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Le coordonnateur de la Cellule Climat des Affaires, Sandra Ablamba Johnson, accompagné de partenaires-clés, a tenu un point presse ce lundi 05 novembre 2018 à Lomé.

L’objectif de cette rencontre avec les professionnels des médias était principalement d’exposer les grandes lignes du rapport Doing Business 2019 et les performances du Togo qui passe du 156ème au 137ème rang mondial.

Publié la semaine dernière, ce rapport qui analyse la facilité de faire des affaires dans 190 pays, classe le Togo, 2ème top performer en Afrique avec les réformes qu’il a validées. A cette performance, s’ajoute une 4ème place dans la zone Cedeao et une 2ème dans l’espace Uemoa en tant qu’économie la plus attractive, devant le Benin (153è), le Burkina Faso (151ème) et le Sénégal (141ème).  

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Pour Sandra Johnson, ces résultats « sont le fruit d’un travail collectif et traduisent les efforts du gouvernement, résolument engagé dans un processus profond de transformation de notre économie ». D’après le coordonnateur, le mérite « revient à tous les acteurs, en premier lieu au Chef de l’Etat pour son leadership ».

La responsable a ensuite détaillé les avancées du Togo, notamment dans les indicateurs de création d’entreprises, obtention de permis de construire, raccordement à l’électricité, transfert de propriété, paiement de taxes et impôts ou encore exécution des contrats.   

De façon globale, la mise en œuvre de ces réformes a permis  au Togo de se hisser dans le Top 10 des économies qui ont, le plus, amélioré leur cadre réglementaire dans le monde.

Afin de continuer dans cette dynamique, le gouvernement entend maintenir le cap des réformes déjà validées et poursuivre l’amélioration de l’environnement des affaires, dans la lignée du Plan National de Développement et pour la création d’emplois.

Un séminaire régional sur la mise en œuvre des exigences relatives au régime de compensation et de réduction de carbone pour l’aviation internationale (CORSIA) s’est ouvert ce lundi 05 novembre 2018 à Lomé.

Initiée par l’Organisation de l’aviation civile internationale, la rencontre réunit pendant 3 jours, des acteurs de l’aviation civile du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Mali et du Togo.

Les travaux devront permettre de cerner un peu plus les contours du CORSIA. Le programme débutera par une phase pilote de 2021 à 2023 avant une première application prévue pour la période 2024-2026.

Pour le directeur de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), le Togo a déjà pris les devants dans la lutte contre les émissions néfastes et a multiplié les initiatives : « En Afrique, nous sommes le 2ème pays, et le 1er en Afrique de l’Ouest, pour abriter cette rencontre à cause des efforts que fournissent le gouvernement et l’ANAC », a-t-il indiqué.

Et de poursuivre, « au niveau de l’ANAC par exemple, nous avons un formulaire qui contraint les compagnies à signaler leur degré d’émission de gaz carbonique ».

Confirmant ces bonnes intentions, le consultant OACI et Chef de programme changement climatique à la Direction générale de l’Aviation civile française (DGAC), Pierre Primard déclare pour sa part : « le Togo est très volontaire dans la lutte contre le changement climatique. La mise en place de l’Agence de gestion de l’environnement (ANGE) en est une illustration ».

Les pays de l’ACP (Afrique Caraïbes et Pacifique) et l’Union Européenne ont entamé le 18 août dernier la première session des négociations devant aboutir à un nouvel accord qui remplacera celui de Cotonou qui s’achève en février 2020.

Dans une interview accordée au magazine Afrique Education, publiée dans son n°470 de Novembre 2018, le ministre togolais des affaires étrangères, et négociateur en chef des pays ACP, Robert Dussey, a affirmé que « le nouvel accord ACP/UE sera différent des précédents ».

Le chef de la diplomatie togolaise a indiqué que cela se devait d’être le cas du fait que « depuis 2020, des changements notables sont intervenus aussi bien au sein des 2 parties prenantes  (faisant notamment référence à l’élargissement de l’UE et au Brexit, ndlr) qu’au niveau de la configuration mondiale ».

Ainsi, pour Robert Dussey, « avec la croissance démographique dans les pays ACP, particulièrement en Afrique avec une forte croissance des jeunes », l’occasion est donnée, avec ces négociations, de « changer de paradigme, éviter les erreurs du passé et obtenir le maximum » pour les populations et les générations futures.

Conscient que les discussions seront ardues et que chaque partie tâchera d’en sortir la plus satisfaite possible, le négociateur en chef a tenu à rappeler l’importance que ces négociations  revêtent pour le bloc ACP : « les ACP constituent une force peu valorisée », a-t-il estimé. Et de poursuivre : « 1 milliard d’habitants de 79 pays qui ont les yeux rivés sur ce qui sortira de nos négociations et qui aura immanquablement, un impact sur leurs vies ».

Les négociations en cours, aborderont tous les aspects du partenariat, de la politique aux TIC, en passant par la santé ou encore l’éducation, mais Robert Dussey a prévenu : « on va batailler ferme ».

Une mission d’experts de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) est attendue ce mardi 06 novembre à Lomé pour deux jours de rencontre avec des responsables de l’agence nationale de l’aviation civile (ANAC).

Les échanges devraient consister en une formation sur la procédure SIMS (Système de surveillance des informations de sécurité), un système web de données et d’informations sur la sécurité, introduit dernièrement par l’organisation internationale par le biais d’une plateforme sécurisée.

L’introduction de ce système découle des recommandations de la Conférence de haut niveau sur la sécurité de 2015 et de la 39ème assemblée de l’OACI, tenue à Montréal. Entre autres avantages de cette procédure, la capacité d’élaborer et de surveiller des indicateurs de sécurité appropriés pour faciliter la surveillance des systèmes de gestion.

Le Togo s’est engagé depuis quelques années sur des questions de l’amélioration des performances de l’aviation civile nationale. Les efforts ont notamment valu au directeur de l’ANAC, Gnama Latta (photo), « une Médaille de l’aérodrome » et au Président de la République, la désignation de « Champion du marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA) ».

Le Togo prévoit d’installer un laboratoire de contrôle qualité de référence pour la certification des produits agricoles, ainsi que l’a révélé Germain Mèba, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT).

Le président de la chambre et la ministre du commerce et de la promotion du secteur privé, Bernadette Legzim-Balouki, ont à ce titre, effectué un déplacement en Turquie, afin de solliciter l’expertise de ce pays dans le domaine.

Selon les responsables, l’objectif est de rendre compétitif le label « Made in Togo » sur la scène régionale, continentale et internationale. L’infrastructure sera implantée à Lomé et les démarches relatives à son installation sont en cours.

Le gouvernement mise sur un essor de l’agriculture pour booster la croissance économique du pays. Le secteur contribue en effet à 40% du PIB. La mise en place de projets innovants comme le Mécanisme Incitatif de Financement Agricole (Mifa), lancé par le Chef de l’Etat, ou la constitution des agropoles, en droite ligne avec l’axe 2 du Plan national de développement, confirment cette dynamique.    

Les réformes incitatives entreprises par le gouvernement afin d’améliorer le climat des affaires au Togo ont favorisé la création en Octobre 2018, de 1281 entreprises.

Cette hausse de 65,7% par rapport au mois de septembre est le reflet de la politique menée par le gouvernement et coordonnée par la Cellule Climat des Affaires.

Parmi les principales mesures, on reteindra les facilités offertes au secteur privé, afin d’en faire un acteur incontournable de la dynamique économique, mais aussi celles destinées aux jeunes et aux femmes.

L’augmentation du taux de création d’entreprises au cours du mois dernier s’explique également par le dynamisme entrepreneurial qui est suscité.

Ceci vient confirmer les bonnes performances réalisées et dévoilées dans le récent rapport du Doing Business 2019, qui voit le Togo faire un bond de 19 places, se classant comme 1er pays réformateur de la zone Uemoa et 2ème en Afrique.

Au Niger, les autorités espèrent lancer officiellement la plateforme nationale de télévision numérique terrestre, le 18 décembre prochain. C’est ce qu’a expliqué Abdoulaye Coulibaly, le président du comité technique national pour le numérique (CTN).

Il espère que le « lancement officiel interviendra avec une distribution gratuite de décodeurs à Zinder, à l’occasion de la fête tournante du 18 décembre ».

Il faut savoir que les autorités font des tests, depuis plusieurs semaines déjà, à Niamey qui a servi de terrain de formation aux équipes techniques qui maitrisent déjà le matériel de diffusion.

En fait, « tous les téléspectateurs de Niamey disposant de téléviseurs dotés de décodeurs intégrés peuvent recevoir le bouquet TNT Niger », assure Abdoulaye Coulibaly.

Vu l’état d’avancement des travaux, le Niger pourrait bien tenir ses délais et entrer dans le cercle très réduit des pays africains ayant réellement migré vers la télévision numérique.

Servan Ahougnon

Le ministre ivoirien du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables, Thierry Tanoh (photo), a annoncé que le gouvernement prévoit (d’ici à fin 2018) l’électrification de 5000 localités de Côte d’Ivoire, à travers le programme national d’électrification rurale (PRONER).

Selon Thierry Tanoh, le président de la République, Alassane Ouattara, a promis l’électrification des villages de plus de 500 habitants en 2020. Il précise, qu’en fin 2017, ils étaient à 4 600 localités électrifiées sur 8 000, donc plus de la moitié du projet. De ce fait, il estime que jusqu’à la fin de cette année 2018, ils peuvent dépasser les 5 000 localités.

Alors, ajoute-t-il, « nous devrions être, en 2020, dans les délais impartis par le président de la République ».

Néanmoins, le ministre ivoirien du Pétrole explique que malgré la bonne progression du projet d’électrification, il existe toujours des difficultés liées aux ressources allouées, tout en indiquant que ces difficultés pourraient être surmontées en mobilisant davantage de ressources pour accélérer la mise en œuvre de ce programme et l’étendre ensuite aux campements.

Pour rappel, adopté en Conseil des ministres, le 2 juillet 2013 à Korhogo, l’objectif du programme national d’électrification rurale, d’un coût global d’environ 600 milliards FCFA (1,4 milliard $), vise à corriger les disparités constatées sur le taux de couverture dans les régions en Côte d’Ivoire.

Flore Kacou

Le Conseil ivoirien du coton et de l’anacarde (CCA) a signé avec le groupe chinois CGCOC, le samedi dernier, une entente portant sur l’exportation directe vers l’Empire du Milieu, de 100 000 tonnes de noix de cajou durant la campagne 2018/2019.

Cet accord a été paraphé en présence de Souleymane Diarrassouba, ministre ivoirien du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME. Elle comprend en outre, des dispositions relatives à la fourniture de fertilisants et d’engrais aux producteurs de coton et d’anacarde et sur l’appui financier à l’acquisition des équipements de transformation.

La Côte d’Ivoire compte produire 750 000 tonnes de noix de cajou au terme de la campagne 2018/2019 contre 711 236 tonnes en 2017/2018.

La campagne 2018/2019 s’est ouverte en février dernier sur la base d’un prix minimum d’achat au planteur de 500 Fcfa/kg.  

Espoir Olodo

Le Banque mondiale a indiqué dans un communiqué qu’elle octroierait un financement de 35 millions $ au Ghana, pour soutenir les réformes visant à améliorer l’efficacité et la responsabilisation dans la prestation des services publics.

Selon l’institution, le financement qui devrait être accordé à titre de crédit via l’Association internationale de développement (IDA), devrait viser 16 ministères, départements, et agences sélectionnés dans le cadre du programme de réformes.

Ce dernier vise à améliorer la performance de ces institutions gouvernementales, dans la fourniture de cinq services publics essentiels. Il s’agit de la délivrance de passeports, la délivrance de permis de conduire et l’immatriculation des véhicules, la délivrance de permis environnementaux pour les particuliers et les micro, petites et moyennes entreprises, l’enregistrement des naissances et des décès, et la délivrance du permis de séjour.

A cet effet, un accent particulier sera mis sur le suivi et l’évaluation des entités impliquées dans le projet, et sur l’utilisation de la technologie dans la fourniture des services de qualité.

« En donnant la priorité aux citoyens et en tirant parti de la technologie dans la prestation des services, le projet améliorera l'accès, accélérera la prestation des services et réduira la corruption.», a à cet effet déclaré Henry Kerali (photo), directeur de la Banque mondiale pour le Ghana.   

Moutiou Adjibi Nourou