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Au Togo, l’assouplissement des conditions de voyage, au départ comme à l'arrivée, se poursuit. De nouvelles dispositions sanitaires ont été introduites il y a quelques jours au niveau de l’aéroport international Gnassingbé Eyadema de Lomé. 

Concrètement, “aucun document de voyage en rapport avec la Covid-19 (preuve de vaccination, résultat négatif de test PCR ou de test antigénique) ne sera plus exigé à l’entrée ni à la sortie du pays”.  

Toutefois, “il est recommandé aux voyageurs, au départ du Togo, de vérifier les conditions sanitaires en lien avec la Covid-19 en vigueur dans leurs pays de destination afin de s'y conformer”. 

Enfin, “les voyageurs âgés de 12 ans et plus, sont encouragés à se faire vacciner contre la COVID-19 et à observer les mesures d’hygiène”. 

Pour rappel, le dernier allègement des règles sanitaires à l’AIGE remonte à septembre dernier.

Au Togo, le gouvernement veut intensifier le contrôle et la lutte contre la promotion et la consommation des substances psychoactives. En effet, le phénomène, déjà inquiétant ces dernières années, a pris de l’ampleur au point de devenir un problème de santé publique et de sécurité, en particulier chez les jeunes. 

Si plusieurs dispositions pénales existaient déjà depuis 1998, elles ont été renforcées en 2015, avec l’introduction de nouvelles contraintes. Ainsi, a rappelé le ministère de la sécurité il y a quelques jours, “la détention, l’achat, la consommation, la culture des plantes et substances classées stupéfiants ou psychotropes (cannabis, ecstasy, opioïdes, cocaïne, amphétamines, etc) sont interdits et punis”.

De même, “l’incitation et la provocation par n’importe quel moyen à l’usage illicite des drogues ou substances présentées comme ayant les mêmes effets ou non, constituent des infractions”, poursuit le ministère. Dans ce sens, “ceux qui sciemment auront fourni à un(e) mineur(e) l’un des inhalants chimiques ou toxiques ou des plantes ou substances classées comme stupéfiants ou substances psychotropes seront poursuivis et punis”. 

La “chicha” et l’alcool, également dans le viseur 

Également concernées par ce durcissement des mesures, la vente et la consommation du tabac et ses dérivés, ainsi que de l’alcool.  

Particulièrement épinglée, la chicha ou narguilé, un dispositif de pipe à eau utilisé pour fumer du tabac, et très répandu depuis quelques années. Désormais, a assuré le ministère, la vente et la consommation de tabac et ses produits dérivés, “surtout dans les milieux publics, dans les lieux de travail, dans les moyens de transport en commun, etc, sont interdites et punies”. 

J'interpelle les jeunes qui s'adonnent à ces pratiques. Arrêtez maintenant, au risque de tomber sous le coup de la loi” a exhorté ce vendredi 14 juillet, la ministre en charge de la jeunesse, Myriam Dossou-d’Almeida. 

Au Togo, l’Agence nationale d’assainissement et de salubrité publique dispose désormais d’un relais sur le territoire. L’organisme gouvernemental a officiellement ouvert le vendredi 7 juillet dernier, sa toute première antenne régionale à Kara. 

L’ouverture de cette antenne, si elle s’inscrit dans la volonté de l’Agence de se rapprocher des populations de l’intérieur, répond également aux sollicitations de certaines communes, parmi lesquelles celles de Kozah 1 et de Tône 1 qui ont signé un accord de partenariat, il y a un an avec l’institution.  

Il était naturel qu’après Lomé, l’agence s’implante progressivement à l’intérieur du pays afin de couvrir tout le territoire national et avec le souci de rapprocher les services publics des populations”, a expliqué le directeur de cabinet du ministère de l’urbanisme et de l’habitat, département de tutelle de l’ANASAP. 

Depuis son opérationnalisation en 2015, l’agence concentrait ses activités à Lomé, où la question de la salubrité et de l’assainissement était devenue une priorité gouvernementale.

Pour rappel, les activités de l’ANASAP sont essentiellement axées sur la salubrité et l’assainissement, notamment le curage des caniveaux, la destruction des dépotoirs sauvages, la création d’espaces verts, le désherbage. Avec le démarrage effectif de la décentralisation, les activités se font désormais en synergie avec les communes.

Après quatre années de mission au Togo, la Représentante-résidente du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), Josiane Yaguibou est arrivée en fin de mandat. La responsable onusienne a fait mercredi 12 juillet, ses adieux au Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé. 

La rencontre, organisée à la Primature, a été l’occasion de faire le bilan de ces quatre années de collaboration avec le gouvernement, et de féliciter l’exécutif pour les “réels progrès réalisés” sur les différents projets couverts par l’UNFPA en lien avec les ambitions de développement du pays.

Même si beaucoup reste à faire, la planification familiale s’est beaucoup améliorée depuis 2019. Nous avons changé la question du genre, mis à disposition un centre de prise en charge des violences, et touché 10 000 filles à travers notre plaidoyer”, a énuméré Josiane Yaguibou.  

Il faut souligner également que sous le mandat de la responsable, le Togo a été distingué par le Fonds et Plan International, pour son engagement dans la promotion du leadership féminin. 

Le ministère des armées a publié mercredi 12 juillet, la liste des candidats retenus pour le concours d’entrée en classe de 6ème et de seconde au Collège militaire Eyadema (CME). En tout, ils sont 587, attendus mardi 18 juillet prochain pour la session écrite. 

Les épreuves se dérouleront dans six centres, répartis sur tout le territoire : EPP du camp Général Gnassingbé Eyadema à Lomé, le Lycée de Tsévié Ville 1, le Lycée d’Atakpamé, l'École du camp de la Gendarmerie Nationale de Sokodé, le Collège militaire Eyadéma à Tchitchao, et l’Ecole centrale de Dapaong. 

Les candidats devront se présenter dans les différents centres, munis d’une pièce d’identité en cours de validité. En outre, ils devront impérativement compléter leurs dossiers de candidature avec les relevés de notes du CEPD et du BEPC le jour de l’écrit ou au plus tard le vendredi 21 juillet 2023, a rappelé le ministère.

Le Fonds national de promotion culturelle (FNPC), la nouvelle entité qui remplace le Fonds d’aide à la culture, vient de lancer l’édition 2023 de son traditionnel appel à projets. Cet appel, qui s’inscrit dans le cadre des industries culturelles créatives, intègre comme en 2021 (format Covid-19), un nouvel assouplissement de ses critères, afin de bénéficier au plus grand nombre. 

Sont concernés, les artistes togolais, créateurs et promoteurs culturels, et associations culturelles évoluant dans les secteurs des arts de la scène, plastiques, du cinéma et de l’audiovisuel, de la littérature ou encore du patrimoine culturel. Les demandes de financement, dont les dossiers sont attendus au plus tard le 31 août prochain, ne doivent pas excéder 2 millions FCFA. 

En rappel, l’ancien Fonds d’aide avait permis d'allouer au cours des deux dernières éditions (2019 et 2021), près d’un milliard FCFA aux acteurs culturels.

Deux ans et demi après la signature du partenariat entre le ministère du développement à la base et Ecobank, les premières retombées de la collaboration sont effectives. A ce jour, 1,78 milliard FCFA a été décaissé au profit de 32 jeunes entrepreneurs togolais, sur un volume de 4,72 milliards FCFA de dossiers, a annoncé mercredi 12 juillet 2023, Myriam Dossou-d’Almeida. 

Les chiffres ont été dévoilés lors d’une rencontre organisée la semaine dernière entre le département ministériel et la banque panafricaine, dédiée à un bilan d’étape. 

Si plusieurs autres dossiers sont à l'étude, la ministre a, d’une part, invité la banque à “accélérer leur déblocage”, et de l’autre, exhorté les jeunes entrepreneurs à “rester sérieux, performants, ambitieux et attentifs aux opportunités de marché”.

Pour rappel, l’entente conclue en janvier 2021 engage la filiale togolaise de l’institution bancaire panafricaine à financer les projets des jeunes et femmes entrepreneurs accompagnés par le FAIEJ (Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes), avec une enveloppe de 5 milliards FCFA. L’objectif de cette démarche, initiée par le Premier ministre, Victoire Dogbé, avec l’appui de la Cellule présidentielle d’exécution et de suivi des projets (CPES), est de garantir une source de financement pour les projets porteurs des jeunes.

La capitale togolaise accueille depuis le mardi 11 juillet dernier, la réunion annuelle des directeurs des programmes nationaux de vaccination des pays de l’Afrique de l’Ouest. En tout, plus de 250 personnes issues de 17 pays, ainsi que des partenaires techniques et financiers, prennent part à ces travaux, initiés par le gouvernement, l’OMS, l’Unicef et le Fonds GAVI.

Pendant quatre jours (jusqu’au 14 juillet), il est question d’échanger sur l’état de la vaccination en Afrique de l’Ouest, et de partager les meilleures pratiques et les leçons apprises des expériences diverses. L’objectif est de réadapter les stratégies pour atteindre les objectifs régionaux de vaccination, encore plus dans un contexte marqué par la levée de l’urgence mondiale que représentait le Covid-19.

La pandémie a gravement affaibli les systèmes de santé fragiles existants dans les pays de la sous-région et leur capacité de réponse. Cet atelier est une opportunité pour échanger sur les différentes stratégies à ajuster pour renforcer les programmes de vaccination et réduire le nombre d’enfants ‘zéro dose’ et sous-vaccinés dans la sous-région”, a souligné la Directrice de Cabinet du ministère de la Santé, Midamegbe Akakpo, à l’entame de la session.

Pour rappel, il s’agit de la première rencontre en présentiel des responsables régionaux, après deux réunions organisées en virtuel en raison de la crise sanitaire.

La capitale togolaise et ses environs ont enregistré de très fortes précipitations dans la nuit du mardi à mercredi. Plusieurs localités ont ainsi été inondées, et des bassins de rétention débordés, a constaté l’Agence nationale de la protection civile (ANPC). 

Sur le terrain, plusieurs équipes ont été déployées et les premières mesures engagées, dans la journée de mercredi. Entre autres, le déclenchement du système de pompage et d’évacuation des eaux, l’intensification de la ronde des équipes d’alerte, la mise en alerte des acteurs concernés (Direction de l’assainissement, Agence nationale de la salubrité publique), la coordination avec les mairies pour les dispositions à prendre. 

Dans la plupart des cas, la situation est certes critique mais passagère après le temps d’écoulement des eaux. Plusieurs maisons sont inondées mais l’évacuation des eaux est quasi impossible au risque de créer d’autres situations critiques ailleurs”, a expliqué l’ANPC dans un point sur la situation.

Du reste, la surveillance se poursuivra, pour une nouvelle évaluation approfondie de la situation.

Un mois après leur départ pour la Mecque (Arabie Saoudite), les fidèles musulmans togolais retournent au pays. Une première vague de 341 pèlerins a regagné Lomé mardi 11 juillet. 

Ces derniers ont été accueillis à l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame, entouré de plusieurs officiels. Si ce déplacement en terre sainte s’est globalement bien déroulé, grâce notamment au travail de la Commission du Hadj et au concours des autorités saoudiennes, deux décès ont été déplorés et une naissance enregistrée. 

Deux autres vols suivront dans les prochains jours et tout devrait être bouclé le 14 juillet avec l’arrivée des derniers pèlerins”, a indiqué le ministre.