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Un guide pratique à l’usage des officiers et agents d’état civil a été validé ce jeudi 19 juillet 2018 à Lomé par les acteurs du domaine. Le document qui a été élaboré par l’UCT (Union des Communes du Togo), permettra d’améliorer le système d’Etat civil national.

Les responsables de l’union ont en effet constaté que les agents ne maîtrisent pas les procédures d’enregistrement, de délivrance ou de conservation des actes d’état civil. Ce qui se matérialise par la qualité douteuse des actes produits, affectant de ce fait, les citoyens lors des démarches administratives tout au long de leur vie.

C’est cette situation qui a conduit l’UTC à élaborer ce guide qui vise à corriger ces lacunes, comme l’indique Tchandao Wella, vice-président de l’institution : « Ce guide va d’abord nous permettre d’uniformiser les pratiques dans l’enregistrement des actes d’Etat civil. Lorsque l’enregistrement est bien fait, le propriétaire de cet acte civil va s’en servir sans problème ».

La responsable du programme de bonne gouvernance à l’UE, Marta Palmarola Adrados a, pour sa part, félicité les auteurs pour cette initiative. « Ce guide vient renforcer le fonctionnement des communes togolaises dans un contexte de mise en œuvre de la décentralisation » a-t-elle déclaré.

L’élaboration de ce guide, composé de 5 chapitres, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’amélioration de la gouvernance locale, entrepris par le gouvernement.    

Une délégation ministérielle composée des Ministres Ouro-Koura Agadazi et Ninsao Gnofam, respectivement en charge de la pêche et des infrastructures, ont constaté ce vendredi 20 juillet, l’état d’avancement des travaux du nouveau port de pêche à Gbétchogbé, 24 km de Lomé.

Le taux de réalisation du projet est estimé à 65%. « Sur 70% du délai déjà consommé, les travaux exécutés sont à 65%, ce qui est d’une performance rare. Nous avons bon espoir que le chantier sera réellement livré dans le délai et sera l’un des ports les plus modernes de la côte » a rassuré Ninsao Gnofam.

Ce projet est cofinancé par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) à hauteur de 14,4 milliards FCFA et par le Togo, 2,2 milliards FCFA. Il s’agit d’une réponse à la réduction de 30% du bassin de l’ancien port de pêche de Lomé, et de l’espace réservé au stationnement des pirogues, due aux travaux de renforcement des capacités du port de Lomé. 

Cette situation avait entrainé la réduction considérable du nombre de pirogues, et impacté le secteur halieutique qui représente 22 000 emplois, dont 15 000 directs, et qui contribue à 4% au PIB agricole, et à 1% au PIB national.

A terme, le nouveau port de pêche, sera doté d’une capacité de 300 pirogues et servira de base moderne pour la sortie en mer, le débarquement, la capture et l’amarrage. Il devra également permettre au Togo, d’accroitre sa production halieutique annuelle estimée à 25 000 tonnes, qui pour le moment ne couvre que le tiers des besoins des populations.

Le 04 juin 2017, le Chef d’Etat togolais Faure Gnassingbé a été porté à la tête de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao à l’issue du sommet de l’organisation tenu à Monrovia. Elu par acclamation à ce poste, il a succédé à Ellen Johnson Sirleaf, selon un principe de présidence tournante alternativement assumée par francophones et anglophones. Ce mandat d’un an, le président togolais l’a dédié à l’ancrage de la coopération entre les Etats membres, l’intégration entre les peuples, la paix, la sécurité et la stabilité dans la sous-région ouest-africaine.

Le dossier bissau guinéen, une priorité du mandat de Faure Gnassingbé

A sa prise de fonctions, la sous-région était confrontée à d’énormes défis, notamment en matière de paix. La situation politique tendue en Guinée Bissau, était l’un des dossiers brûlants dont le règlement est devenu l’une des priorités de son mandat. L’ancienne colonie portugaise traversait des turbulences depuis la destitution, par le président Vaz, de son Premier ministre, Domingos Simoes Pereira, chef du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), plongeant le pays dans une grave crise politique. Une décision prise contre la volonté de son propre camp en août 2015.

Sur ce dossier, l’objectif du nouveau président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement a été de donner un coup d’accélérateur au processus de sortie de crise qui piétinait et achoppait notamment sur la nomination d’un Premier ministre de consensus. En effet, en sa qualité de président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao, il s’est assigné entre autres pour mission, de faire aboutir ce processus dont l’un des points forts a été la signature des accords de Conakry, sous l’égide du président Alpha Condé.

Subtil maniement de la carotte et du bâton, une stratégie payante

Dans cette perspective de retour à la paix et à la stabilité dans ce pays, le Chef de l’Etat togolais a usé d’un subtil maniement de la carotte et du bâton. En effet, il a multiplié plusieurs missions diplomatiques en faveur de la paix dans la capitale bissau guinéenne, menées par son principal bras opérationnel, Robert Dussey, patron de la diplomatie togolaise, de concert avec des délégations de l’instance communautaire. Mais, pour atteindre l’objectif partagé par l’ensemble de la Cedeao, il a changé d’approche en ce qui concerne le moyen d’y parvenir.

Mettant à exécution la menace de sanction, brandie à la session extraordinaire du 27 janvier 2018, l’institution régionale a annoncé, le 1er février 2018 : « Les Chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont mis en œuvre des sanctions individuelles contre les personnes ou organisations qui entravent le processus de sortie de crise en Guinée Bissau ». Cette décision a été signée par le président en exercice de la CEDEAO, Faure Essozimna Gnassingbé, et est intervenue une semaine après la mission effectuée par une délégation de l'organisation à Bissau et la nomination d'un nouveau chef de gouvernement, Augusto Antonio Artur Da Silva. Elle a visé 19 personnalités proches du président Jose Mario Vaz. « Les sanctions qui sont imposées à ces personnes portent sur la suspension de leur participation aux activités de la Communauté, l'interdiction de voyager et la dénégation de visas à leur encontre et des membres de leurs familles, ainsi que le gel de leurs avoirs financiers et de ceux de leurs familles partout où ils se trouvent », précise la décision de la CEDEAO.

Cette nouvelle approche impulsée par le Chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a été le catalyseur d’une rapide évolution de la situation politique dans ce pays. A l’issue d’un sommet extraordinaire convoqué par le président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao à Lomé, le 14 avril 2018, Jose Mario Vaz a pris des engagements, dont la nomination d’un nouveau Premier ministre de consensus, devenue effective quelques heures après cette rencontre.

A César ce qui est à César…

« A César ce qui est à César et à Faure Gnassingbé ce qui est à Faure Gnassingbé » ! Ce coup d’éclat diplomatique a valu des honneurs au Chef de l’Etat togolais, à la tête de l’institution communautaire. Naturellement, c’est le président bissau guinéen qui s’est, le premier, prêté à ce geste de reconnaissance. « Je tiens à remercier la Cédéao et tout particulièrement le président du Togo dont l’engagement a été déterminant pour arriver là où nous sommes aujourd’hui », a-t-il déclaré, dans un entretien accordé au site d’informations  republicoftogo.com.

Comme lui, le nouveau Premier ministre a exprimé ses remerciements au Chef de l’Etat togolais pour son intervention  décisive, sa dextérité et son engagement pour la paix en Guinée Bissau. Le pays devrait organiser des législatives en novembre 2018 pour acter un retour  définitif à la normale, conformément aux accords survenus à Lomé. Le défi, c’est que les autorités bissau guinéennes et la Cedeao conjuguent leurs efforts pour ne pas compromettre la dynamique en cours.

Le Togo et le Burkina Faso ont ouvert ce jeudi 19 juillet, une rencontre consultative pour redynamiser les activités au poste de contrôle juxtaposé de Cinkassé, une infrastructure commune aux deux pays.

La rencontre, qui a enregistré la participation de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), ainsi que de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), vise à redynamiser la feuille de route et le fonctionnement du poste.

Selon les acteurs, il s’agit particulièrement d’émettre des idées, de faire des recommandations à l’institution mère qu’est l’UEMOA, de faciliter les activités sur les frontières au profit des populations et d’accélérer la libre circulation des personnes et des biens.

D’un coût global évalué à plus de 7 milliards FCFA, le poste de contrôle juxtaposé de Cinkassé, ouvert en 2014, illustre bien la coopération entre le Togo et le Burkina Faso.

Il vient, d’une part, rationaliser le passage des personnes et des biens sur les frontières des deux pays, et d’autre part, alléger les formalités et les délais de passage pour accroitre le trafic économique.

Au Nigeria, la NNPC, société publique du pétrole, veut produire du biodiesel, à partir du palmier à huile dans l’Etat de Cross River.

Pour y arriver, le gouvernement local de l’Etat mettra à sa disposition 26 000 hectares de terres pour la production du palmier à huile. Le périmètre de 26 000 hectares a été conçu pour accueillir une plantation de palmiers à huile, des usines de cogénération d'huile de palme brute et d'autres installations de transformation industrielle.

Selon Ndu Ughamadu, le directeur général des affaires publiques de la société, l’huile de palme produite sera transformée en biodiesel de qualité combustible et en huile de palme brute industrielle en tant que sous-produit.

Par ailleurs, la NNPC envisage de produire 14 MW d’électricité avec les grappes de fruits vides et des résidus de palmiers à huile. 

« Le projet de biocarburant de Cross River va de pair avec la volonté de la société de développer les biocarburants au Nigeria, grâce à un partenariat avec des investisseurs clés, pour créer une économie à faible émission de carbone et relier le secteur pétrolier au secteur agricole », a commenté Ughamadu, selon Vanguard.

Il faut souligner que les investissements dans ce projet seront réalisés par la NNPC, le gouvernement de l’Etat de Cross River et un investisseur qui prendra plus de 50% de participations.

Olivier de Souza

En Côte d’Ivoire, la filière cacao pourrait payer un lourd tribut au changement climatique dans les prochaines décennies. C’est ce que révèle la Banque mondiale dans la 7ème édition de sa note sur la situation économique du pays publiée au début du mois de juillet.

D’après l’institution financière, le sous-secteur qui représente le poumon de l’économie nationale (1/3 des exportations et plus de 10% des recettes fiscales), fera face à de nombreux défis à l’horizon 2050.

En effet, la hausse des températures entraînera un assèchement des terres et une baisse de leur fertilité, ce qui devrait perturber de nombreuses plantations de cacao localisées dans les régions des Lagunes et du Sud-Comoé.  

De même, le pays pourrait être obligé de relocaliser certains vergers vers les plus hautes altitudes (450-500 m) dans le Sud-Ouest du pays d’ici 2050, du fait de la hausse des températures qui défavorisera la culture pratiquée actuellement à de basses altitudes (100-250 m).

Cette relocalisation vers de nouvelles régions risque non seulement d’attiser des conflits fonciers mais aussi de porter un nouveau coup dur aux couvertures forestières déjà réduites du fait de la déforestation.

D’après la Banque mondiale, l’activité cacaoyère a contribué à hauteur de 30% à la baisse du couvert forestier et les surfaces cultivées ont progressé de 40% durant les 20 dernières années.  

« Le paradoxe est que la disparition des forêts a créé un cercle vicieux car, en rendant les sols moins fertiles, elle a poussé les paysans à défricher encore plus de nouvelles terres. La filière du cacao est à la fois la source d’une tragédie écologique et une victime du réchauffement climatique.», note l’organisation.  

La filière du cacao fournit indirectement des revenus à près de 5 millions de personnes. D’après la Banque mondiale, un Ivoirien émet, en moyenne, 10 fois moins de CO2 que la moyenne et 33 fois moins qu’un Américain.

Espoir Olodo

S’exprimant au cours d’une conférence publique, Seth Eshun, chef de la supervision à la National Insurance Commission (NIC) a déclaré qu’environ 40 % de véhicules qui circulent sur les routes au Ghana ne sont pas couverts par une assurance ou alors possèdent une fausse assurance automobile.

« Nous avons près de 40% des voitures qui ne sont pas assurées dans le pays ou qui ont une fausse assurance automobile. Ce sont des automobilistes qui conduisent tous les jours et si quelque chose leur arrive ou qu'ils causent des accidents à d'autres personnes, ils ne recevront aucun paiement d'assurance », a affirmé Eshun.

Toujours selon ce responsable de la NIC qui est l’organisme étatique chargé de superviser, de réglementer et de contrôler l’activité d’assurance au Ghana, sur les 3,5 millions de voitures enregistrées au Ghana par la Driver and Vehicle Licensing Authority (l’organisme public en charge de l’administration des automobilistes et des véhicules), 1 million de voitures sont assurées.

Notons que le gouvernement s’apprête à mettre en place d’ici la fin de l’année 2018 un système numérique qui permettra de vérifier en temps réel les véhicules assurées et circulant dans le pays. Ce système sera élaboré à partir des données collectées par les compagnies d’assurance et par la Driver and Vehicle Licensing Authority. 

Chamberline Moko

Au Bénin la 3e édition de la fête du cinéma démarrera le 28 juillet. L’évènement organisé par Canal + et sa caravane cinématographique itinérante arpentera certaines grandes villes du pays pour y diffuser gratuitement des films, jusqu’au 25 août prochain.

Cette année, Canal + passera par les villes de Natitingou, Parakou, Comè, Dassa pour finir à Cotonou le 25 août. Le contenu qui sera projeté est exclusivement créé en Afrique. On y retrouve des films et séries béninoises, ainsi que des productions venues de pays voisins dont le Nigeria.

Les deux dernières éditions de la fête du cinéma ont connu la participation de plus de 10 000 personnes. Sachant que l’objectif premier de cet évènement, est de redonner le goût du visionnage en salles à la population, cette édition devrait connaître une affluence plus importante. Il faut dire que la fréquentation du CanalOlympia de wologuèdè, prouve que le visionnage de films en salles est pratiquement revenu dans les habitudes de la population.

Servan Ahougnon

En marge du forum politique de haut niveau sur la mise en œuvre des ODD à New York où il a exposé les progrès réalisés par le Togo, le Premier ministre Komi Selom Klassou s’est entretenu avec plusieurs personnalités des Nations Unies. Les échanges ont tourné autour du Plan national de développement (PND) et de la stratégie d’électrification du Togo.  

La valse des audiences a commencé avec la secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Amina Mohammed. Le chef du gouvernement a ensuite échangé avec deux membres du Pnud, l’administrateur allemand Achim Steiner et le Sénégalais Abdoulaye Mar Dieye, directeur du bureau d’appui aux politiques et programmes.

 Un futur « de coopération très proche et très active »

A l’issue de l’entretien, les personnalités ont félicité le Togo pour son nouveau plan de développement 2018-2022 et promis de poursuivre leur appui. «  Nous avons eu une discussion fascinante sur la stratégie de développement du Togo, le partenariat avec le PNUD, et la vision pour le futur du Togo jusqu’en 2030 », a affirmé Achim Steiner. Avant de poursuivre, « Nous avons aussi évoqué le secteur de l’Agriculture dans lequel le Togo a avancé beaucoup de programmes au cours des dernières années. Le PNUD est présent au Togo depuis plusieurs années et je suis convaincu, après la discussion avec le Premier ministre, que le futur est un futur  de  coopération très proche et très active avec des ambitions pour un développement accéléré, vers les ODD ».

De son côté, Abdoulaye Mar Diaye a déclaré : « Nous avons été séduits lorsque nous avons écouté ce que le Premier ministre nous a dit au sujet des trois axes du plan national de développement. Nous sommes convaincus que le Togo est sur la piste de l’émergence ».

« Le Togo est un point central dans la géostratégie de l’Afrique. Nous voulons saluer cette vision du président de la République, dire toute notre admiration et réaffirmer l’appui  du Système des Nations Unies en général et du PNUD en particulier, dans cette noble aventure qu’est l’émergence ».

Le PND est parfaitement en phase avec le programme d’Istanbul sur les PMA…

La journée marathon du Premier ministre s’est poursuivie avec l’entretien avec Fekitamoela Katoa Utoikamanu, Sous-secrétaire générale des Nations Unies et Haut représentant des Nations Unies pour les Pays les moins avancés (PMA). L’occasion pour les deux personnalités de discuter du plan de développement du Togo et aussi d’« échanger sur les voies et moyens d’aider le Togo dans la réalisation de ce plan qui est en adéquation parfaite avec les objectifs globaux du programme d’Istanbul sur les pays les moins avancés (PMA) et les ODD », comme l’a indiqué la diplomate originaire des îles Tonga.

Et sa stratégie d’électrification est prometteuse

Le locataire de la Primature a enfin conféré avec Rachel Kyte, Représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies pour l’énergie durable pour tous (SEforAll).

La nouvelle stratégie d’électrification du Togo a été le principal sujet de discussion.  L’ancienne vice-présidente de la Banque Mondiale a félicité le Premier ministre pour le rapport du Togo et pour sa participation au panel sur l’ODD7 qui, rappelons le, vise à  garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable. Elle a donc exploré avec lui les possibilités d’accélérer les progrès en matière d’énergies renouvelables.

Le gouvernement togolais, représenté par le ministère des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration, a conclu ce jeudi 19 juillet 2018, un amendement d’accord de siège avec le groupe African Guarantee Fund (AGF), ex-fonds GARI dont le siège était déjà à Lomé.

La cérémonie s’est déroulée en présence d’Adidjatou Zanouvi (photo), Directrice générale de l’agence, et d’Afétsé Abra, Secrétaire générale du ministère des affaires étrangères.

Ainsi, le fonds GARI (Fonds de Garantie des Investissemnts privés), devenu AGF, pour les petites et moyennes entreprises de l’Afrique de l’ouest, entend faire de Lomé un pôle par excellence du secteur privé  dans la sous-région. Egalement vise-t-il à accroitre la formation des acteurs des PMI-PME, en vue d’accroitre leur compétence sur les marchés nationaux, régionaux et internationaux.

Selon les responsables du fonds, avec le choix de Lomé comme siège régional, c’est un peu plus de 75 millions de dollars, soit environ 42 milliards FCFA, qui seront accordés comme garantie aux institutions financières, pour lever directement 82 milliards FCFA, en vue de financer des PMI-PME togolaises.

A cela s’ajoute, le projet d’assistance technique pour accroitre les capacités de production des Petites et moyennes entreprises togolaises.

Pour Adidjatou Zanouvi, directrice générale de l’AGF, « nous avons également le projet d’installer au Togo un incubateur ». Ce projet devrait donc permettre d’apporter un appui aux porteurs d’initiatives, dès le premier stade et de booster la création d’entreprise.

Pour rappel, l’African Guarantee Fund, a pour objectif d’accompagner les PME-PMI. Avec pour mission principale, d’atténuer les risques liés au financement du secteur, elle apporte également des garanties de fonds aux institutions financières, en vue d’un meilleur accompagnement des entreprises.