RTG

RTG

Le Ghana a inauguré, le 6 novembre, une bourse de matières premières agricoles pour mettre les agriculteurs en relation avec les acheteurs et réduire les pertes post-récolte.  

«La Bourse des matières premières profitera à environ un million d'agriculteurs en sécurisant le stockage de leurs récoltes et en réduisant considérablement les pertes post-récolte.», a déclaré le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, lors de la cérémonie d’inauguration du Ghana Commodities Exchange.

«Jusqu'à présent, les producteurs perdent souvent plus des deux tiers de leurs récoltes en raison de l'impossibilité de trouver des acheteurs à temps.», a déclaré de son côté, Victoria Adongo, une dirigeante de l'Association des paysans du Ghana.

Première en son genre en Afrique de l'Ouest, la bourse ghanéenne des matières premières permettra également aux agriculteurs d’utiliser leurs produits comme garantie et de gérer ainsi les risques de crédit et de défaut des emprunteurs.  

Elle permettra par ailleurs aux agriculteurs de disposer d'informations en temps réel sur les marchés et les prix via la messagerie texte.  

Deuxième exportateur mondial de cacao, le Ghana mise sur le secteur de l’agriculture, comme l’un des leviers de la croissance économique et de la création d’emplois. Ce secteur qui a enregistré une croissance de 6,1% en 2017, représente plus de 20% du PIB du pays. 

Les députés sont convoqués à partir de ce mercredi 7 novembre 2018, au Parlement pour une plénière de 03 jours.

Les élus vont se pencher sur de nombreux sujets. Entre autres, l’examen du nouveau code général des impôts, destiné à améliorer le climat des affaires. Approuvé début février en Conseil des Ministres, le projet de loi de refonte de ce code, envisage une réduction drastique du nombre d’impôts.

Le texte prévoit notamment une réduction de l’impôt sur les sociétés vers « un taux plancher de 25% selon la directive de l’Uemoa ».

La nouvelle mouture qui contient plus de 1000 articles, devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2019.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu en audience, ce mardi 06 novembre 2018, une délégation nigériane conduite par son ministre des affaires étrangères, Geoffrey Onyeama. 

En tournée dans la sous-région, le chef de la diplomatie nigériane a été mandaté par son Président, SEM Muhammadu Buhari, afin de s’enquérir de la situation dans les pays membres de la Cedeao. 

En rappel, le n°1 nigérian a succédé le 31 juillet 2018, à l’issue de la 53ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement à Lomé, à Faure Essozimna Gnassingbé, en tant que président en exercice de l’organisation régionale.

Le Togo a un nouvel ambassadeur accrédité auprès de la Principauté d’Andorre. Le nouvel ambassadeur, Calixte Batossie Madjoulba, a présenté mardi 06 novembre 2018, ses lettres de créances au co-prince épiscopal d’Andorre, Mgr Joan-Enric Vives y Sicilia.

La cérémonie s’est poursuivie avec un entretien privé au cours duquel les deux personnalités ont évoqué les perspectives de coopération entre Lomé et Andorre-la-Vieille.

Il a également été question de réchauffement climatique et de promotion du secteur de l’éducation.

Le Co-prince a exposé les atouts et potentialités de la principauté enclavée entre l’Espagne et la France, et membre des Nations Unies depuis 1993.

Calixte Batossie Madjoulba occupe également le poste d’ambassadeur du Togo dans d’autres pays comme la France, où le Monténégro où il a été accrédité il y a quelques mois.

Le Premier ministre Komi Selom Klassou a reçu en audience ce mardi 06 novembre 2018, une délégation de la Fondation du Mérite International de la Jeunesse (MIJ) conduite par son secrétaire général, John May, accompagné de quelques hauts responsables.

Les échanges ont porté sur la promotion du leadership de la jeunesse togolaise en matière d’éducation et de qualification, en vue de sa contribution à la réalisation des ODD.

La fondation créée en 1956 par SAR Le Duc d’Edimbourg et présente dans 140 pays et territoires veut en effet « soutenir les actions de chaque jeune en vue de l’atteinte des Objectifs de développement durable », ainsi que l’a indiqué à l’issue de l’audience John May.  « Car, poursuit-il, si nous pouvons consolider les contributions et les acquis de chaque jeune dans sa communauté, nous pouvons parvenir à des changements sur le plan mondial en faveur de l’atteinte des ODD ».

Selon le secrétaire général de la Fondation, « les jeunes apprennent et acquièrent des connaissances dans les écoles, qui leur sont utiles pour leur vie ; mais en dehors des classes, il y a bien d’autres attitudes qu’ils doivent développer ». Le Mérite international de la jeunesse dispose à ce sujet d’un programme d’éducation non formelle qui aide les jeunes de 14 à 24 ans à acquérir ces nouvelles compétences.

Il encourage notamment les jeunes à créer leur propre programme d'activités, à se fixer des objectifs personnels et à relever les défis nécessaires pour réaliser leurs objectifs. Près de 8 millions de jeunes ont déjà participé à ce programme.

Le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, a procédé ce mardi 06 novembre 2018 à Lomé, à l’ouverture de la 17ème revue nationale de mise en œuvre des réformes dans les différents départements ministériels et institutions.

Adoptée par décret le 29 septembre 2010, la stratégie prévoit 2 revues par an afin d’évaluer la performance des réformes, à fin juin et à fin décembre. Mais l’organisation de la présente revue a connu un retard, la faute à un calendrier chargé, dû aux travaux d’actualisation des budgets programmes pour la période 2019-2021.

L’objectif de cet atelier est donc d’évaluer la performance à fin juin 2018, d’identifier les différents points d’amélioration et de proposer des mesures d’ajustement afin d’accélérer les réformes pour le reste de l’année.

Dans son oral, Sani Yaya a indiqué que « la réalisation des réformes dans tous les secteurs a permis d’améliorer la performance économique du Togo au cours de ces dernières années ». Aussi, a-t-il invité les acteurs à améliorer la « gouvernance quotidienne, tant des affaires publiques que privées », en acceptant une remise en cause pour mieux s’orienter vers « une gestion axée sur les résultats ».

Le ministre a conclu son propos en rappelant que les récentes performances du Togo, révélées dans le Doing Business 2019, et le satisfécit adressé au Gouvernement par le FMI dans la bonne conduite du programme de facilité élargie de crédit (FEC), sont « un témoignage éloquent » de la réussite des réformes engagées.

Les Etats-Unis d’Amérique et le Sénégal ont finalisé un accord d’une valeur de 319 milliards FCFA (environ 554 millions $) pour le second Compact du Millenium Challenge Corporation (MCC).

Ce compact s’articulera autour de trois projets dont : la modernisation et le renforcement du réseau de transport de la Senelec (Société nationale d’électricité), l’amélioration de l’accès à l’électricité en zones rurales et l’amélioration du cadre légal et du renforcement de capacités des acteurs.

Précisons que le Millenium Challenge Corporation (MCC) est une agence indépendante du gouvernement des Etats-Unis ayant pour mission la réduction de la pauvreté dans le monde, à travers la croissance économique. Il consiste notamment en un partenariat avec les pays qui ont réalisé une certaine performance dans les trois domaines suivants : la bonne gouvernance dans la gestion des affaires publiques, la création d’un environnement favorable à l’initiative privée, et l’engagement de l’Etat à faire des investissements conséquents dans le secteur social.

Pour rappel, en septembre 2015, le gouvernement du Sénégal a achevé un premier Compact axé sur les secteurs de l’agriculture et des transports. Il faut notamment indiquer que cette nation a également bénéficié d’un don de 540 millions de dollars à travers le MCC, pour une durée de cinq ans, en 2010. L’accord a été signé le 16 septembre 2009 à Washington.

Flore Kacou

Le Fonds monétaire international (FMI) a estimé, dans un communiqué rendu public le 5 novembre, que la croissance de l’économie malienne devrait atteindre 5% en 2018 contre 5,3% en 2017.

«La croissance du PIB de 2018, soutenue par une production agricole solide, devrait rester robuste à environ 5 %. L’inflation est projetée à environ 1,9 %, en dessous du plafond régional.», a précisé l’institution à l’issue d’une mission d’experts qui a séjourné à Bamako du 24 octobre au 3 novembre 2018 dans le cadre des consultations relatives à la dixième revue du programme économique et financier du Mali appuyé par l’accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) du FMI.

«La mise en œuvre du programme économique et financier au cours du premier semestre 2018 a été globalement satisfaisante. La plupart des critères quantitatifs de performance à fin juin 2018 ont été atteints. La moins-value importante au niveau des recettes intérieures a été compensée par une réduction des dépenses car les autorités ont fait preuve de détermination pour respecter leur objectif de déficit budgétaire.», a-t-elle ajouté.

Le FMI a d’autre part, recommandé aux autorités maliennes d’accroître leurs efforts en matière de gestion budgétaire afin de «créer de l’espace pour les dépenses en infrastructures et sociales», en améliorant l’administration fiscale, l’efficacité de la taxation du secteur minier et des recettes sur les produits pétroliers et la gestion des finances publiques.  

La France a annoncé, ce lundi, qu’elle octroierait un financement de 34,2 millions $ à l’Etat gambien, pour l’aider dans le processus de transition démocratique. Ces nouveaux fonds accordés, dans le cadre de la visite dans le pays du chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian (photo), devraient contribuer à la mise en œuvre d’un plan national de stabilisation, en finançant des projets de développement et des projets sociaux.

Ainsi, 5,7 millions $ devraient être accordés au titre d’appui budgétaire, tandis que près de 22,8 millions $ seront alloués à des projets d’adduction d’eau dans le pays. Enfin, un dernier montant de 5,7 millions $ devrait permettre de financer des projets de développement dans le secteur agricole.

Alors que la Gambie s’est engagée sur le chemin de la démocratie depuis la chute de l’ancien président Yahya Jammeh, cette nouvelle aide traduit la volonté du gouvernement français d’étendre son influence aux pays anglophones d’Afrique, après des années de cantonnement dans son giron francophone.

En 2017, le président Emmanuel Macron avait d’ailleurs effectué la première visite d’un président français au Ghana, en vue de renforcer la coopération Paris-Accra, avant de se rendre en juillet dernier au Nigeria.

Notons que plusieurs groupes français comme Bolloré ou Total sont en lice pour décrocher des contrats dans le pays dirigé par Adama Barrow, d’après des informations relayées par Reuters.

Moutiou Adjibi Nourou

Selon le ministre de la construction, du logement et de l’urbanisme ivoirien, Bruno Koné, « plus de 53% de cette population affirme ne pas être satisfaite de ses conditions de logement et de son cadre de vie ». Autrement dit, « moins de 40% de la population ivoirienne vit dans un cadre décent ».

Cette déclaration a été faite, le vendredi 2 novembre à Yamoussoukro (centre du pays), au cours d’un séminaire bilan et de planification stratégique. Le but de ce séminaire était de permettre au ministère d’atteindre les objectifs fixés par le gouvernement en matière de logement et de cadre de vie, en tenant compte des orientations définies dans le Plan National de Développement (PND) 2016-2020.

Parmi les causes de ces insuffisances constatées au niveau du cadre de vie, Bruno Koné a notamment indiqué que « l’urbanisation reste mal maitrisée ». « On assiste à une prolifération de lotissements anarchiques à Abidjan comme à l’intérieur du pays, avec pour conséquence la déstructuration de l’espace urbain.», a-t-il fait remarquer.

Ajouté à cela, un déficit en logements qui est passé à 600 000 unités en 2018 contre 400 000 en 2012, avec une demande annuelle de logements estimée à 200 000 unités.

Un important déficit qui peine à être résolu malgré le lancement du Programme présidentiel des logements sociaux et économiques en 2012.

D’après Bruno Koné, « seulement 10 249 logements sont achevés dans le cadre du Programme Présidentiel des Logements Sociaux et Economiques, pour un objectif de 150 000, soit un taux de réalisation de moins de 10% ».

Flore Kacou