Togo Officiel

Togo Officiel

Les directeurs généraux des opérateurs de téléphonie mobile MTN, Glo, Airtel et Etisalat ont été sommés par le parlement de se présenter devant les députés, ce 14 juin 2017, pour s’expliquer sur la réduction massive d’effectifs enregistrée dans le secteur des télécommunications.

D’après le journal Daily Trust qui rapporte l’information, le comité parlementaire en charge des télécommunications, dirigé par le député Saheed Fijabi, a souligné qu’il n’acceptera aucun représentant de ces directeurs généraux qui ne pourraient apporter des réponses claires et satisfaisantes à leurs interrogations.

Depuis l’année dernière, plusieurs nigérians employés chez MTN, Glo, Airtel et Etisalat ont, en effet, perdu leur emploi soit pour des motifs d’externalisation, soit pour des questions stratégiques. Contrairement au cas des autres opérateurs qui est passé quasi inaperçu, c’est surtout celui de MTN qui a le plus attiré l’attention.

En mai dernier, la société télécoms s’est délestée de 280 travailleurs, soit 15% de ses effectifs. Selon l’entreprise, les employés remerciés, forts de 5 à 15 ans d’ancienneté, seraient remplacés par de nouveaux, disposant des connaissances adaptées à sa nouvelle stratégie orientée vers le numérique.

Au-delà de la réduction d’effectifs, les directeurs généraux des sociétés télécoms devront aussi s’expliquer sur leur échec à s’acquitter de leurs taxes envers le gouvernement fédéral. La semaine dernière, la presse nigériane a révélé que plusieurs opérateurs télécoms ont cessé de verser leur contribution au Fonds d’accès universel aux services télécoms, depuis plusieurs années.

Bissau Exploration Company a annoncé la signature d’un accord de coentreprise avec la compagnie pétrolière publique bissau-guinéenne, Petroguin, en vue d’amorcer le développement du bloc offshore 4D. Une mise en valeur qui se fera à travers une grande phase d’exploration, qui sera ensuite suivie de l’exploitation.

Selon les termes de cet accord de partenariat, Bissau Exploration Company détiendra un capital actions de 90% sur le bloc, tandis que la société publique bissau-guinéenne contrôlera le reste des parts.

Comme l’expliquent les deux parties, ce partenariat permettra de mettre en place un environnement propice de collaboration et de transparence pour les parties prenantes actuelles et futures d’une part, et les aidera à maximiser la valeur ajoutée pour l’industrie des hydrocarbures en Guinée-Bissau, d’autre part.

Bissau Exploration Company, est une filiale du britannique Geopartners Ltd et a été créée spécialement pour accompagner la société pétrolière bissau-guinéenne dans le développement des ressources en hydrocarbures dont regorge le pays.

Le Français Engie construira, en collaboration avec EleQtra, une multinationale anglo-américaine intervenant dans le domaine de l’énergie, la centrale éolienne d’Ada, d’une capacité de 50 MW. L’infrastructure qui sera implantée dans la région du Greater Accra, aura un coût de mise en place estimé à 120 millions $. Elle est prévue pour entrer en service d’ici 2019.

« EleQtra est ravie d’avoir rejoint Engie dans le développement de ce que nous pensons être la première centrale éolienne du Ghana. Nous nous apprêtons à entamer la phase de développement afin de rendre opérationnelle, le plus tôt possible, la centrale.», s’est réjoui Ebbe Hamilton, l’un des dirigeants de la compagnie.

« Le gouvernement ghanéen cherche à renforcer son industrie des énergies renouvelables et à mettre en place un cadre réglementaire qui pourra encourager l’électrification de l’ensemble du pays d’une manière durable et à un coût abordable. Cette centrale éolienne d’Ada participera à la diversification du mix énergétique national.», a affirmé, pour sa part, Philippe Miquel, le directeur régional Afrique centrale et occidentale d’Engie.

Gwladys Johnson

La Banque mondiale a approuvé, ce 2 juin, au profit de l’Etat ivoirien, un soutien évalué à 120 millions $, a-t-on appris d’un communiqué de l’institution financière. Les fonds devraient servir au financement du Projet d’infrastructures pour le développement urbain et la compétitivité des villes secondaires (PIDUCAS).

Mis en œuvre pour créer un écosystème adéquat afin de rendre attractives certaines villes ivoiriennes, ce projet commencera selon les autorités ivoiriennes par Bouaké et San Pedro, respectivement, deuxième et troisième agglomérations les plus compétitives parmi les 14 capitales de district que compte le pays.

« […] il faut un nouveau modèle de développement solidaire qui passe par un maillage de villes secondaires plus compétitives, en mesure d’étayer l’investissement, la croissance et la réduction de la pauvreté dans l’ensemble du pays. L’essor de ces centres économiques secondaires constitue l’une des priorités du nouveau Plan national de développement adopté par les autorités pour la période 2016-2020 », explique Pierre Laporte (photo), directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.

Plus précisément, les fonds seront mis à disposition par l’Association internationale de développement (IDA), l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète.

Fiacre E. Kakpo

Le Chef de l’Etat Togolais SEM Faure Esssozimna Gnassingbé a reçu ce mardi au Palais de la Présidence trois personnalités. M. Dominique Desruelle, Directeur Adjoint Département Afrique du Fonds Monétaire International (FMI) ; Mme Béatrice Atallah, Chef de la diplomatie malgache et présidente de la Conférence ministérielle de la francophonie et M. Jon Benjamin, Ambassadeur de Grande-Bretagne au Togo.

Le haut cadre du FMI a échangé avec le président togolais sur les perspectives économiques du Togo et les politiques de développement soutenues par le Fonds. Le Togo a bénéficié dans le cadre de l’accord triennal au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) de 241,5 millions de dollars en appui aux réformes économiques et financières dont 34,5 millions ont déjà été décaissés.

Mme Beatrice Atallah a séjourné à Lomé dans le cadre des préparatifs du 33ème Conférence des ministres de la francophonie qui se tiendra à Lomé du 24 au 27 novembre 2017. A son arrivée dans la capitale togolaise, le Chef de la Diplomatie malgache a indiqué qu’elle était porteuse d’un message du président Hery Rajaonarimampianina à son homologue togolais. Le courrier visait à féliciter SEM Faure Gnassingbé pour son élection à la tête de la CEDEAO et à jeter les bases d’une coopération bilatérale entre leurs deux pays d’une part et entre la CEDEAO et le COMESA d’autre part.

Le ballet diplomatique de ce mardi s’est achevé avec l’audience de M. Jon Benjamin, Ambassadeur de Grande-Bretagne au Togo. Le diplomate en fin de mission, est venu faire ses adieux au Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé.

Ce mardi 13 juin 2017, Mme Cina Lawson, Ministre des Postes et de l’Economie numérique s’est rendue à l’Assemblée Nationale où les députés togolais ont procédé à l’adoption de deux lois.

La première, la loi d’orientation sur la société de l’information au Togo (LOSITO), a pour objectif d’établir les principes juridiques fondamentaux de la matière. Le Togo en adoptant la LOSITO s’inscrit dans un mouvement de généralisation et de facilitation d’un accès sécurisé à l’information. Ce vote fait suite aux textes déjà adoptés par par l’UEMOA, la CEDEAO et l’Union Africaine.

Le second texte adopté ce mardi par les parlementaires porte sur les transactions électroniques. Il assure la sécurité des transactions électroniques ; définit la notion de commerce électronique ; interdit les publicités électroniques non désirées ; encadre les notions de contrat par voie électronique et consacre la dématérialisation des formalités et des procédures administratives.

L’adoption de ces deux lois permet au Togo de mieux encadrer le secteur de la communication en ligne et les diverses activités qui y sont liées.

L’agence du NEPAD a rendu publique, au début du mois de juin, la première édition de sa Carte de la nutrition en Afrique. Le document présente la situation du continent en ce qui concerne la sécurité alimentaire à fin 2016.

Il met également en lumière l’immense potentiel agricole du continent pour assurer la production de nourriture. L’Afrique abrite en effet la moitié des terres arables disponibles dans le monde.

Dans ce registre, le Togo est très avantagé puisqu’il est le pays africains qui dispose de la plus grande proportion de terres arables. 48,7% de la superficie du pays est cultivable. En comparaison, la Côte d’Ivoire, qui est pourtant une grande nation agricole, ne dispose que de 9,1% de terres arables. Une donnée qui n’a pas échappé aux autorités togolaises.

Un Programme national de développement d’agropoles est en cours de réalisation. Via ce programme lancé sur toute l’étendue du territoire national, le gouvernement veut développer les caractéristiques agricoles de chaque région du pays à l’horizon 2030. Ces zones permettront de booster les productions agricoles, de lutter contre la faim, et seront également pourvoyeuses d’emplois pour la jeunesse togolaise.

Le gouvernement reçoit l’appui de la Banque Africaine de Développement (BAD) et les agropoles seront lancés d’ici décembre 2017.

 

Dominique Desruelle, directeur adjoint du Département Afrique du Fonds monétaire international (FMI) séjourne à Lomé depuis ce dimanche 11 juin.

Sa visite se situe dans le cadre d’une mission qu’effectue le Fonds au Togo, du 08 au 14 juin. Ce lundi, M. Desruelle a eu une séance de travail avec M. Sani Yaya Ministre d’Etat, ministre de l’Economie, des Finances, de la Planification et de la Prospective.

En mai dernier, en appui aux réformes économiques et financières entreprises par le pays, le FMI a accordé une enveloppe financière de 241,5 millions $ au Togo au titre du programme de Facilité Elargie de Crédit. Ce prêt triennal assorti d’un décaissement immédiat de 34,5 millions $ « appuiera les efforts déployés par les autorités pour assainir les finances publiques, tout en préservant l’espace nécessaire pour engager des dépenses de lutte contre la pauvreté », avait alors souligné M. Tao Zhang, Directeur général adjoint du FMI dans un communiqué publié sur le site officiel de l’institution.

Le soja togolais se porte plutôt bien. Il vient de s’offrir deux nouveaux marchés. Le Vietnam et les Pays-Bas. Pour 250 000 dollars de soja made in Togo ont été exportés ces derniers mois vers ces deux pays.

La participation aux foires et salons internationaux des Pme togolaises avec le soutien de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) a permis de nouer ces nouveaux partenariats. L’accompagnement technique du Centre du Commerce International (CCI) a également été déterminant.

Un premier contrat a été signé à la foire Gulfood à Dubaï début mars. Il porte sur 500 tonnes de soja pour 185 000 dollars, à destination du Vietnam. Un second contrat a été signé en février au Salon biologique Biofach à Nuremberg en Allemagne. Il a permis l’exportation de 100 tonnes de soja vers les Pays-Bas pour 65 400 dollars. Notons que les premiers embarquements de soja ont eu lieu en avril dernier en direction de ces nouveaux marchés.

 

Le Colonel Ouro-Koura Agadazi, Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique du Togo, a pris part le 09 juin dernier à la 6ème réunion du Comité de Haut Niveau sur la Sécurité Alimentaire dans l'espace UEMOA.

Présidée par Son Excellence M. Issoufou Mahamadou, Président de la République du Niger, cette réunion a pour objectif d’identifier les voies adaptées pour promouvoir la sécurité alimentaire et la transformation durable de l’agriculture dans l’espace communautaire.

La situation agricole 2016-2017, qui s’est traduite par un niveau de récoltes globalement satisfaisant dans la zone UEMOA, avec une production totale de 27 millions de tonnes de céréales, 22 millions de tonnes de tubercules, 3 millions de tonnes respectivement de niébé et d’arachide, a été notée.

Le Comité de Haut Niveau invite néanmoins les Etats membres, dont le Togo, à s’approprier les réformes préconisées. Celles-ci permettront d’impulser la transformation véritable de l’agriculture de la région et répondre aux multiples besoins alimentaires et de revenus des populations.

Il exhorte également au respect de la libre circulation des personnes et des biens qui favorise la fluidité des échanges intra régionaux des produits alimentaires et promeut ainsi la sécurité alimentaire.

 

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