Au Niger, les travaux de forage du puits à terre Bushiya-1 ont démarré depuis le 31 mars. C’est ce qu’a annoncé Savannah Petroleum, dans un communiqué publié mardi. Ce puits représente la première étape de la campagne de trois puits qu’a prévu d’exécuter la firme britannique dans le bassin d’Agadem, au sud-est du pays, cette année.
Selon les données fournies à Savannah par le prospecteur CGG Robertson, les ressources récupérables moyennes non risquées sur l’ensemble des trois prospects sont de 110 millions de barils, dont 36 millions sur Bushiya.
Le forage devrait durer entre 35 et 40 jours et devrait permettre d’atteindre une profondeur de 2 114 mètres. Savannah cible prioritairement des hydrocarbures dans les formations de l'Eocène et la cible secondaire est dans la formation de l’Éocène-Oligocène. En cas de succès, le puits sera suspendu pour une future réintégration et une évaluation plus poussée, ce qui pourrait inclure le test et l'achèvement du puits à partir d’un workoverdédié.
« Nous sommes heureux d'avoir commencé nos opérations de forage à Bushiya-1. C'est un événement significatif pour notre Société et nos parties prenantes au Niger. Je tiens à remercier notre équipe d'exploration et notre entrepreneur de forage, GWDC, pour tous leurs efforts dans l’atteinte de cette étape importante. Nous sommes impatients de fournir une mise à jour sur les résultats de Bushiya-1 au cours des prochaines semaines », a commenté Andrew Knott, PDG de Savannah Petroleum.
Le puits Bushiya-1 est situé sur la partie R3 du PSC R3 / R4.
Olivier de Souza
Le gouvernement ivoirien a annoncé le lancement d’un vaste projet visant à réduire les conflits fonciers en milieu rural, notamment en facilitant l'obtention des titres fonciers par les propriétaires terriens et en modernisant le droit foncier rural en vigueur.
D’un montant global de 116 millions de dollars, financé conjointement par l’Union européenne (41 millions d'euros) et la Banque mondiale (50 millions de dollars), ce nouveau projet comportera un volet social et un autre volet institutionnel, avec pour objectif d’aboutir à une politique foncière qui permette d’empêcher ou de réduire l’émergence de nouveaux conflits fonciers en milieu rural.
Ainsi, dans son volet institutionnel, il permettra à la Côte d’Ivoire de rendre pleinement opérationnelle l'Agence foncière rurale (AFOR), un organisme public mis en place en septembre 2017 pour faciliter la mise en œuvre de la politique foncière en milieu rural, mais aussi de créer des comités villageois de gestion foncière, capables de mettre en place un processus local transparent d’enregistrement des terres et d’actualisation du cadastre.
Il permettra aussi, au niveau social et communautaire, de fournir l’information et l’aide nécessaires aux propriétaires terriens en zone rurale, pour obtenir des titres fonciers susceptibles de sécuriser les possessions obtenues sous le régime du droit coutumier.
Des objectifs salués par Pierre Laporte, directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d'Ivoire, qui a indiqué dans un communiqué que ces actions vont « aider les autorités ivoiriennes à développer un programme national et rationalisé de sécurité foncière dans les zones rurales afin d'accélérer le processus d'enregistrement et de garantir aux bénéficiaires la pleine jouissance de leurs biens. »
En Côte d’Ivoire, les conflits fonciers sont fréquents et parfois meurtriers dans des zones rurales où moins de 2% des terres sont immatriculées.
Pour Yamoussoukro, ce nouveau projet est une étape décisive vers la modernisation du droit foncier rural, et un moyen d’assurer la sécurité foncière nécessaire aux investissements dans le secteur agricole.
La présidente de la Féderation nationale des femmes rurales du Sénégal, Ndiouck Mbaye (photo), souhaite que se tiennent dans les meilleurs délais, des assises nationales sur les questions agricoles et l’accès des femmes au foncier.
Mme Mbaye, qui s’exprimait à l’occasion d’un entretien accordé au site d’information Le Soleil, a rappelé que les femmes rurales sénégalaises font face à des pesanteurs socio-culturelles qui plombent leurs efforts pour assurer leur autonomie économique. « Parfois, dans la brousse, on nous dit que les femmes ne peuvent pas accéder à la terre. J’ai demandé pourquoi ? On me dit que si la femme quitte le domicile de son père, si ce dernier meurt, elle n’hérite pas de la terre. Une fois chez son mari, quand ce dernier meurt, elle n’hérite pas de la terre. Une telle raison aboutit à l’exclusion des femmes de la terre cultivable. C’est une mauvaise idée. », soutient-elle notamment.
Une situation face à laquelle elle prône l’approche inclusive. « J’ai proposé au président de la République, par le biais du Ministère de l’Agriculture, d’organiser les assises de l’agriculture et du foncier. On ne peut pas parler d’agriculture sans parler du foncier. Si nous organisions ces assises, cela nous permettra, une fois pour toutes, de régler le problème de l’agriculture et du foncier. Si l’on convoque les paysans récalcitrants, l’administration territoriale, les femmes du monde rural, je pense que ce problème va se régler définitivement. En milieu rural, on loue les terres à 50 000 FCfa l’hectare. C’est difficile, c’est très dur.», plaide t-elle.
La Tè Power Company SASU, la société en charge de la construction de la centrale thermique de Tè, d’une capacité de 50 MW en Guinée Conakry, a affirmé avoir achevé la mobilisation financière du projet.
Elle a en effet réussi à lever les 121 millions $ nécessaires à la mise en place de l’infrastructure.
Ces fonds ont été alloués à hauteur de 32 millions $ sur fonds propres par Endeavour Energy, l’énergéticien en charge de la construction de la centrale et de 89 millions $ par l’Overseas Private Investment Corporation (OPIC) et la CDC Group PLC.
L’OPIC a en outre octroyé 30 millions $ de garantie contre les risques politiques au projet.
La construction de la centrale, assurée par Endeavour, durera 15 mois et est prévue pour s’achever d’ici la moitié de l’année 2019. Elle fournira assez d’électricité pour alimenter environ 1 million de Guinéens.
La Guinée a actuellement un taux d’électrification d’environ 30% pour une population de 12,4 millions de personnes.
Gwladys Johnson Akinocho
Au Nigéria, la marine a annoncé hier, avoir découvert six raffineries illégales de pétrole, capables de produire quatre millions de litres d’essence, sur une base quotidienne. Ceci, dans le gouvernement local d'Asari Toru, dans l’Etat de Rivers.
L’une des raffineries a la capacité de produire un million de litres de produits pétroliers, tandis que les cinq autres raffineries ont une capacité de production de trois millions de litres par jour.
La première a été détruite par les hommes du capitaine Victor Choji, responsable de la patrouille qui a mené l’opération. Celui-ci a expliqué au quotidien The Nationque les unités avaient été découvertes grâce à une collecte intensive de renseignements et à des opérations d'infiltration par les troupes navales.
Des opérations sont actuellement en cours pour détruire l’ensemble des installations ainsi que les dépôts pour empêcher les exploitants de se réinstaller. Les opérations devraient durer sept jours.
Au Nigéria, les raffineries illégales sont au cœur d’un commerce parallèle de produits pétroliers qui s’étend vers le Bénin voisin et certains pays de la sous-région. Une activité qui fait vivre plusieurs millions de personnes, selon des estimations.
En 2016, un expert nigérian du secteur, le professeur Godwin Igwe, directeur du centre du gaz, du raffinage et de la pétrochimie de l’Institut des ressources pétrolières à l’Université de Port-Harcourt, a appelé le gouvernement à recenser ces raffineries illégales et à essayer de les introduire dans le circuit formel.
Selon lui, cela pourrait drastiquement réduire les importations de produits pétroliers dont dépend la fédération.
Le Nigéria consomme 40 millions de litres par jour. Mais seulement, 6 millions sont produits par les raffineries du pays.
Olivier de Souza
Alors que la mission de l’ONU au Liberia s’achève, l’organisation a décidé de laisser à la CEDEAO, la station de radio qu’elle a installé dans le pays. Les infrastructures et le local de la radio ont été transmis, le 23 mars, à la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest.
Les 15 pays de la CEDEAO ont annoncé leur ambition d’étendre la diffusion de la radio au-delà des frontières du Libéria, pour couvrir toute l’Afrique de l’Ouest. D’après les propos de Tunde Ajisomo, ambassadeur de la CEDEAO, « le contenu sera régional, il ne sera pas national. Le personnel qui travaillera à la radio de la CEDEAO sera également représentatif des Etats de l’Afrique de l’Ouest et pas seulement des Libériens même s’ils seront privilégiés ».
En attendant, les Etats membres de la CEDEAO devront investir d’importantes sommes et décider d’une politique commune pour permettre à la station de continuer ses émissions et de diversifier ses programmes pour bénéficier d’une audience sous régionale.
Servan Ahougnon
Mis en place en janvier 2018 par le gouvernement afin « d’examiner globalement les besoins et les préoccupations du secteur de l’enseignement » dans le souci de trouver « une solution globale, inclusive et durable aux problèmes du système éducatif national », le groupe de travail sur le secteur de l’éducation a livré son rapport final ce mardi 27 janvier au Premier Ministre togolais.
Komi Selom Klassou a rappelé, en réceptionnant le document, que cette démarche de l’exécutif vise à privilégier une approche globale sur une perspective de 4 ou 5 ans.
Le rapport final rendu ce jour tient compte en effet des besoins en infrastructures immobilières, mobilières, des effectifs réels d’enseignants, des outils pédagogiques de support, tant pour les enseignants que pour les apprenants, des centres de formation, des politiques concernant les rémunérations, du temps de travail des enseignants, etc.
Le Premier ministre Komi Selom Klassou a indiqué que le document permettra au gouvernement d’avoir « vue synoptique ou panoramique de tous les besoins interconnectés » et a promis que le gouvernement accordera une attention particulière aux recommandations issues des travaux.
Il a souhaité que tous les acteurs du système éducatif jouent pleinement, et en toute responsabilité, leur partition afin de favoriser l’atteinte des objectifs.
Un nouveau logo aux couleurs du drapeau togolais a été dévoilé pour incarner la vision du groupe Togocom.
« Ce nouveau logo porte une ambition forte qui est de devenir dans les prochaines années un des acteurs de référence de la sous-région. Les premiers succès, nés de notre chantier de transformation, montrent que nous avons les moyens de cette ambition, pour participer à la volonté du Chef de l’Etat, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé », explique le nouveau Directeur Général de Togocom, Affoh Atcha-Dedji (photo).
Né de la fusion des réseaux fixes et mobiles de Togo Telecom (Togo Telecom et Togo Cellulaire), le Groupe Togocom ambitionne de jouer les premiers rôles dans la fourniture d’accès Internet « après des années difficiles marquées par une baisse des performances, notamment sur l’offre Internet, et une diminution des parts de marchés face à des concurrents toujours plus agressifs ».
Dans le cadre de l’Africa CEO Forum qui se tient à Abidjan, la ministre togolaise des Postes et de l’Economie numérique a participé à un workshop sur « Réussir sa transformation digitale ».
Ce fut l’occasion pour Mme Cina Lawson (photo) d’exposer le processus de transformation digitale amorcé au Togo. Elle est, à cet effet, revenue sur la création par le gouvernement togolais du portail www.togo.tg. Une initiative qui permet aux citoyens d’avoir accès en un clic, à toutes les informations concernant l’administration (la présidence, les ministères, les institutions, etc.) et toutes les procédures et démarches administratives. Les textes et lois y sont également accessibles.
En outre, une présentation du Togo, de sa capitale, de ses régions et de leurs atouts touristiques est faite sur le portail.
Cette session sur comment « Réussir sa transformation digitale », a permis à Cina Lawson de partager sa vision sur la transition numérique à l’échelle continentale. Elle a insisté sur l’importance de la formation et de l’acquisition d’une culture numérique dans la transition digitale des Etats et aussi sur le partage des infrastructures entre opérateurs.
Le FAIEJ, Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes, ne compte pas se reposer sur ses lauriers. Le Fonds mis en place par le gouvernement togolais pour booster l’entrepreneuriat des jeunes entend améliorer ses chiffres de 2017 où 323 plans d’affaires ont été financés et accompagnés à hauteur de 500 millions de FCFA.
Ce lundi 26 mars, une formation en technique d’élaboration de plans d’affaires, de création d’entreprise et de développement personnel, a démarré à l’intention de 450 jeunes venus de Lomé et des principales villes de l’intérieur du pays (Kpalimé, Atakpamé, Kara et Dapaong).
L’objectif est de concrétiser les idées de ces jeunes entrepreneurs en herbe et de contribuer à l’émergence d’une classe de jeunes promoteurs de Petites et Moyennes Entreprises (PME) et de Petites et Moyennes Industries (PMI).
La formation se déroulera selon le chronogramme ci-après :
-26 mars : sensibilisation à la culture entrepreneuriale et sur le FAIEJ, suivie d’une séance d’information sur les conditions de la formation et d’un coaching en développement personnel
-du 27 au 31 mars 2018: formation en technique de création de micro entreprise et de rédaction de plan d’affaires
-du 09 au 14 avril 2018 : élaboration de plans d’affaires par les participants sous la supervision et le cadrage des formateurs.