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Annoncée il y a quelques mois, la Société des moulins modernes du Togo (SMMT) est opérationnelle, a constaté mercredi le ministre de l’industrie, Kodjo Adedze. L’usine implantée sur 20 000 m2 dans la zone portuaire de Lomé, est spécialisée dans la transformation du blé en produits dérivés (farine, son, semoule) et sous-produits pour le bétail et la volaille. 

1 moulin

Équipée de matériel ultra-moderne, dont un laboratoire pour le contrôle de la qualité, et dotée d’une capacité de production journalière de 250 tonnes, la société ambitionne de doubler son potentiel en installant très prochainement une seconde ligne automatisée. Ce qui devrait permettre de porter le nombre d’emplois directs comme indirects à environ 150. 

Nous avons commencé au Togo il y a 20 ans et nous continuerons d’y développer nos industries”, a déclaré le patron de la SMM, Mohamed Reda. 

Il y a quelques semaines déjà, le ministre de l'investissement, Kayi Mivedor, également en visite sur le site de la SMMT, avait assuré les promoteurs de la volonté du gouvernement de les accompagner dans leur installation.

Les Forces Armées Togolaises (FAT) disposent désormais officiellement d’un Groupement de Forces Spéciales (abrégé GFS). Cette unité formant corps, au même titre que l’armée de terre, l’armée de l’air, la marine ou la gendarmerie nationale, a été officiellement créée par décret il y a quelques jours. 

Placé sous l’autorité du Président de la République et sous les ordres du chef d’état-major général des FAT, le GFS, doté de personnels provenant des unités et services des FAT, est implanté à Sotouboua et pourra être transféré en tout autre lieu du territoire national. 

Commandée par un officier supérieur spécialisé, la nouvelle entité militaire sera chargée de l’exécution des opérations spéciales menées en dehors des cadres d’actions classiques et visant à atteindre des objectifs d’intérêt stratégiques ou opérationnels. Du reste, le Groupement, compétent sur l’ensemble du territoire national, pourra se voir confier également toutes autres missions en fonction de la situation générale. 

La création de cette unité de Forces Spéciales matérialise un peu plus la volonté du Togo de moderniser et professionnaliser davantage ses forces de défense et de sécurité, particulièrement dans un contexte sécuritaire sensible au niveau régional.

Avant l’avènement du GFS, des entités comme la Police et la Gendarmerie disposaient déjà d’unités spéciales d’intervention (GIPN, USIG, etc.). 

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Entamée avec le personnel de santé, puis ouverte aux personnes de 50 ans et plus dans le Grand Lomé, la campagne de vaccination va désormais s’ouvrir formellement à d’autres catégories socioprofessionnelles de la capitale et ses environs. Dans une note adressée mercredi à la Directrice régionale de la santé du Grand Lomé, le ministre de la santé a demandé un élargissement de la cible vaccinale. 

Ainsi, les enseignants, les agents de l’ICAT (Institut de conseil et d’appui technique), les conducteurs (taxi-motos et véhicules à 4 roues), et les détenus, situés ou exerçant dans le Grand Lomé et ayant 20 ans ou plus, pourront être vaccinés. Des consignes seront données aux équipes de vaccination, afin de prendre en compte ces nouvelles cibles.

L’ambition des autorités sanitaires est de parvenir à vacciner 60% de la population, pour parvenir à l’immunité collective.

Ces dernières semaines déjà, de nombreuses organisations professionnelles ont volontairement fait vacciner leurs membres (journalistes, patronat, opérateurs économiques, etc.).  Près d’un mois après le début des opérations, environ 80 000 personnes ont reçu au moins leur première dose de vaccin. 

En outre, plus de 200 sites, répartis dans les 13 communes du District du Grand Lomé, ont été ouverts pour la vaccination. 

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La campagne de vaccination va s’accélérer

Les communes togolaises et françaises veulent explorer ensemble les différents modèles de collaboration, afin de relancer la coopération décentralisée entre les deux pays. Un séminaire virtuel d’échanges initié conjointement par la diplomatie française, le Gouvernement et la Faîtière des communes du Togo (FCT) a permis de poser ce mercredi les premiers jalons. 

L’occasion pour les différents acteurs communaux des deux pays, d’approfondir leurs connaissances, de partager les différentes perspectives de développement, et de s’imprégner des nouvelles réalités au Togo en matière de décentralisation, au sortir des dernières municipales qui ont permis de doter le pays de 117 communes.  

Nous sommes désireux de nous inspirer des modèles français pour démarrer déjà une forme de coopération décentralisée entre nos propres communes”, souligne la maire d’Atakpamé et présidente de la FCT, Yawa Kouigan, relevant au passage la coïncidence de l'événement avec le début de la visite officielle du Chef de l’Etat en France

Selon la responsable, qui insiste sur une relation profitable à tous, et non à sens unique, “la prise en compte des enjeux spécifiques permettra d'optimiser la coopération décentralisée et d'en décupler les retombées pour les jeunes communes togolaises et leurs homologues”.

En rappel, le Togo est l’un des plus grands bénéficiaires de la coopération décentralisée conduite par la France.

La visite officielle qu’entame en France à partir de ce mercredi, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, sera axée sur deux principaux volets : la diplomatie et l’économie qui occupera une place importante de l’agenda. 

En effet, si le point d’orgue de son séjour parisien reste le tête à tête à l’Elysée le vendredi, où il sera question de coopération, développement, sécurité ou encore climat, le Chef de l’Etat multipliera les rencontres avec les acteurs économiques de l’Hexagone. Des échanges sont ainsi annoncés avec plusieurs dirigeants de grands groupes français évoluant dans les domaines de l'énergie, de l'eau, du numérique et des infrastructures, entre autres. 

Le Président de la République rencontrera notamment des responsables du Mouvement des entreprises de France (Medef). Certains membres de ce patronat s’étaient informés il y a quelques jours déjà sur les opportunités d’investissement au Togo.

Il sera également question de gouvernance économique, de social et de culture avec les responsables de l’Agence Française de Développement (AFD). L’agence, présente au Togo depuis 1957, est l’un des premiers partenaires du pays.

L’objectif pour le Togo, sera de présenter une nouvelle fois ses atouts, et attirer le plus possible d’investisseurs, afin de mettre en œuvre les différents projets de développement déclinés dans sa nouvelle feuille de route. 

Plusieurs membres du gouvernement font partie de la délégation officielle. 

La cheffe du Parlement, Yawa Djigbodi Tsegan a effectué en début de semaine un séjour à Bamako, où se tenait la première session ordinaire du Conseil national de transition (CNT) malien. 

L’activité, qui marquait une étape importante dans le retour à la stabilité politique dans le pays, a été l’occasion pour la présidente de la représentation nationale, de réitérer la disponibilité de son institution à accompagner le CNT dans la réussite de sa mission. 

Yawa Djigbodi Tsegan a en outre rencontré, aux côtés de ses pairs, d’autres parlements de la sous-région, les principales autorités transitoires, notamment Bah N’daw et Assimi Goita.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a participé mardi, à une conférence virtuelle sur l’urgence climatique et la situation liée au covid-19. L’événement, organisé par la Banque Africaine de Développement (BAD) et le Global Center on Adaptation, a réuni de nombreux dirigeants du continent et du monde, ainsi que des acteurs engagés pour la cause environnementale. 

Au cours de son intervention, le leader togolais a partagé les appréciations du Togo, sur les partenariats nécessaires au renforcement de la résilience de l’Afrique, face au virus et aux changements climatiques. “Nos pays payent le plus lourd tribut au dérèglement climatique”, a affirmé le Chef de l’Etat, avant de rappeler la pleine adhésion du Togo au programme d’accélération de l’adaptation en Afrique.  “Le climat n’attendra pas que nous en ayons fini avec le Covid-19”, a-t-il martelé, suggérant que “les impacts systémiques doivent donc être abordés dans une approche d’égale urgence”. 

Pour Faure Gnassingbé, “renforcer notre résilience aux changements climatiques, c’est aussi renforcer notre capacité à récupérer des chocs divers et à nous relever de la covid-19 et de ses conséquences”. Une raison supplémentaire pour que “les plans de relance ne soient plus financés et mis en œuvre que pour autant”, mais “qu’ils intègrent une réponse pertinente aux changements climatiques”. 

Le vert est l’avenir de la planète”, a poursuivi le Président de la République, avant de conclure par un plaidoyer en faveur de “discussions franches sur un prix mondial du carbone tel qu’envisagé dans l’accord de Paris”.  

Le dialogue de mardi lance de façon officielle les préparatifs pour la prochaine conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP 26 en Novembre à Glasgow). 

Retrouvez l’intervention du Chef de l’Etat.

mercredi, 07 avril 2021 09:09

La Turquie ouvre son ambassade au Togo

Un peu plus de six mois après l’avoir confirmé, la Turquie dispose officiellement d’une ambassade au Togo. Le ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey a reçu mardi à Lomé la copie figurée des lettres de créance de l’ambassadrice Esra Demir. 

Pour Ankara qui disposait déjà d’une mission consulaire à Lomé, l’ouverture de cette représentation diplomatique concrétise la volonté d’approfondir la coopération avec le Togo. 

Nous voulons développer nos relations dans tous les domaines”, avait d’ailleurs affirmé en juillet dernier le chef de la diplomatie turque, Mevlüt Çavuşoğlu, lors d’une visite officielle au Togo. Des protocoles d’entente relatifs à plusieurs sujets politiques et économiques ont été signés à cette occasion, et l’annonce de l’ouverture prochaine d’une desserte de Turkish Airlines sur Lomé, faite. 

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Le Togo et la Turquie se rapprochent davantage

A l’invitation de son homologue français Emmanuel Macron, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, entame à partir de ce mercredi 07 avril, une visite officielle à Paris. 

Ce déplacement du Chef de l’Etat, s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération, du partenariat et de l’amitié entre le Togo et la France. Les deux pays développent en effet depuis les années 60, d’excellentes relations. 

A l’agenda du n°1 togolais, des entretiens avec son hôte sur de nombreux sujets d’intérêt commun, et d’autres activités de premier ordre. 

La préfecture de Wawa (Région des Plateaux) abritera bientôt une usine de transformation de gingembre et de poivre. L’infrastructure, portée par une entreprise locale et des partenaires canadiens et allemands, doit contribuer à renforcer la filière, en pleine évolution.

Environ 13,5 milliards FCFA seront mobilisés pour mener à bien ce projet. L’usine, qui prévoit de créer près de 4000 emplois à travers la collecte, le stockage, le traitement, la transformation et la commercialisation, table sur une production d’au moins 200 000 tonnes de gingembre frais d’ici 2022, et 10 000 tonnes de poivre d’ici 2024. 

Très présent dans les climats tropicaux, le gingembre est produit au Togo annuellement sous trois variétés différentes. La production nationale actuelle s’élève à 60 000 tonnes par an.