Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé prend part ce dimanche 09 juillet à Bissau, à la 63ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Les travaux seront dirigés par le leader bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, président en exercice de l’Organisation, et dont le mandat s’achève.
Le Président de la République, Son Excellence @FEGnassingbe, est arrivé à Bissau où il participe, ce 09 juillet 2023, à la 63ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (@ecowas_cedeao).… pic.twitter.com/K5T3Y93TTd
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) July 9, 2023
Au menu du sommet, le point sur l’état de mise en œuvre des projets communautaires, ainsi que la situation politique, économique, sécuritaire et humanitaire de la sous-région.
Enfin, les chefs d’Etat procèderont au renouvellement des instances de l’organisation.
La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) du Togo et la Loterie nationale du Togo (LONATO) figurent parmi les dix-sept institutions qui ont récemment dévoilé leur volonté de s'associer au Fonds d'accélération pour les infrastructures (IAF) d'Africa50. Le 3 juillet à Lomé, dans la capitale togolaise, ces institutions se sont engagées à collaborer avec ce fonds en plein essor, qui s'efforce de collecter 500 millions de dollars pour pallier le manque d'infrastructures sur le continent africain.
Se réjouissant de l’engouement autour de ce nouvel instrument, Alain Ebobisse, directeur général d'Africa50, a souligné que « c'est une première qu'un si grand nombre d'institutions africaines s'engagent ensemble dans un fonds d'infrastructures africain ».
“Ce Fonds nous permet d'investir ce que nos futurs retraités doivent toucher plus tard dans des projets viables et fiables… Prenez bien soin des pensions des retraités togolais », a déclaré Ingrid Awadé, Directeur Général de la CNSS Togo.
De son côté, le Directeur Général de la LONATO, souhaite que ce fonds serve d'outil pour aider les États à mobiliser davantage de ressources pour financer les infrastructures.
« Notre priorité majeure est de combler le déficit financier des infrastructures en Afrique, estimé entre 68 et 108 milliards de dollars chaque année… Grâce au Fonds, Africa50 est en mesure de jouer un rôle central dans la gestion des 98 000 milliards de dollars d'actifs à travers le monde », a dévoilé Akinwumi Adesina, Président de la Banque africaine de développement (BAD) et du Conseil d’administration de la BAD :
Outre la BAD qui a investi 20 millions de dollars, et le groupe Africa50 lui-même, plusieurs acteurs ont signé l'accord à Lomé. Au nombre desquels la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), la Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), la CNSS du Togo, la LONATO, la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) de Côte d'Ivoire, la CNPS du Cameroun, la Caisse de dépôts et d'investissement du Maroc, Attijariwafa Bank, la Caisse de dépôts et consignation du Bénin et la SFI. L'ambition du fonds d'Africa50 est d'accueillir encore plus d'acteurs du continent et d'ailleurs, avec le soutien accru de la BAD.
Selon Vincent Le Guennou, PDG de l'IAF, ce nouveau véhicule d’investissement est censé stimuler la croissance de secteurs clés tels que l'énergie, l'eau, l'assainissement, les transports, la logistique, les télécommunications et les infrastructures sociales à travers toute l'Afrique, se montrant optimiste quant à la capacité du fonds à atteindre rapidement son objectif de levée de fonds.
Au Togo, la CNSS reste l’un des plus grands investisseurs. Elle détient des parts dans plusieurs banques togolaises, 75 % de l'hôpital de référence Dogta-Lafiè et investit également dans l'immobilier. Elle a également soutenu la construction de la centrale Kekeli Efficient Power via le tour de table de Kifema. La LONATO qui dispose également de ressources de long terme, aspire à suivre le même modèle.
Au Togo, la conjoncture économique a été marquée par une évolution favorable sur les quatre premiers mois de l’année 2023. L’annonce a été faite jeudi 06 juillet par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, à l’ouverture de la deuxième réunion ordinaire annuelle du Conseil National du Crédit (CNC).
La rencontre, organisée à Lomé, portait justement sur l’évolution de la situation économique et du système financier dans le pays à fin premier trimestre, ainsi que sur les facteurs de blocage du financement du secteur de l’habitat.
Des indicateurs dans le vert
“Une tendance haussière est notée au niveau des indices de la production industrielle, des chiffres d’affaires dans le commerce et dans les services marchands”, a affirmé Sani Yaya, qui s’est également satisfait du bon démarrage de la campagne agricole, grâce notamment à la “bonne répartition spatio-temporelle des précipitations sur toute l’étendue du territoire national”.
Par ailleurs, a-t-il poursuivi, “l’indice du climat des affaires poursuit sa tendance haussière, ce qui traduit le maintien de la confiance des chefs d’entreprise et des opérateurs économiques sur l’orientation favorable des activités”.
Croissance en hausse, inflation en baisse
Dans cette dynamique, la prévision du taux de croissance du PIB reste confirmée à 6,6% pour l’année en cours, soit mieux que les années précédentes (5,8% en 2022 et 6% en 2021).
Mieux, “tous les secteurs contribueront à cette croissance économique, en particulier le secteur tertiaire dont la contribution est projetée à 4%”, a assuré le ministre.
En parallèle, le rythme de progression du niveau général des prix connaît une décélération. Il en ressort donc un taux d’inflation à 5,8% à fin mai 2023, contre 8% un an plus tôt. Une performance, explique Sani Yaya, “en lien avec les bons résultats de la campagne agricole précédente qui ont permis un approvisionnement favorable des marchés, et les impacts des diverses initiatives du gouvernement visant à lutter contre la cherté de la vie”.
Enfin, l’endettement public reste soutenable, ressortant à 60% à fin mars 2023, contre 66% à fin décembre 2022. Soit, bien en dessous de la norme communautaire dont le plafond est 70%.
Au Togo, c’est reparti pour le concours du ‘Meilleur volontaire de l’année’. L’Agence nationale du volontariat (ANVT) a lancé mercredi 05 juillet à Lomé, la 8ème édition de cette compétition, devenue désormais un rendez-vous incontournable.
Le concours meilleur volontaire de l’année, est ouvert à tout volontaire national en mission au Togo ou à l’international, ayant une expérience d’au moins (06) mois dans le volontariat ou dont le dernier mandat s’est achevé six mois avant le lancement du concours. #MV2023#ANVT pic.twitter.com/egn0UcRC84
— Agence Nationale du volontariat au Togo (@anvt_togo) July 6, 2023
Cette édition 2023, placée sous le thème “L’impact de l’action volontaire : Inspirer le changement positif”, permettra de distinguer, avec le concours de la représentation nationale de l’Union Européenne, les volontaires qui se sont le mieux illustrés à travers leur contribution au développement de leurs communautés d’accueil.
Concrètement, le concours est ouvert jusqu’au 28 juillet, et s’adresse à tout volontaire résidant au Togo ou en mission de volontariat à l’international, ayant une expérience d’au moins six mois ou dont la mission s’est achevée six mois avant le lancement de la compétition. Les candidatures devront être soumises dans les agences régionales, ou sur le site web de l’ANVT.
Trois catégories sont ouvertes et 13 prix mis en jeu, pour un coût total de 10 millions FCFA. Les lauréats bénéficieront de dotations allant de 200.000 à 1 million FCFA, a indiqué le Directeur général de l’Agence, Omar Agbangba.
“C’est une obligation légale pour nous de le faire, de témoigner de la reconnaissance aux volontaires”, a poursuivi le responsable.
Pour rappel, au Togo, le volontariat occupe une place prépondérante dans la politique de développement communautaire. Depuis son lancement en 2011, le mécanisme a enrôlé plus de 50.000 personnes, dont plus de 50% de femmes. Fort de son impact, une institutionnalisation est envisagée par le gouvernement.
Après les épreuves écrites réalisées il y a un mois à Lomé, le concours d’entrée à l’Ecole de formation des officiers des forces armées togolaises (EFOFAT) entre dans sa dernière phase. Les candidats déclarés admissibles sont convoqués le mardi 11 juillet prochain, a annoncé jeudi, le ministère des armées.
Ils sont en tout, 172 hommes et femmes confondus, retenus et attendus au centre d’entraînement aux opérations de maintien de la paix (CEOMP), basé à Adidogomé à Lomé.
Ces derniers, dont la liste est déjà publiée dans le quotidien national Togo Presse et affichée dans les brigades de gendarmerie des préfectures, devront se soumettre à une visite médicale préliminaire, puis à des épreuves sportives.
Pour rappel, l’EFOFAT, basée à Pya, a pour mission de former les chefs militaires des FAT.
Au Togo, le CHU Sylvanus Olympio, l’un des plus grands hôpitaux publics du pays, poursuit sa mise à jour en matière d’équipements. L’infrastructure s’apprête à mettre officiellement en service, lundi prochain, un nouveau scanner.
Grand soulagement au CHU SO. Le scanner ne sera plus un casse-tête pour les usagers. Le Centre renforce ses offres de services en imagerie médicale. Un nouveau scanner de 64 barrettes acquis sur la base d'un partenariat public privé sera mis en service ce lundi 10 juillet 2023. pic.twitter.com/TJE8G2P2u7
— Ministère en charge de la Santé Togo (@MSPS_Togo) July 7, 2023
L’appareil, doté de 64 barrettes, a été acquis sur la base d’un partenariat public-privé (PPP). “Il s’agit d’un appareil très rapide, très performant et qui peut faire l'exploration du crâne, du thorax, de l’abdomen, avec leurs contenus sans oublier les vaisseaux. Il peut faire jusqu'à 128 coupes et détecter les lésions dès les premières secondes”, explique le ministère de la santé.
Pour rappel, l’acquisition de cet équipement s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme de réhabilitation et de modernisation du système sanitaire, porté par le gouvernement..
Il y a trois mois, le pays s’est également doté de son tout premier hôpital de référence, baptisé Dogta Lafiè.
Deux semaines après les épreuves, les résultats de l’examen national du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), session 2023, sont désormais disponibles. La consultation via SMS a été lancée depuis le jeudi 06 juillet à 22h, par le ministère des enseignements.
Quant à la proclamation, elle se déroule ce vendredi 07 juillet dans les différents centres d’écrit sur le territoire.
Pour rappel, 134.164 candidats ont pris part à cet examen qui ouvre les portes du lycée.
"Le Togo est un pays qui se transforme rapidement... une plaque tournante régionale pour le transport maritime et la logistique, le port de Lomé étant désormais un port de transit essentiel." C'est en ces termes que le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina a décrit l'ambitieuse trajectoire du Togo lors de la cérémonie d'ouverture de l'Assemblée Générale des actionnaires et du forum Infra Africa50, le 03 juillet dernier à Lomé.
La BAD a, selon le président Adesina, investi massivement dans le pays. Cela se reflète notamment par son soutien au secteur agricole, pour lequel elle a libéré plus de 32 millions de dollars. Ce financement visait à soutenir les initiatives favorisant une croissance inclusive et la souveraineté alimentaire, en ciblant notamment la réduction des importations d'aliments de base tels que le riz, le maïs et le soja.
L'attention de la BAD ne s'est cependant pas limitée à l'agriculture. La question des infrastructures de transport, essentielle dans la vision du Togo, a reçu une attention particulière, selon le dirigeant nigérian. Un investissement de 60 millions d'euros a ainsi été injecté dans la construction et l'exploitation d'un terminal à conteneurs, LCT, au port de Lomé, augmentant sa capacité à 1,5 million d'EVP.
Did you miss President @akin_adesina’s opening remarks at the #InfraForAfricaForum? Speaking from #Togo, the @afdb_group head highlighted bank green #infrastructure projects and more. Read the speech: https://t.co/zfvZz1v3gX
— African Development Bank Group (@AfDB_Group) July 4, 2023
Watch a replay: https://t.co/sdIQFAASLi#PowerAfrica pic.twitter.com/4slQG4wOvq
Par ailleurs, la BAD œuvre pour soutenir l'emploi des jeunes au Togo, a souligné Adesina. Un montant de 24 millions de dollars a été alloué à des PME créées par des jeunes, ce qui "met en évidence l'importance accordée à la jeunesse par l'institution financière africaine", a-t-il insisté.
De plus, la BAD a lancé une assistance technique de 5 millions de dollars, pour des études de préfaisabilité, visant à favoriser la mise en place de 20 000 logements abordables.
En ce qui concerne l'électrification rurale, l'institution basée à Abidjan a investi 3,7 millions de dollars pour soutenir les efforts des autorités togolaises qui visent à garantir un accès universel à l'électricité d'ici 2030. Cet appui devrait permettre d'alimenter 317 communautés réparties dans cinq régions grâce à des mini-réseaux solaires.
Adesina a également salué l'engagement d'Africa50 dans un recyclage d'actifs avec le Togo pour le projet de la route Lomé-Kpalimé. Cet accord signé le 3 juillet permettra au gouvernement togolais de disposer de nouvelles ressources pour continuer à financer le développement d'infrastructures dans le pays, accentuant ainsi la transformation ambitieuse du Togo. "Le Togo investit également beaucoup dans les infrastructures routières et de transport, en tant que composante clé de l'autoroute Lagos-Abidjan et du corridor Togo-Burkina Faso, pour renforcer l'intégration régionale", s’est satisfait Akinwumi Adesina.
Le Président de la République, @FEGnassingbe, s’est entretenu ce 3 juillet 2023 avec le Dr Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) qui séjourne à Lomé dans le cadre du premier Forum Infra for Africa, couplé avec l’assemblée générale des… pic.twitter.com/BlEyrU8HSc
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) July 4, 2023
En marge des travaux du forum, le dirigeant a été reçu par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, à qui il a réaffirmé l’engagement de la Banque à accompagner le pays dans son développement.
Quatre ans après son arrivée, l’ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne, Matthias Veltin est arrivé en fin de mission au Togo. Le diplomate a fait ses adieux ce mercredi 05 juillet au Premier ministre, Victoire Dogbé.
L’entrevue a été l’occasion pour les deux personnalités de faire le tour de la coopération germano-togolaise, et de saluer les relations entretenues le long de ce mandat.
“Nous avons eu encore une longue discussion sur tous les secteurs de notre coopération, en commençant avec la décentralisation, les secteurs de la santé, de l’énergie, de la recherche, une perspective en ce qui concerne la question de la migration. On a touché aussi la question de la sécurité”, a indiqué Matthias Veltin à l’issue de la rencontre, avant d’exprimer sa “gratitude à tous les Togolais et Togolaises pour l’accueil et pour les excellentes relations entretenues”.
Enfin, l’officiel allemand, qui a assuré avoir “vu des progrès remarquables qui concernent le développement du Togo”, a réaffirmé l’engagement de son pays à maintenir son accompagnement.
“J’ai encore renouvelé l’engagement de l’Allemagne de faire plus dans ce secteur, en répondant aux exigences du Togo, notamment en ce qui concerne la politique, les élections et les efforts dans la gestion transparente, ainsi que pour la bonne gouvernance du pays”, a-t-il indiqué.
En rappel, l’Allemagne est l’un des principaux partenaires bilatéraux du Togo. Depuis la relance de la coopération en 2012, Berlin a accordé plus de 400 millions d’euros de subventions au pays.
Au Togo, des cas isolés de mortalités de volailles et de porcins ont été signalés dans certains élevages sur le territoire, ont conjointement annoncé mardi les ministres de la santé et de l’agriculture.
“Ces mortalités sont dues au non-respect des mesures de prophylaxie et de biosécurité recommandées”, ont expliqué Moustafa Mijiyawa et Lekpa Gbegbeni, rappelant que “la période de juin à octobre est généralement propice à l'apparition de la grippe aviaire [GA] et de la peste porcine africaine [PPA)”.
Dans ce contexte, les éleveurs sont invités “à plus de vigilance et au strict respect des mesures de biosécurité”, notamment afin de mettre leurs exploitations à l'abri de toute infection majeure.
Pour rappel, le pays dispose d’un plan opérationnel de riposte, en cas de survenue de ce genre d’épidémies. En outre, des opérations de contrôle sont régulièrement menées par des services dédiés de l’exécutif.