Le Ministère de la Justice a fait une sortie le mercredi 23 août suite aux manifestations organisées le 19 août par le parti d’opposition, le PNP. Le Ministre Pius Agbétomey en charge de ce département, a indiqué que des poursuites judiciaires avaient été engagées contre des manifestants soupçonnés d’avoir commis des actes délictueux. Au total, 66 personnes ont été interpellées sur toute l’étendue du territoire national.
Après leur présentation au Parquet dans les villes de Lomé, Anié, Sokodé et Kara, certaines personnes ont été libérées pour insuffisance de charges tandis que d’autres sont placées sous mandat de dépôt en attente de jugement.
Les charges retenues contre elles vont des délits de rébellion, de destruction volontaire, de voie de fait, à des violences envers les représentants de l’autorité publique, trouble aggravé à l’ordre public, vol aggravé, rébellion, destruction, détérioration et dégradation de biens publics et privés.
Dans le cas des deux décès de manifestants, dont l’un par balle, le Ministre de la Justice a annoncé qu’une enquête judiciaire est également mise en œuvre pour en déterminer les causes exactes et les responsabilités. Pius Agbétomey a en outre, invité les uns et les autres à surseoir à tout agissement qui pourrait troubler la paix publique et la cohésion sociale.
Le gouvernement du Togo, via son ministère en charge de l’économie et des finances, a entamé mardi 22 août 2017, les travaux qui lui permettront de surmonter les défis qu’il rencontre dans la mise en œuvre des réformes de sa gestion des finances publiques.
Le nouveau plan d’action couvrira la période 2017 à 2021. Il devrait permettre au Togo de disposer d’un cadre juridique normalisé, et aussi de se conformer, tant aux standards internationaux qu’aux normes communautaires, tout en répondant aux objectifs de bonne gouvernance.
Une des avancées clés, dans la première étape de mise en œuvre de ces réformes, a été la création d’un office des taxes et des revenus (OTR). Elle a permis d’établir une meilleure traçabilité des paiements des impôts, une segmentation plus efficiente des contribuables, et l’informatisation des systèmes de paiement au Port Autonome de Lomé.
Mais le gouvernement veut aller plus loin. Il prévoit d’ici la fin décembre 2017, de créer d’autres entités qui déchargeront l’OTR de certaines activités, afin de la rendre plus efficace encore. Il est ainsi prévu la création d’une direction en charge des questions liées à la dette, ou encore une unité en charge des questions de politiques fiscales.
Quant à l’OTR, il poursuivra l’amélioration du cadre de la collecte fiscale, avec en ligne de mire, la réduction, autant que possible, de l’évasion et la fraude fiscale. Il sera aussi question de simplifier au maximum les procédures, tout en maintenant un niveau optimal d’efficacité, afin de rester compétitif par rapport aux autres ports de la côte ouest-africaine.
Le Togo, à l’instar d’autres pays côtiers, est confronté à des défis liés aux changements climatiques.
La côte togolaise fait l’objet d’une dégradation sans commune mesure. Le gouvernement avec ses partenaires multiplient les actions pour ralentir les conséquences néfastes de cette érosion sur le littoral.
C’est dans cette optique qu’une délégation de la Banque Mondiale, conduite par Mme Laura Tuck, vice-présidente pour le développement durable, a été reçue à la Primature le mardi 22 août.
Avec le Premier ministre, Komi Selom Klassou et des membres du gouvernement, notamment M. André Johnson, Ministre de l’Environnement et des ressources forestières, les échanges ont porté sur la mise en œuvre du projet West African Coastal Areas Program (WACA).
Il s’agit de poser les axes pour la mise en œuvre d’actions concrètes et concertées dans le cadre de ce projet entre les pays concernés, d’une part, et avec les partenaires, d’autre part, pour lutter durablement contre la dégradation du littoral.
Alors qu’un nouveau cadre de partenariat lie le Togo et la BM pour la période 2017-2020, le chef de Gouvernement à réitéré l’engagement du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé et du peuple togolais à l’approfondissement des relations entre les deux parties.
(Agence Ecofin) - Après plusieurs semaines de bras de fer, Banjul a décidé de retirer au pétrolier britannique African Petroleum ses droits sur les blocs pétroliers A1 et A4, adjacents à des périmètres où d’importantes découvertes ont été faites de l’autre côté de la frontière avec le Sénégal.
« La licence d'African Petroleum n'a pas été renouvelée après son expiration. Leurs anciens blocs sont maintenant disponibles à de nouvelles offres pour que l'Etat gambien décide à qui les attribuer », a déclaré Mme Amie Bojang Sissoho, la porte-parole du président Adama Barrow (photo), selon des propos rapportés par BBC.
Le gouvernement gambien reproche, en effet, au pétrolier de ne pas respecter ses engagements en ce qui concerne les travaux de développement qu’il doit exécuter sur les deux blocs. Le mois dernier, dans le cadre d’une visite du patron de l’entreprise, Jens Pace, le président Barrow avait signifié que si des dispositions n’étaient pas immédiatement prises pour renverser la tendance, African Petroleum ne bénéficierait pas d’une prolongation de son permis sur ces blocs.
De son côté, le chef d’entreprise a affirmé que : « African Petroleum prévoit d'évoquer les mécanismes de contestation contenus dans sa licence si les autorités de Banjul maintiennent leur décision de l'éjecter».
Une affaire qui devrait probablement donner lieu à une bataille judiciaire entre les deux parties.
Les blocs A1 et A4 contiendraient des ressources pétrolières estimées à 3 milliards de dollars. Ce sont surtout des périmètres stratégiques pour le pays qui espère s’appuyer sur eux pour donner une nouvelle dimension à son économie.
Olivier de Souza
(Agence Ecofin) - En Côte d’Ivoire, l’entreprise chinoise Sinohydro pourrait s’engager dans l’édification de trois nouvelles centrales hydroélectriques après l’achèvement en octobre prochain du projet de construction du barrage hydroélectrique de Soubré d’une capacité de 275 MW. Parmi les infrastructures concernées figurent les centrales hydroélectriques de Gribo Popoli (112 MW), de Louga (280 MW) et de Boutoubre (156 MW) destinées à être érigées sur le fleuve Sassandra.
D’après Bloomberg qui rapporte les propos de Brahima Dosso, responsable du projet de Soubré à la Société des Energies de Côte d’Ivoire (CI-ENERGIES), en charge de la mise en œuvre des projets d’investissements publics dans le secteur électrique, les négociations sont à un stade avancé avec l’entreprise chinoise pour le projet de centrale de Gribo Popoli.
Devant démarrer en octobre prochain, les travaux de construction de l’infrastructure dureront environ 40 mois et devraient être financés par Eximbank Chine.
Par ailleurs, des études de faisabilité sont en cours de réalisation pour les centrales de Boutoubre et Louga dont les dimensions sont fonction de leur impact sur l'environnement et sur les populations locales indique Bloomberg.
Pour rappel, ce nouveau plan de développement s’inscrit dans le cadre de la stratégie énergétique de la Côte d’Ivoire visant un doublement de la capacité électrique (4 000 MW) et une diversification des sources de production (15% d’énergies renouvelables dans le mix énergétique) à l’horizon 2020 afin de répondre à la hausse de la demande de l’énergie électrique de l’ordre de 10 % par an.
Espoir Olodo
(Agence Ecofin) - Le prix de la politique d’avenir a été décerné au Niger à travers son initiative 3N (les Nigériens Nourissent les Nigériens).
Dans un récent article, le site Niamey et les 2 jours nous informait que cette politique destinée à vaincre la faim d’ici 2021 au Niger, faisait partie des politiques publiques sélectionnées au niveau mondial dans la catégorie « Restauration des terres dégradées ».
Pour le Word Future Council, initiateur du prix, le Niger a vu une augmentation de l’irrigation durable (89% des 125 000 ha projetés), la récupération de vaste partie des terres arables (218 219 ha, soit 83% de l’objectif fixé en 2011), la fixation de 33 800 ha de dunes visant à protéger les infrastructures et l’installation de quelques 88 000 km de bandes coupe-feu.
« Grâce à l’initiative 3N, le Niger a fait d’importants progrès, divisant par deux le nombre de personnes souffrant de la faim depuis 2011, » détaille-t-il au rang des facteurs ayant permis au Niger de remporter la médaille de bronze des politiques d’avenir au niveau mondial.
D’autres politiques publiques ont également été récompensées comme l’Ethiopie avec le schéma d’industrialisation agricole durable dans la région du Tigré, la Chine ou encore le Brésil.
Cette année, le prix « World Future Council » a été organisé en collaboration avec la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification (Cnucld). Pour Monique Barbut, sous-secrétaire générale du Cnucdl, « le prix 2017 de la politique d’avenir met donc précisément sur le devant de la scène ce défi environnemental ambiant » qu’est le fait que « des centaines de millions de gens sont directement menacés par la dégradation des sols et le changement climatique ainsi que les réponses effectives.»
Guevanis DOH
Agence Ecofin) - Le décès de Salif Diallo, président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, a provoqué une véritable vague d’émotion, au delà même des frontières du Pays des hommes intègres. De nombreux hommages lui sont rendus, tant par le Burkinabé de la rue que par la classe politique, toutes tendances confondues.
Pour prendre le mesure de ce que cet homme a su inspirer autour de lui, voici les témoignages de 3 de ses amis parmi les plus proches.
Abdou Aziz NDIAYE : « Le brillant parcours politique et professionnel de ce monsieur n’a pas été sans sacrifices ! »
Il y a plus de 30 ans nos chemins se croisaient, Salif DALLO et moi, sur les travers des amphithéâtres de l’Université de Dakar. Sa fidélité en amitié a été largement témoignée par ses camarades et adversaires politiques, à travers les radios et télévisions, tout comme sa vaste culture politique, ses qualités de fin stratège, sa détermination ainsi que son engagement, plus pour la cause d’un système que celle d’un homme.
Dans sa vie familiale et sociale, Salif fut un homme exceptionnellement modeste, humble, empathique et serviable.
Il défile dans ma tête le film de cet homme qui avait débarqué à Dakar par la route à un moment où le trajet Ouagadougou-Dakar pouvait durer des semaines, sans bourse, ni aide et qui avait affronté les pires difficultés pour survivre et étudier.
Il avait pourtant fini par réaliser un brillant parcours universitaire, sans que ses camarades de fac pour qui il engageait d’épiques batailles syndicales, ne se doutent de ce qu’il endurait au quotidien.
Il y a peu, on évoquait, lui et moi, les "yaboï" (sardinelles pleines d’arêtes que seuls les pauvres sont supposés manger), qu’il lui arrivait d’aller payer à 100 F.Cfa (moins de 0,20 Euro) à la plage de Soumbédioune, non loin du campus, ainsi que des paquets de « mbisskitt » ou biscuits de mer très bon marché, (destinés aux marins et pêcheurs lors de leurs longues marées), dont il se gavait quand il n’était pas invité dans des familles ou qu’il lui manquait le temps d’y aller.
Avoir en poche un ticket resto et quelques bâtons de cigarettes relevait du luxe pour lui.
C’est vous dire que le brillant parcours politique et professionnel de ce monsieur n’a pas été sans sacrifices !
Qu’il a été conquérant !
Je le revois encore, renoncer à la rutilante berline mise à sa disposition par les autorités sénégalaises lors de ses visites, pour sauter à bord de ma modeste VW Golf dans les années 90, ou préférer le bol de thiepp (riz au poisson) de mon épouse, aux buffets des grands Palaces où il était logé.
Cet ami arrivait toujours à Dakar, les valises pleines de cadeaux pour les épouses et enfants de ses camarades d’infortune que nous fûmes. Il pouvait passer de longs moments à jouer et plaisanter avec nos enfants.
Il me revient en mémoire le souvenir de ce chauffeur de la Présidence de la République du Sénégal, désigné pour le conduire durant un de ses séjours, et avec qui, il n’avait pourtant eu de contact que lors de ses rares déplacements officiels et qui, quelques temps après son départ a donné prénom de Salif à son nouveau-né (honneur suprême au Sénégal).
Ce monsieur m’a justifié cet honneur fait à Salif par l’important soutien financier que ce dernier lui spontanément apporté à sa fin de visite, et qui lui a permis de finir les travaux de sa maison en chantier depuis des lustres.
Que d’étudiants ont été envoyés à Dakar dont beaucoup n’ont aucun lien de famille avec lui et dont les études ont été entièrement financées par Salif et/ou l’insertion professionnelle réalisée par ses soins.
Aujourd’hui, je suis fier de rencontrer à Ouaga des médecins, ingénieurs, députés, banquiers, avocats, experts, etc., etc., dont il a aidé et facilité l’éclosion en me les envoyant à Dakar, tous frais pris en charge, tout le long de leurs études.
Je me rappelle toutes ces personnes au Burkina et au Sénégal qu’il a aidées à accomplir leurs pèlerinages à la Mecque ou à Lourdes, et qui, au quotidien le couvrent de prières.
Comment oublier cette scène de la préparation d’une de ses campagnes électorales durant laquelle, je lui rappelais qu’il avait oublié de se doter de bouteilles d’eau minérale ou de comprimés "Aquatabs" pour purifier son eau de boisson en milieu rural.
Il m’avait répliqué qu’il buvait l’eau des puits des villages où ses tournées de Ministre de l’Agriculture le conduisaient et qu’il en sera toujours ainsi, quoiqu’il puisse en advenir.
C’était un homme dont les salons, cours, devantures de maisons et bureaux étaient toujours si bondés de monde, tous les jours, que je me demandais à quel moment il arrivait à travailler au point d’avoir des bilans aussi reluisants dans tous les Ministères qu’il a eu à diriger.
Salif était naturellement bon, disponible, généreux, serviable, altruiste.
Le Burkina a perdu un grand Homme. Ses amis dont je me compte, ont perdu un fidèle et dévoué compagnon.
Si le Paradis est fait pour les hommes bons, Salif est sûrement en train de s’y reposer dans un somptueux Palace.
Kadi, Aziz, Ezzedine, Bayazid vous tenez en lui un modèle à suivre.
A vous et à Chantal Salambere Diallo, sa fidèle, dévouée et exemplaire compagne, je réaffirme mon attachement indéfectible. A vie !
Ibrahim Mamane, Directeur Général de la Compagnie Minière et Énergétique du Niger : « Il n'a vécu que pour les autres.»
Il n’y a pas que le Burkina qui pleure l'illustre disparu. Au Niger, sa seconde patrie, notre douleur est incommensurable. C'est l'ami, le frère et le camarade qui s'en va après une vie entièrement dédiée à la cause du peuple burkinabé et au delà, des peuples africains.
Son profond humanisme est à la base de son engagement et sa détermination politiques : il déploiera la même énergie à solutionner le problème d'un citoyen ordinaire, d'un ami, d'un camarade, d'une veuve et d'un orphelin que s'il avait affaire à un problème d'Etat. Il n'a vécu que pour les autres.
Sa fidélité en amitié, son attachement aux causes justes, sa vision éclairée en matière politique font de lui un homme profondément attachant, ce qui explique ses nombreux amis à travers le monde. Le vide créé par sa disparition peut très difficilement être comblé.
A la veille de son départ pour la Tunisie, il disait à un petit frère qu'à la fin de son mandat en 2021, il prendra sa retraite politique pour venir s'installer au Niger (il m'a toujours dit que, durant ce mandat, il va s'atteler à préparer des jeunes pour la relève). En plaisantant, le petit frère lui rétorqua qu'au rythme actuel de son travail, il lui serait difficile de vivre jusqu'à cette date : quelle prémonition. Il est mort d'épuisement au travail car il était de tous les fronts. Qu'il repose en paix.
A Chantal son épouse, à Kadi et ses frères, à toute sa famille, aux amis et camarades, aux camarades du MPP et à l'ensemble du peuple burkinabè, je présente mes condoléances les plus attristées.
Mohamed Malick Fall, Représentant UNICEF – Nigeria : « Il était loyal comme seul un frère pouvait l’être. »
Samedi dernier, un coup de téléphone matinal m’a appris la disparition de mon ami Salif Diallo, le Président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso. Depuis, je suis submergé par un chagrin immense. Ces derniers jours, me reviennent constamment en mémoire les souvenirs de 35 années d’amitié, riches en expériences et en événements inoubliables.
Je me souviendrai toujours de sa personnalité visionnaire, d’autant plus remarquable qu’elle s’était forgée à un très jeune âge. Je me souviendrai toujours de ses analyses, de sa capacité à lire la situation politique, alors même qu’aucun de nous à l’époque n’avait 25 ans. Ses analyses étaient brillantes; et auraient pu être considérées comme exceptionnelles même pour un homme de plus de cinquante ans.
Mon dernier souvenir de Salif Diallo remonte à cette rencontre à Niamey, où il était à l’époque en exil pour des raisons politiques. J’avais été, comme toujours, fasciné par son analyse extrêmement pertinente de la situation du Burkina Faso et de l’Afrique de l’Ouest. Ses analyses politiques, ses opinions et sa vision se sont toujours avérées pertinentes et justes.
Depuis son décès, les témoignages se multiplient pour dire à quel point Salif Diallo était un politicien hors pair. Je voudrais aussi ajouter qu’il mettait les valeurs de l’amitié, de la solidarité et de la compassion au-dessus de tout.
Depuis notre première rencontre, au début des années 80, à l’université de Dakar, Salif a été fidèle à notre amitié. Une amitié qui s’est étendue à toute ma famille; il était loyal comme seul un frère pouvait l’être.
Je me souviendrai également de lui comme d’un homme d’une remarquable humilité. Bien qu’investi de responsabilités politiques de très haut niveau à un très jeune âge, il est toujours resté fidèle aux amis d’avant le début de sa prestigieuse carrière.
Comme beaucoup de ses amis et parents, je ressens aujourd’hui le vide créé par sa disparition. Mais dans le même temps, je suis convaincu qu’il repose en paix, avec la satisfaction d’avoir joué un rôle majeur dans les progrès de la démocratie au Burkina Faso et dans toute l’Afrique de l’Ouest.
Hier, l’un de nos amis très proches, sous le choc de sa disparition, me disait que nous devrions nous sentir coupables de ne pas l’avoir assez poussé à se reposer et à prendre ses distances par rapport à la politique qui, visiblement le consumait. J’ai répondu que si nous y étions parvenus, nous l’aurions probablement perdu bien plus tôt. L’engagement de Salif, son impatience à voir la justice sociale et le progrès aboutir au Burkina Faso et en Afrique de l’Ouest, ne lui aurait pas permis de se reposer.
C’est pour cette raison que nous devons être fiers de ce qu’il a accompli pour son peuple, pour sa famille, pour ses amis. Nous devons prier pour que son âme repose en paix, et nous consoler en nous disant que nous avons eu l’immense privilège de croiser la route d’un homme exceptionnel.
Mon frère, repose en paix, et que la terre te soit légère.
PROGRAMME GENERAL DES OBSEQUES DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE, DOCTEUR SALIFOU DIALLO
Mercredi 23 août 2017
15 h 00 : Arrivée de la dépouille mortelle à l’aéroport international de Ouagadougou.
Jeudi 24 août 2017
1- Passage des différents groupes pour leur recueillement selon l’ordre protocolaire : (Préséance nationale)
2. 13H00 : Arrivée de leurs Excellences Madame et Messieurs les Chefs d’Etat
Honneurs militaires (Exécution de l’hymne de l’Union Africaine)
Installation à la loge officielle
3. Allocution d’hommage des délégations étrangères ( 5mns par délégation)
4. Allocution d’hommage du Chef de file de l’Opposition ( 5mns)
5. Allocution d’hommage de la Majorité (5mns)
6. Discours d’hommage de Monsieur le premier vice-président de l’Assemblée Nationale (10 mns)
7. Discours d’hommage de S.E.M. le Premier Ministre, Chef du Gouvernement (10mns)
8. Cérémonial de décoration ( à titre posthume)
9. Sonnerie aux morts
10. Recueillement de Leurs Excellences Madame et Messieurs les Chefs d’Etat (Seuls)
11.Exécution de l’hymne national chanté en chœur
Vendredi 25 août 2017
CEREMONIAL D’INHUMATION
FIN DES OBSEQUES
QUE SON ÂME REPOSE EN PAIX
(Agence Ecofin) - Endetté à plus de 116% de son PIB en 2017, selon la World factbook de la Central Intelligence Agency (CIA), le Cap-Vert travaille à rétablir la confiance, en particulier avec le système bancaire du pays. C’est ce qui ressort des propos du ministre des Finances, Olavo Correia (photo) qui s’exprimait à l’issue de la signature d’un contrat avec la Caixa Economica, une caisse d'épargne publique pour le paiement d’arriérés de dettes.
Ce contrat avec la banque commerciale fait suite à celui signé avec Banco Comercial do Atlântico (BCA) du groupe financier portugais Caixa Geral de Depósitos. Ce nouvel engagement porte à plus de 3,3 milliards d'escudos (35,2 millions $), le cumul des arriérés dus à ces deux intermédiaires financiers.
En détail, Caixa Económica devrait recevoir environ 900 millions d'escudos (9,6 millions de dollars), selon une annonce faite par le ministre des Finances. La part de Banco Comercial do Atlântico (BCA), représente près de 2,4 milliards d'escudos (25,6 millions $). L’exécutif inclura donc une dotation financière dans son budget afin de garantir les engagements pris dans le cadre de ces différents accords.
«Le Cap vert a besoin de plus de crédit et de faibles taux d'intérêt pour son économie», a déclaré le ministre des Finances du pays, qui a reconnu que la situation actuelle ne facilite pas le développement.
Selon le ministre, dans une déclaration la semaine dernière, Praia s’engage à créer un environnement approprié pour innover, produire et exporter. Un environnement dans lequel les banques commerciales auront un rôle important à jouer. Le ministre a ajouté que le gouvernement se prépare à mettre en place des fonds de garantie pour partager avec les banques commerciales les risques liés aux financements des micro, petites, moyennes et grandes entreprises.
Pour le dirigeant, il est important de créer des conditions permettant au secteur privé d'avoir accès au financement. « Le gouvernement analyse la possibilité de créer une institution publique pour stimuler le capital-risque dans le pays », avait annoncé le patron des finances capverdiennes.
Fiacre E. Kakpo
Un dîner d’adieu a été organisé par les autorités togolaises pour marquer la fin de mission dans le pays, de M. Nicolas Berlanga-Martinez, l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Togo.
Cette cérémonie a été présidée par le Pr Robert Dussey, Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine. Au nom du Chef l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé, il a salué le travail du Chef de délégation de l’Union européenne en poste depuis 4 ans.
Les remerciements du Togo à l’UE pour les divers projets financés et l’accompagnement du Togo dans sa quête de plus de bien-être pour ses populations, lui ont été adressés.
A cette occasion, un présent du président togolais a été également remis par le Ministre des affaires étrangères au diplomate.
Nicolas Berlanga-Martinez avait, depuis quelques semaines déjà, annoncé son départ par une tournée d’adieu effectuée du 15 au 21 juillet dernier. Il avait notamment, à l’intérieur du pays, revisité certaines réalisations de son institution, mis en route quelques projets, fait ses adieux aux autorités locales et visité des sites touristiques du Togo.
Une délégation du Ministère du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes effectue une visite de travail en Egypte. A sa tête, Mme Victoire Tomegah-Dogbe, qui ce mardi 22 août a eu un entretien avec son homologue égyptien M. Khalid Abdul Aziz.
Leurs échanges ont porté sur le renforcement du partenariat entre leurs deux départements avec pour cible, la jeunesse de leurs deux pays.
Les autorités de togolaises et égyptiennes ont en effet fait de l’épanouissement et de l’autonomisation des jeunes, une des clés de voûte de leurs politiques de développement. Le Togo, notamment à travers le Programme de Volontariat et divers projets axés sur l’entrepreneuriat des jeunes, est devenu, une référence.
Cette visite au Caire, pour la délégation ministérielle, vise donc à partager son expérience mais également à s’inspirer de ce qui se fait de mieux sur les bords du Nil.