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Au Togo, plus de 4000 élèves (de tous niveaux confondus) en situation de précarité iront à l’école pour le compte de cette année académique. Ceci, grâce à l’opération “Rentrée Solidaire”, initiée depuis 2010 par le gouvernement dans une logique d’inclusion.

Les opérations de distribution gratuite de kits scolaires ont démarré la semaine dernière, et se poursuivront dans les 39 préfectures et 05 arrondissements de Lomé. Pour le ministère de l’action sociale qui pilote l'initiative, “il ne faut laisser aucun enfant vulnérable face à son sort”, mais plutôt continuer “d’accroître la rétention des élèves issues des familles pauvres dans le système éducatif”. 

L’année dernière (rentrée 2021-2022), 5000 élèves défavorisés, orphelins, vivant avec un handicap et considérés comme de potentielles cibles ont ainsi pu bénéficier de plus de 200 000 cahiers, 150 000 stylos et crayons, mais également de bicyclettes, lampes de poche et tableaux magnétiques. 

En une décennie, le projet a permis d’assister plus de 76 000 élèves démunis sur tout le territoire.

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Confronté à de nombreux défis dans l’exécution des projets d’infrastructures routières, le gouvernement va actualiser les dispositions nationales liées aux délimitations des largeurs des emprises des routes, ainsi qu’à leur classification. Deux projets de décret ont été examinés dans ce sens mardi à Lomé. 

Les textes, qui feront l’objet d’approfondissement, doivent permettre de faire face aux enjeux de développement actuels, en matière de planification et d’occupation des voies et des espaces avoisinants. Au Togo, le cadre normatif en vigueur date de 1968 et n’est donc plus adapté aux objectifs de modernisation. 

La taille des emprises réservées aux voies est devenue obsolète et n’offre plus les facilités nécessaires aux services techniques dans le cadre de la mise en œuvre des projets”, explique notamment le gouvernement. Selon la classification actuelle des routes, elle varie de 70 à 30 m, selon qu’elle soit une route communautaire, nationale, régionale, communale ou une piste rurale. 

Au cours des derniers mois, plusieurs communes ont initié des actions de sensibilisation et de libération des emprises des voies, pour un résultat plutôt mitigé.

Un an après s’être doté d’un cadre législatif et réglementaire en la matière, le Togo dispose désormais d’un Centre national de cinéma et de l’image animée (CNCIA). Le gouvernement a acté mardi en conseil des ministres, la création de cette structure. 

Cette nouvelle entité publique qui remplace l’ancienne Direction nationale du cinéma, vise à professionnaliser davantage le secteur du 7ème art togolais, “aujourd’hui à la croisée des chemins”, selon le porte-parole de l’exécutif, Akodah Ayewouadan.

Entre autres missions assignées, le contrôle de la mise en œuvre des différents textes, ou encore l’amélioration de l’accès aux partenariats et aux financements des organismes internationaux. L’objectif, explique le ministre, “est de permettre au cinéma togolais de franchir un nouveau cap”. 

En rappel, ces dernières années, plusieurs réformes ont été engagées par le gouvernement, en vue de créer de l’emploi et générer des richesses dans ce secteur. Un Fonds national de soutien à l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FoNSICA) est d’ailleurs envisagé et devrait bientôt être opérationnel. 

Au Togo, l’utilisation des vidéos pour les matières scientifiques est en expérimentation. Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), en collaboration avec le ministère en charge de l'éducation, a doté mardi six établissements scolaires d’équipements de projection de vidéos. 

Ces outils qui serviront à la diffusion des cours visent à introduire progressivement les vidéos dans l’enseignement secondaire. Issues des expériences de laboratoire, les images qui seront projetées appuieront les théories des enseignants. “Nous avons travaillé avec le ministère pour développer des outils qui permettent aux enfants à travers des vidéos interactives faites par des Togolais de pouvoir accéder à l’expérimentation”, a expliqué le représentant adjoint du Pnud au Togo, Mactar Fall. 

L'initiative s’inscrit dans le cadre de l’ODD 4 et est conforme à la vision du gouvernement de digitaliser l’enseignement. Cette phase qui concerne six établissements sera ensuite vulgarisée à l’échelle nationale.

Au Togo, la troisième édition du mois du consommer local tournera autour des investissements pour les Très petites, petites et moyennes entreprises. Le thème a été dévoilé mardi en Conseil des ministres.

En effet, cette édition se tiendra sous le thème: « consommation des produits locaux, facteur d’investissements pour les très petites, petites et moyennes entreprises ». L’objectif à travers l’événement qui se déroule tout ce mois sur toute l’étendue du territoire est de « valoriser le travail des artisans et producteurs togolais ». 

L’exécutif a encouragé toute la population à participer massivement à cette initiative qui s’inscrit dans la droite ligne de la feuille de route gouvernementale.

Les vêtements ‘Made in Togo’, confectionnés au sein de la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA) seront commercialisés à partir de janvier prochain. C’est l’annonce faite par la société Togo Clothing Company (TCC), l’entreprise créée par le géant indien ITCRmg pour opérer sur le parc textile de la plateforme.  

Les productions, d’abord destinées au marché national et sous régional, seront, une fois les usines à plein régime, orientées vers les marchés européens, asiatiques ou américains. Ceci, grâce aux opportunités offertes au pays par l’AGOA, l’EBA, la Chine (via la suppression récente de la quasi totalité des droits de douane), ou encore le Commonwealth auquel le pays a récemment adhéré. 

Sur le site, un demi-millier de jeunes togolais sont déjà employés, et seront rejoints d’ici la fin de l’année par 500 autres, indique le top management de TCC. 

Pour le Togo qui ambitionne de se positionner comme l’une des plaques tournantes régionales majeures de l’industrie textile, l’effectivité de la production est une bonne nouvelle. A terme, le pays espère générer annuellement plus de 20 milliards FCFA de recettes à l’exportation.

Dix ans après sa dernière visite, la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples effectue une nouvelle mission au Togo. Une délégation séjourne dans ce sens depuis lundi à Lomé. 

A l’agenda, des rencontres avec différents acteurs du pays (pouvoirs publics, institutions de la République, partenaires bilatéraux, société civile, médias, entre autres), pour faire l’état des lieux de la question des droits de l’homme dans divers secteurs : santé, social, sécurité, communication, ou encore justice. 

Ce 03 octobre déjà, une première séance de travail s’est tenue avec plusieurs membres du gouvernement. Les échanges, qui ont duré plusieurs heures, ont été l’occasion de faire le point sur les recommandations faites en 2012, les actions effectuées et les défis. 

Si elle s’inscrit dans le cadre d’un dialogue permanent entre l’institution africaine et les Etats membres autour des avancées qui ont été faites, cette rencontre intervient dans un contexte où le Togo a présenté et fait adopter en janvier dernier son rapport sur l’EPU devant les Nations Unies. “Il s’agit donc d’un complément d’informations que nous donnons à la Commission”, explique le ministre des Droits de l’Homme, Christian Trimua. 

Grosso modo, la situation a beaucoup évolué dans le sens positif”, a noté le président de la Commission, Rémy Ngoy Lumbu, qui a salué l’adoption et la ratification de plusieurs lois et conventions, ainsi que la mise en pratique des recommandations formulées il y a une décennie. 

Mais comme tout Etat, il y a encore de petites choses qui appelleront un suivi”, a-t-il indiqué.

L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mardi en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets.

Trois projets de décret ont été examinés, respectivement dans les secteurs de la culture et des infrastructures routières. Le premier texte, qui a été adopté, porte sur la création d’un centre national du cinéma et de l’image animée (CNCIA). La mise en place de cette structure s’inscrit dans le cadre des réformes engagées par l’exécutif ces dernières années, afin d’insuffler un nouvel élan au 7ème art national.

Les deux autres textes, qui feront l’objet d’examens complémentaires, concernent la délimitation des largeurs des emprises des routes et la classification des routes au Togo. L’objectif est notamment d’actualiser les dispositions en vigueur depuis des décennies, et de les adapter aux objectifs de modernisation du réseau routier national.

En marge des travaux ce mardi, le Président de la République a lancé un appel à la “conscience citoyenne” afin d’éviter “d'occuper illégalement et de manière anarchique les emprises des voies publiques”.  

Les travaux ont en outre été marqués par une communication sur l’application de la loi relative aux entreprises publiques et un compte rendu sur l’organisation de la troisième édition du mois du consommer local.

Lomé accueille le 26ème Forum de la réassurance de l'Organisation africaine des assurances (OAA). Les travaux ont été officiellement ouverts lundi par le ministre de l’Economie, Sani Yaya. 

La rencontre qui se tient sous le thème « croissance durable : le rôle des réassureurs africains dans la croissance économique et développement » vise à amener les acteurs du secteur à contribuer au développement des pays membres de l’OAA.

Ainsi, dans un contexte marqué par plusieurs crises, le ministre togolais de l’Economie a appelé les assureurs et réassureurs à consolider « leurs fonds propres et leurs capitaux de sorte à pouvoir se préparer à faire face aux multiples risques qu’ils assurent. Les assurances en Afrique et plus particulièrement en Afrique subsaharienne, ont somme toute besoin donc de réassureurs pour fonder des bases solides pour une croissance forte durable et inclusive ». Il les a aussi invités à s’aligner davantage sur les différents plans nationaux de développement des pays et sur les agendas des différentes régions et sous-régions en matière de développement.

Pour rappel, le premier forum de la réassurance africaine s’est tenu à Lomé en 1995.  

Après le séminaire des parlementaires tenu en fin de semaine écoulée, Lomé abrite depuis lundi la deuxième session extraordinaire de l’année 2022 du Parlement de la Cedeao. Les travaux ont été officiellement lancés lors d’une cérémonie par la Présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Tsegan.

La rencontre qui va durer toute cette semaine et qui se tient hors du siège du Parlement de l’organisation sous-régionale, vise à rendre publique ses activités et à interagir avec la population.  “Le Togo est connu pour son engagement en faveur de l’intégration ouest-africaine depuis des décennies. Puis-je rappeler que l’idée de la création de notre organisation sous-régionale a été conçue ici à Lomé, par Son Excellence feu Président Gnassingbé Eyadema”, a rappelé le Président du Parlement de la Cedeao, Sidie Mohamed Tunis. 

Au cours la session, les parlementaires vont réfléchir sur les actions à mener pour contribuer à la réalisation de la « Vision 2050 » de la Cedeao déclinée en cinq piliers fondamentaux notamment la paix, la sécurité et la stabilité, la gouvernance et l’État de droit, l’intégration économique et l’interconnectivité, la transformation et le développement inclusif et durable ainsi que l’inclusion sociale.

En effet, la Cedeao a pour ambition de faire émerger une Communauté de peuples pleinement intégrée, prospère et contribuant à un développement inclusif et durable. Pour ce faire, les parlementaires sont appelés à mutualiser leurs énergies. “Nous devons travailler d’arrache-pied à la mutualisation de nos énergies, œuvrer davantage et de manière plus efficace aux préoccupations d’intérêt commun sont la clé de l’avenir et du destin d’une Cedeao contemporaine”, a déclaré la présidente de l’Assemblée nationale. 

Pour rappel, le Parlement de la Cedeao a été créé depuis 2006. Il est l’Assemblée des peuples de la Communauté.