Au Togo, des “inondations à grande échelle” pourraient survenir dans les localités riveraines en aval du fleuve Mono, a alerté cette semaine le ministère de la sécurité et de la protection civile. Ces débordements pourraient notamment être causés de façon concomitante par les pluies abondantes dans la partie méridionale du pays et les lâchers précoces envisagés au niveau du barrage de Nangbeto, actuellement sous la menace d’un trop-plein.
Face à cette situation, les populations riveraines de ces zones à risque et les usagers du fleuve sont invités à “une grande vigilance et à plus de collaboration”, avec les équipes techniques sur le terrain.
Par ailleurs, si des mesures sont déjà en cours de déploiement, les principaux acteurs de la plateforme nationale de réduction des risques et de catastrophe ont également été encouragés à tout mettre en œuvre afin de minimiser l’impact de ces inondations.
Pour rappel, le Togo est confronté depuis le début de l’année, à de fortes précipitations. Selon les dernières prévisions hydroclimatiques, le sud du pays connaîtra une petite saison pluvieuse plus longue que la normale, avec une pluviométrie excédentaire.
Dans la région des Savanes, l’orphelinat Sainte Monique de Dapaong a subi il y a quelques jours (dans la nuit du 29 au 30 août derniers), un incendie. Le gouvernement, à travers la plateforme régionale de réduction des risques et catastrophes, a apporté en début de semaine, son appui aux sinistrés.
Concrètement, des kits d’assistance ont été offerts. Dans le détail, il s’agit de matelas, de couvertures, de vêtements, ainsi que des ustensiles et autres objets nécessaires.
L’objectif, a expliqué le préfet de Tône, Tchim Biadja Yendouma Douti, est de recréer rapidement les conditions nécessaires à l’épanouissement de ce centre.
Après la maîtrise de l’incendie par les sapeurs-pompiers, une enquête a été ouverte.
La Cour constitutionnelle, plus haute juridiction du Togo, va connaître un léger renouvellement au niveau de ses membres. L’assemblée nationale a en effet donné le ton mercredi 06 septembre 2023, au processus de remplacement.
Appel à candidatures : Élection de deux membres de la Cour constitutionnelle par l'Assemblée nationale L'Assemblée nationale lance un appel à candidatures pour l'élection de deux (2) membres de la Cour constitutionnelle. Les dossiers de candidature doivent être déposés au… pic.twitter.com/J69fYdywjm
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) September 7, 2023
Concrètement, il est lancé un appel à candidatures pour le choix de deux membres non députés, dont l’élection relève des prérogatives de la Représentation nationale. Les candidatures, libres et individuelles, sont ouvertes notamment à tout citoyen de nationalité togolaise, inscrit sur une liste électorale, locale ou d’ambassade, n’étant pas membre d’un bureau exécutif ou des instances dirigeantes d’une formation politique, et n’ayant jamais subi une condamnation civile ou pénale.
Les dossiers de candidature, dont les modalités peuvent être retrouvées sur le portail web du Parlement ou dans le quotidien national, seront reçus du 08 au 22 septembre.
En rappel, à la faveur de la loi organique adoptée en 2019, la Cour constitutionnelle est composée désormais de 09 membres : 02 nommés par le Président de la République, 02 élus par l’Assemblée nationale en dehors des députés, 02 élus par le Sénat en dehors des sénateurs, 01 choisi par le corps de la magistrature, 01 par le Barreau des avocats et 01 par les enseignants-chercheurs en Droit.
Lancés depuis trois ans, les travaux de réhabilitation du tronçon Avépozo-Aneho sur la route nationale N2 sont presque bouclés. La première section, portant sur la portion Avepozo-Togokomé a été achevée, a constaté mercredi 06 septembre 2023, la ministre en charge des travaux publics, Zouréhatou Kassah-Traoré, lors d’une visite de terrain.
Réalisé par l’entreprise chinoise des ponts et chaussées CRBC, le chantier s’étale en 2x2 voies sur 10 km. En dehors des caniveaux d’assainissement, trottoirs et éclairages publics, des aménagements connexes ont été réalisés. Entre autres, la construction d’une nouvelle maternité au CMS de Gbodjomé, des bâtiments de classes à Baguida, ou encore trois forages à Baguida et Dagué.
“Globalement, le maître d’ouvrage que nous sommes, nous sommes satisfaits”, a indiqué la ministre.
Pour rappel, ces travaux s’inscrivent dans le cadre du projet de réhabilitation de la route Lomé-Cotonou.
Au Togo, les différents acteurs de la filière du soja biologique (producteurs, transformateurs, commerçants, exportateurs, institutions financières et partenaires) ont observé mercredi 06 septembre 2023, une “Journée nationale de célébration et de consolidation des performances du Togo dans la chaîne de valeurs de production”. Objectif, repenser la filière, et réfléchir sur de nouveaux mécanismes pour mieux faire face aux défis.
Il s’agissait notamment de “célébrer d’abord la bonne organisation de la filière, puisque cela n’a jamais été fait, puis de prendre connaissance des nouvelles procédures mises en place notamment par l’Europe en ce qui concerne les exportations de produits bio”, explique Oyétounde Djiwa, chargé du bureau de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) qui accompagne le projet.
Premier pays exportateur de soja bio vers l’UE dans le monde, le Togo entend maintenir le cap et sa compétitivité sur ce marché.
Avec 120.000 tonnes produites en 2022, le pays s’est d'ailleurs doté en juin dernier d’un nouveau plan stratégique quinquennal, axé autour du développement de la transformation locale, la valorisation de l’exportation et le renforcement des ressources humaines.
Les membres de la section nationale du Réseau des femmes africaines ministres et parlementaires (REFAMP) se sont retrouvés mercredi 06 septembre, en assemblée générale à Lomé. Les travaux, ouverts par le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, étaient dédiés au renouvellement du bureau de l’instance, mais également à l’évaluation des acquis obtenus.
J'ai ouvert hier les travaux de l'AG élective du Réseau des femmes africaines ministres et parlementaires section Togo. J'ai invité mes chères soeurs à faire preuve d’audace et à accompagner la réalisation de la vision du PR @FEGnassingbe pour notre bien-être commun. pic.twitter.com/KScCY1JlTk
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) September 7, 2023
A l’heure du bilan, le constat est unanime : de nombreuses avancées ont été réalisées, dans le sillage de celles enregistrées par le pays durant les dernières années dans le domaine de la promotion de la femme.
“Nous avons été signataires de l’Accord politique global (APG), impliqués dans les différents dialogues politiques, notamment la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR), le Cadre permanent de dialogue et de concertation (CPDC), dans les activités de sensibilisation sur les violences basées sur le genre, et avions proposé un texte au gouvernement, sur le quota de représentativité des femmes aux postes électifs. L’essentiel des activités que nous avons menées a contribué à bâtir pierre par pierre, aux côtés du gouvernement, la construction d’un Togo moderne, en paix et prospère. Notre engagement est de servir et participer à l'œuvre commune de développement”, a notamment rappelé la porte-parole du Réseau.
Pour la cheffe du gouvernement, il s’agit de capitaliser sur ces acquis, obtenus au cours de la dernière décennie, et de participer davantage à la réalisation des ambitions de développement du pays.
“Je nous invite à renforcer nos liens, à être plus fortes, audacieuses, innovantes, et plus présentes”, a exhorté Victoire Dogbé.
A l’issue de l’élection, un bureau de 21 membres, dirigé par l’ancienne ministre de la promotion de la femme, Olivia Amedjogbe-Kouevi, a été mis en place.
Au Togo, la politique d’amélioration de la santé maternelle et infantile vient de franchir un nouveau cap. Le ministère de la santé a lancé le mardi 05 septembre dernier, un projet pilote de télé-échographie. L’initiative, soutenue par la Fondation Pierre Fabre, vise surtout à améliorer les consultations des femmes enceintes et protéger les nouveau-nés.
Concrètement, 10 formations sanitaires, réparties dans les cinq régions (CHP Bassar, Pagouda, CMS Pya pour la Kara, CHP Mango et Gando pour les Savanes, CHP Djarkpanga et Blitta pour la Centrale, CHP Danyi et Tohoun pour les Plateaux, CHP Tabligbo pour la Maritime), sont dotées d’équipements, afin de réaliser des prestations de soins de santé à distance, en utilisant les nouvelles technologies. Dans la pratique, les patientes pourront désormais bénéficier d’un examen échographique interprété à distance par un spécialiste.
L’objectif, assure le Secrétaire général du ministère, Wotobe Kokou, est de “combler les déficits en ressources humaines et apporter un soulagement aux femmes”.
“On peut déplacer l’expertise sans forcément y emmener de personnel”, ajoute-t-il par ailleurs.
Pour le compte de cette phase pilote qui durera un an, au moins 4.000 femmes enceintes sont ciblées.
Au Togo, la nouvelle année académique (2023-2024) démarre bel et bien au cours de ce mois. Les dates fixées lors du précédent découpage restent inchangées, a rappelé ce mercredi 06 septembre, le ministère des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat.
Les dates de la #rentréescolaire 2023-2024 au Togo restent inchangées. Suivant la tradition de ces dernières années, le 18 et le 25 septembre seront consacrées respectivement à la rentrée pédagogique et au démarrage des cours.@EducationTg pic.twitter.com/jUe8eUvT3e
— Ministère des Enseignements Primaire et Secondaire (@EducationTg) September 6, 2023
Ainsi, suivant la tradition instituée depuis 2020, la réouverture des classes se fera en deux phases : la rentrée pédagogique, le lundi 18 septembre, qui concerne le personnel d’encadrement, les chefs d’établissements ou directeurs d’écoles, ainsi que les enseignants, et le démarrage effectif des cours une semaine après, le lundi 25 septembre.
Pour rappel, à partir de la nouvelle rentrée, une nouvelle réglementation entrera en vigueur, en ce qui concerne les tenues scolaires au secondaire.
Au Togo, la première édition de la Journée nationale du partenariat public-privé (JNP) s’est tenue le mardi 05 septembre. L’activité, initiée par le Comité de concertation Etat-Secteur privé, a réuni à Lomé, des membres du gouvernement, ainsi que ceux des organisations patronales et consulaires, des opérateurs économiques et d’autres acteurs des secteurs porteurs de l’économie nationale.
Axé autour du thème “Secteur privé, moteur de la transformation structurelle de l’économie togolaise”, l’événement a été meublé de panels sur différentes thématiques, et a également été un cadre d’exposition pour les différentes parties. L’objectif était non seulement de favoriser un échange direct entre le public et le privé, qui absorbe plus de 95% des emplois dans le pays (selon des données de 2020), mais aussi de faire le point sur les dernières réformes entreprises.
“L’Etat a besoin du secteur privé, et le secteur privé a besoin de l’Etat”, a d’ailleurs rappelé dans son mot introductif le Secrétaire exécutif du comité, Moyeme Baniab.
Une étape importante dans l’évolution de l’économie nationale
Pour le ministre de l’économie et des finances, qui a présidé les travaux, il s’agit surtout d’une “étape importante”.
“C’est un évènement que nous appelons à être désormais dans notre tradition de chaque année et qu’on puisse célébrer le secteur privé, qu’on puisse se retrouver pour faire le point, après, bien sûr, les différentes réunions que nous avons beaucoup plus restreintes dans le cadre du comité technique et du comité de concertation Etat-secteur privé”, a notamment déclaré Sani Yaya.
Consolider les acquis
Au Togo où l’exécutif mise énormément sur la mobilisation et l’engagement du secteur privé à porter et à financer près de la moitié des projets prioritaires inscrits dans la feuille de route quinquennale, l’ambition est de capitaliser sur les nombreux acquis obtenus au cours des dernières années, en dépit des multiples crises.
A titre d’illustration, les investissements privés ont progressé de 4,5% en moyenne au cours des cinq dernières années pour atteindre plus de 20% du PIB en 2022, tandis que les flux d’investissements directs étrangers ont de nouveau bondi, atteignant près de 230 millions $ en 2022.
“Il nous faut collectivement trouver le moyen d'accroître l’impact de nos entreprises afin d’en faire le véritable moteur de la transformation structurelle de notre économie”, a insisté Sani Yaya, appelant à plus de réflexion et d’implication de chaque part.
A l’issue de cette première édition, les différents acteurs se sont engagés à plus d’initiatives. Du reste, des synthèses, issues des analyses et propositions de solutions émises lors des discussions ont été recueillies, et devront servir de base de réflexion et d’actions pour le renforcement du dialogue public-privé.
La portion côtière Gbodjomé-zone portuaire, partie encore exposée du littoral, devrait bientôt être à l’abri de l’érosion. Le Togo pourrait en effet bénéficier d’ici à la fin de l’année, d’un appui financier du programme Invest International pour sécuriser sa côte.
Des échanges se sont tenus en ce sens le lundi 4 septembre dernier à Lomé, entre le ministre de l’environnement et des ressources forestières, Katari Foli-Bazi, et une délégation de l’institution financière néerlandaise sur le déroulement du processus.
L’enveloppe annoncée, d’un montant de 25 millions d’euros, soit un peu plus de 16 milliards FCFA, devrait servir à achever les travaux, dont une partie est déjà financée par l’Agence française de développement (AFD). Dans le détail, 23 millions d'euros seront consacrés à la réalisation des ouvrages de protection (épis, brise lames, casiers, digues.), tandis que les 2 millions restants seront destinés à la maintenance.
En rappel, les travaux de protection côtière ont été achevés depuis le mois de mai entre Aného et Agbodrafo.