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Le ministère de l’administration territoriale a procédé à la suspension pour six mois des chef-cantons de Vokoutimé (préfecture de Vo), Djama et Glei (Ogou), a annoncé ce mercredi Payadowa Boukpessi en conseil des ministres. Principal motif, la mise en place d’une organisation illégale de chefferie traditionnelle. 

Quatre autres ont été officiellement reconnus via décret, ceux de  Pagouda, Pessare (Binah) et Sessaro (Sotouboua) désignés par voie coutumière, et celui de  Imle (Amou), qui a été élu. 

Les acteurs locaux occupent une place importante dans la politique de promotion du développement local impulsée par le gouvernement qui les consulte régulièrement. Le traitement des chef-cantons a été dans ce sens revalorisé récemment.

Le Togo souhaite mieux encadrer la profession de journaliste. Un projet de décret, dont la finalité est de permettre au pays de disposer d’un cadre réglementaire adéquat, a été examiné ce mercredi par le gouvernement. 

Le texte, dont les grandes lignes portent sur les conditions de délivrance, de renouvellement, de suspension ou de retrait de la carte de presse des journalistes, techniciens des médias et auxiliaires de presse, veut permettre aux professionnels de ce secteur, de se doter véritablement de leur statut et d’exercer leur métier en toute quiétude et sécurité. 

Avec la carte de presse, les professionnels des médias auront un accès facile aux différentes activités en vue d’avoir des informations de bonne source dans le but d’informer et d’éduquer”, assure l’exécutif. 

La décision prend par ailleurs en compte, la question de l’accréditation des envoyés spéciaux et correspondants permanents de presse. 

Rappelons qu’il y a un an, le Parlement a doté le pays d’un nouveau code de la presse et de la communication, qui intègre de nombreuses dispositions relatives à la pratique du métier sur le territoire.

L’équipe gouvernementale était réunie ce mercredi 13 janvier pour son deuxième conseil des ministres de l’année. Les travaux, présidés par le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs dossiers dans les secteurs de la justice, la communication, la sécurité, la diplomatie, l’administration territoriale ou encore de la culture. 

Au total, un avant-projet de loi et un projet de décret ont été examinés, et cinq communications ont été écoutées.

mercredi, 13 janvier 2021 17:58

Un site écotouristique bientôt à Akebou

La préfecture d’Akébou (région des Plateaux) abritera bientôt un site écotouristique. Une étude de faisabilité menée il y a quelques semaines, est actuellement en cours de validation à Lomé, afin de lancer définitivement ce projet porté par le ministère du tourisme.

De façon concrète, il s’agit de construire dans la localité un complexe hôtelier de catégorie 3 étoiles d'une capacité d’accueil de 153 chambres, bungalows, appartements et studios. Y seront également aménagés, des installations complémentaires (salle de conférence, jardin botanique, hall d’exposition, restaurant, centre de remise en forme, ferme pédagogique). Un circuit touristique et des parcours acrobatiques permettront aux usagers de découvrir le patrimoine culturel et naturel de la localité. 

Pourquoi Akebou ? 

Si le projet entre en ligne avec le Plan directeur de développement et d’aménagement touristique conçu dans le cadre de feuille de route quinquennale, le choix de ce site “se justifie par son potentiel propice au développement du tourisme de nature et d’aventures, notamment le relief montagneux et les conditions climatiques douces”, explique le ministre du tourisme Gbenyo Lamadokou, dont le but est de créer l’offre touristique de loisirs.

Une fois la validation achevée, le projet fera partie des projets prioritaires qui seront mis en œuvre pour contribuer au renforcement économique local.

Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey a rappelé il y a quelques jours, la détermination du gouvernement à obtenir le plus rapidement possible le vaccin Covid-19, au profit des populations. Ceci, à la faveur d’une interview accordée à la chaîne de télévision israélienne i24news et diffusée mardi.

Selon le chef de la diplomatie togolaise, même si “la situation est sous contrôle”, en dépit de la récente remontée des cas de contamination, “il nous faut absolument avoir ce vaccin” : “Nous voulons le plus tôt possible avoir accès à ce vaccin afin que toutes les populations puissent vivre normalement comme nous le souhaitons”, a affirmé Robert Dussey. Avant d’estimer que les premières doses pourraient être disponibles d’ici mai-juin, avec les perspectives les plus optimistes, dans le cadre de l’initiative Covax à laquelle a adhéré le Togo.  

Le ministre qui a par ailleurs pris part, il y a quelques semaines, au forum sanitaire organisé par Tel-Aviv pour préparer l’après-Covid, a salué l’excellence des liens de coopération entre le Togo et Israël. L’année 2021 marque en effet le 60ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays. 

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Le Togo s’apprête à se doter d’une stratégie nationale de promotion de la consommation locale. Des assises se tiennent à cet effet depuis mardi à Lomé, réunissant des acteurs de l’administration, de l’industrie, du secteur privé, et de l’artisanat, ainsi que les partenaires de l’UE.

39757 le togo labore une stratgie pour promouvoir la consommation locale

Un document est principalement à l’étude, et doit servir une fois validé, de gouvernail et contenir toutes les actions que mènera le pays, sur la base de l’état des lieux précédemment effectué. « L’adoption d’une stratégie pour la promotion de la consommation locale et la mise en œuvre de son plan d’action permettront de mettre en exergue et de valoriser les potentialités multisectorielles de notre pays ainsi que le label « Made in Togo », afin d’encourager davantage la production, la transformation (de la petite à la grande échelle), de susciter l’envie et l’intérêt des populations pour la consommation ou l’utilisation des divers biens et services locaux, et ce pour une meilleure contribution des secteurs productifs à la croissance économique du Togo », explique le secrétaire général du ministère du commerce, Talime Abe.

Le pays, qui en octobre dernier, a organisé simultanément avec les autres pays de l’Uemoa, le “mois du Consommer local”, ne cesse de multiplier les initiatives pour promouvoir une politique inscrite en bonne place dans le PND et la feuille de route quinquennale. 

Pour l’Union Européenne qui soutient la démarche, il est désormais important pour le Togo de s’appuyer sur un marché local fort et compétitif pour que le secteur privé se dynamise, surtout avec la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), selon les mots du chef de la coopération Hugo Van Tilborg. La première phase des travaux s’achève ce mercredi.

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Consommer local ne doit plus être un simple slogan

Le ministre de la promotion des investissements, Kayi Mivedor a effectué lundi une mini-tournée au sein des entreprises qui opèrent dans la gestion à distance et qui sont basées à Lomé.

Le périple a conduit la ministre dans les locaux de la société Majorel, acteur reconnu dans la gestion externalisée de l’expérience client, et AD-Kontact spécialisé dans la relation clientèle et la vente à distance de contrats.

Pour le ministre, cette approche s’inscrit dans une « démarche de suivi, par rapport à l’expérience investisseur de ces entreprises », afin de relever « les difficultés et les satisfactions rencontrées par ces dernières ».

Pour rappel, l’objectif du gouvernement est d’attirer plus d’investisseurs étrangers, et pérenniser le statut de destination par excellence des investissements en Afrique, du Togo.

En 2020, l’inclusion financière a été au rendez-vous au Togo, en dépit du contexte difficile lié à la covid-19. Le ministère chargé de l'inclusion financière et de l'organisation du secteur informel, à travers ses divers produits, a poursuivi ses activités aux côtés des acteurs de l’économie réelle. Bilan. 

FNFI : vers les 100 milliards FCFA de crédits octroyés 

Après avoir bouclé en janvier son sixième anniversaire d’activités au service de l'inclusion socioéconomique des femmes et des jeunes, le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) a maintenu la dynamique de ses interventions. Le Fonds a distribué un peu plus de 11 milliards FCFA de crédits au cours de l’année à ses bénéficiaires et s’approche un peu plus de la barre symbolique des 100 milliards. Depuis le début de sa mise en œuvre, plus de 1 700 000 crédits ont été désormais octroyés, et le taux de remboursement continue de plafonner à plus de 90%, bien au-delà de la tendance communautaire. 

1 NKODEDE

Nkodede : 175 millions octroyés en moins de 06 mois 

Moins de 06 mois après avoir signé ses premiers bénéficiaires, le dernier produit du Fonds a accordé à la date du 31 décembre, 175 625 000 FCFA. Au total, les bénéficiaires en fin de cycles ont bénéficié de financements qui vont de 1 à 5 millions FCFA. 

2 FNFI

Fonds de relance : 11 entreprises financées

Mis en place en août par le gouvernement en faveur des TPME et des AGR, le Fonds de relance a permis de financer 11 entreprises à hauteur de 57,2 millions FCFA. Les crédits, pouvant aller jusqu’à 10 millions, ont un taux bonifié de 5%.

Enfin, le Produit de Refinancement qui s’adresse particulièrement aux Prestataires de Services Financiers partenaires du FNFI s’est également illustré, permettant de débloquer 120 millions FCFA au profit d’un PSF.

Espèces pérennes produites au Togo, les mangues et les ananas connaissent depuis quelques années une progression, aussi bien au niveau des rendements que celui de la professionnalisation de leurs acteurs. 

Mangue

Fruit de grande consommation, produit dans les cinq régions économiques à travers les variétés ‘Kent’, ‘Palmer’, ‘Eldon’ et ‘Somnole’, la mangue a vu ses rendements croître particulièrement au cours des deux dernières années. En 2018 et 2019, 340 000 et 370 000 tonnes ont été respectivement produites, sur une superficie de 1523 hectares, soit un rendement respectif de 3,7 et 4,5 tonnes par hectare. Sur le plan de la transformation, la dizaine d’unités certifiées sur le territoire n’a pu transformer que 1800t en 2018 et 2 200t l’année suivante. 

De nombreuses difficultés sont relevées (faible niveau de formation et d’encadrement des producteurs, difficultés d’accès aux facteurs de production, taux de perte élevé des productions, insuffisance de stockage, manque d’équipements de transformation  adéquats), en dépit des potentialités dont dispose le pays: disponibilité des terres et du marché, demande extérieure en mangue greffée très élevée.

Alors pour mieux organiser la filière, il a été mis en place une Fédération nationale des Coopératives productrices de mangue du Togo (FNCPM), ainsi qu’une Fédération nationale de Commerçants et Exportateurs de Mangue (FNCEM). Les deux entités se sont mises en Conseil  Interprofessionnel (CIF-Mangue) depuis décembre 2019.

Ananas
De 27 000 tonnes en 2017 à 30 149 tonnes en 2019, sa production connaît des résultats encourageants, soutenue par les partenaires du Togo. La filière emploie plus de 3200 producteurs et génère plus de 6 milliards de FCFA de revenus par an, dont 233 millions pour l’Etat. L’ananas, cultivé principalement dans la Maritime et les Plateaux sous deux variétés (Cayenne et Brazza), est transformé en jus, ananas séché ou en confiture. Sur le terrain, une trentaine d’entreprises officiellement recensées produisent actuellement plus d’un million de litres de jus d’ananas dont 200 000 pour le marché bio. Le nombre de MPME dans la transformation et l’exportation est passé de moins de 30 à une cinquantaine sur la période. 

Enfin, 60% de l’ananas est exporté en frais ou sous forme de produits transformés pour les produits biologiques vers l’Europe ou sur le marché régional.

Comme pour la mangue, un Conseil Interprofessionnel de la Filière (CIFAN-Togo) a été mis en place en novembre 2019, pour une meilleure synergie d’action, et surtout pour faire face aux contraintes (manque d’accompagnement financier et technique, insuffisances des infrastructures, aléas climatiques, absence de statistiques fiables, insuffisance de logistique appropriée pour le transport et la conservation des fruits, qualité sanitaire et hygiénique des fruits à commercialiser à l’international etc…).

Des guides de bonnes pratiques et des plans d’action sont en cours d’élaboration afin de renforcer davantage ces filières prometteuses pour l’économie nationale. 

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L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) lance jusqu’au 21 janvier prochain, un appel public à commentaire, dans le cadre d’un projet d’indicateurs et de qualité de service. Objectif : faire participer les consommateurs au contrôle de la qualité des services télécoms, en vue de mettre à jour les indicateurs qui servent de référence d’appréciation sur le territoire.

De façon concrète, l’opération « vise à recueillir les avis et suggestions des acteurs du secteur afin d’améliorer le document proposé ». En Avril 2020, le régulateur avait également lancé un centre d'appel destiné à signaler les pannes sur les réseaux télécoms du territoire.

Rappelons enfin que depuis quelques mois, l’Arcep a enclenché un vaste processus de normalisation du marché des télécommunications.