Le PNPER ou Projet national de promotion de l’entreprenariat rural, fera l’objet pendant les deux prochaines semaines d’une mission de revue à mi-parcours.
Lancée mardi par le Ministre de l’agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique, le Colonel Ouro-Koura Agadazi, cette évaluation vise à réexaminer la conception et la structure initiale du projet, en vue de mesurer les progrès réalisés dans la mise en œuvre des activités, la gestion financière et administrative, et le niveau d’atteinte des résultats ; identifier les contraintes et sur base de cette évaluation, et redéfinir les activités à réaliser au cours de la deuxième moitié de vie du projet.
Il s’agit d’identifier les goulots d’étranglements et de permettre au PNPR d’atteindre son plein potentiel à savoir la création et la consolidation 1800 micro et petites entreprises rurales et de 7500 emplois directs sur une période de six (6) ans. Déjà 888 jeunes ont été formés et attendent de mettre sur pied leurs entreprises.
La PNPER est initié et mis en œuvre par le gouvernement togolais avec l’appui technique et financier du Fonds international de développement agricole (FIDA). 19,2 milliards de FCFA devront être mobilisés pour son exécution. A travers ce projet, le gouvernement togolais, veut contribuer à la réduction et à l’amélioration des conditions de vie en milieu rural et faire de l’agriculture, le socle de l’émergence au Togo.
Les 28 et 29 juin prochain, 14 pays africains sont invités par le Gouvernement du Kerala en Inde. Le Togo sera de cette réunion qui vise à relancer le secteur du Cajou.
La volonté des autorités de l’Etat du Kerala étant de se passer désormais d’intermédiaires afin d’importer des noix de cajou brutes à des taux raisonnables, en provenance de l’Afrique.
L’Etat du Kerala est, avec 11% de la production indienne de Cajou et 35% des industries de transformation d’anacarde, l’un des plus gros clients du continent africain. Une inadéquation entre l’offre et la demande de la noix de cajou a motivé cette réunion des autorités avec leurs partenaires africains.
Le Togo, même s’il n’est pas un grand exportateur à l’instar de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau ou encore de la Tanzanie, sera associé à ces discussions. Ce qui devrait donner un coup de pouce au secteur. Depuis quelques années, les autorités togolaises en charge de l’agriculture, ont développé une politique de relance de la production de l’anacarde avec un accent sur la mise en place d’unité de commercialisation et d’un réseau.
La production d’anacarde se concentre essentiellement dans quatre régions à savoir les Plateaux, la Centrale, la Kara et les Savanes. Le secteur emploie quelques 20 000 personnes.
En septembre 2016, a été lancée la phase d’extension du volontariat d’engagement citoyen dans les villes de l’intérieur du pays. 1549 volontaires ont été mobilisés et déployés dans onze (11) villes du pays sur des missions d’assainissement, de création d’espaces verts et de sensibilisation de riverains sur les attitudes responsables à l’égard de l’environnement.
Ce mardi 27 juin, l’heure est à au bilan avec la restitution des principaux résultats de cette phase.
Ce volet du volontariat a été axé sur les jeunes déscolarisés. Ils devaient, à travers leur exemplarité et leurs actions, constituer des relais auprès de leurs communautés et changer leur environnement.
Mis en œuvre par l’Agence nationale du Volontariat au Togo (ANVT) à l’initiative du Ministère du Développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, le volontariat d’engagement citoyen répond à un souci permanent du gouvernement togolais de créer et d’étendre les opportunités d’accès au revenu et à l’insertion socioprofessionnelle des jeunes.
Le projet a été évalué à deux cents millions de francs CFA (200 000 000 de FCFA) et financé par le gouvernement avec l’appui du PNUD.
Un communiqué de la délégation de l’Union Européenne au Togo a annoncé ce lundi 26 juin, le décaissement d’une aide budgétaire de 10 millions d’euros, soit un peu plus de 6,5 milliards de FCFA.
« Ce nouveau décaissement d'appui budgétaire s'insère dans la continuité de notre partenariat pour la bonne gouvernance, le redressement économique et le progrès social inclusif au Togo. Il a vocation à faciliter la continuation de la mise en œuvre des réformes macroéconomiques et structurelles poursuites par le gouvernement et notamment l'amélioration du solde budgétaire et de la gestion de la dette publique », a précisé Nicolas Berlanga Martinez, ambassadeur, chef de délégation de l'Union européenne au Togo.
L’Union Européenne à travers cette aide budgétaire veut soutenir les autorités togolaises dans les différentes politiques de développement engagées. Le nouveau Programme National de Développement (PND) en cours d’élaboration, s’aligne sur les critères d’éligibilité à l’appui budgétaire.
Le PND se veut un instrument efficace de développement. Il inclut l’amélioration du bien-être et l’épanouissement de la population ; l’amélioration de la productivité et de la compétitivité des secteurs de croissance ; le renforcement des infrastructures de soutien à cette même croissance ; la gestion durable du territoire, de l’environnement et du cadre de vie, le renforcement de la gouvernance et la consolidation de la paix.
Le Bureau de l’association Publicitaires associés du Burkina Faso a fait le point des actions menées dans le domaine de la publicité, lors d’une conférence de presse à son siège à Ouagadougou, le 22 juin 2017.
Selon le président de l’association, son équipe a proposé un certain nombre de textes dont l’objectif est la structuration du secteur de la communication au Burkina Faso. Il s’agit notamment du code de la publicité dont le décret d’application a été adopté par le ministère de la communication. De même, la charte qualité qui comporte quatre points et le code de déontologie ont été élaborés.
A la fin de son mandat, (les prochaines élections étant prévues pour se tenir au début du mois de juillet), Abdoul Aziz Bamogo a évoqué les problèmes auxquels sont confrontés les acteurs du domaine. Il s’agit notamment des panneaux publicitaires à Ouagadougou. «Ils constituent un vrai désordre.», a déploré le président sortant de Publicitaires associés du Burkina Faso.
« Une décision a été prise lors d’un atelier, fixant les prix mensuels des panneaux publicitaires à 60 000 Fcfa entre agences membres et 75 000 Fcfa minimum pour les particuliers.», a indiqué Abdoul Aziz Bamogo.
Pour bien harmoniser les prix, le président sollicite la mairie pour l’établissement du répertoire de tous les panneaux de la ville afin de procéder à l’enlèvement de ceux irréguliers.
La compagnie portugaise Efacec est l’adjudicataire de l’appel d’offres international lancé par la société publique Eletricidade e Águas da Guinée-Bissau (EAGB), pour doubler la capacité électrique installée actuelle de la capitale Bissau.
Selon les termes du nouveau contrat de 10 millions d’euros signé pour gérer le projet, ce dernier sera mis en œuvre en deux phases. La première portera sur la construction dans les régions de Bor et Bra, de deux sous-stations de 30/10 kV de capacité, et d’un système d’évacuation d’énergie de 63 kV. Quant à la deuxième phase, elle verra la construction d’une centrale électrique de 100 MW à Bor, qui sera reliée à Bissau par une ligne de transmission de 6,2 km.
L’objectif du projet est, apprend-on, de fournir l’électricité à un groupe plus large de la population, d’améliorer le niveau de vie et de contribuer de manière significative au développement socio-économique de la Guinée-Bissau.
Louis-Nino Kansoun
La centrale solaire de Santhiou Mékhé au Sénégal est entrée en service. Le président Macky Sall (photo) a, en effet, procédé hier à l’inauguration de l’infrastructure considérée comme la plus grande de l’Afrique de l’Ouest.
Construite dans la région semi-désertique de Santhiou Mékhé, elle a une capacité de 30 MW et a été mis en place par le Français Solairedirect, branche solaire d’Engie.
L’énergie que produira la centrale sera cédée à la SENELEC, la compagnie sénégalaise en charge de la fourniture électrique dans le cadre d’un contrat de rachat d’électricité d’une durée de 25 ans.
La réalisation de cette centrale a été possible grâce au partenariat public-privé noué entre la PROPARCO, la filiale de l’Agence française de développement et le Fonds souverain d’investissement stratégique (FONSIS).
La construction de cette centrale entre dans le cadre de la politique énergétique du Sénégal qui prévoit de porter à 20%, la part des énergies renouvelables, dans son mix énergétique au cours de l’année 2017.
Gwladys Johnson
Le Ministère de l’Economie et des Finances a fait le ménage dans le secteur des microfinances au Togo. Installés pour la plupart à l’intérieur du pays, ils sont douze (12) établissements à voir leurs agréments retirer.
L’autorité de tutelle a estimé que ces institutions de microfinance ne respectaient pas les normes et ne présentaient aucune perspective de viabilité.
Sont donc suspendues de toutes activités liées au secteur des systèmes financiers décentralisés (SDF), la COOPICEC de Kpalimé, la Mutuelle la FOI à Tové-Dzigbe, l'EPEDE-SOLIDARITE de Kpalimé, la MECAP-TOGO de Dapaong, la Mutuelle DODZI de KEVE, la Mutuelle ADZEDZI de Kpalime, la Mutuelle d'Épargne et de Crédit MAKAFUI de Tabligbo, la CVECG de Vogan, la MUREC de Badou, la Caisse Mutuelle d’Épargne et de Crédit AGOMA DAMA NINOU de Dapaong, la Mutuelle d'Épargne et de Crédit d’Epargne Sans Frontière ESF et la Mutuelle Temkou d'Épargne et de Crédit MUTEC de Sokodé.
La 14ème Foire internationale de Lomé est prévue du 24 novembre au 11 décembre 2017. En prélude à ce rendez-vous commercial international, une campagne de promotion est annoncée par le Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF). Elle se déroulera du 29 juin au 7 août.
Un lancement officiel est prévu jeudi prochain sous la houlette du Ministère du Commerce et de la Promotion du Secteur privé. Il marque le départ de la communication de masse sur la FIL et ouvre la voie aux réservations des stands.
Répertoriée par la CEDEAO, comme la meilleure de la sous-région, la Foire Internationale de Lomé est devenue au fil des ans le rendez-vous incontournable de la fin d’année. Elle rime avec expositions, conférences, séminaires et tables rondes au service de la promotion des affaires entre les opérateurs économiques du Togo et d’ailleurs. Des rencontres « B to B » sont également au menu pour rapprocher et sceller des partenariats entre les exposants. Des journées spéciales seront consacrées aux pays africains. Des concerts, des défilés de mode et des danses traditionnelles drainent de nombreux visiteurs tout au long de la foire.
L’édition 2016 de la Foire Internationale de Lomé, couplée au 1er Salon international des Cosmétiques et de Beauté (SICOBE), a connu une affluence record. 1019 exposants ont été enregistrés pour plus de 290 100 visiteurs.
La Communauté musulmane du Togo a célébré ce dimanche 25 juin, l’Aïd-el-Fitr, correspondant à la fin du jeûne du mois béni de Ramadan. Cette célébration a été marquée par une grande prière au Stade de Kégué de Lomé.
Etaient présents, des membres du gouvernement au premier desquels, le Premier Ministre Komi Selom Klassou et le Président de l’Assemblée nationale, Dama Dramani. Le Chef du Gouvernement représentant le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.
Le Président togolais a, à cette occasion, adressé un message de joyeuse célébration à ses compatriotes d’obédience musulmane. « Je souhaite à tous les fidèles musulmans du Togo et d’ailleurs, une joyeuse célébration de l’Aïd El Fitr. Que la Concorde et la solidarité soient le partage de toutes les familles de notre pays ».
Le samedi déjà, Faure Essozimna Gnassingbé avait adressé des courriers à ses homologues musulmans à travers le monde. « Je voudrais au nom du peuple togolais, de son gouvernement et en mon nom propre vous souhaiter une joyeuse fête de l’Aïd et adresser mes vœux de bonheur et de paix à votre population. Qu’Allah, dans sa miséricorde infinie, daigne accepter les ardentes prières pendant cette période de dévotion », a écrit le Chef d’Etat Togolais.