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Le Canada dispose d’un nouvel ambassadeur au Togo. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a reçu en fin de semaine écoulée à Lomé, la copie des lettres de créance de la nouvelle diplomate désignée, Martine Moreau. 

Basée au Ghana, la nouvelle ambassadrice cumule plusieurs années d’expérience dans la diplomatie canadienne. Elle aura notamment pour mission, de poursuivre le renforcement de la coopération entre le Pays de l’érable et le Togo. 

En juin, dernier, à la faveur d’une visite du ministre du commerce, Kodjo Adedze, les deux pays ont annoncé leur volonté de renforcer leur partenariat bilatéral, dans le sillage des nombreuses prospections effectuées par les investisseurs canadiens au Togo.

Pour rappel, le Togo et le Canada entretiennent des relations depuis 1962. L’ex-dominion britannique est représenté par un Haut-Commissariat basé à Accra.  

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Au Togo, le processus de modernisation des médias publics se poursuit. Le ministre de la communication et des médias a réceptionné en début de semaine, un lot de nouveaux équipements de radiodiffusion, destinés à renforcer la qualité de la diffusion des radios rurales et communautaires du pays. 

Les nouveaux matériels, d’une valeur globale de 62 millions FCFA, ont été acquis grâce au financement de la Fondation marocaine OCP, partenaire du gouvernement sur le projet. Ils comprennent notamment des enregistreurs numériques de pointe, des émetteurs, consoles, microphones ainsi que des ordinateurs de haute gamme adaptés à la production et à la diffusion de supports radiophoniques de qualité.  

Au total, ce sont six radios rurales et communautaires qui vont diversifier et améliorer leurs offres radiophoniques ainsi que la qualité de l’information, à travers cette dotation. 

Pour rappel, le projet englobe également un volet formation et remise à niveau. A ce jour, près d’une cinquantaine d’acteurs, notamment des membres de comités locaux de développement (CLD), des directeurs de radios communautaires, des journalistes et techniciens ont été outillés.

vendredi, 01 septembre 2023 16:51

Le Togo actualise sa politique culturelle

Plus d’une décennie après le dernier exercice, le Togo remet à jour sa politique culturelle. Des travaux, organisés dans ce sens par le ministère de la culture et la représentation nationale de l’Unesco, ont réuni cette semaine à Lomé, des acteurs du secteur. 

Objectif, faire l’état des lieux de la culture au Togo, analyser les données collectées dans toutes les régions lors d’une tournée nationale préliminaire, et mettre en place des mécanismes permettant de valoriser davantage la culture togolaise. 

Pour le ministre en charge du secteur, Gbenyo Lamadokou, la nouvelle politique culturelle devra surtout prendre en compte “les nouveaux paradigmes et les grands enjeux du monde actuel”.

Pour rappel, le dernier document de politique culturelle du Togo a été adopté en 2011, avec entre autres pour ambitions, de démocratiser l'accès à la culture, décentraliser la politique et l'action culturelle, sauvegarder et promouvoir le patrimoine culturel matériel et immatériel, favoriser la créativité, promouvoir les industries culturelles et créatives, la culture de la paix et de la tolérance, l'identité culturelle ainsi que la diversité et le dialogue interculturel. 

Moins d’un an après l’installation des premières machines, l’usine de transformation de soja local, ‘Togo Soja’, est désormais totalement opérationnelle. L’unité, implantée au sein de la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA), a d’ailleurs atteint un premier objectif de production de 50.000 tonnes de soja conventionnel, a annoncé la plateforme, jeudi 31 août. 

Si elle représente une étape importante dans le processus d’agro-industrialisation entrepris par le pays, cette opérationnalisation va surtout permettre au Togo de booster davantage sa production d’huile de soja, réduisant ainsi progressivement l’importation d’huiles comestibles. 

Pour rappel, l’usine Togo Soja, dotée de deux unités de transformation, a nécessité un investissement de plus de 165 milliards FCFA. A terme, elle emploiera plus de 350 personnes et transformera plus de 200.000 tonnes de soja par an. 

Après avoir mis en garde les opérateurs économiques sur les spéculations des prix de vente des casques de moto, le ministère du commerce est passé aux actes. Une équipe de contrôle conduite par plusieurs responsables du ministère a entamé le 30 août dernier, des descentes sur le terrain. 

Dans le Grand Lomé notamment, plusieurs magasins et points de vente ont ainsi été inspectés. “Nous avons beaucoup sensibilisé et fait de la pédagogie. Actuellement, nous passons à la répression”, a indiqué le Directeur général du commerce, Abe Talime. 

Et de poursuivre : “C’est vrai qu’il y a plusieurs variétés de casques. Les prix varient de 5 à 35.000 FCFA en fonction de la qualité. Ce n’est pas normal d’augmenter les prix au-delà de la normale. Nous voulons amener les opérateurs économiques qui sont dans ce système à arrêter et à faire en sorte que les citoyens puissent acheter le casque à prix raisonnable”. 

Les contrôles se poursuivront sur tout le territoire. Pour rappel, les citoyens pourront également dénoncer toutes les pratiques anormales en appelant le numéro vert 8585, opérationnel 7j/7 et 24h/24.

Les acteurs culturels bénéficieront de deux semaines supplémentaires pour soumissionner à l’édition 2023 de l’appel à projets du Fonds national de promotion culturelle (FNPC). Initialement fixée à ce jeudi 31 août, la date butoir à été repoussée au 15 septembre. 

La prorogation devrait permettre aux artistes togolais, créateurs, promoteurs et associations culturelles, évoluant dans les arts (scène, plastiques, cinéma, audiovisuel), la littérature ou encore le patrimoine culturel, de peaufiner leurs projets.

Pour rappel, les subventions ne devront pas excéder un montant de 2 millions FCFA.   

Annoncée en avril dernier lors de la première réunion de l’année du Comité de concertation Etat-Secteur Privé, la Journée nationale du partenariat public-privé aura lieu le mardi 05 septembre prochain à Lomé. L’événement, le premier du genre, sera axé sur le thème de la transformation structurelle de l’économie nationale. 

Organisée avec le concours de la Coopération allemande, l’activité réunira des représentants du gouvernement, des organisations patronales et consulaires, et des opérateurs économiques. Objectif, structurer davantage le dialogue public-privé, créer un cadre de discussions, présenter l’état des lieux de l’environnement des affaires au Togo ainsi que les dernières réformes entreprises, recueillir les attentes et regards, et nouer de nouveaux partenariats. 

Au Togo, le secteur privé est en pleine croissance depuis quelques années, impulsé par de multiples initiatives gouvernementales. Grâce aux dispositifs mis en place, plusieurs indicateurs, comme la création d’entreprise, les investissements directs étrangers (IDE) ou encore les exportations dans certains secteurs, sont passés dans le vert ou enregistrent des performances encourageantes.

Au Togo, les opérations d’enregistrement biométrique des populations, prévues dans le cadre de la mise en œuvre du projet de numéro d’identification unique, seront lancées au dernier trimestre de l’année 2023. L’annonce a été faite mercredi 30 août à Lomé, par l’Agence nationale d’identification (ANID), à la faveur d’une consultation publique avec les médias. 

Concrètement, cette campagne de masse s’étalera sur sept mois, à raison d’un mois par région administrative, et de deux pour le Grand Lomé, région la plus peuplée du pays. L’objectif est d’enregistrer au moins 95% de la population, chacun avec ses marqueurs biométriques (noms, prénoms, photos, empreintes digitales et d’iris), et de doter chaque résident, togolais comme étranger, d’un numéro-code à 12 chiffres et inintelligible. 

En prélude des enregistrements de masse, une phase pilote sera bientôt lancée dans certaines localités du territoire, afin de tester la plateforme d'identification, communiquer, sensibiliser et mobiliser les différentes couches sociales du pays.

Pour rappel, la conception du système national d’identité électronique a été confiée à deux spécialistes mondiaux du sujet, Atos et Idemia.

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Le Togo vient de franchir une nouvelle étape dans le sens du renforcement de son système de défense face aux crises sanitaires liées aux épidémies. Le pays a officiellement lancé mardi 29 août 2023, sa plateforme ‘One Health’ (Une seule santé). 

Ce nouvel outil, mis en route par le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa, en présence de ses collègues de l'environnement, et des transports, s’inscrit dans le cadre du projet régional de Renforcement des Systèmes de Surveillance des Maladies (REDISSE), initié par la Banque mondiale depuis 5 ans.

Concrètement, il met en collaboration plusieurs ministères et vise à créer une coordination des systèmes d'information et de surveillance, des politiques harmonisées et des procédures opérationnelles standards. Ceci, en vue de détecter plus rapidement les épidémies et d’organiser plus efficacement la riposte adéquate.

Au Togo, la plateforme sera notamment composée d’un conseil de veille, d’un secrétariat permanent, des points focaux, des groupes thématiques, des comités régionaux et des comités préfectoraux. 

Pour rappel, durant la pandémie de Covid-19, le Togo avait bénéficié d’un appui du projet REDISSE, afin de renforcer ses actions de surveillance épidémiologique.

Au sud du Togo, la petite saison des pluies s’étendra de la première moitié de septembre à la seconde moitié de novembre. L’annonce a été faite mardi 29 août à Lomé par l'Agence nationale de la météorologie (ANAMET), sur la base des prévisions agro-hydro-climatiques présentées à la presse. 

Dans le détail, cette petite saison, jugée “un peu plus longue”, sera notamment caractérisée par “une pluviométrie excédentaire à tendance normale”. Pour l’agence, il faudra “favoriser la culture des plantes à cycles courts et semer, dès les premières pluies utiles, prévenir l’occupation anarchique des zones inondables, en particulier, dans les agglomérations urbaines et bassins, et veiller à la gestion rationnelle des ressources en eau, pour assurer les besoins des barrages hydro-électriques et des aménagements hydro-agricoles”. 

Des mises à jour régulières seront effectuées, notamment sur la nouvelle plateforme digitale de l’ANAMET, officiellement dévoilée, dans la foulée.