une utilisation judicieuse de ces retombées pour rendre davantage propre l'hôpital, assurer l'étanchéité des salles d'hospitalisation, ou encore rendre disponibles les implants à la pharmacie.

Le gouvernement s'attèle à dynamiser le secteur de la santé; Cela passe par la réhabilitation du système électrique des CHR et CHP, la dotation en appareils de radiographie et d'échographie, le leasing des labos des CHR”, a rappelé le ministre, avant d’appeler à une plus forte implication des différents acteurs. 

Pour rappel, l’approche contractuelle des formations sanitaires publiques a été lancée en 2017 par le Chef de l’Etat pour assainir le secteur de la santé et garantir des soins de qualité aux populations. Sept hôpitaux sont déjà contractualisés et le gouvernement a lancé l’an dernier, l’extension vers huit autres sur le territoire

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