Le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) a annoncé mercredi 06 décembre, les dates de la phase indemnisations dans le cadre de son programme de réparation tel que préconisé par la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR). Cette phase se déroulera du 12 au 29 décembre 2017.
Ce premier volet est consacré aux 137 victimes vulnérables, identifiées sur toute l’étendue du territoire national. Ces dernières sont les victimes portant encore des séquelles physiques ou psychologiques graves et nécessitant des soins. La phase de réparation consistera en une prise en charge psycho-médicale des victimes.
Cette mission a été confiée à l’ONG AIMES-Afrique qui, avec l’appui du Ministère de la Santé, collaborera avec les établissements hospitaliers publics du pays et, si nécessaire, des cliniques privées. En outre, les victimes recevront une indemnité selon un quantum fixé par la CVJR à la suite d’études et d’expertises réalisées.
Des dispositions sont prises pour convoyer à Lomé toutes les victimes de l’intérieur du pays, a précisé Mme Awa Nana Daboya, présidente du HCRRUN. Elles devront se munir d’une pièce d’identité : un passeport, une carte nationale d’identité, une carte d’électeur, un permis de conduire ou tout autre document portant une photo.
Au total, 22 000 victimes sont concernées par cette phase de réparation et 36 milliards de FCFA seront nécessaires à leur indemnisation.
Guy Madjé Lorenzo, Ministre de la Communication, de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et de la Formation civique, a procédé ce mercredi au lancement des travaux d’un auditorium qui ira au bénéfice des médias publics, à savoir les télévision et radio nationales (Télévision Togolaise –TVT et Radio Lomé).
Le premier coup de pioche symbolique a été donné en compagnie de l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Togo, Liu Yuxi.
Le nouvel auditorium ultra-moderne est le fruit des excellentes relations de coopération qui lient Pékin à Lomé, et de la ferme volonté du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé « d’inscrire nos medias d’Etat sur la voix de la modernité », a précisé le Ministre Guy Madjé Lorenzo.
Ce projet s’inscrit en outre dans un vaste processus de modernisation de l’ensemble des secteurs d’activités, dont la communication et l’audiovisuel.
D’un coût global de 40 millions de yuans, soit environ 3,3 milliards de FCFA, l’édifice sera construit sous le sceau du numérique et de la haute technologie, sur une superficie d’un millier de m2, et sera composé d’un studio complet, d’un système de post-production, d’un studio musical et de radiodiffusion en direct. Il faut compter aussi un plateau de tournage, une salle de montage, un studio d’enregistrement et une régie technique.
Via un communiqué rendu public ce mercredi 06 décembre, le Ministère togolais de la Santé et de la Protection Sociale a appelé les populations à faire preuve de vigilance quant à la commercialisation de certains produits laitiers mis sur le marché.
En effetm une alerte internationale, parue cette semaine indiquant la contamination de certains produits à la salmonelle, a motivé cette sortie du Ministère de la Santé. Les investigations menées par ses services ont permis d’identifier les produits incriminés. Il s’agit des dénommés Picot-350g; Picot-460g; et Milumel-900g, importés d'Europe pour enfants de premier et deuxième âge.
Le Pr Moustapha Mijiyawa (photo) en charge de ce département demande aux opérateurs économiques, y compris aux grossistes et aux chaînes de distributions pharmaceutiques, de retirer ces produits des circuits de commercialisation et de procéder à leur destruction pure et simple. Par ailleurs, le Ministre demande aux personnes ayant déjà acquis ces produits de les déposer au centre public de santé le plus proche pour destruction.
La population doit, quant à elle, redoubler de vigilance et dénoncer toute tentative de commercialisation de ces produits, sous toutes ses formes. Le gouvernement compte sur la compréhension et le civisme de tout un chacun pour préserver la santé des enfants.
(Agence Ecofin) - Le gouvernement fédéral du Nigeria ambitionne d’installer, d’ici à 2020, 10 000 systèmes électriques hors réseau d’une capacité globale de 3 000 MW, afin de desservir les communautés non encore électrifiées du pays. En effet, seuls 50% des 180 millions de personnes que compte le Nigeria ont actuellement accès à l’énergie.
Damilola Ogunbiyi, la directrice générale de l’Agence d’électrification rurale du pays, qui a annoncé cette nouvelle, a révélé que le pays levait 350 millions $ auprès de la Banque mondiale, dont 150 millions $ qui seraient consacrés au projet.
L’implémentation de cette initiative est prévue pour démarrer après son approbation en avril 2018. Elle permettra d’apporter l’énergie à 200 000 ménages et 50 000 entreprises locales réparties dans les Etats du Niger, de Kaduna, du Plateau et de Rivers.
Les entreprises nigérianes injectent en moyenne 111 millions $ annuels dans la production d’électricité, par leurs propres moyens. Le pays a, en effet, une production électrique de 4 000 MW en moyenne pour une demande de 12 000 MW.
Gwladys Johnson Akinocho
(Agence Ecofin) - Les deux pays de la zone UEMOA que sont la Côte d'Ivoire et le Sénégal figurent dans le top 10 des pays africains ayant attiré le plus de financement pour les start-ups en 2016, peut-on lire dans des données rendues disponibles par Partech Venture, une firme américaine spécialisée dans le financement du démarrage des sociétés technologiques.
Dans ce classement, la Côte dIvoire avec 13 millions $ attirés pour ses start-ups, occupe la 5e place.
Le Sénégal quant à lui occupe la 9e place, avec 6,5 millions $ d'investissements attirés dans le secteur.
Ensemble, ces deux pays ont donc mobilisé 19,5 millions $ (10,5 milliards de FCFA) pour le soutient des start-ups. C'est un réel succès, lorsqu'on sait que les taux offerts par les établissements bancaires d'Afrique francophone au sud du Sahara, oscillent entre 10% et 22%.
Face à ce difficile accès aux crédits, ces start-ups tirent avantage de plusieurs solutions de financement. Si le Cameroun ne figure pas dans le top dix des pays ayant reçu des financements, Aldo Fotso, qui est un ressortissant de ce pays, essaye de trouver des solutions, via notamment sa plateforme Africangels.
Sur ce terrain du financement des start-ups, le Nigéria a pris le leadership en Afrique, avec près de 109,3 millions $ de financements attrirés.
Il est suivi de l'Afrique du sud (96,7 millions $) et du Kenya (92,7 millions $).
Au total, selon les données de partech venture, l'Afrique en 2016 a reçu 366,8 millions $ pour 77 start-ups.
Idriss Linge
(Agence Ecofin) - Dans un rapport d’analyse publié sur les pays qui seraient les plus exposés à une éventuelle dévaluation du franc CFA utilisé en Afrique de l'Ouest et Centrale, Standard & Poor’s Global Rating, l'agence de notation américaine, a exclu l'éventualité d'une survenance de cette situation sur le moyen terme. « Nous devons souligner que la dévaluation (du FCFA ndlr) n'est pas le scénario de référence de S&P Global Ratings, et que nos notes sur les gouvernements de la région (concernée par cette monnaie) ont des perspectives stables », a fait savoir Remy Carasse, et analyste crédit chez S&P Global Ratings.
L’analyse est soutenue dans son argumentaire par plusieurs éléments, notamment, le fait que les différents accords conclus avec le Fonds Monétaire International en zone CEMAC et la robustesse des activités économiques en Côte d'Ivoire et au Sénégal dans la zone UEMOA, contribueront à préserver la stabilité extérieure de ces deux zones monétaires.
Classement des pays de la zone Franc selon leur vulnérabilité à une éventuelle dévaluation.
Cette réalité globale doit cependant tenir compte des disparités propres à chacune des zones. Vu sous cet angle, la zone CEMAC serait la plus proche d'une dévaluation.
Même si le niveau de couverture extérieur de la monnaie y est largement au-dessus des 20% en dessous desquels les accords monétaires avec la France prévoient une dévaluation.
Par ailleurs, depuis la conférence d'urgence des chefs d'Etat de la sous-région, qui s'était tenue en décembre 2016 à Yaoundé, deux pays présentant de risques systémiques importants (Congo et Guinée Equatoriale), n'ont toujours pas trouvé d'accord avec le Fonds Monétaire International.
Ainsi, fait savoir le rapport, si une situation de dévaluation monétaire survenait actuellement, la République du Congo, en Afrique centrale, serait la plus exposée à de graves défis macroéconomiques. Dans le top cinq des pays à risque, face à une telle situation, on retrouve le Gabon et la Guinée Equatoriale.
Plus généralement, Standard & Poors met l'accent sur le fait que, si une dévaluation du Franc CFA survenait finalement, les leaders économiques des deux régions qui l'utilisent, précisement le Gabon, le Cameroun (CEMAC), la Côte d'Ivoire et le Sénégal (UEMOA), connaitraient de gros problème avec leurs dettes commerciales libellés en devises étrangères.
Enfin Standard & Poors a donné son point de vue sur la question autour du FCFA, en indiquant que, bien que contestée dans plusieurs pays, notamment au Cameroun, au Benin, au Gabon ou encore au Sénégal, cette monnaie a contribué de manière significative, à assurer une relative stabilité des prix sur les marchés où elle est utilisée, avec des inflations (hausse des prix) de moins de 3,1%, au contraire de la moyenne africaine qui se situe autour de +15,1%.
Idriss Linge
(Agence Ecofin) - C’est au travers d’un Mémorandum d’entente (MoU) signé entre Mohammed Moussa, directeur général de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et Madagascar (Asecna), et Thabani Mthiyane, directeur général de Air Traffic Navigation Services (ATNS), que la mise en route du projet de ciel unique sur le continent a été acté, rapporte le site d’information sur l’aviation civile, NewsAero.
Cet accord porte sur l’interconnexion entre les réseaux ATNS Sadc à très petite ouverture gérés par le fournisseur sud-africain ATNS en Afrique du Sud, de l’Est et du Nord, et les réseaux AFISNET de l’Asecna qui couvre 18 pays d’Afrique centrale et occidentale.
«Nous travaillons maintenant pour un ciel africain plus sûr.», indique Thabani Mthiyane cité par NewsAero. «En tant que fournisseur de services de navigation aérienne, nous investissons nos ressources dans la sécurité aérienne, la recherche et le développement, en consultation avec d’autres agences de navigation en Afrique et ailleurs. L’Asecna ne fait pas exception à la règle. Nous suivons également des pratiques de service de navigation efficaces.», poursuit-il.
Pour Mohamed Moussa, l’accord avec ATNS marque le début d’une nouvelle ère dans la navigation aérienne sur le continent. «C’est une étape gigantesque pour l’aviation africaine, car l’Asecna est responsable de la fourniture de services dans 18 Etats d’Afrique de l’Ouest, y compris Madagascar.», souligne-t-il, ravi.
SeM
Au Togo, au plus haut sommet de l’Etat, l’engagement a été pris de faire la part belle au numérique dans la politique de développement du pays et ce, à tous les niveaux. En témoigne les nombreuses initiatives prises en ce sens à travers le Ministère des Postes et de l’Economie Numérique, ou encore la tenue de la 14ème Foire Internationale de Lomé axée sur cette thématique. Le domaine des Droits de l’homme n’est donc pas en reste.
Ces 07 et 08 décembre, sous l’égide du Centre de Documentation et de Formation sur les Droits de l’Homme (CDFDH), des défenseurs des droits de l’homme plancheront sur le thème : « Le défenseur des droits de l’homme et le numérique ».
Cette formation s’inscrit dans le cadre de la journée internationale des Droits de l’Homme célébrée le 10 décembre. Des modules tels que « le numérique dans la promotion et la protection des droits de l’homme » ou « la sécurité physique et numérique des défenseurs de droits de l’homme », serviront de base aux échanges.
Un manuel ainsi qu’une application « WATCH » dédiée au Droits de l’Homme, seront en outre officiellement présentés en marge de cette rencontre.
Dans la perspective des échéances électorales à venir, notamment des élections législatives et locales, et probablement un référendum en vue d’une révision de la Constitution, le Togo reçoit le soutien de l’Union Européenne (UE). C’est ce qui ressort d’une visite ce mardi 05 décembre de la Cheffe de la Délégation de l’Union Européenne au Togo, Mme Cristina Martins Barreira (photo) dans les bureaux de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
L’Ambassadrice de l’UE s’est notamment entretenue avec le bureau et les membres de l’institution et s’est informée des dispositions prises et des travaux en cours en vue de l’organisation dans de bonnes conditions des prochains scrutins. Mme Cristina Martins Barreira a rassuré du soutien de l’Union Européenne aux processus électoraux en cours dans le pays. Une collaboration qui s’est déjà manifestée lors des élections présidentielles de 2015 par un appui technique et financier aux institutions de régulation des élections, dont la CENI.
La coopération entre l’UE et le Togo est au beau fixe, et pas seulement sur le plan politique. L’Union Européenne est l’un des principaux partenaires économiques du Togo et l’un de ses premiers contributeurs. Cette coopération se traduit dans le document de stratégie pays "Programme indicatif national (DSP-PIN)" couvrant la période 2014-2020. L’enveloppe allouée est de 216 millions d'euros dans le cadre du 11e FED, soit une augmentation de plus de 70% par rapport à la période 2009-2013.
Le Premier Ministre Komi Selom Klassou a dirigé ce mardi 05 décembre la Session 2017 du Conseil National de Pilotage des Politiques de Développement (CNPPD) qu’il préside.
Les travaux, qui portaient sur la revue annuelle conjointe de mise en œuvre de la Stratégie de Croissance accélérée et de Promotion de l’Emploi (SCAPE) pour l’année 2016, reposaient sur cinq axes à savoir :
• le développement de secteurs à fort potentiel de croissance
• le renforcement des infrastructures économiques
• le développement du capital humain
• la protection sociale et l’emploi
• le renforcement de la gouvernance et la promotion du développement participatif, durable et équilibré
La SCAPE (2013-2017), qui en est à sa quatrième année, a connu en 2016 des résultats « forts encourageants », selon les propos du Chef du Gouvernement.
Le bilan de cette quatrième année montre que le cadre macroéconomique, comme en 2015, est resté globalement stable, malgré un fléchissement de 0,4 point de pourcentage du rythme de la croissance (5,1% en 2016 contre 5,5% en 2015). Le taux d’investissement global s’est amélioré pour s’établir à 27% en 2016 contre 25,9% en 2015. L’inflation est demeurée maîtrisée avec un taux qui se situe à 0,9%, en dessous du seuil communautaire (3%).
Selon Komi Selom Klassou, ces résultats sont à mettre à l’actif des réformes institutionnelles et de la gestion des finances publiques, vigoureusement engagées ces dernières années, ainsi que des programmes et projets mis en œuvre dans tous les secteurs.
Rappelant que « l’ambition du Gouvernement est de faire du Togo un hub logistique central, un centre d’affaires dans la sous-région et un pôle de développement des agropoles », le PM a indiqué que le gouvernement souhaite consolider davantage le cadre macroéconomique et réduire le déficit social.