Les retombées de la visite d’Etat, au Togo, du président ghanéen SEM Nana Akufo Addo, les 3 et 4 mai derniers, et de la 4ème session de la 4ème Commission mixte Togo-Ghana qui s’est tenue à Accra entre le 25 et 27 juillet, sont déjà visibles pour les populations.
Conformément au mémorandum paraphé il y a quelques jours, les autorités des deux pays ont décidé ce lundi 31 juillet de l’ouverture permanente de leurs frontières terrestres. Les frontières d’Aflao et de Noépé/Akanu seront désormais ouvertes à toutes heures du jour et de la nuit comme le confirme le communiqué du Ministère togolais de l’Administration territoriale : « la frontière terrestre entre les deux (2) Etats qui n’était ouverte que pendant une durée limitée de jour et de nuit, sera rouverte à compter de ce jour en permanence, c’est-à-dire 24 h/24 pour faciliter la libre circulation des personnes et des échanges entre les deux pays », précise le document.
Les usagers des postes frontières, les personnels de sécurité et des douanes des deux pays, ont été exhortés à cet effet au respect scrupuleux des textes communautaires de la CEDEAO sur la libre circulation des biens et des personnes. Des recommandations déjà formulées par SEM Faure Essozimna Gnassingbé, président en exercice de la CEDEAO, lors de sa visite surprise le 8 juin dernier à la frontière d’Aflao.
Le mandat du président togolais à la tête du regroupement sous-régional a été placé sous le signe d’une intégration régionale plus dynamique et effective. Il allait donc de soi qu’avec son homologue ghanéen, SEM Nana Akufo-Addo, ils montrent la voie à suivre aux autres pays de la région ouest-africaine.
Ce lundi 31 juillet, la Journée de la Femme Africaine est célébrée partout sur le continent sous le thème « Les femmes dans le monde du travail en pleine mutation, planète 50/50 ». Le Togo a choisi d’axer les manifestations marquant cette journée sous la bannière du « leadership politique des femmes togolaises ».
Dans un message délivré pour la circonstance, le Ministre de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation au Togo, Mme Tchabinandi Kolani Yentchare (photo) a réitéré la ferme volonté du gouvernement de voir les femmes togolaises participer plus activement à la vie publique du pays.
Elle indique que c’est une des priorités de l’Agenda de développement du Chef de l’Etat, SE Faure Esssozimna Gnassingbé qui, depuis son message historique à la nation du 31 décembre 2012, a jeté les bases d’une société togolaise nouvelle et moderne, où la parité du genre sera promue aux postes électifs.
Des propos qui se sont traduits dans les faits avec une présence remarquée des femmes à des postes clés. Les femmes députés à l’Assemblée nationale sont passées de 9 sur 81 députés en 2007, à 17 sur 91 en 2013, avec deux femmes respectivement deuxième et troisième vice-présidentes au sein bureau de cette institution.
Cinq (5) femmes sont nommées au sein de l’actuel gouvernement. Une femme occupe le poste de Médiateur de la République et assure la présidence du Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN). Deux femmes occupent le prestigieux poste de préfet et 6 femmes sont parmi les vénérés chefs traditionnels.
Le leadership politique de la femme togolaise doit être accompagné, soutenu, renforcé et consolidé, insiste le Ministre de l’Action sociale.
Démarrée le vendredi 28 juillet dernier, la 2ème édition de la Foire Made In Togo a reçu un cachet officiel ce lundi 31 août, avec son ouverture officielle par Mme Bernadette Legzim- Balouki, Ministre du Commerce et de la Promotion du secteur privé. A ses côtés, le Ministre de Tourisme et de l’Industrie, M. Ihou Atigbé et le Directeur du CETEF, M. Johnson Kueku-Banka.
Au cours de cette foire, les secteurs d’activités représentés sont l’agro-alimentaire, l’industrie, l’artisanat, le textile, l’habillement, la mode, l’ameublement, les banques et le numérique à travers les « Rencontres nationales du numérique et des objets connectés ».
Mme Legzim-Balouki s’est réjouie de l’évolution que connaît la Foire Made in Togo avec l’augmentation du nombre d’exposants passant de 90 à 149 cette année et de la superficie occupée qui passe de 750 m2 à 1459 m2.
Le membre du gouvernement a également indiqué que cette manifestation débute à la veille de la tenue à Lomé du Forum AGOA qui verra la participation de 38 pays. « C’est une grande opportunité que vous devriez saisir pour faire connaître vos produits à nos hôtes et pourquoi pas les exporter », a lancé Mme Legzim-Balouki aux exposants, les invitant par la même occasion à « améliorer la qualité de leurs produits dans le respect des normes exigées sur le marché international ».
(Agence Ecofin) - Le gouvernement nigérian multiplie les projets pour transformer son économie par les technologies de l’information et de la communication. Après l’université TIC, le marché numérique unique, c’est la création d’un Centre national et parc d’exhibition TIC qui a été annoncée, le week-end dernier, par Adebayo Shittu (photo), le ministre des Communications.
À la Faculté de Droit de l’Université d’Ibadan, lors de la présentation de sa communication intitulée: «Emplois nulle part, mais emplois partout: les TIC au secours des jeunes et des diplômés sans emploi», le ministre a déclaré que l’objectif de ce centre sera de stimuler l’innovation locale.
D’après l’autorité, citée par le journal The Guardian, le projet d’une valeur d’1 milliard de dollars US, sera réalisé à Abuja. Il favorisera l'investissement dans le secteur des TIC et viendra compléter la formation que dispensera l'université des TIC, en gestation, dans la production d’une main-d'œuvre nigériane qualifiée, indispensable à l'Afrique pour réussir sa participation à la 4ème révolution aussi bien industrielle que numérique.
Le ministre des Communications a ajouté que les plans relatifs à l'établissement du Centre national et parc d’exhibition TIC seront bientôt dévoilés.
(Agence Ecofin) - Les échanges entre la Côte d’Ivoire et la Chine ont été presque multipliés par 6 en deux ans. Ainsi, révèle Souleymane Diarrassouba (photo), ministre ivoirien du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, ces échanges sont passés de 1,44 milliard de $ à 8,85 milliards de $ entre 2014 et 2016.
Selon le dirigeant, ces chiffres « placent la Chine comme premier fournisseur et troisième partenaire commercial de la Côte d’Ivoire ». Le responsable, qui s’exprimait à l’occasion du lancement de la Chambre de commerce des entreprises chinoises de Côte d’Ivoire (CCEC), a affirmé que la nouvelle structure permettra de « dynamiser les échanges commerciaux et partager les expériences respectives pour un transfert de technologies profitables aux deux économies et impulser un dynamisme de partenariat avec le secteur privé ivoirien.», révèle Xinhua.
Le CCEC réunit 40 compagnies chinoises présentes dans des secteurs allant des TIC à celui de l’énergie.
Aaron Akinocho
(Agence Ecofin) - Le réassureur nigérian Continental Re, qui est contrôlé à 53,6% par le groupe marocain Saham Finances, a connu une forte dégradation de sa trésorerie au cours du premier semestre s'achevant au 30 juin 2017. Son cash-flow d'exploitation net s'est retrouvé en position négative de 1 milliard de nairas sur la période, contre une positive de 2,7 milliards de nairas (7,8 millions $) en 2016.
L'entreprise n'a pas particulièrement commenté cette évolution. Mais un regard sur ses performances financières du premier semestre 2017 font ressortir qu'il a du débloquer jusqu'à 7,8 milliards de nairas en cash, pour la réparation de sinistres. C'est un peu plus de trois fois la somme déboursée dans ce sens à la même période en 2016. Dans ce contexte, la trésorerie nette dégagée entre janvier et fin juin 2017 est négative de 1,9 milliards de nairas et la trésorerie globale qui était de 10 milliards de nairas en fin juin 2016 est désormais à 5,9 milliards de nairas.
Tout n'a cependant pas été mauvais pour le groupe nigérian de réassurance. Il a développé son chiffre d'affaires en collectant 15,19 milliards de nairas de primes brutes. Il améliore au passage sa solvabilité, prise sur la base minimale du poids de ses fonds propres sur les primes qu'il a émises, et qui au 30 juin était de 133%, contre 164% en 2016.
Rappelons que Continental Re, dirigé par Femi Oyetunji (photo) est bien implanté au Nigéria, mais possède aussi des bureaux dans les villes de Douala, au Cameroun, pour toute l’Afrique Centrale, et d’Abidjan, en Côte d’ Ivoire, pour l'Afrique de l'ouest francophone. Ces deux régions abritent des pays membres de la CIMA, où une nouvelle législation plafonne désormais le niveau d'exportation des primes de réassurance. Le groupe nigérian saisit sur cette question par Ecofin, ne s'est pas encore prononcé.
Idriss Linge
(Agence Ecofin) - Le président nigérian par interim, Yemi Osinbajo (photo), inaugure une usine de production d’engrais à Port Harcourt, selon un communiqué de la présidence.
L’infrastructure dont le coût a été estimé à 1,5 milliard de dollars devrait produire 1,5 million de tonnes d’urée par an. « A part fournir de l’engrais aux agriculteurs du pays, à un prix abordable, l’usine contribuera également à un meilleur rendement agricole.», peut-on lire dans le communiqué.
L’ouvrage a été construit par Indorama Eleme Fertilizer and Chemicals Limited. Son installation entre dans le cadre de la stratégie du gouvernement nigérian visant à diversifier son économie.
En effet, l’économie tire la majorité de ses revenus du pétrole, mais a décidé de s’investir dans d’autres secteurs après la chute des cours du brut, entre autres, qui l’a entrainé dans la récession.
(Agence Ecofin) - En Guinée, le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement (ADFB) a annoncé avoir débloqué la somme de 18 millions de dollars pour la construction d’une centrale électrique destinée à soutenir l’approvisionnement du réseau électrique national.
Ce financement entre dans le cadre d’une enveloppe globale de 90 millions de dollars promis par l’Emirat en 2013, pour soutenir des projets de développement énergétiques dans le pays. « Cet investissement fait partie d’un portefeuille sur mesure pour l’énergie du pays ouest-africain.», a expliqué Saif Al Suwaidi (photo), le directeur général de l'ADFD.
Le Fonds a déjà accompagné la réalisation de deux centrales électriques, Tombo I et Tombo II, dont la capacité combinée est de 60 MW.
Selon l’américain Power Technology en charge de l’exécution des travaux, ce financement va soutenir les efforts d’augmentation de la capacité énergétique du pays et « devrait couvrir 80% des besoins pour l’exécution du projet ».
Olivier de Souza
(Agence Ecofin) - Les différends frontaliers entre la Côte d’Ivoire et le Ghana affectent le développement du projet Tweneboa-Enyenra-Ntomme, car les mesures provisoires du tribunal international du droit de la mer (TIDM) interdisent le forage de nouveaux puits dans le domaine contesté. C’est ce qu’a rappelé Paul McDade (photo), le CEO de la compagnie Tullow, mercredi. Il a par la suite confié à Bloomberg qu’une fois le conflit réglé, l’entreprise va lancer un programme de forage de 13 puits sur le périmètre. De quoi faire passer la production de pétrole à 80 000 b/j et augmenter de façon conséquente le volume de gaz naturel extrait.
Pour rappel, déjà 11 puits ont été forés sur le champ qui est entré en production en août 2016.
Tullow se dit prêt à attribuer le premier contrat de forage en fin d’année. Le verdict du Tribunal international du droit de la mer (TIDM) quant à lui, est attendu pour le mois de septembre.
McDade a ajouté qu’outre les mesures juridiques prises par le gouvernement ghanéen, Tullow et ses partenaires (Kosmos Energy, Anadarko et Petro S.A) se sont offert des conseils juridiques pour faire pencher le verdict en leur faveur. A cet effet, il a déclaré : « nous ne nous attendons à aucun changement important ».
L’enjeu est de taille pour les deux pays voisins qui cherchent à accroître leurs volumes de production de gaz et de pétrole. Selon les études faites en amont, Tweneboa-Enyenra-Ntomme contient 240 millions de barils de pétrole récupérable et de 60 millions boe de condensat. Il a été découvert en 2009 et son plan de développement a été approuvé en 2013.
Tullow Oil est l’opérateur de la JV avec une participation de 47,18%, aux côtés de Kosmos Energy et Anadarko avec 17% chacun. L’Etat ghanéen arrive avec 15% et enfin Petro S.A avec 3,82%.
Olivier de Souza
Une aide alimentaire d’une valeur d’un million de dollars sera octroyée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au Nigeria ce mercredi 02 août 2017. Président en exercice de la CEDEAO, le Chef de l’Etat togolais SEM Faure Essozimna Gnassingbé a promis renforcer la coopération entre les pays membres et œuvrer contre la faim et l’insécurité alimentaire.
Son premier voyage à la tête du regroupement communautaire l’a mené à Abuja où il a échangé avec les autorités du pays, sur les priorités dans la sous-région.
En raison des exactions commises par le groupe islamiste Boko dans le Nord-Est du pays et de la baisse des cours du pétrole, 4,7 millions de Nigerians sont en situation d’insécurité alimentaire. Le Nigeria, via la National Emergency Management Agency, avait en septembre 2016, sollicité l’aide de la Commission de la CEDEAO. Après plusieurs réunions, un mémorandum a été signé à cet effet en mai 2017.
Un communiqué de la Commission de la CEDEAO précise que le soutien en vivres d’une valeur d’un million de dollars dont bénéficiera le Nigeria est constitué de 1650 tonnes de céréales constituées de maïs blanc, de sorgho, de mil et de riz blanc.