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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a procédé le samedi 28 octobre dernier, à plusieurs nominations au sein des Forces armées togolaises (FAT). Ces nominations concernent notamment des officiers supérieurs ainsi que certaines formations des forces de défense.

Ancien chef d’état-major de l’armée de terre et commandant de l’Opération Koundjoare, le Général de brigade, Kolemagah Kassawa est nommé Inspecteur général des forces armées. Le Colonel Kombate Lantièmbé prend le relais et devient le Commandant supérieur de l’Opération.

Au niveau des unités d’élite, le lieutenant-colonel Kadanga N'Guwaki est nommé commandant du premier Bataillon d'intervention rapide (1er BIR), tandis que le lieutenant-colonel Atafai Tchangani prend la tête du 2ème BIR.  

Au 3ème Régiment d’Infanterie (3ème RI), le nouveau chef de corps est désormais le lieutenant-colonel Atta Abalo, tandis que celui du Régiment de soutien et d'appui (RAS) est désormais le lieutenant-colonel Labarbore Matéyedou.

Le Régiment commando de la garde présidentielle (RCGP) change également de chef corps, et est désormais sous les ordres du lieutenant-colonel Aoui Essonani.

Enfin, les nominations touchent également deux centres de formations militaires. Il s’agit du centre d'entraînement aux techniques de tirs opérationnels et de combats (CETTOC) et du centre national d'instruction (CNI). Le premier sera désormais dirigé par le lieutenant-colonel Sehou Ani tandis qu’au niveau du second, le chef de bataillon Quindah Djoliba est nommé adjoint au commandant.

Pour rappel, le ministère des armées est de nouveau rattaché à la Présidence de la République depuis décembre 2022.

Déjà leader dans la sous-région ouest-africaine, le Port de Lomé renforce ses capacités d’accueil de navires de grande taille. Ainsi qu’annoncé il y a quelques mois, la plateforme a officiellement accueilli le vendredi 27 octobre un nouveau remorqueur de dernière génération.

Baptisé ‘VB Lomé’, en référence au nom de la multinationale propriétaire Boluda, le nouveau remorqueur est long de 28 mètres et dispose d’une propulsion de 5.600 chevaux. « Très puissant et très maniable, capable de s’adapter », il est destiné à permettre aux grands navires d’accoster ou d’appareiller, a souligné le responsable Afrique du Groupe espagnol, Matthieu Lemoal, lors de la cérémonie organisée en présence de plusieurs officiels.

« Avec le développement des mastodontes de la mer, des porte-conteneurs de plus de 400 mètres de longueur et 60 de largeur commencent à écumer nos océans et ont besoin de ports disposant de capacités convenables pour assurer leur accueil et départ. L’acquisition du VB Lomé vient à point nommé, et s’inscrit dans une série d’actions nécessaires qui permettront au port de Lomé de continuer à offrir à ses clients, des services nautiques de premier choix », a insisté le directeur général du Port autonome, le Contre-amiral, Fogan Adegnon.  

Avec ce joyau, le Port de Lomé, qui a vu son trafic global augmenter de près de 35% durant les dernières années, compte désormais quatre remorqueurs.

Le gouvernement, à travers les ministères en charge de l’éducation, de l’enseignement technique, et de l’enseignement supérieur, a dévoilé le vendredi 27 octobre dernier le calendrier des examens et concours de l’année académique 2023-2024.

Comme l’an dernier, le bal sera ouvert par l’examen du Probatoire (BAC 1), à partir du 27 mai 2024. Le CFA (Certificat de fin d’apprentissage) clôturera l’année, en septembre.

Les inscriptions à certains examens ont d’ores et déjà démarré depuis le 25 septembre dernier, soit une semaine après la reprise des classes.

Pour rappel, l’année scolaire s’achèvera le 15 septembre sur tout le territoire.

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Les dates clés

BAC 1 : 27 au 31 mai 2024  

CAP/BEP/BT : 04 juin au 27 septembre 2024 

BEPC : 10 au 12 juin 2024 

CEPD : 18 au 20 juin 2024 

BAC 2 : 17 au 21 juin 2024 

BTS : 1er au 05 juillet 2024

CFA : 02 au 07 septembre 2024

Le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey, a effectué le samedi 28 octobre dernier, une visite de travail au Soudan. Porteur d’un message du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, le ministre a été reçu à Port-Soudan par le président du Conseil de souveraineté de transition du pays, le Général Abdel Fattah Al-Burhan.

Au menu de ce déplacement, la situation politique et sécuritaire dans ce pays d’Afrique du Nord, marquée par des hostilités entre l'armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (FSR), composées de paramilitaires, ainsi que des sujets d’intérêt bilatéral et international.

Les deux personnalités ont notamment évoqué la nécessité pour le Togo et le Soudan de renforcer davantage leur coopération. Enfin, Robert Dussey s’est entretenu avec son homologue, Ali Al-Sadiq Ali.

Pour rappel, le chef de la diplomatie s’était rendu dans le pays en août dernier, quelques jours après l’organisation à Lomé, de consultations politiques entre les parties impliquées dans le conflit au Darfour.

Au Togo, près d’un millier de prisonniers ont recouvré la liberté durant le weekend écoulé. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a en effet accordé vendredi 27 octobre, la grâce présidentielle à 956 détenus de droit commun sur toute l’étendue du territoire national.

Ces détenus, qui avaient presque tous purgé la quasi-totalité de leurs peines, proviennent de plusieurs établissements pénitentiaires. Dans le détail, 344 personnes ont été libérées à Lomé, 76 à Aného, 47 à Vogan, 42 à Tsévié, 46 à Notsè, 96 à Kpalimé, 62 à Sokodé, 23 à Bassar, 60 à Kara, 03 à Kanté, 73 à Mango et 18 à Dapaong.

Cette mesure, a rappelé l’administration pénitentiaire, s’inscrit dans le cadre de la politique de désengorgement des prisons. En rappel, la dernière fois où la grâce présidentielle avait été appliquée, c’était fin mars dernier; elle concernait 352 détenus.   

dimanche, 29 octobre 2023 21:22

Le MIATO 2023 officiellement lancé

Deux jours après avoir ouvert ses portes, la troisième édition du Marché international de l’artisanat du Togo (MIATO) a officiellement été lancée. Le coup d’envoi officiel a été donné le vendredi 27 octobre par le Premier ministre, Victoire Dogbé, lors d’une cérémonie qui a mobilisé des milliers d’acteurs au Palais des Congrès de Lomé.

Jusqu’au 05 novembre, 800 artisans de 17 pays, répartis dans plus de 300 stands exposeront leurs créations, et effectueront une série d’activités axées sur le thème de l’autonomisation des femmes et du numérique.

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Samedi, la journée a été dédiée au Mali, pays invité d’honneur de cette édition.

Pour rappel, l’entrée au MIATO est libre et gratuite.

Au Togo, la région du Grand Lomé va bientôt disposer d’un nouveau schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme (SDAU). Le nouvel outil, évoqué jeudi 26 octobre, lors de la réunion gouvernementale hebdomadaire par le ministre d’Etat en charge de l’urbanisme, est d’ores et déjà en cours de finalisation.

Une fois élaboré, il devrait permettre de réglementer l’occupation spatiale de la métropole, et remédier aux déséquilibres structurels observés depuis quelques années.

En effet, Lomé désormais structuré en 13 communes, connaît depuis plusieurs années, une forte expansion et une importante dynamique démographique, qui ont rendu nécessaire l’actualisation du précédent document initié il y a six ans. L’ambition finale du gouvernement, est de permettre un développement harmonieux du territoire, et garantir ainsi un cadre de vie sain et viable à la population urbaine qui ne cesse de s’accroître.

Pour rappel, à terme, plusieurs villes seront également dotées de schémas directeurs d’aménagement.   

Après avoir accueilli en 2022 sa précédente édition, la capitale togolaise s’apprête à abriter du 15 au 16 novembre prochains, l’acte 3 du Sommet de l’industrie financière africaine (AFIS). Pour 2023, ce sont près de 1.000 personnalités du monde de la finance qui sont attendues à Lomé.

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Aux côtés des membres du gouvernement et de leurs homologues du continent annoncés, plusieurs leaders et acteurs de premier plan seront également du rendez-vous.

Les activités, articulées autour du thème de la construction d’une « industrie financière africaine de classe mondiale », devront favoriser des échanges de haut niveau destinés à élaborer des solutions aux défis du secteur financier. Ceci, afin de construire une industrie panafricaine des services financiers plus inclusive, plus robuste et plus durable.

Jeudi en conseil des ministres, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a requis l’implication de tous les membres du gouvernement pour assurer le succès de l’évènement.

Pour rappel, la dernière édition avait mobilisé plus de 800 participants issus de 50 pays.

Au Togo, les aires protégées seront désormais gérées par une structure autonome, en vue d’un meilleur contrôle et exploitation. Le gouvernement a marqué jeudi 26 octobre,  un nouveau pas dans son engagement sur la question, avec la création d’un Office national des aires protégées (ONAP).

La nouvelle entité, conçue sous la forme d’un établissement public, à caractère administratif, doté d’une autonomie de gestion administrative et financière, est placée sous la tutelle technique du ministère en charge de l’environnement, et la tutelle financière du ministère de l’économie.

S’il travaillera à définir une vision stratégique et financière sur le long terme, « dans un cadre budgétaire cohérent », rappelle l’exécutif, l’ONAP aura notamment pour mission de mettre en œuvre la politique forestière nationale en matière de gestion durable des parcs nationaux, des réserves de faune, des réserves de gestion des habitats et des espèces, des zones de gestion des ressources naturelles, des zones d’intérêt cynégétique et des jardins zoo-botaniques.

En outre, il devra permettre un meilleur portage des projets et programmes d’appui au développement des populations riveraines des aires protégées, et l’animation d’un cadre d’échanges favorable à une gestion participative des aires protégées par les populations et le gouvernement. Ceci, via notamment une meilleure coordination des interventions, une meilleure durabilité des différentes réalisations, et une mobilisation appropriée des ressources.

En rappel, le Togo compte aujourd’hui 83 aires protégées (14% de la superficie). Une loi est en préparation, en vue d’une meilleure gestion de ces espaces.

Au Togo, le gouvernement et le groupe de la Banque mondiale ont entamé jeudi 26 octobre à Lomé, la revue du portefeuille des projets financés par l’institution bancaire dans le pays. Les travaux, dirigés par la Secrétaire générale de la Présidence de la République, Sandra Ablamba Johnson, ont réuni plusieurs officiels, ainsi que les coordonnateurs et partenaires d’exécution des projets et programmes.

L’objectif de cette première revue de l’année 2023, est notamment de poursuivre la dynamique de suivi régulier et rapproché des projets financés, mis en œuvre depuis plusieurs années par les deux parties. Concrètement, il s’agit de faire le point de l’exécution des projets, capitaliser sur les résultats positifs, ressortir les contraintes et approches de solutions, afin d’accélérer la consommation des ressources et d’assurer l’efficacité ainsi que l’efficience des différentes initiatives.

Une évolution significative des ressources

Evalué il y a un an à 900 millions $, le portefeuille du Groupe enregistre une progression significative sous l’impulsion des réformes gouvernementales, et se fixe aujourd’hui à presque 1,2 milliard $ (environ 719,5 milliards FCFA). Soit, une multiplication par 4 entre 2018 et 2023.

Pour la ministre, gouverneure de la Banque au Togo, « cette amélioration importante dans la mobilisation des ressources est le fruit des résultats de la diplomatie active du Chef de l’État, en l’occurrence sa visite au siège de la Banque Mondiale en marge des assemblées annuelles en octobre 2022 ».

Dans le détail, le portefeuille se décline en 07 projets nationaux d’un montant total de de 452,10 millions $ (271 milliards FCFA), 09 projets régionaux estimés à 597 millions $ (358 milliards FCFA), et un appui budgétaire d’un montant de 150 millions $ (90 milliards FCFA).

Sur le plan national, les projets couvrent des secteurs clés tels que les infrastructures, le développement durable, le développement humain et l’économie et la compétitivité.

« Un taux de décaissement exceptionnel »

Au niveau de la mise en œuvre des projets, le pays, déjà félicité il y a quelques semaines dans le cadre du dernier rapport du CPIA, s’illustre surtout par son ratio de décaissement (43,5% à fin juin 2023), soit le meilleur de toute la région Afrique de l’Ouest et Centrale de l’institution de Bretton Woods.

Une « performance exceptionnelle », saluée par le Représentant-résident de la Banque mondiale au Togo, Fily Sissoko à l’entame des travaux.

Cap sur les 2 milliards $ dans les trois prochaines années

Face à ces indicateurs encourageants, le portefeuille devrait poursuivre sa croissance, et franchir le cap des 2 milliards $ d’ici aux prochaines années, estiment les équipes de la Banque mondiale. Plusieurs projets sont d’ailleurs actuellement en cours de négociations.

En avril dernier, à la faveur d’une visite officielle au Togo, l’ex-président de l’institution bancaire avait assuré de l’engagement de la Banque à renforcer son partenariat.

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