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Comme annoncé en juillet dernier à l’occasion de la visite au Togo de son vice-président pour l’Afrique et le Moyen-Orient, Sergio Pimenta, la Société Financière Internationale ouvrira ses bureaux au Togo.

Ce sera ce 31 octobre 2019 à Lomé, lors d’une cérémonie que présideront le Premier ministre Komi Selom Klassou et Sergio Pimenta, et regroupant de hautes autorités togolaises, des représentants du secteur privé et des partenaires techniques et financiers.

Cette ouverture va ainsi matérialiser l’ambition de la branche du Groupe de la Banque Mondiale dédiée au secteur privé, « d’avoir une présence sur place et un contact plus étroit avec les entreprises locales, et d’aider les autorités à atteindre leurs objectifs », ainsi que l’avait déclaré en juillet Sergio Pimenta.

Rappelons que la SFI est présente au Togo à travers un portefeuille de projets de plus de 330 millions $, représentant des investissements dans des secteurs comme l’énergie, les marchés financiers, la logistique et la santé. L’institution conseille par ailleurs le gouvernement dans l’amélioration de l’environnement des affaires.

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mercredi, 30 octobre 2019 02:45

Le pont de Zébé est rouvert au trafic

Partiellement fermé il y a une dizaine de jours pour cause de travaux à la suite des intempéries ayant endommagé une partie de sa structure, le pont de Zébé est de nouveau rouvert à la circulation, et ce, depuis samedi.

L’annonce a été faite ce mardi par le ministre des infrastructures et des transports, Zouhératou Tchakondo Kassa Traoré.

Le pont situé sur le tronçon Aného-Tabligbo de la route nationale n°4 a été l’objet de travaux confortatifs afin de permettre aux usagers de l’emprunter à nouveau dans de brefs délais, en attendant la construction très prochaine d’un nouveau. Toutefois invite le ministre, « il est formellement interdit à tout véhicule chargé et dont le poids excède 30 tonnes de passer sur ledit pont ». Les usagers sont donc invités à la prudence.

Au Togo, les investissements privés devraient être davantage stimulés grâce aux progrès significatifs réalisés dans l’environnement des affaires. C’est l’une des conclusions émanant de la dernière réunion du conseil d’administration du Fonds monétaire international qui a achevé la 5ème revue de la FEC et approuvé un nouveau décaissement pour le Togo.

« Les réformes structurelles progressent en matière de politique fiscale, d'administration des recettes et de gestion des dépenses publiques. Des progrès significatifs ont également été accomplis dans l'amélioration de l'environnement des entreprises, qui devrait stimuler l'investissement privé intérieur et étranger », a indiqué le n°2 et président par intérim de l’institution, Mitsuhiro Furusawa.

Une autre bonne nouvelle pour le Togo qui a obtenu jeudi dernier lors de la publication du Doing Business 2020, d’excellents résultats, avec un bond de 40 places, devenant le 1er pays réformateur du continent et le 3ème mondial.

Le pays s’est en effet engagé depuis 2018 dans un vaste chantier de réformes, destiné à améliorer au mieux possible l’environnement des affaires et attirer l’investissement privé.

Des actions ont ainsi été menées, dans les domaines de la création d’entreprises, le raccordement à l’électricité, la délivrance du permis de construire, l’obtention de crédit, et surtout, le transfert de propriété. L’adoption de nouveaux textes comme le nouveau code foncier et domanial ou celui des impôts afin d’améliorer et renforcer l’arsenal juridique.

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Deux jours après avoir ouvert ses portes, le Marché international de l’artisanat du Togo (Miato) a été officiellement lancé ce lundi.

C’était lors d’une cérémonie au Palais des Congrès de Lomé, présidée par le Chef du gouvernement Komi Selom Klassou en présence de plusieurs membres du gouvernement, du corps diplomatique et de délégations gouvernementales.

Placé sous le thème de « l’Artisanat innovant comme facteur de développement économique et social », le Miato vise à mettre en lumière le génie et les potentialités des artisans togolais, promouvoir les produits et artisanaux et également valoriser les métiers porteurs de ce secteur. Il entend également promouvoir de véritables entreprises artisanales au Togo et renforcer l’attrait touristique du pays.

Plus de 160 exposants venus des 05 régions et d’une douzaine d’autres pays, représentant 16 corps de métiers participent à cette manifestation foraine meublée d’expositions, de panels, de rencontres entre professionnels et d’animations culturelles.

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« Le marché que nous ouvrons aujourd’hui ambitionne de positionner le Togo comme une destination de premier choix dans la sous-région conformément aux objectifs dans les axes 1 et 2 du PND », a affirmé le ministre en charge de l’artisanat, Victoire Tomégah-Dogbé.

Le Miato sera également l’occasion d’une délivrance foraine de jugements supplétifs et de certificats de nationalité, a par ailleurs annoncé le ministre.

« Nos richesses culturelles et notre savoir-faire nous donne un avantage comparatif sur les marchés internationaux et nous devons continuer dans ce sens », a pour sa part indiqué le ministre du tourisme et de l’artisanat du Niger, représentant son gouvernement.  

Pour rappel, l’artisanat au Togo contribue à hauteur de 18% au PIB national et est l’un des secteurs employant le plus important nombre de personnes avec près d’un million de personnes enregistrés.

Le Togo vient de marquer une étape importante dans le basculement vers la télévision numérique terrestre (TNT).

Les députés ont adopté en ce sens vendredi un projet de loi sur les communications audiovisuelles. Le texte a principalement pour objectif d’encadrer la mise en place de cette technologie et de doter le pays d’un cadre juridique adapté, qui permettra aux radiodiffuseurs télévisuels, publics comme privés, d’évoluer dans un environnement propice.

Les télévisions analogiques devront donc migrer vers le numérique, offrant ainsi au public de meilleurs programmes et contenus. La mouture adoptée consacre aussi la création d’un Office de radio et de télédiffusion et d’une société publique chargée de la diffusion du signal numérique.

Pour le ministre en charge de la communication, Foli Bazi Katari, cela permettra de « créer un nouveau secteur à forte valeur ajoutée ». Également « l’avènement du monde numérique permettra de libérer certaines fréquences qui pourront servir à la création des télévisions thématiques régionales », a-t-il ajouté.  

Cette semaine se tient à Paris, du 30 au 3 octobre, la 2ème édition du forum ‘Ambition Africa’, rendez-vous annuel du monde des affaires de la France et de l’Afrique.

Comme lors de la précédente édition qui a vu la participation du ministre de l’économie numérique, le Togo sera représenté, cette fois-ci par la Secrétaire d’Etat chargée de l’inclusion financière et du secteur informel, Mazamesso Assih.

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Le ministre interviendra notamment dans le panel « Femmes africaines : une nouvelle génération de leaders », où elle partagera l'expérience togolaise dans la promotion du potentiel de la femme.  L’occasion pour Mazamesso Assih de revenir sur les initiatives, actions et programmes du gouvernement dans ce sens, dont quelques-unes sont notamment portés par son département.

Organisé par Business France avec le soutien du gouvernement français, l’évènement se veut un nouveau départ dans les relations économiques entre l’Hexagone et le continent. Y sont attendus cette année, plus de 1000 participants de plus de 38 pays. Au menu, une séance plénière en présence d'officiels français et africains, des ateliers thématiques sectoriels, des rendez-vous d'affaires B2B et des cocktails de networking.

La précédente édition avait rassemblé près de 1100 participants et plus de 1000 rendez-vous B2B organisés.

Le conseil d’administration du FMI, réuni dans le cadre de la 5ème revue des performances économiques du Togo, a approuvé le décaissement d’une nouvelle tranche de 34,6 millions $, jugeant « globalement satisfaisants », les résultats obtenus dans le cadre du programme triennal soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC).

Ce quitus du Fonds porte à environ 207,8 millions de dollars le montant total des décaissements depuis le début du programme en mai 2017. L’accord triennal se chiffre à 244,8 millions $. Son objectif est de parvenir à un assainissement budgétaire et une réduction sensible de la dette, de même qu’un recentrage des politiques sur la croissance inclusive. Ce que le Togo s’est attelé à faire depuis.

Dans sa note, le Fonds s’est félicité de « la détermination des autorités à continuer » dans ce sens. « La reprise économique semble s'installer, les réformes structurelles progressent et l'assainissement budgétaire se poursuit. Le Togo respecte les critères de déficit de l'UEMOA depuis 2017 ; le déficit budgétaire global est estimé à 2,9 % du PIB en 2019 et 1,9 % du PIB en 2020, alors que la dette a diminué et devrait tomber en dessous de 70 % du PIB à partir de 2020 », a indiqué l’institution de Bretton Woods.

Toutefois, relève-t-elle, « il existe des risques à la baisse liés à l'environnement économique mondial, aux conditions de sécurité régionale et à l'impact potentiel des élections présidentielles sur l'activité économique ».

L’économie togolaise promise à une croissance réévaluée à 5,3% en 2019, pourrait progresser moins vite à moyen terme et tomber autour de 5%.

Alors que Togo occupait le 144ème rang mondial sur l’indicateur « Obtention de crédit », dans le DoingBusiness 2019 de la Banque mondiale, d’importants progrès ont été enregistrés par l’institution de Bretton Woods d’une année à l’autre.

« Le Togo a amélioré l'accès à l'information sur le crédit en élargissant la couverture du bureau de crédit et en commençant à diffuser les données des sociétés de services publics. », constate en effet le Rapport Doing Business de cette année (2020), concédant au pays une nette progression de 96 places, qui le propulse au 48ème rang mondial sur cet indicateur.

Plus précisément, son score est passé de 30 points en 2019 à 70 cette année. Des améliorations que traduisent notamment la bonification de l'indice d'information sur le crédit, où Lomé passe de 0 (dans le DB2019) à 8, le niveau maximum, dans le dernier rapport.

Notons qu'avec l’indicateur de la création d’entreprises, où le Togo a décroché le 15ème rang mondial, l’Obtention de prêts est l’un des principaux facteurs qui ont propulsé le pays au 97ème rang mondial.

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Comme annoncé depuis plusieurs mois, le premier Marché international de l’artisanat du Togo (MIATO) s’est ouvert ce vendredi 25 octobre à Lomé. Le coup d’envoi des activités a été donné avec une caravane qui a sillonné les artères de la capitale.

Organisé par le ministère de l’artisanat et l’Union des chambres régionales des métiers sous le thème de l’Artisanat innovant comme facteur de développement économique et social, l’évènement vise à mettre en lumière le génie et les potentialités des artisans togolais, promouvoir les produits artisanaux et également valoriser les métiers porteurs de ce secteur.

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Mieux, il entend « promouvoir de véritables entreprises artisanales et renforcer l’attrait touristique du Togo », ainsi que l’a déclaré le ministre en charge du secteur, Victoire Tomégah-Dogbé dans une interview accordée à republiquetogolaise.com.  

C’est donc parti pour 10 jours d’expositions au cours desquels 150 000 visiteurs au minimum, dont des acheteurs professionnels venus de France, Angleterre, USA entre autres, sont attendus. 200 stands, plus d’une centaine d’exposants, 10 000 articles, et une quinzaine de pays africains, tels sont là quelques chiffres qui résument cette fête de l’artisanat togolais.

Aziablé Adjo, artisane établie à Kévé, dans la Préfecture de l’Avé et spécialisée dans le traitement de papier recyclé se réjouit : « Pour une fois, c’est une manifestation qui est uniquement dédiée à nous autres artisans et il était plus que nécessaire d’en profiter ».

Pour Akati Tinapang, sculpteur professionnel venu de Kpalimé (120 km de Lomé), « il s’agit de profiter de cette occasion pour vendre et nouer des contacts surtout ». Même son de cloche chez Fatou Ouédraogo, arrivée du Burkina Faso : « Avec ce marché, nous pourrons partager notre savoir-faire avec nos collègues togolais et pourquoi pas mutualiser nos efforts sur des projets ».

Au Togo, l’artisanat contribue à 18% du PIB et participe à la réduction du déficit de la balance des paiements à hauteur de 20%. Sur la période 2011-2018, le gouvernement a investi près de 9 milliards FCFA dans le secteur et soutenu notamment près de 12 000 projets.

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C’est connu depuis jeudi 24 octobre. Le Togo a enchaîné une deuxième percée en matière de facilitation des affaires en gagnant 40 précieuses places dans le Doing Business (DB) 2020 ; passant ainsi de la 137è à la 97è place sur 190 pays.

Pour se classer parmi les 100 économies les plus attractives au monde, le pays a engagé de courageuses réformes, notamment sur l’indicateur « Permis de construire » où il  a  enregistré une marge de progression de 3,6 points, avec 64,1 points obtenus contre 60,5 points l’édition précédente.

 La réforme la plus déterminante à ce niveau, relève-t-on à l’Ordre National des Architectes du Togo (ONAT), est la digitalisation de la demande du permis de construire.

Cet avis est partagé par les experts de la Banque Mondiale qui notent une amélioration de la transparence du processus de délivrance des permis de construire,  après la publication d’une circulaire « exigeant que les documents requis, l'approbation préalable et les droits soient disponibles en ligne».