L’économie togolaise devrait renouer avec une croissance plus vigoureuse en 2019. Après le ralentissement en raison de l’impact négatif de la crise socio-politique, et de l’ajustement budgétaire sévère convenu avec le FMI, l’activité économique est promise cette année à une progression de 5%, selon la Banque africaine de développement. 

Lire ici le rapport complet de la BAD sur les perspectives du Togo.

Cette reprise sera portée notamment par le secteur agricole, grâce au MIFA, le secteur énergétique résolument tourné vers les énergies renouvelables, une forte mobilisation des recettes fiscales et surtout par les premiers coups de pioche du Plan national de développement (PND).

Selon la Banque, cette croissance devrait s’accélérer pour atteindre 5,3%  en 2020, alors que les efforts engagés pour assainir les finances publiques pourraient ramener le déficit budgétaire à 1,6% fin 2019. 

Alors que la demande intérieure croissante continuera de gréver la balance commerciale, 2019 marquera une légère amélioration en ligne avec la tendance enregistrée depuis 2015. Si l’inflation devrait rester faible tout au moins à moyen terme, l’institution dont le QG est à Abidjan, prévoit un ralentissement de la dette publique qui, pour la première fois depuis quelques années, devrait descendre sous la barre de 70%, en conformité avec les normes communautaires. La Bad la projetterait dans le sillage de 66%.

Sur le plan extérieur, le Togo continuera de profiter de sa position de plaque tournante régionale du commerce international grâce à son Port en eaux profondes, devenue la principale plateforme portuaire pour le trafic de conteneurs de la sous-région. Sa forte intégration régionale en matière de protection de l’environnement, d’infrastructures, et de libre circulation des personnes et des biens, bénéficiera également à une activité économique plus soutenue, dès cette année.

Une forte délégation du Togo est venue promouvoir le PND auprès des investisseurs français, à l’occassion du Forum Business Afrique qui était organisé par le CIAN (Conseil des investisseurs français en Afrique), ce 8 février à Paris.

Le nouveau Ministre du commerce Kodjo Adedze, accompagné de Sandra A. Johnson conseillère du Président de la République, de Germain Meba, Président de la Chambre de commerce du Togo et de Calixte Madjoulba, Ambassadeur du Togo en France, ont présenté les atouts du Plan national de développement 2018-2022 lors de cette rencontre réunissant quelques 600 dirigeants et cadres français d’entreprises, membres du CIAN et du MEDEF Afrique.

Un des moments forts de la rencontre a été la présentation du Baromètre de l'investissement, réalisé pour la première fois par le Cian, basé essentiellement sur la perception que les opérateurs économiques ont de l'évolution des économies africaines et de leurs perspectives.

Il en est ressorti que le Togo figure parmi les 5 pays africains qui suscitent le plus d’optimisme chez les opérateurs.  Pour ce qui est du climat des affaires, le pays a reçu une note satisfaisante de 2,8 sur 5 et fait jeu égal avec la Tunisie.

Une semaine après l’approbation du conseil d’administration du Fonds international de développement agricole (Fida), le gouvernement et l’institution ont procédé ce jeudi 7 février 2019 à Lomé, à la signature de la convention de financement, devant permettre d’appuyer le Mifa à travers le ProMifa.

La cérémonie de signature s’est déroulée entre le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya et Martin Lisandro, Directeur Afrique de l’Ouest et du Centre du Fida, en présence des ministres en charge de l’agriculture et de la planification.

Concrètement, il s’agit d’un premier financement de 6,5 millions d’euros, dont 50% de don et 50% de prêt concessionnel, ce qui porte le total des financements du Fida en appui au secteur rural et agricole à près de 100 millions d’euros depuis le début de la coopération bilatérale.

L’appui, qui cible 1 million de bénéficiaires, va se concentrer dans un premier temps sur la structuration de 4 filières clés (riz, maïs, maraîchage et aviculture), à fort potentiel de création d’emploi pour les femmes et les jeunes, d’augmentation de revenus et aussi d’amélioration de la sécurité alimentaire, entre autres. Outre cela, l’appui du Fida portera également sur les volets institutionnels et techniques.

Selon Martin Lisandro pour qui « la réussite du Mifa constitue un défi à relever ensemble », le Fida « ne ménagera aucun effort pour un accompagnement de proximité ». En atteste la nomination du nouveau Directeur pays pour le Togo, Laurent Stravato. Et d’appuyer : « le Fida souhaite qu’avec le ProMifa, le programme pays consolidé au Togo devienne un modèle pour la région ».   

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Le Premier Ministre, Komi Selom Klassou a reçu en audience ce jeudi 7 février 2019, une délégation du Fonds international pour le développement agricole (Fida) présente à Lomé dans le cadre de la signature de la convention de financement du Mifa, entre le Fonds et le Togo.

La délégation, conduite par Lisandro Martin, Directeur de la Division Afrique de l’Ouest et du Centre du Fonds, a échangé avec le Chef du gouvernement sur les projets financés par le Fida au Togo. « Nous avons félicité le Gouvernement pour tous les progrès réalisés dans le démarrage des projets soutenus par le FIDA », a indiqué Lisandro Martin.

Les échanges ont également porté sur l’appui dont pourrait bénéficier le Togo auprès de l’institution, dans la mise en œuvre du PND, précisément dans son axe 2, qui vise à développer l’agriculture.

Par ailleurs, Laurent Stravato, nouveau directeur pour le Togo du Fida a été présenté au Premier Ministre. Le nouveau représentant, basé au Ghana, couvrira le Togo et le Bénin.

En rappel, le Fida a approuvé le 30 janvier un financement de 20 milliards FCFA destiné à appuyer le Mifa sur une durée de 06 ans.

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Dans le cadre de la réalisation des objectifs inscrits dans le PND, notamment dans son axe 2, le gouvernement appuiera la création de 4200 entreprises artisanales d’ici 2022.

Entré dans une nouvelle phase de croissance plus modérée mais solide, ce secteur emploie près d’un million de personnes et contribue au PIB à hauteur de 18%.

Dans cet élan, le gouvernement compte bien en renforcer les capacités opérationnelles.

Pour y parvenir, il ambitionne de créer et de renforcer des centres de ressources pour l’artisanat au niveau de toutes les préfectures. Autre volet de la stratégie, l’organisation annuelle de foires et salons pour la promotion des produits artisanaux et aussi la promotion dans les régions du Togo, des vitrines artisanales évoluant vers des zones d'implantation, à l'instar des zones industrielles.

L’exécutif envisage également de professionnaliser les artisans, de mettre en place et de développer un mécanisme de financement adapté au secteur ainsi qu’un dispositif de protection sociale pour les artisans.

Ceci sera réalisé à travers l’amélioration du cadre institutionnel et organisationnel de promotion des entreprises artisanales, le renforcement du système d’apprentissage, de formation et de perfectionnement des artisans, et enfin du système d’appui à l’artisanat.

Rappelons que l’axe 2 du PND prévoit de développer des pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industries extractives.

Le Mécanisme incitatif de financement agricole (Mifa) est désormais inscrit au pipeline d’appui du FIDA (Fonds international de développement agricole).

Le conseil d’administration du Fonds, présidé par Gilbert Fossoun Houngbo, a approuvé ce mardi 30 janvier 2019 au profit du Togo, le Projet d’Appui au Mifa (ProMifa), ouvrant la voie à un financement de 20 milliards FCFA sur une durée de 6 ans à partir de 2019.

Cet appui qui doit contribuer à révolutionner l’agriculture togolaise en la rendant plus professionnelle et orientée business, se décline notamment en trois axes. Ainsi, à travers le ProMifa, le Fida appuiera de façon technique le développement des chaînes de valeur agro-pastorales et l’accès au marché, apportera son soutien au développement financier et participera à la coordination et à la gestion du projet.

Il est à rappeler qu’en septembre dernier, le Fida avait dépêché une mission d’experts à Lomé, afin de mieux comprendre le Mécanisme et ses projections dans le futur.  

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Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a présidé ce dimanche 27 janvier 2019 à Lomé, un séminaire ayant réuni l’ensemble du nouveau gouvernement.

L’objectif de cette assise était de définir les bases de collaboration et surtout de repréciser les principaux challenges qui attendent le nouveau gouvernement, quelques jours après l’adoption par le parlement de la déclaration de politique générale.

Le principal sujet abordé a été le Plan National de Développement (PND 2018-2022), outil de travail de référence du gouvernement depuis son adoption en août dernier, et qui définit les principales ambitions du Togo et les moyens pour sa réalisation.

Le Chef de l’Etat et le gouvernement se sont également penchés sur le défi des réformes constitutionnelles et institutionnelles, nécessaires à l’enracinement de la démocratie et à la consolidation de l’Etat de droit, et surtout à quelques mois des échéances électorales, locales et présidentielles.

En rappel, le parlement a adopté vendredi dernier à l’unanimité, le programme d’action du nouveau gouvernement.

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Un groupe d’experts sud-coréens de la Fondation Saemaul Globalisation est attendu à Lomé cette semaine, dans le cadre du projet Agropole de Kara, dans sa phase pilote de Projet de Transformation Agroalimentaire (PTA-Togo).

L’action de cette fondation, lancée par le gouvernement sud-coréen dans les années 70 afin de développer les zones rurales, portera spécifiquement sur le renforcement des capacités des villageois et des paysans et l’amélioration de l’environnement à travers la formation agricole.

En amont de cette formation, une campagne de sensibilisation est actuellement menée par le ministre en charge de l’Agriculture, Ouro-Koura Agadazi. Elle consiste à informer dans les préfectures, cantons et villages, les populations et à désigner des points focaux qui serviront de relais.

Rappelons que la mise sur pied de l’Agropole de Kara est un des projets structurants du PND 2018-2022, dans son deuxième axe.

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Après la signature d’un mémorandum d’entente le 8 novembre dernier avec le gouvernement, Afreximbank réaffirme son ambition d’accompagner le Togo dans la mise en œuvre du Plan National de Développement (2018-2022), qu’elle financera jusqu’à hauteur de 200 millions de dollars.

Une cérémonie officielle d’échange de documents s’est déroulée à cet effet la semaine dernière au Caire, à l’occasion de la 1ère foire pour le commerce intra-africain, entre le Directeur conseil et marché des capitaux de la banque, Ibrahima Sagna et Patrick Daté Tèvi-Bénissan (photo), secrétaire général de la Présidence de la République.

Dans ses grandes lignes, cet accord vise à la réalisation d’études de faisabilité et de recherche des financements pour les projets industriels du Togo. En sus de son accompagnement financier, la banque panafricaine ambitionne d’être un partenaire technique pour la conception, la construction, l’aménagement et l’exploitation des zones industrielles dont le Togo envisage de se doter.

Rappelons que dans le cadre de la mise en œuvre du PND et de ses projets structurants, une participation active du secteur privé est attendue à hauteur de 65% de l’investissement global.

Le Togo est devenu ce lundi 03 décembre 2018, le 20ème pays africain et le 12ème ouest-africain à adhérer à l’Africa Finance Corporation (AFC), la principale institution multilatérale qui investit dans le développement des infrastructures en Afrique.

Cette adhésion cadre avec la place essentielle qu’accorde le gouvernement, dans le PND (2018-2022), au développement des infrastructures extractives, logistiques, routières, énergétiques et de télécommunications. Un domaine dans lequel excelle l’AFC, qui se déclare « prêt à accompagner le Togo dans le financement et le développement de ses infrastructures », comme l’a indiqué son Président-directeur général, Samaila Zubairu.

« En sa qualité d'un des plus grands organismes de financement et de développement des infrastructures en Afrique, l'AFC est un partenaire majeur très bien placé pour assister le Togo dans la réalisation de ses objectifs d'investissement, améliorer la qualité de ses infrastructures et lui permettre d'accélérer son développement économique par le biais d'une intégration régionale au profit de tous nos concitoyens », a affirmé le ministre des affaires étrangères Robert Dussey.

Pour sa part, le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya souligne : « Nous sommes conscients des défis et contraintes techniques auxquels nous devrons faire face avec l'aide de partenaires internationaux tels que l'AFC, avec sa cote d'évaluation et son empreinte panafricaine, pour nous épauler dans la mise en place du PND ».

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