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La Cour constitutionnelle, plus haute juridiction du Togo, va connaître un léger renouvellement au niveau de ses membres. L’assemblée nationale a en effet donné le ton mercredi 06 septembre 2023, au processus de remplacement. 

Concrètement, il est lancé un appel à candidatures pour le choix de deux membres non députés, dont l’élection relève des prérogatives de la Représentation nationale. Les candidatures, libres et individuelles, sont ouvertes notamment à tout citoyen de nationalité togolaise, inscrit sur une liste électorale, locale ou d’ambassade, n’étant pas membre d’un bureau exécutif ou des instances dirigeantes d’une formation politique, et n’ayant jamais subi une condamnation civile ou pénale. 

Les dossiers de candidature, dont les modalités peuvent être retrouvées sur le portail web du Parlement ou dans le quotidien national, seront reçus du 08 au 22 septembre.  

En rappel, à la faveur de la loi organique adoptée en 2019, la Cour constitutionnelle est composée désormais de 09 membres : 02 nommés par le Président de la République, 02 élus par l’Assemblée nationale en dehors des députés, 02 élus par le Sénat en dehors des sénateurs, 01 choisi par le corps de la magistrature, 01 par le Barreau des avocats et 01 par les enseignants-chercheurs en Droit.

Lancés depuis trois ans, les travaux de réhabilitation du tronçon Avépozo-Aneho sur la route nationale N2 sont presque bouclés. La première section, portant sur la portion Avepozo-Togokomé a été achevée, a constaté mercredi 06 septembre 2023, la ministre en charge des travaux publics, Zouréhatou Kassah-Traoré, lors d’une visite de terrain. 

Réalisé par l’entreprise chinoise des ponts et chaussées CRBC, le chantier s’étale en 2x2 voies sur 10 km. En dehors des caniveaux d’assainissement, trottoirs et éclairages publics, des aménagements connexes ont été réalisés. Entre autres, la construction d’une nouvelle maternité au CMS de Gbodjomé, des bâtiments de classes à Baguida, ou encore trois forages à Baguida et Dagué. 

Globalement, le maître d’ouvrage que nous sommes, nous sommes satisfaits”, a indiqué la ministre.

Pour rappel, ces travaux s’inscrivent dans le cadre du projet de réhabilitation de la route Lomé-Cotonou.

Au Togo, les différents acteurs de la filière du soja biologique (producteurs, transformateurs, commerçants, exportateurs, institutions financières et partenaires) ont observé mercredi 06 septembre 2023, une “Journée nationale de célébration et de consolidation des performances du Togo dans la chaîne de valeurs de production”. Objectif, repenser la filière, et réfléchir sur de nouveaux mécanismes pour mieux faire face aux défis. 

Il s’agissait notamment de “célébrer d’abord la bonne organisation de la filière, puisque cela n’a jamais été fait, puis de prendre connaissance des nouvelles procédures mises en place notamment par l’Europe en ce qui concerne les exportations de produits bio”, explique Oyétounde Djiwa, chargé du bureau de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) qui accompagne le projet.  

Premier pays exportateur de soja bio vers l’UE dans le monde, le Togo entend maintenir le cap et sa compétitivité sur ce marché.  

Avec 120.000 tonnes produites en 2022, le pays s’est d'ailleurs doté en juin dernier d’un nouveau plan stratégique quinquennal, axé autour du développement de la transformation locale, la valorisation de l’exportation et le renforcement des ressources humaines.

Les membres de la section nationale du Réseau des femmes africaines ministres et parlementaires (REFAMP) se sont retrouvés mercredi 06 septembre, en assemblée générale à Lomé. Les travaux, ouverts par le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, étaient dédiés au renouvellement du bureau de l’instance, mais également à l’évaluation des acquis obtenus. 

A l’heure du bilan, le constat est unanime : de nombreuses avancées ont été réalisées, dans le sillage de celles enregistrées par le pays durant les dernières années dans le domaine de la promotion de la femme. 

Nous avons été signataires de l’Accord politique global (APG), impliqués dans les différents dialogues politiques, notamment la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR), le Cadre permanent de dialogue et de concertation (CPDC), dans les activités de sensibilisation sur les violences basées sur le genre, et avions proposé un texte au gouvernement, sur le quota de représentativité des femmes aux postes électifs. L’essentiel des activités que nous avons menées a contribué à bâtir pierre par pierre, aux côtés du gouvernement, la construction d’un Togo moderne, en paix et prospère. Notre engagement est de servir et participer à l'œuvre commune de développement”, a notamment rappelé la porte-parole du Réseau.  

Pour la cheffe du gouvernement, il s’agit de capitaliser sur ces acquis, obtenus au cours de la dernière décennie, et de participer davantage à la réalisation des ambitions de développement du pays. 

Je nous invite à renforcer nos liens, à être plus fortes, audacieuses, innovantes, et plus présentes”, a exhorté Victoire Dogbé.  

A l’issue de l’élection, un bureau de 21 membres, dirigé par l’ancienne ministre de la promotion de la femme, Olivia Amedjogbe-Kouevi, a été mis en place. 

Au Togo, la politique d’amélioration de la santé maternelle et infantile vient de franchir un nouveau cap. Le ministère de la santé a lancé le mardi 05 septembre dernier, un projet pilote de télé-échographie. L’initiative, soutenue par la Fondation Pierre Fabre, vise surtout à améliorer les consultations des femmes enceintes et protéger les nouveau-nés. 

Concrètement, 10 formations sanitaires, réparties dans les cinq régions (CHP Bassar, Pagouda, CMS Pya pour la Kara, CHP Mango et Gando pour les Savanes, CHP Djarkpanga et Blitta pour la Centrale, CHP Danyi et Tohoun pour les Plateaux, CHP Tabligbo pour la Maritime), sont dotées d’équipements, afin de réaliser des prestations de soins de santé à distance, en utilisant les nouvelles technologies. Dans la pratique, les patientes pourront désormais bénéficier d’un examen échographique interprété à distance par un spécialiste. 

L’objectif, assure le Secrétaire général du ministère, Wotobe Kokou, est de “combler les déficits en ressources humaines et apporter un soulagement aux femmes”.  

On peut déplacer l’expertise sans forcément y emmener de personnel”, ajoute-t-il par ailleurs. 

Pour le compte de cette phase pilote qui durera un an, au moins 4.000 femmes enceintes sont ciblées.

Au Togo, la nouvelle année académique (2023-2024) démarre bel et bien au cours de ce mois. Les dates fixées lors du précédent découpage restent inchangées, a rappelé ce mercredi 06 septembre, le ministère des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat.

Ainsi, suivant la tradition instituée depuis 2020, la réouverture des classes se fera en deux phases : la rentrée pédagogique, le lundi 18 septembre, qui concerne le personnel d’encadrement, les chefs d’établissements ou directeurs d’écoles, ainsi que les enseignants, et le démarrage effectif des cours une semaine après, le lundi 25 septembre

Pour rappel, à partir de la nouvelle rentrée, une nouvelle réglementation entrera en vigueur, en ce qui concerne les tenues scolaires au secondaire. 

Au Togo, la première édition de la Journée nationale du partenariat public-privé (JNP) s’est tenue le mardi 05 septembre. L’activité, initiée par le Comité de concertation Etat-Secteur privé, a réuni à Lomé, des membres du gouvernement, ainsi que ceux des organisations patronales et consulaires, des opérateurs économiques et d’autres acteurs des secteurs porteurs de l’économie nationale. 

Axé autour du thème “Secteur privé, moteur de la transformation structurelle de l’économie togolaise”, l’événement a été meublé de panels sur différentes thématiques, et a également été un cadre d’exposition pour les différentes parties. L’objectif était non seulement de favoriser un échange direct entre le public et le privé, qui absorbe plus de 95% des emplois dans le pays (selon des données de 2020), mais aussi de faire le point sur les dernières réformes entreprises. 

L’Etat a besoin du secteur privé, et le secteur privé a besoin de l’Etat”, a d’ailleurs rappelé dans son mot introductif le Secrétaire exécutif du comité, Moyeme Baniab.

Une étape importante dans l’évolution de l’économie nationale

Pour le ministre de l’économie et des finances, qui a présidé les travaux, il s’agit surtout d’une “étape importante”.

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C’est un évènement que nous appelons à être désormais dans notre tradition de chaque année et qu’on puisse célébrer le secteur privé, qu’on puisse se retrouver pour faire le point, après, bien sûr, les différentes réunions que nous avons beaucoup plus restreintes dans le cadre du comité technique et du comité de concertation Etat-secteur privé”, a notamment déclaré Sani Yaya.  

Consolider les acquis 

Au Togo où l’exécutif mise énormément sur la mobilisation et l’engagement du secteur privé à porter et à financer près de la moitié des projets prioritaires inscrits dans la feuille de route quinquennale, l’ambition est de capitaliser sur les nombreux acquis obtenus au cours des dernières années, en dépit des multiples crises.

A titre d’illustration, les investissements privés ont progressé de 4,5% en moyenne au cours des cinq dernières années pour atteindre plus de 20% du PIB en 2022, tandis que les flux d’investissements directs étrangers ont de nouveau bondi, atteignant près de 230 millions $ en 2022. 

Il nous faut collectivement trouver le moyen d'accroître l’impact de nos entreprises afin d’en faire le véritable moteur de la transformation structurelle de notre économie”, a insisté Sani Yaya, appelant à plus de réflexion et d’implication de chaque part. 

A l’issue de cette première édition, les différents acteurs se sont engagés à plus d’initiatives. Du reste, des synthèses, issues des analyses et propositions de solutions émises lors des discussions ont été recueillies, et devront servir de base de réflexion et d’actions pour le renforcement du dialogue public-privé.

La portion côtière Gbodjomé-zone portuaire, partie encore exposée du littoral, devrait bientôt être à l’abri de l’érosion. Le Togo pourrait en effet bénéficier d’ici à la fin de l’année, d’un appui financier du programme Invest International pour sécuriser sa côte. 

Des échanges se sont tenus en ce sens le lundi 4 septembre dernier à Lomé, entre le ministre de l’environnement et des ressources forestières, Katari Foli-Bazi, et une délégation de l’institution financière néerlandaise sur le déroulement du processus. 

L’enveloppe annoncée, d’un montant de 25 millions d’euros, soit un peu plus de 16 milliards FCFA, devrait servir à achever les travaux, dont une partie est déjà financée par l’Agence française de développement (AFD). Dans le détail, 23 millions d'euros seront consacrés à la réalisation des ouvrages de protection (épis, brise lames, casiers, digues.), tandis que les 2 millions restants seront destinés à la maintenance. 

En rappel, les travaux de protection côtière ont été achevés depuis le mois de mai entre Aného et Agbodrafo.

Après sept années sous la direction du Professeur Dodzi Kokoroko, l’Université de Lomé (UL) a un nouveau président. Le Professeur Adama Kpodar, nommé par décret présidentiel il y a quelques jours, a officiellement pris fonction le mardi 05 septembre, lors d’une cérémonie de passation de charges. 

Directeur général de l’Ecole nationale d’administration (ENA) depuis 2020, Adama Kpodar aura désormais pour mission d’apporter son expertise à la direction de la plus grande université publique du pays. 

Il aura en outre, la lourde charge de poursuivre le vaste chantier de modernisation entrepris par son prédécesseur, unanimement salué, et qui a notamment permis de positionner le “Temple du Savoir” au sein des meilleures universités du continent (troisième meilleure université francophone d’Afrique de l’Ouest en 2023). 

L’université d’avant 2016 est très loin aujourd’hui de l’université de 2023, et celle que le Président Kpodar incarnera sera certainement meilleure que celle qui est léguée”, a affirmé Dodzi Kokoroko, qui a salué le soutien des plus hautes autorités du pays et des partenaires au cours de son mandat.

Nous allons construire sur ce qui a déjà été bâti, avancer ensemble, mais avec le droit, la rigueur, la justice et la dignité”, a pour sa part indiqué le nouveau Président. 

Pour le ministre de l’enseignement supérieur, le Professeur Ihou Wateba, qui a dirigé la cérémonie, c’est l’occasion de rendre non seulement hommage à “un grand homme qui a marqué l’institution, le meilleur de nous tous”, mais aussi de pérenniser les acquis et d’en “faire plus”.

Après deux mois de pause, la Représentation nationale a entamé mardi 05 septembre, la deuxième session ordinaire de l’année. Ceci, à la faveur d’une cérémonie d’ouverture solennelle organisée à l’hémicycle, en présence d’un parterre d’invités de premier plan : membres du gouvernement, anciens officiels, corps diplomatique, invités de marque, entre autres. 

C’est le point de départ de quatre mois d’intenses travaux, au cours desquels la Loi de finances, gestion 2024, sera examinée et adoptée par les députés. 

13 projets de loi en instance 

Également sur le bureau des parlementaires, 13 projets de loi en instance, couvrant des secteurs variés de la vie du pays. 

Je nous encourage à imprimer dès demain, un rythme soutenu à l’ensemble de nos activités parlementaires. Dans cette synergie de nos différences et dans la manifestation de la plénitude du don de soi, que ce qu’il y a de meilleur en chacun de nous continue d’être mis au service de l’intérêt général”, a exhorté la cheffe du Parlement, Yawa Djigbodi Tsegan dans son discours d’ouverture. 

Pour rappel, il s’agit de la dernière session de la législature actuelle, en place depuis 2019. De nouvelles élections législatives sont prévues dans les prochains mois afin de renouveler le Parlement.