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Un peu plus d’un an après avoir été remise au gouvernement, la station de pesage à basse vitesse de Tsévié est désormais opérationnelle. Le ministère des transports a procédé jeudi 02 novembre, à sa mise en service.

L’infrastructure, construite sur une superficie de 4 hectares et dotée de plusieurs équipements (voies de circulation, parking et aires de déchargement, matériel de pesage et de contrôle de gabarit, entre autres), s’inscrit dans le cadre d’une politique communautaire (Uemoa) visant à harmoniser les normes et les procédures de contrôle de gabarit, de poids, et de charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises.

Son emplacement stratégique, plus proche des points d’origines du trafic, doit surtout permettre de réduire les dommages sur la Route Nationale 1, fréquemment soumise à une circulation intense de véhicules lourds. D’ailleurs, les opérations de contrôle de la charge à l’essieu ont déjà débuté dans le sens Sud-Nord et concernent pour l’instant tous les véhicules poids lourds, à l’exception des camions citernes et clinkers.

Ces derniers, a indiqué le ministère, « feront l’objet d’une prise en compte ultérieure ».

Pour le Togo qui s’est engagé fortement depuis une décennie dans la lutte contre la surcharge routière, il s’agit également d’améliorer les conditions de transport des marchandises sur le corridor Lomé-Ouagadougou qui dessert le Burkina Faso, le Niger, et le Mali, renforçant ainsi sa position de hub logistique.  

L’Office togolais des recettes (OTR) procèdera le mardi 07 novembre prochain, à la dernière phase de sa série de ventes aux enchères de conteneurs abandonnés au Port de Lomé.

En tout, 17 conteneurs restés sur le terminal sont concernés.  

Comme pour les précédentes opérations, la participation à la vente reste subordonnée au paiement d’une somme non remboursable de 25000 FCFA aux services fiscaux.

Au total, 187 conteneurs ont déjà été vendus depuis le début de l’opération.

Cinq ans après son inauguration, le poste de contrôle juxtaposé (PCJ) de Noèpé-Akanu va bientôt être pleinement opérationnel. Une réunion des ministres en charge des infrastructures du Togo et du Ghana s’est déroulée dans ce sens mardi 31 octobre dernier, sur le site.

La rencontre, placée sous l’égide de la Commission de la Cedeao, visait surtout à donner un coup de boost au processus, en définissant notamment la part contributive de chaque pays dans la gestion de l’infrastructure. Ceci, en attendant le recrutement prochain d’un gestionnaire privé.

« Nous nous sommes bien compris sur le plan des engagements bilatéraux qui ont été pris. Le plus important pour nous est de faciliter le transport et la circulation des biens et des personnes », a expliqué le Commissaire aux infrastructures, à l’énergie et à la digitalisation à la Cedeao, Sediko Douka, à l’issue de la rencontre à huis clos.

Pour rappel, le PCJ de Noèpé-Akanu s’inscrit dans un projet communautaire de gestion intégrée des frontières. Erigé sur une superficie de 17 hectares, il doit faciliter, comme ceux de Hilacondji et Cinkassé, une meilleure coordination entre les administrations douanières, et réduire le nombre de contrôles sur les routes.

Au Togo, la campagne nationale de sensibilisation des élus locaux sur la prévention et la lutte contre la corruption et les infractions assimilées s’est achevée. La dernière étape de cette tournée initiée depuis la mi-juin, a eu lieu le mardi 31 octobre dernier à Atakpamé, à la faveur d’une cérémonie présidée par le ministre délégué au développement des territoires, Essomanam Edjeba.

Durant quatre mois, plus de 2.000 participants, principalement des cadres municipaux des 117 communes du pays, ont été édifiés par la Haplucia, sur les moyens et les bonnes pratiques à développer pour combattre la corruption. L’objectif était notamment de contribuer au renforcement de la bonne gouvernance dans la gestion des collectivités territoriales, conformément au projet porté par l’institution et soutenu par la coopération allemande via la GiZ.

A l’issue de la tournée, plusieurs recommandations ont été formulées par les élus locaux, à l’endroit du gouvernement et de la Haute autorité.

En rappel, il y a un an, le Togo s’est doté d’une stratégie quinquennale de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées. Le document, pensé sur la période 2023-2027, s’articule autour de trois axes : le renforcement du cadre juridique et institutionnel, la mobilisation de toutes les couches de la population, et enfin des actions de renforcement de l’intégrité et la transparence au sein de l’administration publique.

Le Premier ministre de la République de Corée, Han Duck-soo, a effectué les 30 et 31 octobre derniers, une visite officielle au Togo. Le déplacement, premier du genre, intervenait au moment où les deux pays commémorent le soixantenaire de leurs relations diplomatiques.  

Séances de travail, visites de terrain

Outre les différents tête-à-tête entre les deux chefs de gouvernement, plusieurs activités auront marqué ce séjour.

Une séance de travail élargie aux deux délégations officielles s’est ainsi déroulée lundi à la Primature, et a permis d’explorer plusieurs points de la coopération bilatérale comme l'agriculture, le commerce, le digital, l'énergie, la sécurité, l'éducation et la formation professionnelle.

Les échanges ont par ailleurs été l’occasion pour le Premier ministre sud-coréen de solliciter officiellement le soutien de Lomé à la candidature de son pays au comité du patrimoine mondial de l'Unesco pour le mandat 2023-2027, ainsi qu’à l'organisation de l'Exposition Universelle 2030 dans la ville de Busan.

"Nous voulons organiser cette exposition universelle 2030 à Busan et nous souhaitons le soutien du Togo qui est l'un des pays partenaires de notre parcours. Ce qui est plus important, c'est que la Corée et le Togo puissent tisser des relations de partenariat pour les 30 prochaines années", a-t-il souligné.

1 Dogbé

Au deuxième jour, Victoire Dogbé et Han Duck-soo ont visité le Port de Lomé et l’IFAD Bâtiment et Energies renouvelables de Lomé.

L’occasion pour les officiels de découvrir le fonctionnement de ce poumon de l’économie togolaise et de ce cadre de formation professionnelle promu par le gouvernement.

"Je suis très optimiste dans le partenariat à venir entre nos deux pays", a déclaré le Premier ministre sud-coréen, à l’issue de sa tournée.

Un mécanisme de suivi de la coopération sera mis en place entre les deux pays.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a pris part ce mardi 31 octobre à Paris (France), à la 22ème édition du Forum économique international sur l’Afrique. L’événement, organisé par le Centre de développement de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) et la Commission de l’Union africaine (UA), était placé sous le thème « Investir en Afrique pour une croissance inclusive et un développement durable ».

Seul chef d’Etat invité à cette rencontre, le n°1 togolais est intervenu à la tribune, devant un parterre de décideurs du secteur public et des représentants du monde des affaires. L’occasion de présenter un panorama de la situation économique du continent, d’exposer une nouvelle fois sa vision du rôle des pays dans l’attraction des investissements, et de réitérer son appel à l’endroit des partenaires privés.

« En dépit de la situation géopolitique et écologique tendue, je suis optimiste pour l’Afrique, parce qu’après plusieurs années difficiles, le continent africain retrouve la croissance et présente de nouveau visage pour les investisseurs », a affirmé Faure Gnassingbé.

L’Etat, comme catalyseur de l’investissement privé

Comme à Abu Dhabi il y a deux semaines, le Président de la République a de nouveau exposé sa perception du rôle de l’Etat, appelé à promouvoir des politiques idoines pour améliorer l’environnement des affaires et attirer les partenaires.

« Il faut repenser le rôle de l’État. Il doit devenir le catalyseur de l’investissement privé. La question du climat des affaires dans ce contexte est importante et le Togo travaille chaque jour sur cette question », a-t-il indiqué.

Enfin, le leader togolais a lancé un appel aux investisseurs privés, en particulier dans l’énergie, un secteur à forte potentialité sur en Afrique.   

« Les opportunités d’investissement en Afrique sont considérables, notamment dans le domaine de la transition énergétique. Face à des besoins de financement immenses, les finances publiques des États africains ne peuvent suffire. Il faut donc qu’une partie plus significative des financements privés se réoriente vers notre continent. Et pour cela, notre tâche, c’est de fournir des bons projets », a-t-il conclu.

En marge des travaux, le Président de la République, qui avait rencontré en début d’année, la Directrice du Centre de développement, s’est entretenu avec le Secrétaire général de l’Organisation, Matthias Cormann.

Pour rappel, l’OCDE accompagne les pays et les économies émergentes dans la recherche de solutions innovantes pour promouvoir une croissance durable et inclusive. Le Togo est membre du Comité directeur de son Centre de développement depuis 2019.

Au Togo, les activités de la 4ème édition du ‘Mois du consommer local s’achèvent officiellement ce mardi 31 octobre. Pour la clôture, un webinaire est organisé à partir de 15H par le ministère en charge de la consommation locale.

Ouverte à tous, cette rencontre virtuelle permettra de discuter des stratégies numériques pouvant booster la consommation locale dans le pays. Plusieurs officiels, experts et acteurs de l’écosystème de la consommation locale sont attendus.

Pour rappel, plusieurs activités ont été organisées simultanément dans tout le pays au cours des dernières semaines.

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La compagnie panafricaine Asky continue d’agrandir sa flotte. Le transporteur basé à Lomé a accueilli en fin de semaine écoulée, un nouvel avion. L’appareil, un Boeing ET-BAG, vient s’ajouter aux 15 déjà déployés.

Décrit comme équipé des dernières technologies en matière de sécurité et de confort, le nouvel aéronef vient renforcer l’ambition d’Asky de connecter davantage de destinations via le hub de Lomé.

Le mois dernier, la compagnie dont l’Etat Togolais est désormais actionnaire, avait également réceptionné deux nouveaux Boeing 737 Max.

Au Togo, les populations sont invitées à la précaution en ce qui concerne l’utilisation de certains médicaments, dans le traitement du rhume ou de la grippe. Dans un communiqué publié en fin de semaine écoulée, le ministère de la santé a déconseillé le recours aux médicaments à base de pseudoéphédrine, utilisés par voie orale, sans l’avis d’un professionnel de la santé.

En effet, rapporte le ministère, la pseudoéphédrine, utilisée dans le traitement du rhume, de la grippe ou de l’allergie pour désencombrer le nez, « peut exposer à des effets indésirables graves voire mortels touchant le cœur et le cerveau », en cas de mauvaise utilisation.

Pour l’heure, « une surveillance active est faite autour de ce médicament en vue d’une prise de décision adaptée dans l’intérêt général », a assuré Moustafa Mijiyawa, qui a rappelé les dispositions basiques en cas de rhume ou de grippe : les solutions de lavage adaptées, l’hydratation, et surtout, le refus de l’automédication.

Pour rappel, depuis plusieurs semaines, il est observé une vague de cas de grippe et de rhume sur le territoire.

Au Togo, les exportations de café et cacao ont enregistré une nouvelle embellie. En 2022-2023, 3.500 tonnes de café et 9.000 tonnes de cacao ont ainsi été vendues hors du pays, a annoncé il y a quelques jours, le comité de coordination de la filière (CCFCC), à la faveur du lancement de la nouvelle campagne de commercialisation 2023-2024.

Ces transactions, qui ont été assurées essentiellement par une quinzaine d’opérateurs économiques, révèlent des hausses respectives de 9% et 63% sur ces deux produits, rapportées aux données de la campagne précédente.

Booster la production, décourager les mauvaises pratiques

Pour 2023, les directives sont principalement orientées vers l’augmentation de la production. Il s’agira notamment, a indiqué le Comité, de produire plus de 2.000 tonnes de café et 3.000 tonnes de cacao.

« A l’horizon 2030, les filières café et cacao doivent devenir chacune, une filière performante sur toute la chaine de valeurs, créatrice de richesse, d’emplois décents et permanents surtout en milieu rural, à travers une culture professionnalisée, compétitive et durable », a rappelé le Secrétaire général du CCFCC, Enselme Gouthon.

Pour y parvenir, il faudra décourager les mauvaises pratiques, comme la fuite des stocks non-déclarés à destination d’autres pays de la sous-région, ou encore l’intrusion de plus en plus fréquente dans le circuit, d’acteurs non professionnels, a poursuivi le responsable.

« Si notre ambition est d’arriver à en consommer la plus grande partie localement, il va sans dire qu’une bonne partie est destinée pour le moment à l’exportation. Nous devons donc viser l’augmentation de notre production qui reste encore faible. Pour y arriver, il faut accroître les surfaces cultivables, et augmenter la productivité des plantations », a conseillé pour sa part, la ministre du commerce, Rose Kayi Mivedor, qui a lancé la nouvelle saison de vente.

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