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Nommée en septembre dernier, la nouvelle représentante-résidente de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour l’Afrique de l’Ouest, Thi Hoang Mai Tran, a été officiellement accréditée au Togo. La diplomate d’origine vietnamienne a présenté lundi ses lettres de créance au Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé.

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Ancienne représentante de haut-niveau pour son pays auprès de la Francophonie et de l’Unesco, Thi Hoang Mai Tran gèrera à partir de Lomé, le Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest (BRAO) qui couvre 8 pays. « Le Togo est le berceau des représentations extérieures de l’OIF et nous sommes très reconnaissants de l’attention que le pays porte à notre organisation », a-t-elle affirmé au cours de son entretien avec le Chef de l’Etat.

La responsable s’est également « réjouie des résultats réalisés sur le sol togolais, surtout au profit des jeunes et des femmes, dans les domaines de l’éducation, la diversité culturelle, le développement local durable et du numérique », et réitéré dans la foulée « la ferme volonté » de son institution de « renforcer les relations diplomatiques et politiques » avec Lomé.

Pour rappel, le Togo a été le premier pays à accueillir en 1982 la toute première représentation de l’OIF.

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Après avoir fait face à cinq crises successives de grippe aviaire entre 2007 et 2018, le Togo actualise sa riposte contre toute éventuelle réintroduction. Un nouveau plan opérationnel a été validé, avec le concours de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Le nouveau plan qui a fait l’objet d’une vaste concertation auprès des acteurs concernés, insiste sur un renforcement des contrôles de mesures de biosécurité dans les élevages avicoles dans l’ensemble des 05 régions.

Il y a quelques semaines déjà, le ministère de l’agriculture avait décidé d’interdire l’importation de volailles en provenance de 06 pays européens, alors frappés par une épidémie de grippe aviaire.

Rappelons que le Togo envisage de tripler sa production avicole d’ici 2023.

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La Société de Transformation Industrielle en Côte d’Ivoire (SOTICI) ambitionne de s’installer au Togo. Le patron du groupe spécialisé dans la fabrication de tubes et raccords en PVC et polyéthylène, a dévoilé la semaine dernière cette intention au Premier ministre Victoire Dogbé.

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L’entreprise qui exporte dans une trentaine de pays sur le continent, s’est dite séduite par les bonnes performances économiques du Togo et l’environnement des affaires qui y règne. Le PDG de la société, Ramzi Omaïs, s’est à ce titre engagé à fournir des produits de qualité au Togo, et s’est réjoui des échanges de la cheffe du gouvernement.

Pour rappel, la SOTICI a été fondée en 1973 en Côte d’Ivoire et emploie directement actuellement plus de 300 personnes.  

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a dépêché ce weekend un émissaire auprès de son homologue rwandais, Paul Kagame.

Gilbert Bawara, ministre de la fonction publique a ainsi transmis au président rwandais un message du Chef de l’Etat. Les deux personnalités ont ensuite échangé sur des sujets en rapport avec les relations entre les deux pays.

Lomé et Kigali entretiennent en effet de très bonnes relations bilatérales dans plusieurs domaines, notamment politique, économique et technologique. Les deux pays se sont d’ailleurs illustrés au cours des dernières années en faisant partie des meilleurs réformateurs sur le continent.

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Après plus de deux ans d’intenses négociations sur l’avenir du partenariat OEACP/UE, les pays africains, caribéens et européens sont parvenus le 03 décembre dernier à un accord qui succèdera à celui de Cotonou. La nouvelle entente qui doit couvrir les deux prochaines décennies, prend en compte un grand nombre de domaines, (prioritaires ou non), allant du développement et de la croissance durables aux droits de l'homme, à la paix et à la sécurité.

Pour le ministre des affaires étrangères Robert Dussey, négociateur en chef du bloc OEACP, « l’Afrique sort gagnante dans la mesure où ses priorités - en lien avec son Agenda 2063 et l’Agenda 2030 des Nations unies - ont été globalement prises en compte ».

« Le nouveau partenariat fait une large part à la coopération commerciale et au développement du secteur privé, à l’agriculture ainsi qu’à la santé, l’éducation et l’autonomisation des femmes, de même qu’aux questions de paix et de sécurité.  Il appartient à l’Afrique de savoir tirer meilleur parti de cet accord. », précise l’officiel qui s’exprimait à la faveur d’une interview accordée au magazine français Jeune Afrique.

Selon le chef de la diplomatie togolaise, les pays du bloc OEACP « avaient des lignes rouges à ne pas franchir », et qui ont été respectées. Des questions relatives notamment à l’orientation et l’identité sexuelles, l’abolition de la peine de mort ou encore l’immigration ont été ainsi âprement discutées.

« Il apparaît clairement que les États de l’OEACP et précisément ceux d’Afrique n’ont pas « capitulé » durant ces négociations », affirme Robert Dussey, soulignant que « la logique du compromis a permis d’aboutir à des positions communes sur ces questions ».

Le nouvel accord, « qui privilégie l’approche régionale » sera approuvé, signé et ratifié par les différentes parties avant son entrée en vigueur l’année prochaine.

 

Les parlementaires ont voté ce vendredi 18 décembre 2020, à l’unanimité, la loi de finances, exercice 2021, validant ainsi, le 1er budget-programme dans l’histoire du Togo.

Le budget 2021, à forte teneur sociale, s’équilibre en ressources et en charges à « 1521,6 milliards Fcfa, en léger recul par rapport à l’exercice 2020, tandis que les recettes budgétaires s’établissent à 839,6 milliards et que les dépenses budgétaires se chiffrent à 1120,4 milliards FCFA », a précisé Sani Yaya, le Ministre de l’économie et des finances.

Si la Loi de Finances 2021 est adoptée dans un contexte de crise particulier, lié à la Covid-19 qui n’a épargné aucun pays et où le Togo a été exposé à un grand choc, il faut relever que certaines mesures de riposte, notamment économiques, fiscales et sociales ont permis à l’économie du pays d’Afrique de l’Ouest d’être résiliente. Elle a enregistré une croissance de 0,7% tandis que les perspectives pour 2021 semblent très rassurantes et permettent de tabler sur une croissance de 4,7% dans l’hypothèse d’une rapide maîtrise de la pandémie.

Alors que les indicateurs macroéconomiques du pays sont au vert, avec un cadre stable et un taux d’endettement en dessous de la barre des 70%, la norme communautaire, le pays s’orientera davantage vers le social auquel il consacre 445,1 milliards FCFA contre 401,7 milliards FCFA en 2020, soit une hausse de 10, 8 %.

Les autres grandes masses budgétaires

L’agriculture, l’agro-industrie, principal pourvoyeur d’emplois et crédité d’une contribution de 40% au PIB se voit allouer 65,7 milliards FCFA au moment où 9 milliards FCFA seront réservés aux pistes rurales en 2021, avec pour ambition de faciliter l’accès des producteurs et des populations rurales aux marchés et aux infrastructures de base de santé et d’éducation.

Les détails du budget alloué aux secteurs sociaux se déclinent comme suit : 77,9 milliards FCFA pour la santé et 195,5 milliards FCFA pour l’éducation.

S’agissant du numérique dont la contribution devrait être significative aux différentes actions gouvernementales (e-administration, informatisation du casier judiciaire, identification biométrique, entre autres), 25,5 milliards vont lui être consacrés. Les secteurs de l’eau et de l’énergie s’en tirent avec 65,9 milliards francs CFA. 

Le pays qui va expérimenter la loi de programmation militaire, prévoit pour la défense et la sécurité, une allocation budgétaire de 82,5 milliards FCFA en 2021.

Une Loi de Finances incitative

La mesure incitative fiscale au renouvellement du parc automobile est reconduite, avec le maintien des exonérations (partielle ou totale selon la catégorie) de droits de douanes et de TVA sur les véhicules neufs.

En outre, « l’effort est maintenu en faveur du secteur privé au travers la réduction des droits d’enregistrement et d’immatriculation de 5% à 1,5%. De même, le plancher de la taxe professionnelle unique (TPU) du régime déclaratif est réduit en faveur des jeunes entrepreneurs », indique le compte officiel du ministère togolais de l’Economie et des Finances. 

Dans le même souffle, « le plancher de la taxe professionnelle unique (TPU) du régime déclaratif est réduit en faveur des jeunes entrepreneurs », indique-t-on au ministère dont le portefeuille est conservé par Sani Yaya pour alléger les charges fiscales qui pèsent sur les jeunes entrepreneurs. 

 

Afin de limiter les risques de propagation de la pandémie au nouveau coronavirus en cette fin d’année, le Gouvernement, après avis du Conseil scientifique et suite aux concertations avec les différents acteurs (leaders religieux, élus locaux, préfets, patronat, syndicats des tenanciers de bars et restaurants, etc…) décide des mesures suivantes :

  • Instauration d’un couvre-feu selon les modalités ci-après :

Zone du Grand Lomé

  • du 20 décembre 2020 au 03 janvier 2021, de 22 heures à 05 heures ;
  • Les 24, 25 et 31 décembre 2020 et le 1er janvier 2021, de 23 heures à 05 heures

Pour le reste du territoire national, les 24, 25 et 31 décembre 2020, et le 1er janvier 2021, de 23 heures à 05 heures ;

  • Interdiction de la consommation sur place dans tous les bars sur toute l’étendue du territoire national, y compris les bars traditionnels, du 20 décembre 2020 au 03 janvier 2021. A titre de rappel, les night-clubs, les dancings restent strictement fermés.

  • Interdiction de rassemblements de plus de 15 personnes sur toute l’étendue du territoire national ;

  • Interdiction des évènements culturels et commerciaux (spectacles, campagnes publicitaires, etc.) et des célébrations (mariage, baptême, etc.), du 20 décembre 2020 au 03 janvier 2021 sur toute l’étendue du territoire national.

  • La quinzaine commerciale est cependant autorisée sous un format réduit, dans le strict respect des mesures barrières et des horaires du couvre-feu ;

  • Interdiction de la célébration de culte sauf un jour par semaine (vendredi pour les musulmans et dimanche pour les chrétiens) sur toute l’étendue du territoire du 20 décembre au 03 janvier.

  • Les célébrations sont autorisées les 24, 25 et 31 décembre 2020 et le 1er janvier 2021 dans le strict respect des mesures barrières et des horaires du couvre-feu.

  • Pour la zone du Grand Lomé, les célébrations ne concernent que les lieux de cultes précédemment autorisés à ouvrir.

  • Interdiction des pèlerinages et les camps de prières.

  • Respect strict des mesures barrières que sont le lavage des mains, le port de masque et la distanciation, en tout lieu et en toute circonstance.

Le Gouvernement remercie toute la population pour son adhésion aux dispositions prises depuis le début de la pandémie, et compte sur le sens de la responsabilité de tous pour le respect de mesures ci-dessus édictées.

Fait à Lomé, le 18 décembre 2020

Le Gouvernement

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Le Projet national de promotion de l’entrepreneuriat rural (Pnper) fait l’objet d’un atelier-bilan de mise en œuvre annuel depuis ce vendredi à Lomé. La rencontre, présidée par le ministre chargé de l’inclusion financière Mazamesso Assih sert de lieu de concertation entre les différents acteurs impliqués.

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Il s’agit notamment de présenter les résultats du Programme de Travail et de Budget 2020, d'exposer les résultats attendus pour 2021 et examiner les attentes pour les prochaines activités et les domaines nécessitant plus d’efforts.

Pour rappel, le projet qui s’est récemment doté d’un numéro vert, se poursuivra jusqu’en décembre 2021.

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Au Togo, 5000 agriculteurs et producteurs vont bénéficier de solutions d’irrigation basées sur l’énergie solaire. Le tandem Bboxx-EDF (présent dans le pays depuis 2018 dans le cadre d’une joint-venture) et SunCulture, un fournisseur d’irrigation solaire, viennent de lancer officiellement un programme dans ce sens.

L’initiative, subventionnée à 50% par le gouvernement, vise à fournir des systèmes à faible coût, à des milliers d’agriculteurs situés dans les communautés mal desservies. Elle s’appuie sur une autre initiative, celle du « Chèque CIZO » lancé l’an dernier pour soutenir les ménages dans la transition énergétique.

Si le programme doit d’abord permettre de supprimer la nécessité pour les agriculteurs de parcourir de longues distances à la recherche d’eau, il veut également garantir une récolte même pendant la saison sèche, avec la possibilité de cultiver d’importantes superficies.

« La subvention du gouvernement togolais est vitale pour accélérer ce programme auprès de milliers d'agriculteurs et rendre l'agriculture durable abordable pour tous », s’est réjoui le patron de Bboxx, Mansoor Hamayun lors de l’annonce du partenariat.

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Dans la lignée de la démarche effectuée par le Togo, le Bénin veut également préserver le paysage culturel du Koutammakou. Des consultations ont été lancées cette semaine dans le nord du pays par des acteurs locaux, afin de renforcer la conservation de ce site qui s’étend à cheval sur les deux pays sur une superficie de près de 50 000 hectares.

Le site de Koutammakou dans le pays des Batammariba, célèbre pour ses Tatas Somba, est classé depuis 2004 au patrimoine mondial de l’Unesco pour le Togo, ce que souhaite aussi le Bénin. « Le Koutammakou est un tissu de patrimoine ; si on peut parvenir comme le Togo, à le labéliser comme il le faut, les deux pays en tireraient sans doute profit et le PIB des communautés concernées va s’en trouver boosté », a indiqué le directeur du patrimoine culturel béninois.

Pour le conservateur national du site, Npoh Natta, « le Togo s’est engagé à appuyer le Bénin dans sa démarche vers l’extension du Koutammakou dans le dossier d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco, et souhaite vivement que cela aboutisse d’ici 2021 pour enfin travailler ensemble pour le bien de ce site ».

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