(Agence Ecofin) - Au Sénégal, la croissance du PIB devrait dépasser 6% en 2017, pour la troisième année consécutive, a annoncé lundi, le Fonds monétaire international (FMI) dans un communiqué.
Aidée par la stabilité macroéconomique, cette performance a été principalement tirée par les services, le tourisme et le secteur agricole. D’un autre côté, le niveau d’inflation qui est resté assez bas, en conformité avec les critères de convergence de l’Uemoa, a stimulé la demande domestique.
Dans le même sens, le déficit budgétaire continue de se serrer, conformément aux tendances de ces dernières années. En 2017, le gap budgétaire devrait s’établir à 3,7% du PIB.
Cependant, la vitesse d’endettement du pays inquiète, mais dans une moindre mesure, le FMI. Le déficit courant devrait augmenter à 7,8% du PIB, en 2017, en raison de la hausse des prix du pétrole et d'une lente progression des exportations, inversant ainsi la tendance baissière de ces dernières années.
Fiacre E. Kakpo
(Agence Ecofin) - La Commission nationale des droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (Cndhci) a organisé les 12 et 13 décembre 2017 un atelier de formation sur le thème : « Droits de l’homme et questions foncières ». Financé par l’active fondation Friedrich Naumann, ledit atelier était destiné aux 31 commissaires régionaux répartis sur l’étendue du territoire.
Selon les organisateurs, l’initiative s’inscrit dans un contexte fortement marqué par des conflits fonciers, particulièrement dans l’Ouest du pays. « L’accès à la terre étant une des pierres angulaires de la lutte contre la pauvreté, il est important de le réguler, de le maitriser. Du foncier, dépendent la sécurité alimentaire de nombreuses populations, la durabilité des ressources naturelles et de la paix sociale », a notamment soutenu Namizata Sangaré (photo), la présidente de la Cndhci.
Comme le précise le quotidien Fraternité Matin, « pendant ces deux jours, les participants à l’atelier ont été formés sur plusieurs thématiques. Il s’agit des ‘’droits de l’Homme’’, de la ‘’Politique foncière en Côte d’Ivoire’’, la ‘’Procédure de délivrance du certificat foncier’’, les ‘’Techniques de gestion des conflits liés au foncier rural’’, les ‘’Différentes étapes de la délivrance de l’arrêté de concession définitive (Acd)’’ et des questions sur le ‘’Genre et foncier rural’’ ainsi que la ‘’Mobilisation communautaire’’ ».
(Agence Ecofin) - Les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) devraient abandonner le franc CFA, pour passer progressivement à la monnaie unique de la Cedeao, à partir de 2020, a révélé le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, samedi dernier, à Ouagadougou. La décision a été prise, lors de la 52ème session ordinaire de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO, qui s’est tenue ce samedi, à Abuja, la capitale du Nigeria.
« On le fera de manière progressive de sorte que tous les pays qui pourront répondre aux critères de convergence commencent à battre la monnaie de la CEDEAO en attendant que les autres pays puissent se conformer et intégrer le processus de cette monnaie (...) On a maintenu en tout cas la position qu'en 2020, cette monnaie devra donc exister et démarrer », a-t-il déclaré à la presse ouagalaise, rapporte Xinhua.
Selon les analystes, ce discours qui semble, on ne peut plus tranché, pourrait être vu sous le prisme d’un certain « changement de paradigme » dans les relations entre la France et ses anciennes colonies d’Afrique de l’Ouest. De passage dans la capitale burkinabè, fin novembre, Emmanuel Macron qui s’est dit favorable à un changement du nom ou à un élargissement du périmètre du franc CFA, avait promis que : « la France accompagnera la solution portée par les présidents africains ».
Mais le chronogramme de la mise en place de cette monnaie, outil majeur d’intégration pour les économies de l’organisation, est un autre défi fondamental. A juste titre, le président nigérian Muhammadu Buhari, s’est montré sceptique par rapport à la date de 2020.
« Le Nigeria mettra en garde contre toute position qui plaide pour une approche accélérée de l'union monétaire, négligeant les fondamentaux et d'autres questions pertinentes», a averti le président de la première économie de la sous-région.
Lancé depuis 17 ans, le processus d’intégration monétaire sous-régionale qui devrait déboucher sur la création d’une monnaie unique afin de promouvoir le commerce et l'investissement régionaux, connaît, depuis, peu de progrès. Les multiples versions concernant la date de mise en circulation de cette monnaie, combinées à la vague de protestations contre le franc CFA, au sein de l’Uemoa, ont nourri l’amalgame autour du processus, ces derniers mois.
Fiacre E. Kakpo
(Agence Ecofin) - A l’issue de sa 52e session ordinaire des Chefs d’État des pays membres, tenue ce samedi 16 décembre à Abuja au Nigeria, l’ivoirien Jean Claude Brou a été désigné nouveau Président de la commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Il remplace succède à ce poste au béninois Marcel Alain de Souza.
Actuel ministre de l’industrie et des mines de Côte d’Ivoire, Jean Claude Brou occupait auparavant le poste de Représentant résident de la Banque Mondiale pour le Tchad de 2010 à 2012.
En 2009, il a servi en tant que Consultant au poste de Conseiller auprès du Premier ministre de la République Démocratique du Congo, où il était en charge de la macroéconomie, du développement du secteur privé et de la réforme des entreprises publiques.
Par ailleurs, Jean Claude Brou a travaillé pendant huit ans (2000 – 2008) à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) où il a occupé différents postes à savoir : Directeur du service des relations internationales ; Directeur du service de recherche ; Directeur du département économique et monétaire ; et enfin, Conseiller principal et contrôleur général, supervisant la direction de l`audit.
De 1982 à 1991, il collabore avec le Fonds monétaire international (FMI), d’abord en tant qu’économiste, puis comme économiste principal en charge de la Guinée-Bissau, du Togo, du Cap-Vert et du Sénégal, où il a été placé en tant que Représentant résident (1990-1991).
Diplômé d’économie, Jean Claude Brou a enseigné la macroéconomie et la microéconomie à l`Université de Cincinnati (Ohio, USA) de 1981 à 1982.
A noter que le successeur de Marcel Alain de Souza prendra officiellement fonction à la Présidence de la commission de la CEDEAO à compter du 1er mars 2018. Ceci, pour un mandat de quatre ans.
L’Office Togolais des recettes (OTR) a revu à la baisse la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) applicable aux produits de première nécessité.
Ainsi, le taux passe-t-il de 18% à 10% pour certains produits et services à savoir le tissu kaki et le tissu imprimé (pagne), l’huile alimentaire, le sucre, la farine de céréales (blé, etc.), les pâtes alimentaires, le lait manufacturé, les aliments pour bétail et pour volailles, les poussins d’un jour, les matériels agricoles, les services de location et de réparation de matériels agricoles, l’hébergement et la restauration des touristes.
Mieux, la TVA devient nulle pour le lait non transformé, le riz, à l’exception du riz de luxe, les terminaux mobiles et équipements informatiques, l’opération de crédit-bail dans les transports et les matériels de production d’énergie renouvelable.
Cette baisse et/ou suppression de la TVA devrait induire une baisse conséquente des prix ou des coûts des biens et services concernés.
Après les régions des Savanes et Maritime, en novembre dernier, les régions des Plateaux, Centrale et de la Kara, ont été fixées par décret sur leur ressort territorial et leurs chefs-lieux de communes, ce mardi 19 décembre 2017. Ceci, à l’issue du Conseil des Ministres qui s’est tenu sous la Présidence du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.
Cette démarche gouvernementale s’inscrit dans le processus de décentralisation engagé depuis des mois déjà. La définition d’une feuille de route, le 11 mars 2016, et l’adoption de la Loi portant création des communes, le 23 juin 2017, dénotent de la volonté de faire aboutir diligemment le processus.
La création des communes ayant été faite par regroupement de cantons, il s’agira de préciser, pour chacune d’elles, les cantons sur lesquels la commune exerce ses compétences.
Il convient de rappeler qu’en combinant les critères sociologiques, historiques, démographiques, géographiques et économiques, il a été retenu que chaque préfecture ait au minimum deux (2) communes, chaque chef-lieu de région, quatre (4) communes, les autres grandes préfectures (outre le chef-lieu de région), quatre (4) communes, et les préfectures de taille moyenne, trois (3) communes. Il en ressort une moyenne nationale d’environ trois (3) cantons par commune.
Le gouvernement a en outre précisé que les communes comprenant les chefs-lieux de préfecture gardent comme chef-lieu, celui de la préfecture. Les communes ne couvrant qu’un seul canton, garde le chef-lieu de ce canton comme chef-lieu.
La période s’y prête et les ateliers d’évaluation se multiplient en cette fin d’année au sein de différents départements ministériels et pour des projets initiés par le gouvernement.
C’est le cas du Programme d’Appui au Développement à la base (PRADEB) qui fait l’objet d’une revue annuelle depuis lundi. Cette rencontre qui s’achève le jeudi 21 décembre, servira également à planifier les activités de l’année 2018.
Les travaux de ces trois derniers jours ont permis de faire ressortir les réalisations effectuées dans le cadre du PRADEB dont les composantes sont au cœur des stratégies de développement du pays. Elles s’articulent autour du soutien aux activités économiques des groupements, de l’appui à l’installation des plateformes multifonctionnelles et de l’appui à la promotion de l’emploi des jeunes.
Depuis la mise en œuvre du programme (2013-2017), un peu plus de 5000 jeunes et 1500 femmes ont bénéficié d’accompagnements en termes de formation, d’équipements et de financements. Plus de 280 000 personnes ont eu accès à l’énergie électrique grâce aux plateformes multifonctionnelles et plus de 7000 emplois ont été créés.
La mise en œuvre du PRADEB a nécessité ces cinq dernières années, la mobilisation de 5,5 milliards de FCFA.
De plusieurs jours ponctués de longues et lourdes procédures, le délai d’immatriculation des véhicules d’occasion est passé à 24 heures, au Togo. En un jour, l’acquéreur d’un véhicule d’occasion peut obtenir sa carte grise et sa plaque.
C’est la cellule informatique de la Direction des Transports Routier et Ferroviaire du Togo qui a fait l’annonce de cette nouvelle mesure.
Pour ce faire, les formalités devront désormais s’effectuer directement à l’achat, grâce à un système interconnecté entre les douanes et les transitaires agréés.
L’idée est née de la nécessité ressentie par la Direction des Transports Routier et Ferroviaire, de réduire le temps de la procédure et de parvenir, in fine, à une dématérialisation totale de la procédure.
Le Togo est l’un des 192 Etats parties ayant signé et ratifié la Convention sur l’Interdiction des Armes Chimiques (CIAC), entrée en vigueur en 1997.
Les autorités togolaises au premier rang desquelles le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, se sont engagées en faveur de la paix et de la sécurité internationales, plus particulièrement pour la santé et la sécurité des populations.
C’est dans cette optique que l’Autorité Nationale pour l’Interdiction des Armes Chimiques au Togo (ANIAC-Togo) a été mise en place en septembre dernier.
Ce mardi 19 décembre, les responsables de l’ANIAC-Togo se sont présentés au grand public et ont décliné leur mission : selon le Pr Boyodé Pakoupati, président de l’Autorité, le Togo, au regard de sa position géostratégique, de son port en eau profonde et de la densité de son réseau industriel, est devenu une plaque tournante de transactions de produits de toutes sortes en Afrique de l’Ouest. Afin d’éviter un scénario à la « Probo Koala » et de se protéger contre la menace chimique, son utilisation irresponsable ou malveillante, l’ANIAC sera aux avant-postes de la prévention et de la lutte contre la circulation illicite des produits chimiques.
Les entités commerciales qui officient dans le secteur sont invitées à collaborer en fournissant des informations sur leurs activités chimiques et devront se soumettre à des missions d’inspection de l’ANIAC.
Une rencontre de quatre jours (18-22 décembre 2017) se tient dans la ville de Tsévié (35 km de Lomé), et voit la participation des cadres de l’Agence Nationale de Volontariat au Togo (ANVT), des responsables des Centres Régionaux du Volontariat (CRV), des équipes techniques et des agents de suivi. Objectif : dresser le bilan des activités de l’année 2017 et mettre le cap sereinement sur l’année 2018.
Au cours des travaux, le plan d’action arrêté en mai 2017 sera passé au peigne fin, chaque CRV présentera le bilan annuel de ses activités et le niveau de réalisation du plan d’action. Des échanges permettront en outre à tous les participants de relever les goulots d’étranglements à tous les niveaux et de formuler des suggestions. Un nouveau plan d’action semestriel sera alors élaboré en tenant compte de ces points à améliorer.
L’ANVT mise en place en 2011 sous tutelle du Ministère du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, a pour objectif de promouvoir et de valoriser l’engagement volontaire à travers la participation aux solutions de développement du pays.
Les avancées significatives en termes de mobilisation, de déploiement, de suivi-accompagnement sont assez perceptibles et l’impact sur le développement des communautés à la base est une réalité. Depuis sa création, l’Agence a déployé 15 000 volontaires dans tout le pays.