Togo Officiel

Togo Officiel

Lomé continue de vibrer au rythme de la 2ème édition de la Semaine de l’Intégration Africaine, démarrée lundi 23 mai. Consacrée à renforcer les liens d’amitié et de cohabitation entre le peuple togolais et les communautés étrangères vivant sur son sol, cette initiative était à l’heure de la Culture ce mercredi.

L’occasion a été donnée aux communautés étrangères vivant au Togo de démontrer les danses de leurs pays d’origine. Des spectacles culturels ont été également donnés pour le grand plaisir des spectateurs. Parmi eux, Robert Dussey, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et de l’intégration africaine, Nicolas Berlanga-Martinez, l’ambassadeur de l’UE au Togo ou encore Khardiata Lo N’Diaye, la représentante résidente du Système des Nations Unies au Togo.

Les ressortissants de la Centrafrique, de la Côte d’Ivoire, de la République Démocratique du Congo, du Niger, de la Guinée, et d’Egypte arborant des tenues traditionnelles ont fait montre de tous leurs talents. Leurs hôtes Togolais, n’étaient pas du reste. Les danses du terroir ont été esquissées dans une ambiance festive.

Cette deuxième édition de la Semaine de l’Intégration Africaine a été placée sous le signe de la jeunesse et de la Culture.

 

Les députés togolais étaient réunis ce mardi 23 mai pour la 3ème séance plénière de la 1ère session ordinaire de l’année 2017. Les travaux ont notamment porté sur des questions d’environnement et de santé publique.

Les élus ont autorisé le Togo à ratifier l’Accord de Paris sur le Climat. Un vote à l’unanimité qui soumet le pays au nouveau régime juridique universel de protection du climat. Les pays signataires s’engagent, dans une vision de développement durable, à participer aux efforts à l’échelle mondiale de lutte contre les changements climatiques. Il s’agit de limiter la hausse des températures bien en dessous de 2° C d’ici la fin du 21ème siècle.

En ratifiant l’Accord de Paris sur le Climat, le Togo se facilite l’octroi des Fonds climat créés sous la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), du transfert de technologies et du renforcement des capacités à travers l’élaboration des projets d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre et d’adaptation aux changements climatiques.

La seconde loi adoptée par les députés ce mardi, autorise la ratification de la convention sur les privilèges et immunités du fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme. Le Togo consolide ainsi son partenariat avec le Fonds mondial. Le pays continuera de bénéficier de l’assistance technique et financière de cette institution en vue d’une mise en œuvre efficiente de la politique nationale en matière de la santé.

C’est une première pour l’Afrique. L’Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus est depuis ce mardi 23 mai 2017, Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). En lice avec le Britannique David Nabarro et la Pakistanaise Sania Nishtar, l’ancien ministre éthiopien est sorti vainqueur à l’issue du 3ème tour. Il a récolté 133 voix contre 50 pour Nabarro, et prend la tête de l’organisation onusienne. Il remplace à ce poste la Chinoise Margaret Chan.

Le Dr Tedros Adahnom Ghebreyesus a pu compter sur le vote du Togo lors de cette élection. Dès le départ et pendant sa campagne, le candidat africain a reçu le soutien des autorités togolaises. Au mois de mars dernier, il a été reçu en audience par le Chef d’Etat, SEM Faure Gnassingbé. Ce dernier l’a, de vive voix rassuré, du soutien du Togo dans sa course vers la Direction de l’institution onusienne. « Le Togo me soutient déjà et c’est un grand honneur pour moi. Je souhaite que pour la première fois, un Africain soit à la tête de cette institution », déclarait-t-il alors au sortir de son audience avec le président togolais. Pari réussi donc.

Le nouveau Directeur Général de l’OMS est âgé de 52 ans. Il a été Ministre de la Santé et Chercheur renommé sur le paludisme. Il a, en outre porté la casquette de Chef de la diplomatie de son pays. Jusqu’à son élection ce mardi, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus était Conseiller auprès du Premier Ministre Ethiopien.

La BRVM a franchi à la baisse, la barre des 7000 milliards de FCFA de sa capitalisation boursière actions. Lundi 22 mai 2017, cette capitalisation s'est achevée à 6939 milliards de FCFA.

Toutefois tous les titres ne sont pas logés à la même enseigne, dans cette ambiance plutôt morose. Les filiales cotées du groupe bancaire Bank of Africa surperforme totalement le marché, avec des plus-values allant jusqu’à 58% (BOA SN) depuis le début 2017 bien mieux que les -10,08% du BRVM Composite sur la même période. Les autres titres qui affichent des performances positives sur la période, sont Nestlé CI (+11,5%), CFAO Motors (+4,8%), Coris Bank International (+13,8%), Société Générale de Grand Béréby (+33,3%), SAPH CI (+14,3%) et Société Général CI (+2,7%).

C'est la deuxième fois après le 7 octobre 2016 qu'est franchi à la baisse ce seuil de capitalisation. Mais à cette période, Coris Bank, Sucrivoire et Société Ivoirienne de Banque n'étaient pas encore à la cote. Le marché est tiré à la baisse par les secteurs de l'industrie, les services, le transport et l'agriculture.

Les dirigeants de la BRVM ont pourtant poussé la stratégie visant à développer le marché et à le rendre plus liquide. Il est désormais ouvert aux investisseurs de l'indice MSCI Frontier et il a surtout attiré de nouvelles entreprises, tandis que de nouvelles introductions sont attendues. La Bourse a aussi adopté le principe du fractionnement des titres afin d'augmenter la liquidité pour les investisseurs.

L'indice BRVM Composite qui regroupe l'ensemble des sociétés cotées sur ce marché, affiche désormais un rendement négatif sur la période de deux ans (-1,2%), couvrant du 23 mai 2015 au 23 mai 2017, et est actuellement à son niveau le plus bas de cette période. Cette absence de plus-value est surtout ressentie par les petits investisseurs qui étaient habitués à réaliser des gains supplémentaires grâce aux plus-values boursières.

« Ce que nous avons constaté, c'est que si un titre s'affiche en forte hausse, c'est qu'il y a un acheteur qui se positionne. Mais très rapidement, le marché a tendance à corriger la valeur de l'action, et depuis l'introduction en bourse de Sucrivoire et Coris Bank, on a vu peu d'actions connaître une forte progression », a expliqué l'un deux à l'Agence Ecofin.

A travers divers pays de l'UEMOA, notamment le Sénégal, le Benin et surtout la Côte d'Ivoire, plusieurs associations actives regroupant de petits investisseurs tentent d'expliquer et de rassurer leurs membres. « Nos formateurs nous ont dit de ne plus nous attendre à des croissances maintenues de valeurs, surtout que les titres sont désormais à portée de main des investisseurs professionnels du MSCI Frontier », a confié un membre d'une de ces associations.

Idriss Linge

Le groupe bancaire Oragroup a levé avec succès la deuxième tranche d’une émission de billets de trésorerie d’un montant total de 35 milliards de francs CFA (53,3 millions d’euros) par appel public à l’épargne sur le marché financier régional de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Cette émission obligataire entamée le 1er septembre 2016 a donné lieu à une première tranche en octobre 2016 qui avait permis de lever 21,2 milliards de francs CFA (32,3 millions d’euros). La deuxième tranche a permis de lever 15,6 milliards de francs CFA (23,7 millions d’euros), soit un taux de participation de 112,72 %.

« Je tiens à remercier tous les souscripteurs de cette émission obligataire qui nous ont fait confiance pour réaliser nos ambitieux objectifs de croissance. La feuille de route est tracée pour les deux prochaines années et nous avons tous les moyens de la mettre en œuvre. Elle passe par l’extension de notre réseau et des services à notre clientèle, les particuliers et les PME pour l’essentiel. Les solutions de paiement électroniques et d’accès online feront également partie intégrante de notre stratégie », commente Binta Touré Ndoye, Directrice Générale d’Oragoup.

La durée de l’emprunt sur 18 mois assure un taux d’intérêt de 5,75 % brut par an. Ce programme d’émission - agréé par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et arrangé par les deux sociétés de gestion et d’intermédiation SGI Togo et CGF Bourse - bénéficie d’une garantie à 100 % du Fonds Gari avec l’appui de son principal actionnaire African Guarantee Fund (AGF), créé par la Banque Africaine de Développement (BAD). Les souscriptions ont été effectuées auprès de toutes les sociétés de gestion et d’intermédiation agréées de l’UMEOA.

Avec un total de bilan de 1 637 milliards de francs CFA en 2016 (2,4 milliards d’euros, + 10 % par rapport à 2015), des dépôts de la clientèle à 1 069 milliards de francs CFA et des opérations de crédits à 1 108 milliards de francs CFA, le Groupe affiche un produit net bancaire de 102,2 milliards de francs CFA et un résultat net de 15,1 milliards de francs CFA, en hausse respectivement de 8,5 % et 90 % par rapport à l’année précédente, avec à la clé un ratio opérationnel d’exploitation de 14,16 % contre 7,74 % en 2015. En 2016, le groupe a franchi la barre des 400 000 clients et compte à présent 1 650 collaborateurs et 139 agences bancaires.

 

À propos d’Oragroup

Oragroup est présent dans 12 pays de l'Afrique de l’Ouest et Centrale (Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Conakry, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad, Togo) et dans quatre zones monétaires (UEMOA, CEMAC, Guinée Conakry, Mauritanie). Avec 139 agences bancaires et de 1 650 collaborateurs, Oragroup propose à sa clientèle de grandes entreprises, nationales et internationales, de PME et de particuliers une gamme élargie de produits et de services bancaires selon des principes de proximité et de réactivité.

Pour de plus amples informations, consulter www.orabank.net

758 in

Le groupe bancaire nigérian Skye Bank a été autorisé à saisir l'Hôtel Intercontinental de Lagos, à la suite d'une décision de la Haute cour fédérale de justice, a-t-on appris de sources concordantes au Nigéria. La situation actuelle et la conséquence du non-paiement par Milan Industries Ltd, la holding propriétaire de l'hôtel, de ses engagements obligataires vis-à-vis de la banque.

Au lendemain de la crise financière de 2008 alors que les prix du pétrole amorcent la courbe ascendante, le Nigéria, premier producteur africain de l'époque et membre important de l'OPEP, devient une destination pour toutes les catégories d'investisseurs, en quête d'opportunités.

La demande pour les services de logement explose et la construction d'hôtels aux standards internationaux devient une exigence. Skye Bank aurait, selon des sources médiatiques nigérianes, accordé un prêt de près de 30 millions $ à Milan Industries pour financer l’expansion de ses différents services, et l'équivalent actuel de 12 millions $ pour la construction de l'hôtel Intercontinental.

Les vents contraires sont passés entre temps, la crise des matières premières s'est manifestée avec une baisse de près de 60% des prix du pétrole, entraînant au passage une hausse des charges pour la plupart des sociétés de service et une baisse des revenus et de la rentabilité. A cela, s'est ajoutée la concurrence d'hôtels à prix abordables, parfois pour une meilleure qualité de service.

Dans ce contexte, le remboursement par Intercontinental Lagos de ses créances a été rendu difficile. La solution d'une restructuration ne semblait pas possible pour Skye Bank qui, elle-même, doit gérer un encours de créances douteuses croissant. En 2016, la Banque centrale du Nigéria a d'ailleurs limogé le directeur général et le président du conseil d'administration pour des faits présumés de défaut de gestion des risques.

L'équipe dirigeante de l'Intercontinental Lagos a promis pour bientôt, sa réaction face à cette situation. Skye Bank de son côté ne risque pas de reculer car les défis structurels de la banque la contraignent à assainir ses comptes et surtout à renforcer ses fonds propres au plus vite.

La question, sans réponse actuellement, est de savoir ce que la banque fera de l’hôtel si la saisie est maintenue. L'industrie hôtelière au Nigeria connaît un surplus d’offre, dans un contexte désormais dominé par des hôtels 3et 4 étoiles, dans les grandes villes comme Lagos, Abuja et Port Hacourt.

Selon les données de la banque centrale du Nigéria (CBN), les investissements ont baissé, partant de 45 millions $ en 2007 à environ 750 000 $ moins de 10 ans plus tard.
Une combinaison de circonstances, incluant l’épidémie de l'Ebola en 2014, les menaces terroristes dans le nord et au sud-est du pays, la récession économique et l'effondrement des dépenses publiques, a eu un impact négatif sur la performance du secteur.

Idriss Linge

La SENELEC, la compagnie en charge de la fourniture de l’électricité au Sénégal, a levé 2 000 milliards de francs CFA (plus de 3,4 milliards $) pour mieux accomplir sa mission.

Le financement sera alloué à l’accroissement de la production électrique, la construction de centrales électriques supplémentaires, l’extension du réseau de distribution électrique et une meilleure intégration de l’outil informatique dans la gestion du secteur, entre autres.

« Pour l’ensemble de ces projets, nous avons besoin de 2 000 milliards de francs CFA, dont 254 milliards de francs pour 2017. Nous avons pratiquement mobilisé tous les financements.», a confié, au collectif des journalistes économiques du Sénégal, Abdoulaye Dia, le secrétaire de la compagnie électrique.

Le responsable a également révélé que la mobilisation de ces fonds a été ardue dans ses débuts, car la SENELEC ne disposait pas de "comptes validés". « Mais aujourd’hui, la confiance est revenue et nous refusons même des prêts parce que nous estimons que tout le programme a été bouclé.», s’est-il réjoui.

Rappelons que pour l’exercice 2016, la société a réalisé un bénéfice annuel de 30 milliards de francs CFA. Un chiffre en nette progression par rapport aux 12 milliards de 2015 et aux 2 milliards de 2014.

Gwladys Johnson

Le nigérian Retail Development and Investment Company (RDIC), spécialisé dans les TIC vient de signer avec le chinois Shenzhen Jizhao Information Techonology Co. Ltd un accord d’entente qui aboutira à la construction d’une unité de fabrication de smartphones et de tablettes PC au Nigéria.

« Cet accord constitue une base solide afin d’anticiper la révolution numérique au Nigéria, ainsi que ses retombés sur l’économie et l’éducation, » a indiqué le directeur général de RDIC, Ejimofor Akah, en marge de la cérémonie de signature de l’accord.

Le projet devrait selon le responsable créer des milliers d’emplois directs et indirects, notamment dans les secteurs du développement de logiciels et de la vente, entre autres.

S’exprimant également sur le contrat, le président de Shenzen Jizhao, Cheng Saiping, a déclaré: « Selon les termes du contrat d’entente, nous allons développer des applications pour les téléphones et les tablettes, fournir une assistance technique et des pièces de rechange à l’unité de fabrication, et former les nationaux à la recherche et au développement. »

Le Secrétariat Permanent pour le Suivi des Politiques de Réformes et des Programmes Financiers organise du 23 au 26 mai prochain, un atelier de revue de la performance des réformes jusqu’en fin 2016. Cette assise servira en outre, à valider la matrice unifiée des reformes pour les trois prochaines années (2017-2019).

A l’ouverture des travaux ce mercredi, le Ministre de la Planification et du développement, M. Kossi Assimaidou, a, au nom du Ministre de l’économie et des Finances, prononcé un discours de circonstances.

La rencontre qui démarre ce jour, indique-t-il, est à saluer à plus d’un titre. C’est en premier lieu, l’occasion pour les autorités togolaises, les acteurs de développement et les partenaires techniques et financiers, de se retrouver pour « échanger et tirer des enseignements par rapport aux réformes passées ou en cours ». La seconde raison qu’il a donnée, est qu’elle fait suite au séminaire gouvernemental organisé sous l’impulsion du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé sur le thème « Transformer la gouvernance et l’administration publique au Togo pour la mise en œuvre de l’agenda 2030 pour le développement durable ».

Kossi Assimaidou, a, ensuite fait référence aux ODD puis au Programme de Facilité Elargie de Crédit signé entre le Togo et le FMI le 05 mai dernier, qui ouvre « la voie à une panoplie de réformes dont la mise en œuvre contribuera à améliorer substantiellement la performance économique de notre pays ».

Le Ministre de la Planification et du Développement, soutient donc que « l’identification, la formulation, la mise en œuvre et le suivi des réformes de qualité dans le cadre des ministères et institutions de la République deviennent un gage pour assainir l’environnement des affaires dans notre pays et garantir les conditions pour plus de dynamisme dans la réalisation de l’activité économique et l’amélioration du bien-être de nos population ».

Une série d’ateliers régionaux de renforcement de capacités a été lancée le lundi 22 mai à Lomé. Objectif, intégrer l’action culturelle au sein des politiques de développement local. Y prennent donc part, des artistes, des promoteurs culturels et des administrateurs locaux qui sont issus des six régions du Togo. Le projet est conduit par l’Institut Régional d'Enseignement Supérieur et de Recherche en Développement Culturel (IRES-RDEC).

Pour M. Kodjo Nougbolo, Coordonnateur du projet, l’organisation de ces ateliers est née d’un constat. En dépit des dispositions pertinentes, tant des politiques culturelles régionales que la loi sur la décentralisation, dans la quasi-totalité des collectivités locales, il n'existe pas de services chargés de l'action culturelle. Il souhaite donc que grâce à ces ateliers, « la culture soit mise effectivement au service du développement durable des communautés à la base ».

Même son de cloche chez M. Kossi Wediabalo Tinaka, représentant le ministre de la Culture, Guy Madjé Lorenzo. « Ce projet va amener les acteurs locaux à s'approprier les politiques culturelles locales en lien avec le développement local et permettre l'émergence des industries culturelles viables et pérennes dans les localités », a-t-il souligné.

A terme, l’action culturelle sera effectivement prise en compte dans les Programmes de Développement Communautaire (PDC). Mieux, les artistes et acteurs culturels auront une meilleure visibilité et les financements du secteur culturel seront mieux orientés.