Ce mardi 05 août, sous la Présidence du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, le Conseil des Ministres a adopté un avant-projet de loi portant sur les questions de réformes constitutionnelles. L’avant-projet de loi porte modification des articles 52, 59 et 60 de la Constitution du 14 octobre 1992.
En faisant adopter cet avant-projet de loi, le Chef de l’Etat ouvre ainsi la voie à une révision de la Constitution autour de la limitation du mandat présidentiel et de l’adoption du mode de scrutin à deux tours.
Cette initiative du Président de la République répond à une revendication d’une coalition de partis politiques d’opposition. Des manifestations qui auront lieu ces mercredi 06 et jeudi 07 septembre sont organisées à cet effet à travers tout le pays.
A ce sujet, le Chef de l’Etat a déploré les incidents graves qui ont émaillé les manifestations organisées le 19 août dernier. Faure Gnassingbé a appelé les acteurs politiques au sens de la responsabilité et à respecter les dispositions règlementant les réunions et manifestations pacifiques publiques. La population a été quant à elle, appelé au calme, à la sérénité et à la modération.
Insistant sur la préservation de la paix et de la sécurité dans le pays, le Président de la République a affirmé sa volonté d’ouverture et a invité les acteurs politiques au sens du dépassement pour faire aboutir le projet de révision constitutionnelle.
Un regroupement de partis politiques de l’opposition organise des manifestations les mercredi 06 et jeudi 07 septembre à Lomé et dans plusieurs villes du pays.
A l’issue d’une séance de travail avec des représentants de ces partis politiques, les Ministres Yark Damehane de la Sécurité et Payadowa Boukpessi de l’Administration territoriale ont rendu public un communiqué ce mardi 05 août dans lequel ils annoncent les dispositions sécuritaires et le consensus trouvé s’agissant des localités couvertes par lesdites manifestations.
Il ressort de ce communiqué que, des 45 localités initialement prévues à l’intérieur du pays par l’opposition pour manifester simultanément ainsi qu’à Lomé, 10 ont finalement ont été retenues. Il s’agit de Dapaong, Tandjouaré, Kara, Bassar, Sokodé, Tchamba, Atakpamé, Anié, Kpalimé et Tsévié.
La gestion sécuritaire des manifestations au regard de la disponibilité des personnels des services d’ordre et de sécurité, a motivé ce recadrage du gouvernement. Afin que les manifestations se déroulent sans débordements, les deux membres de l’exécutif ont invité les manifestants au respect scrupuleux des recommandations conjointement décidées.
A compter du 16 septembre prochain, Ethiopian Airlines démarre depuis sa base de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema (AIGE) de Lomé, de nouveaux vols directs sans escale à destination de Sao Paulo au Brésil.
Le groupe Ethiopien entend ainsi améliorer ses services en coordonnant ses programmes avec la compagnie aérienne partenaire en Afrique de l'Ouest, ASKY, pour donner des connexions courtes, fluides et pratiques aux passagers de l'Afrique de l'Ouest qui voyagent à destination et en provenance du Brésil.
Avec cette nouvelle offre, Ethiopian Airlines c’est désormais « une connectivité plus rapide et plus fiable entre l'Afrique, le Moyen-Orient, l'Asie et le Brésil en un temps très court », a déclaré, M. Tewolde GebreMariam, directeur général d’Ethiopian Airlines.
« Notre vol vers Sao Paulo fournit des connexions efficaces avec 30 vols hebdomadaires vers cinq destinations en Chine, 28 vols hebdomadaires vers l'Inde, 14 vols hebdomadaires vers Tel-Aviv, 14 vols hebdomadaires vers Beyrouth et des vols presque quotidiens vers 55 villes à travers l'Afrique », a-t-il précisé.
L’aéroport International Gnassingbé Eyadema (AIGE) renforce sa position en tant qu'un hub sous régional plus que jamais ouvert sur le monde.
Créée il y a 50 ans et basée à Dakar (Sénégal), l’Ecole Inter-Etats des Sciences et Médecine Vétérinaire (EISMV) regroupant 15 pays francophones d’Afrique de l’Ouest et Centrale, tiendra la 46ème session ordinaire de son Conseil d’Administration ce 7 septembre à Lomé.
Une réunion préparatoire du Comité des Experts s’est ouverte ce lundi 04 septembre dans cette optique. Elle sert de balise d’où sortira des propositions et suggestions à l’endroit des Ministres de l’Enseignement supérieur des 15 pays membres.
Pendant trois jours, les experts plancheront sur les mesures à prendre pour donner plus de visibilité à l’EISMV. Des stratégies seront élaborées pour consolider les acquis et élargir le champ d’actions de l’institution commune au-delà des 15 pays. C’est sur la base de ces travaux que le Conseil d’administration, définira les grandes orientations de l’EISMV pour l’année à venir.
L’Ecole Inter-Etats veut se positionner comme un pôle d’excellence en matière de formation, de recherche et d’ingénierie vétérinaire et production animales. A ce jour, l’EISMV a formé 1500 docteurs-vétérinaires qui officient partout à travers le continent et au-delà.
Le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu lundi, le Dr Strive Masiyiwa, PDG du Groupe Econet. A Lomé dans le cadre d’un Programme dédié à l’entreprenariat des jeunes, l’homme d’affaires a échangé avec le Président togolais du cas des jeunes entrepreneurs togolais. Près de 500 jeunes venus de toutes les contrées du Togo ont pris part à ladite conférence.
Les deux personnalités ont axé leurs discussions sur la meilleure manière d’intéresser les jeunes au secteur agricole. « Nous nous sommes entretenus sur les stratégies d’implication des jeunes dans le monde des affaires notamment dans l’agro-business », a précisé le Chef de l’Etat Togolais.
Le Dr Strive Masiyiwa dont le groupe évolue dans divers domaines dont l’agriculture était l’interlocuteur tout trouvé pour les jeunes entrepreneurs togolais. « Ce partage d’expérience permettra à ces derniers de devenir des acteurs de leur propre insertion sociale et économique » a ajouté le Président Faure Gnassingbé.
Avec son hôte, il a également abordé la question du renforcement de capacités de ces jeunes. Le gouvernement togolais sous l’impulsion du Chef de l’Etat a fait de la jeunesse un partenaire privilégié du développement économique et social du pays.
L’homme d’affaires et Président fondateur du groupe Econet, Strive Masijiwa, a rencontré ce lundi de jeunes entrepreneurs togolais.
Objectif : à travers le Programme « Youth Town Hall », un café de discussions et d’échanges, il s’agit de motiver, partager son expérience et vanter les mérites de l’entreprenariat auprès de la jeunesse africaine.
Après l’Afrique australe, Lomé est la première étape de la tournée ouest africaine du Dr Strive Masijiwa. Ce dont se réjouit Mme Victoire Dogbé Tomegah, Ministre du Développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes.
Aux jeunes participants, la ministre, suggère de profiter des conseils de l’homme d’affaires et entrepreneur au parcours exceptionnel. « Ce sera pour ces jeunes, l’occasion de bénéficier de son expérience et de s’en inspirer » a déclaré Mme Dogbé.
Le groupe Econet que dirige l’homme d’affaires d’origine zimbabwéenne intervient dans les domaines comme l’agriculture, la santé, les énergies renouvelables, la banque et les médias.
(Agence Ecofin) - Lors d’une conférence de presse donnée au terme d’une mission de deux semaines qu’il a effectuée en Sierra Leone, un expert de l’Onu, M. Baskut Tuncak (photo), a dénoncé la faible protection des droits fonciers des populations indigènes face aux multinationales. En ligne de mire, la société luxembourgeoise Socfin, active dans l’exploitation de plantations de palmiers à huile.
Rappelant les « nombreuses allégations d'appropriation de terre par Socfin », l’expert a notamment déclaré à l’AFP que pendant sa visite « il est également apparu clairement que le gouvernement doit accorder une plus grande attention aux problèmes des mines, artisanales ou industrielles » avant d’exprimer sa « sérieuse inquiétude quant à l'accès à la justice des personnes et des communautés pour défendre leurs droits et obtenir des réparations ».
Comme début de solution, M. Tuncak a recommandé « une plus grande transparence sur les contrats passés entre les autorités et les groupes industriels exploitant les terres».
(Agence Ecofin) - Les chaines de télévision et de radio de la police de la République fédérale du Nigeria seront lancées le 28 novembre 2017. C’est ce qu’a déclaré, à la presse, Ediri Jerry Wesley, qui dirige le service de radiodiffusion de la police nigériane (NPBS), entreprise chargée du lancement des médias de la police.
D’après les propos du Nigérian, « Environ 5 000 jeunes seront engagés et formés par 50 expatriés (des professionnels de la CNN, de la BBC et d'autres médias étrangers) pendant trois ans », pour travailler au sein des chaines de la police. Ces dernières diffuseront les informations en anglais, en pidgin, ainsi que dans de nombreuses langues parlées au Nigeria.
Selon les initiateurs du projet, l’objectif premier de ces stations est de permettre à la police nationale de communiquer plus efficacement auprès de la population nigériane.
Servan Ahougnon
(Agence Ecofin) - En Côte d’Ivoire, plus de 400 000 tonnes de cacao pourraient transiter illégalement vers le Ghana durant la saison 2017/2018, a confié à Bloomberg, une source proche du Conseil du Café-Cacao (CCC) ayant requis l'anonymat.
Ce trafic s’explique par l’attractivité du prix minimum garanti au producteur, appliqué par le Ghana malgré la chute des cours mondiaux de la matière première.
En effet, alors que le CCC a choisi de faire passer le prix d’achat de la tonne de fèves à 1 251 $ durant la récolte intermédiaire 2016/2017 pour éviter des pertes financières, le Conseil ghanéen du cacao (Cocobod) a décidé de reconduire le tarif de 1 708 $ appliqué depuis octobre dernier et envisage de maintenir le statu quo pour la prochaine saison. Cet écart de prix nourrit une importante activité de réexportation informelle contribuant ainsi au gonflement de la valeur des exportations du côté ghanéen et crée un manque à gagner considérable pour le gouvernement ivoirien en terme de recettes en devises.
D’après Bloomberg, les deux pays devraient également se pencher sur la question du prix au producteur dans le cadre de la coopération annoncée en mai dernier visant à réduire l’effet de la volatilité des cours mondiaux sur les gains d’exportation.
« La question des prix est au chapitre des rencontres. Nous concilierons les points de vue de chacun afin de voir la meilleure façon de progresser. Pour sa part, le Ghana ne veut pas réduire son prix durant la saison prochaine.», a indiqué Yaw Adu-Ampomah, directeur général adjoint du Cocobod.
« Le gouvernement adopte une approche responsable. En tant que tel, on peut difficilement se permettre d’acheter à un prix plus élevé que celui de vente.», a affirmé pour sa part, Bruno Koné, porte-parole de l’exécutif ivoirien.
Pour rappel, la filière cacao contribue pour environ 15 % du PIB ivoirien.
Espoir Olodo
(Agence Ecofin) - La Côte d’Ivoire va procéder, le 12 septembre prochain, à l’émission des premières obligations synthétiques sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
D’un montant de 80 milliards FCFA (environ 145 millions $), ce nouvel emprunt permettra aux autorités ivoiriennes de financer le budget 2017 de l’Etat de Côte d’Ivoire pour lequel un montant de 137,3 milliards FCFA (environ 250 millions $) reste à combler de la part du Trésor public ivoirien.
Inédite sur le marché financier de l’UEMOA, cette émission d’obligations synthétiques par l’Etat de Côte d’Ivoire se constitue, en fait d’un panier de titres détachables comprenant, à la fois des bons assimilables du trésor public et des obligations assimilables du trésor public, sur différents maturités « in fine ». Assorties de taux d’intérêts allant de 5,70% à 6,20%.
Abordant la question de l’opportunité de l’émission d’obligations synthétiques, le Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire Jacques Assahoré a déclaré que « nous avons une stratégie de mobilisation des ressources qui vise à élargir les instruments de mobilisation. Jusque-là, nous avons utilisé les obligations et les bons du Trésor avec plus ou moins de succès ».
« Aujourd’hui, en tant que pays émetteur de référence, il est bon que dans notre stratégie de diversification des instruments et dans notre volonté de construire une courbe des taux, que nous explorions d’autres possibilités qui nous sont proposées à savoir les obligations synthétiques. Ce qui nous permet de lever des montants assez consistants, contrairement aux autres instruments du marché financier de l’UEMOA » a-t-il fait remarquer.
Pour Adrien Diouf, Directeur général de l’Agence UMOA-Titres, l’avènement des obligations convertibles répond à un « véritable besoin du marché financier de l’UEMOA ». « Pour la première fois, on a un produit qui permet de faire appel tant aux acteurs du marché court terme que du marché long terme. Ce qui répond à un véritable besoin du marché en termes d’épargne et en terme de mobilisation des ressources, tout comme en ce qui concerne la courbe des taux. Et c’est un pas majeur » a-t-il soutenu.
Autant de caractéristiques qui, selon Adrien Diouf, vont permettre de dynamiser le marché secondaire. « Avec les titres « In fine », on vient de simplifier la tâche des investisseurs » a-t-il tenu à préciser.
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