Togo Officiel

Togo Officiel

Mme Béatrice Atallah, Ministre des Affaires étrangères de Madagascar, est à Lomé depuis ce lundi 12 juin. Accueillie par son homologue togolais, Robert Dussey, celle qui est par ailleurs présidente de la Conférence ministérielle de la francophonie, effectue une visite de travail dans le cadre des préparatifs de la 33ème Conférence des ministres de la francophonie qui se tiendra à Lomé du 24 au 27 novembre 2017.

Ce lundi déjà, une séance de travail a eu lieu au Ministère togolais de Affaires étrangères. Le point a été fait sur les préparatifs techniques et logistiques. Un document contenant les lignes directrices et les différentes orientations que nécessite la préparation de cette conférence, a été transmis à Robert Dussey, Chef de la diplomatie togolaise.

En novembre prochain sont attendus à Lomé, 84 ministres des affaires étrangères et leur délégation.

Mme Béatrice Atallah devrait également, au cours de son séjour, rencontrer le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, à qui elle transmettra un message du président malgache Hery Rajaonarimampianina.

 

La Côte d'Ivoire ne pouvait rêver mieux en termes de gage de confiance et de crédibilité, après que le marché international ait répondu très massivement à toutes ses offres de titres souverains. Le carnet d'ordre de son emprunt obligataire international en cours de finalisation avait reçu vendredi 9 juin à la clôture des marchés, des souscriptions de l'ordre de près de 10 milliards $ pour des taux d'intérêts en dessous de 7%.

Le pays a émis 625 millions d'obligations en Euro (monnaie européenne) qui ont reçu près de 4,4 milliards d'Euros (4,9 milliards $) de souscriptions. Les autorités ivoiriennes ont consenti à payer un taux d'intérêt de 5,12%, pour une maturité de seulement 8 ans.

La tranche en dollars d'un montant de 1,25 milliard $, a aussi fait courir les investisseurs, en collectant des souscriptions pour 4,8 milliards $ au taux 6,25%, avec une maturité de 16 ans.

Certains analystent expliquent que, même si la Côte d'Ivoire sort péniblement d'une mini crise socio-économique, caractérisée par des grognes dans l'armée et la fonction publique, elle dispose encore de bons fondamentaux, et d’une projection de croissance au-delà de 6%.

Aussi, le gouvernement du président Alassane Ouattara a consenti à réduire ses dépenses pour s'ajuster aux contraintes budgétaires. Dans le cadre de cette opération internationale, la première économie de l’UEMOA est aussi parvenue à trouver un accord avec ses investisseurs, pour le rachat de 750 millions $ de dettes souveraines, dues en 2024 et 2023. Un choix qui devrait stabiliser le poids du service de la dette dans son budget.

Le gouvernement n'a pas encore officiellement communiqué sur l'issue de cette opération. La ressource devrait permettre néanmoins, de combler le gap de revenus en devises, plombé par la baisse des prix du Cacao sur le marché international, et la dépréciation subséquente des stocks qui pourrait pousser les investisseurs à limiter leurs investissements.

Idriss Linge

La Banque africaine de Développement (BAD) a promis qu'elle collaborerait avec les banques centrales d’Afrique pour soutenir la gestion efficace des devises étrangères rapatriées par les expatriés africains et les travailleurs migrants.

L'initiative de l’institution panafricaine vise à freiner les flux de capitaux illicites, renforcer la collecte des recettes fiscales et l'échange d'informations pour améliorer le suivi des marchés financiers nationaux.

Selon Charles Boamah, le vice-président de la BAD, « Il existe clairement de grands défis qui contribuent aux flux financiers illicites […] Pour stimuler les ressources financières nationales, nous avons besoin de grandes réformes fiscales et sur les marchés mondiaux des capitaux.»

Selon le groupe de réflexion basé à Washington, Global Financial Integrity (GFI), les fuites de capitaux illicites en Afrique subsaharienne représentaient fin 2014 entre 7,5 et 11,6 % du commerce global.

Fiacre E. Kakpo

Au terme de leur mission annuelle de revue de la notation de la BOAD, les agences Fitch et Moody’s ont chacune confirmé les premières notes qu’elles avaient attribuées à la Banque de développement régionale en 2015, à savoir « BBB » avec perspective stable pour Fitch, et « Baa1 » avec perspective stable pour Moody’s. Ces décisions ont été annoncées à travers des communiqués publiés respectivement le 18 mai et le 2 juin 2017.

Les deux agences avaient déjà confirmé les notes de la BOAD en 2016. Leurs évaluations sont d’abord basées sur le soutien fort dont l’institution bénéficie de la part de ses principaux actionnaires que sont la Banque Centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO), et les huit Etats membres. Ce soutien se justifie par le fait que la BOAD joue un rôle clé dans le financement d'importants projets de développement économique et social dans la région.

Fitch et Moody’s fondent également leur appréciation sur la bonne situation financière ainsi que sur la qualité de la gouvernance de la BOAD.

Les deux agences relèvent que la BOAD évolue dans un contexte régional difficile. En dépit de ce fait, elles concluent que la balance entre les forces et les défis autorise le maintien de perspectives stables pour l’institution. Une position résumée par Moody’s, qui note que « la BOAD a réussi à élargir son portefeuille de prêts tout en réduisant le taux de prêts improductifs, et à améliorer ses politiques de gestion des risques ».

A propos de la BOAD

Créée en 1973, la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), est l’institution commune de financement du développement des huit Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) : le Bénin, le Burkina, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Elle a pour missions de promouvoir le développement équilibré des Etats membres et de contribuer à la réalisation de l’intégration économique de l’Afrique de l’Ouest. A ce titre, elle finance des projets publics et privés dans divers domaines (agriculture, infrastructures de transport, énergie, eau et assainissement, télécommunications, etc.).  Très engagée sur les questions environnementales et climatiques, elle est accréditée comme agence d’exécution auprès du Fonds d’Adaptation (2011), du Fonds pour l’Environnement mondial (FEM, 2015) et du Fonds Vert pour le Climat (2016). Son siège est situé à Lomé au Togo. 

954 in

SEM Faure Gnassingbé a reçu le vendredi 09 juin M. Thomas Kelly. Le Vice-Président du Millenium Challenge Corporation (MCC) chargé des Politiques et de l’évaluation, a discuté avec le Chef d’Etat togolais de l’éligibilité du Togo au Programme du Threshold. Cette visite intervient au terme d’une mission d’une délégation du MCC au Togo.

L’information avait déjà été annoncée le mercredi 09 juin dernier après une séance de travail à la Primature. M. Thomas Kelly l’a confirmée au président togolais.

Le Togo est dans la dernière ligne droite pour bénéficier des retombées du Programme Treshold. Des quatre étapes nécessaires, le pays en a déjà bouclé trois. La quatrième consistant à négocier et à définir les exigences dudit programme et les conditions préalables ; à développer un budget et à mettre en place une structure de mise en œuvre.

Le mois d’octobre est annoncé pour la finalisation du programme, synonyme d’octroi de financements conséquents, orientés vers des secteurs tels l’éducation, la santé, l’agriculture et les TIC.

Le Millennium Challenge Account est un dispositif conçu par le Congrès américain pour réduire la pauvreté à travers la croissance économique durable dans les pays en voie de développement.

 

Pour maîtriser la contrebande de l'or noir qui sévit dans ses eaux, le gouvernement ghanéen, à travers le ministre de l'Energie, Boakye Agyarko (photo), a révélé qu'il envisage d'installer des dispositifs de repérage sur les tankers pétroliers destinés à l'exportation. Selon l'officiel, c'est la mesure phare pour contrecarrer le phénomène.

Depuis quelques années, l'offshore ghanéen est devenu le théâtre d'un vaste réseau de contrebande de pétrole. Cela a été confirmé par le dernier rapport « Down stream Oil Theft » du think tank américain Atlantic Council. Selon le document, l'huile volée au Nigéria est transportée sur un vieux périmètre de production dans les eaux ghanéennes pour y être blanchie et comptabilisée dans la production nationale destinée à l'export. D'autres pratiques de contrebande sont également énumérées dans le document.

De nombreuses compagnies dans l'amont et l'aval ont exprimé leurs inquiétudes vis-à-vis de ce phénomène qui, disent-elles, a des impacts négatifs sur le développement de leurs activités. Elles ont ainsi appelé le gouvernement à s'attaquer de toute urgence au problème. La pratique ternit aussi l'image du Ghana, réputé pour être l'un des pays les plus transparents en Afrique.

« L'installation des dispositifs de suivi permettrait aux organismes en charge de la régulation du secteur de surveiller l'exportation et l'importation de produits pétroliers et, par conséquent, de prévenir les cas où les produits destinés à la réexportation, qui ne sont pas taxés, soient effectivement commercialisés dans le pays. », a expliqué le ministre.

La date de mise en œuvre de ce plan n'a pas encore été annoncée. La contrebande de produits pétroliers représente un manque à gagner de 200 millions de dollars par an pour les caisses publiques.

Olivier de Souza

Le Président français sera présent au sommet spécial des chefs d'Etat du G5 Sahel qui se tiendra le 02 juillet prochain à Bamako. L’annonce a été faite par les ministres des Affaires étrangères des 5 pays dont le Niger au terme de la réunion de lundi.

Dans une interview accordée à l’Afp, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop a indiqué que « les chefs d'Etat du G5 Sahel ont décidé d'organiser un sommet spécial au cours duquel ils auront un dialogue direct avec le chef d'Etat français.»

Après l’Union africaine, la France est le premier pays à soutenir l’effectivité de la force d’intervention du G5 Sahel. Hier mardi, l’Ambassadeur de France à l’Onu a annoncé que son pays plaidera l’autorisation de cette force conjointe au Conseil de sécurité de l’Onu pour enrayer le terrorisme et les trafics illicites ayant cours dans cette région du continent africain.

Pour Abdoulaye Diop, la force conjointe des pays du G5 Sahel ne fera pas ombrage à l’opération Barkhane, mais elle viendra pour la compléter.

Les pays du G5 Sahel ont affirmé leur volonté de rendre effective cette force avant la fin de l’année 2017. Si le process d’opérationnalisation de cette force n’est pas encore connu, les regards sont tournés le Conseil de sécutité des Nations unies.

Le Niger par la voix de son Président Mahamadou Issoufou a plaidé à plusieurs reprises (sommet du G7 notamment) l’importance de l’effectivité de cette force conjointe.

Guevanis DOH

Dès le 13 juin prochain, le Nigéria va entamer un road show international dans le cadre d’une émission d’obligations destinée à sa diaspora pour une valeur située entre 100 et 300 millions de dollars. C’est ce qu’a révélé dans un communiqué, le bureau de gestion de la dette du pays, la DMO.

Le pays a également désigné la Bank of America Merill Lynch et la Standard Bank of South Africa en tant que co-arrangeurs pour l’opération.

Dans son communiqué, la DMO, a indiqué que dans le cadre de l’opération, des rencontres auront lieu en Grande Bretagne et les Etats-Unis. En effet, « le Nigéria a déposé une demande d’inscription pour ses obligations auprès de la Commission boursière des Etats-Unis », indique la source. Avant d’ajouter que les instruments financiers seront listés à Londres.

Il faut souligner que le Nigéria, deuxième plus grande économie d’Afrique, est actuellement en récession et envisage combler plus de 50% de son déficit budgétaire (projeté à 7 milliards $ cette année) via des emprunts externes. En février et mars dernier, le pays a, dans ce cadre, levé un milliard de dollars et 500 millions $ via des émissions d’eurobonds.

L'emprunt obligataire international actuellement en cours de réalisation par la Côte d'Ivoire, a marqué le marché international des capitaux, en attirant ce 8 juin des souscriptions équivalentes à 5,75 milliards $. C'est un peu plus de 5 fois le montant initial de 1 milliard $, sollicité par le gouvernement le mercredi 26 mai 2017 dernier.

L'opération, selon des sources proches du processus, se présente sous deux tranches, une en dollar US et une autre en euro. La tranche en euro est celle qui semble attirer le plus les investisseurs. Cet intérêt des investisseurs est d'autant remarquable, au regard des premiers coupons annoncés sur l'opération.

La tranche en dollars qui devrait arriver à maturité en 2033, a débuté avec un taux tournant autour de 6,6%, avant de retomber à 6,5% en début de matinée. Celle en euro et qui devrait arriver à maturité en 2025, a bénéficié d'un taux d'intérêt plus faible autour de 5,2%, a-t-on aussi appris.

Malgré les défis socio-économiques qui ont traversé le pays depuis quelques mois, notamment des revendications musclées de la part de certains soldats et travailleurs de la fonction publique, ou encore la baisse des prix du cacao, son principal produit d'exportation, les investisseurs semblent faire confiance au pays.

Les taux d'intérêts annoncés sur cet emprunt, sont proches du niveau de rendement des trois précédentes obligations souveraines de la Côte d'Ivoire, peut-on voir dans le numéro du 26 mai 2017, du rapport hebdomadaire sur l'état des obligations souveraines africaines publiée par la Banque Africaine de Développement, via son Initiative des marchés financiers.

Certaines analyses tendent à attribuer ce succès à l'accompagnement en cours du FMI, à la décision prise par le gouvernement de réajuster ses dépenses publiques, et à une conjoncture internationale marquée par la crise dans les pays du Golfe, qui rétrécit le panier des offres obligataires souveraines de la part des pays émergents.

La conclusion de cette opération dont les chefs de file sont BNP Paribas, Deutsche Bank, Natixis, JP Morgan, et Standard Chartered Bank sera à suivre. Plusieurs pays ont déjà précédé la Côte d'Ivoire sur le marché international des emprunts obligataires cette année avec chacun un succès certain. Il s'agit du Sénégal, de l'Egypte, et du Nigéria.

Idriss Linge

Pour s’assurer de la mise en œuvre efficace et efficiente du Programme de développement à l’horizon 2030, les Nations Unies ont initié un Forum Politique de Haut Niveau sur le développement durable. Pour sa 2ème édition, cette assise internationale se tiendra à New York du 10 au 19 juillet 2017.

Le Togo prépare sa participation. A l’initiative du ministère de la Planification du Développement, un atelier de validation se tient à Lomé du 08 au 09 juin. Il porte sur la validation du rapport national, axé autour du thème « Eradiquer la pauvreté et promouvoir la prospérité dans un monde en mutation».

Le gouvernement a invité les organisations de la société civile, les acteurs de développement, les partenaires techniques et financiers à apporter leurs observations et contributions. Objectif, donner au Rapport du Togo, qui sera présenté à New York, un caractère participatif et inclusif.

Les progrès effectués par le pays dans la mise en œuvre des Objectifs du Développement Durable (ODD) seront mis en exergue. La baisse de l’incidence de la pauvreté, l’augmentation du taux de desserte en eau potable, les investissements réalisés dans les infrastructures, routière, portuaire et aéroportuaire, la mise en place de l’Organisme National Chargé de l’Action de l’Etat en Mer et la mise en place de l’OTR.

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