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Lomé abritera prochainement une série de réunions techniques de la Chambre Consulaire régionale de l’Uemoa (CCR /UEMOA). La première regroupera, du 17 au 19 juillet prochain, la Commission technique des affaires générales et institutionnelles.

Des questions relatives à l’harmonisation des législations des Etats membres ainsi que celles portant sur l’effectivité de la liberté de la circulation des personnes, des capitaux et du droit d’établissement au sein de l’Union, seront au menu des discussions.

Les 11, 12 et 13 septembre, ce sera le tour de la Commission Technique des politiques communes. Il sera question de traiter des thématiques liées au suivi du processus d’intégration de l’Union, dans le domaine des politiques économiques, financières et monétaires ainsi que celles concernant les politiques commerciales et douanières.

Pour finir, la Commission technique des politiques sectorielles se réunira quant à elle du 25 au 27 septembre. Elle examinera les questions relatives au processus d’intégration de l’Uemoa, notamment dans les domaines des ressources humaines, de l’aménagement du territoire communautaire, des infrastructures, des transports et des télécommunications, ainsi que celles ayant trait au développement rural, à l’environnement, à l’énergie, aux mines, à l’industrie et à l’artisanat.

Pour information, la CCR est un organe consultatif, créée par le Traité de l'Union, et qui est chargé de réaliser l'implication effective du secteur privé dans le processus d'intégration de l'Uemoa. Elle est de facto le lieu privilégié de dialogue entre l'institution et les opérateurs économiques. L’institution est dirigée par le burkinabé Abdoulaye Kouafilann Sory. 

Son nouveau siège, en construction à Lomé (photo), à la cité administrative et résidentielle OUA, est le fruit d’un don du gouvernement togolais d’un terrain de 10 000 m2.

Pour relever les difficultés inhérentes à la mobilisation efficace des recettes fiscales, il s’est ouvert depuis ce lundi 09 juillet à Lomé, une rencontre des hauts responsables d’administrations fiscales.

Durant trois 3 jours, plus de 30 délégués venus de 13 pays francophones devront mutualiser leurs efforts en vue de définir de nouvelles stratégies pour pallier les difficultés liées au recouvrement d’impôts.

Il s’agit, selon Jean-Marc Niel, Secrétaire Général de CREDAF (Cercle de Réflexion et d’Echanges des Dirigeants des Administrations Fiscales), initiateur du séminaire, d’échanger un maximum de bonnes pratiques entre acteurs.

Pour Adoyi Essowavana, Commissaire des impôts à l’OTR (Office Togolais des Recettes), les besoins en matière de mobilisation des recettes fiscales se font de plus en plus importants pour les Etats, d’où l’importance de ce séminaire de partage d’expériences qui permettra aux délégués de repartir plus outillés en matière de recouvrement d’impôts et taxes.

Le CREDAF une association francophone non gouvernementale à but non lucratif, qui regroupe les hauts responsables des administrations fiscales de 30 pays d’expression française, situés sur 4 continents.

Déjà annoncé en mars dernier après la signature d’un mémorandum entre l’Indien Ping Pong Global et le gouvernement togolais, le projet de construction d’un hôpital de référence au Togo se précise.  

Le Premier Ministre, Komi Selom Klassou a reçu ce samedi 07 juillet 2018, le PDG de la société indienne, Siddhart Jaain. Les discussions ont porté sur la planification de la mise en œuvre rapide de ce projet qui devrait doter le Togo d’un nouveau centre hospitalier de classe internationale de 300 lits avec les équipements les plus modernes.

Ce projet « va aider à résoudre les problèmes de santé, non seulement au Togo, mais également dans la sous-région » a déclaré Siddhart Jaain à l’issue de l’audience. Avant de poursuivre : « Nous allons inviter des médecins indiens pour y travailler mais aussi les médecins togolais de la diaspora pour qu’ils viennent contribuer à la résolution de la question de la santé au Togo ».

Ce projet vient confirmer la volonté du gouvernement de renforcer le système de santé du Togo en améliorant les infrastructures sanitaires et en encourageant notamment le Partenariat Public-Privé. 

Si l’emplacement de cette infrastructure n’a pas encore été confirmé, le PDG de la société basée à New Delhi s’est montré très optimiste. « Nous avons le soutien de tout le gouvernement togolais. Le Premier Ministre nous a rassurés, au nom du Président de la République, que la partie togolaise va prendre toutes les dispositions pour viabiliser rapidement la zone afin que la réalisation du projet soit effective ».      

Résolument engagé dans la lutte contre le trafic et la prolifération des armes, le Togo s’apprête à lancer une vaste opération de marquage des armes des forces de sécurité (police, gendarmerie et armée).

 Cette opération qui vise à garantir la traçabilité, notamment en cas de vol d’armes, est financée par le Japon qui soutient le gouvernement togolais dans son engagement à appliquer les recommandations de la Cedeao et des Nations Unies. 

Elle vise également à mettre en application le point 16 des objectifs de développement durable (ODD) axé sur la promotion de sociétés pacifiques et inclusives pour le développement durable, notamment la réduction nette, d’ici 2030, du trafic des armes, et la lutte contre toutes formes de criminalité organisée.

Une opération similaire s’était déroulée l’année dernière pour tous les particuliers détenteurs de fusils de chasse et avait reçu le soutien du Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (Unrec) dont le siège flambant neuf offert par le gouvernement togolais a été inauguré jeudi dernier à Lomé, en présence de Izumi Nakamitsu, SG adjointe de l’Onu.

Lancé en avril 2016 par le gouvernement, le Projet d’appui à l’employabilité des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP), porte la promesse des fleurs sur le terrain. Le projet a le vent en poupe. En deux ans d’engagement, cette initiative qui soutient la valorisation des filières soja, maïs, manioc, petits ruminants et volailles, atteint la moitié des objectifs fixés à 20 000 emplois directs à l’horizon 2020.

« Nous sommes heureux de constater à mi-parcours qu’effectivement, il y a des résultats concrets … Nous réalisons que le PAEIJ-SP est un instrument tout à fait adapté avec déjà la moitié des objectifs d’emplois atteints en 2 ans d’engagement ». Constat de Khadidia Diaby, Représentante-Résidente de la BAD, partenaire important dans l’accompagnement du projet, en visite de terrain de deux jours avec la Ministre du Développement à la Base, Victoire Tomégah Dogbé.  

Une tournée à travers laquelle les deux personnalités ont visité les installations de Quality Society International, une société qui fait dans la transformation du manioc, du maïs et du soja, en produisant de la farine enrichie avec près de 1000 emplois. Et la JCAT (Jonction pour la croissance agricole au Togo), qui travaille sur le soja biologique avec une chaine de production, de transformation et d’exploitation qui touche un important marché international.

Le PAEIJ-SP qui vise à créer 20 000 emplois directs et 150 000 emplois indirects, travaille avec 11 entreprises structurantes et 7 agrégateurs sur l’ensemble du territoire.

Consacrée à la mise en œuvre des programmes intégrateurs, la 80ème session du Conseil des ministres de la CEDEAO s’est traduite par la nomination et la prestation de serment des 17 fonctionnaires statutaires récemment nommés, dont 2 Togolais, qui devront travailler à accroitre l’intégration, en vue de renforcer la visibilité de l’institution sous régionale.

Le Togolais Téi Konzi prête serment en tant que Commissaire aux commerce, douane et libre circulation. Son compatriote Kimelabalou Aba prend officiellement le manteau de Directeur général du groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA).

Pour Léné Dimban, Représentant de la CEDEAO au Togo, ces nominations, rendues possibles grâce aux reformes impulsées par le Chef de l’Etat, président en exercice de l’institution d’intégration, vise à passer, à l’échéance 2020, d’une CEDEAO des Etats, à une CEDEAO des peuples.

Mais bien avant, la 40ème session ordinaire du conseil de médiation et de sécurité de l’institution a permis aux acteurs de se pencher sur les mécanismes relatifs à la paix et la sécurité. Les discussions auront porté également sur les mécanismes d’alerte précoce en cas de prévention de crises, et des moyens devant permettre d’éradiquer les différentes crises dans la région en vue d’asseoir le développement.

Ce rendez-vous aura permis aux ministres d’examiner l’ordre du jour du prochain sommet qui aura lieu fin juillet à Lomé. Le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, préside depuis juin 2017, la commission des Présidents de l’institution d’intégration sous régionale.

Liste des fonctionnaires statutaires et Commissaires de la Cedeao

  • Président : Jean-Claude Kassi Brou (Côte d’Ivoire)
  • Vice-présidente : Finda Koroma (Sierra Léone)
  • Commissaire aux Finances : Halima Ahmaed (Nigeria)
  • Commissaire en charges des affaires Politiques macroéconomiques et de la recherche économique : Kofi Konadu Apraku (Ghana)
  • Commissaire chargé du Commerce, des douanes et de la libre circulation : Téi Konzi (Togo)
  • Commissaire pour l’Agriculture, l’environnement et les ressources en Eau : Sékou Sangaré (Guinée)
  • Commissaire en charge des Infrastructures : Pathé Gueye (Sénégal)
  • Commissaire Affaires politiques, paix et sécurité : Francis Béhanzin (Bénin)
  • Commissaire en charge des Affaires sociales et genre : Siga Fatima Jagne (Gambie)
  • Commissaire chargé de l’Administration générale et des conférences : Vafolay Mbande Tulay (Liberia)
  • Commissaire en charge des Ressources humaines : Jeremias Dias Furtado (Cap-Vert)
  • Commissaire au département Education science et culture : Leopoldo Amado (Guinée-Bissau)
  • Commissaire en charge de l’Energie et des mines : Sédiko Douka (Niger)
  • Commissaire en charge des Télécommunications et technologie de l’information : Zouli Bonkoungou (Burkina Faso)
  • Commissaire en charge de l’Industrie et de la promotion du secteur privé : Mamadou Traoré (Mali)
  • Auditeur général des institutions de la Cedeao : Alfred Mahamadu Braimah (Ghana)
  • Directeur général du groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) : Kimelabalou Aba (Togo)
  • Directeur général de l’organisation ouest africaine de la santé (OOAS) : Stanley Okolo (Nigeria) 

Lomé va accueillir le 30 juillet prochain, le sommet conjoint des chefs d’Etat de la Cedeao et de la Ceeac.

Annoncée en avril dernier pour juillet, la tenue de cette assise a été confirmée par Ali Bongo Ondimba, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) à l’occasion de la 31eme session de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) qui s’est tenue le lundi 02 juillet 2018, à Nouakchott, en Mauritanie.

Selon le chef de l’Etat gabonais, ce sommet, le premier du genre, sera précédé d’une réunion ministérielle, dont les thématiques porteront sur la paix, la sécurité, la radicalisation et l’extrémisme violent.

En outre, le sommet Cedeao-Ceeac sera consacré à la prise d’engagements et à la mise en place d’une alliance qui servira à mutualiser les efforts, à développer des synergies, afin de relever ensemble les défis auxquels sont confrontées les deux organisations.

Pour rappel, la Ceeac regroupe 11 pays : Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, RDC, Guinée Equatoriale, Tchad, Sao-Tomé et Principe et Rwanda.

La Cedeao quant à elle en compte 15 : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, Sierra Léone, Sénégal et Togo. 

L’opérateur Atlantique Telecom Togo (Moov) a officiellement lancé le 1er juillet dernier la 4G à Lomé et ses périphéries. Ce nouveau service, selon les chiffres fournis par l’opérateur, compte déjà plus de 2000 abonnés.

A travers cette offre, la filiale du groupe Maroc Telecom, entend rendre accessible à la population « le streaming, la télévision en ligne et des applications nécessitant un haut débit », rejoignant par la même occasion la stratégie du Gouvernement togolais qui vise à encourager la croissance de l’économie numérique dans le pays. 

« Avec l’avènement de la 4G, aujourd’hui, de nouvelles perspectives s’ouvrent en toute confiance aux abonnés et confirment notre engagement à demeurer une entreprise soucieuse de révolutionner la téléphonie mobile au Togo » a déclaré Abdellah Tabhiret (photo), Directeur général de Moov Togo qui a promis d’étendre le service aux autres villes et régions dans les plus brefs délais.

Pour rappel, cet investissement de l’opérateur aux 3 millions d’abonnés au Togo, dans le très haut débit mobile fait suite à l’accord signé par la Ministre des Postes et de l'Economie Numérique, Cina Lawson, le 11 juin 2018, lors d’une cérémonie solennelle, avec les opérateurs mobiles au Togo.

Pour assurer un mieux-être aux populations souvent victimes des catastrophes naturelles, le gouvernement a mis en place depuis quelques années, des dispositifs de prévention des risques de catastrophes au Togo.

Ces dispositifs, contenus dans le Plan National de Contingence et les plans d’organisation de secours d’urgence, permettent  d’assister et de porter secours aux populations en cas d’inondations et autres risques liés aux catastrophes naturelles. 

Pour adapter ces mécanismes aux besoins du moment et accroitre la résilience des populations, les ministères impliqués (Ministère de la sécurité et de la protection civile et Ministère de l'environnement et des ressources forestières) ont ouvert mercredi à Atakpamé, localité située à environ 157 km de Lomé, un atelier de révision des outils de prévention, en vue d’une meilleure adaptation aux besoins des populations. Une initiative qui vise à accroitre la capacité du pays, en termes de gestion des risques.

 Selon le Général Yark Damehame, Président National de la Plateforme des risques et catastrophes, ce cadre actualisé est élaboré en vue d’adapter les dispositifs d’intervention aux besoins actuels du pays et de favoriser une prompte réaction des différents acteurs intervenants, en vue d’alléger les souffrances des populations.

En visite à Lomé où elle séjourne du 4 au 6 juillet 2018, la secrétaire générale adjointe de l’Onu, Izumi Nakamitsu a été reçue ce jeudi par le premier ministre, Komi Selom Klassou.

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La numéro 2 des Nations Unies, qui est également la Haut-Représentante pour les affaires de désarmement, a profité de cette occasion pour exprimer la gratitude de son institution à l’endroit du Togo. « Je suis à Lomé pour remercier les autorités togolaises pour la très bonne coopération qu’elles nous apportent en abritant le siège du Centre Régional des Nations Unies pour la Paix et le Désarmement en Afrique (UNREC) » a-t-elle déclaré à l’issue de l’entretien. Et de poursuivre : « A partir de ce centre qui est basé à Lomé, nous menons nos activités de promotion de la paix et du désarmement dans tous les 54 Etats du continent ».

Reconnaissant les efforts déployés par le gouvernement pour la paix à travers les nombreuses missions entreprises par les casques bleus togolais dans le monde, Izumi Nakamitsu a en outre fait part de la volonté des Nations Unies de poursuivre leur partenariat avec le Togo. « J’ai indiqué au chef du gouvernement que les Nations Unies souhaitaient approfondir la coopération avec le Togo afin de faire davantage pour la paix et le désarmement en Afrique ».

La Représentante a participé, après l’audience, à l’inauguration des nouveaux locaux de l’Unrec offerts par l’Etat Togolais. Elle poursuivra sa visite avec le lancement d’un projet de marquage et de contrôle des armes légères et de petit calibre.