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3 155 837 électeurs sont attendus aux urnes ce jeudi 20 décembre 2018 pour renouveler les 91 sièges du parlement.

Les 8488 bureaux de vote seront ouverts de 07h à 16h sur l’ensemble du territoire national.

Après deux semaines de campagne, du 04 au 18 décembre, les 850 candidats issus de 12 partis politiques et de 18 partis indépendants, ont tenu près de 1900 meetings et manifestations dans les 30 circonscriptions électorales du pays, selon les chiffres rendus publics par la Force Sécurité Elections (FOSE) 2018.

Cette dernière est forte de 8000 policiers et gendarmes, spécialement affectés à la sécurisation de ces consultations nationales.  

Plus de 3000 observateurs électoraux nationaux et internationaux sont déployés sur le terrain.

Dans une adresse solennelle faite à la veille du scrutin, le président de la Ceni, Kodjona Kadanga a rassuré les citoyens et invité le corps électoral à « aller massivement prendre part au vote général ».

Par le biais d’une note conjointe publiée ce mercredi 19 décembre, le ministre chargé du travail, Gilbert Bawara et celui en charge de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi, annoncent que « la journée du jeudi 20 décembre 2018 est déclarée fériée, chômée et payée sur toute l’étendue du territoire nationale ».

Ceci, en raison de la tenue des élections législatives ce jeudi 20 décembre. La décision concerne les travailleurs des secteurs publics, parapublic, privé ainsi que toute la population.

Autre mesure prise par le ministre de l’administration territoriale dans le cadre des législatives, la fermeture des frontières terrestres à partir de jeudi à minuit. Elles seront rouvertes le vendredi à minuit.

Dans un communiqué publié ce mardi 18 décembre 2018, le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehane, a annoncé que de nouvelles dispositions ont été prises afin d’assurer la sécurité sur toute l’étendue du territoire, ce jeudi 20 décembre 2018, jour des élections législatives.

A ce titre, « les débits de boissons, restaurants et autres lieux de réjouissances seront fermés au public le jour du scrutin, de 06 heures à 18 heures », indique le communiqué.

Par ailleurs, « la circulation interurbaine sera interdite pendant le scrutin à tous les véhicules affectés au transport public et privé ».

Sont exemptés, « les véhicules utilitaires des services de santé et de secours d’urgence, ceux des forces de défense et de sécurité, les véhicules des personnels diplomatiques et consulaires, des organisations internationales, des membres de la Commission électorale nationale indépendante et de ses démembrements ainsi que les observateurs et des journalistes dûment accrédités pour ces élections ».

En rappel, les bureaux de vote ouvrent demain de 07 à 16h sur toute l’étendue du territoire national. 850 candidats sont en lice pour 91 sièges à la représentation nationale.

Le ministre en charge de l’économie numérique, Cina Lawson et Robert Dussey, ministre des affaires étrangères, ont pris part au Forum Afrique-Europe sur la coopération numérique, qui s’est tenue à Vienne les 17 et 18 décembre 2018, sous le thème : « Conduire la coopération à l’ère du numérique ».

Ce sommet de haut niveau a été organisé à l’initiative du président rwandais, Paul Kagame, également président en exercice de l’Union Africaine, et Sébastian Kurz, chancelier fédéral d’Autriche, dont le pays assure la présidence du conseil de l’UE.

L’objectif de ce forum était d’offrir aux acteurs politiques européens et africains, aux entreprises mondiales et aux start-ups, un espace de réflexion sur les mesures nécessaires pour assurer la prospérité et la compétitivité, conjointement, sur les deux continents.

Les discussions ont ainsi porté sur la numérisation, la digitalisation et l’innovation en tant que vecteurs de développement. « Il s'agit non seulement d'un partenariat politique, mais aussi d'une coopération économique. La politique peut mettre en place des conditions cadres, la coopération au niveau économique peut lancer un développement durable dans les domaines de l'innovation et de la numérisation », a notamment déclaré Sébastian Kurz à l’ouverture du forum.

Ce mardi 18 décembre 2018, s’est achevée à Lomé, une formation de 02 jours sur la gestion actif/passif et à la gestion des portefeuilles de prêts à l’habitat, à l’intention des banques actionnaires et partenaires de la CRRH-UEMOA (Caisse régionale de refinancement hypothécaire de l’Uemoa).

La session a été initiée par l’institution régionale, de concert avec le Centre pour le Financement du Logement Abordable en Afrique (CAHF) et la Société financière internationale. Elle visait à partager avec les banques actionnaires, les outils de programmation et de maîtrise de gestion des risques financiers. Ce qui va leur permettre d’optimiser l’utilisation des facilités que leur offre  la CRRH-Uemoa pour le développement des prêts à l’habitat.

Il était également question de partager avec les participants, des expériences de promotion de l’habitat social ailleurs dans le monde, afin de leur permettre de mieux utiliser les ressources conventionnelles offertes par l’institution fondée en 2010.   

« Après ces années d’activités, nous éprouvons le besoin de resserrer davantage les rangs avec nos banques actionnaires sur la façon de travailler ensemble », a déclaré à ce sujet, Christian Agossa (photo), son administrateur directeur général. L’institution envisage par ailleurs « d’élargir ce dialogue avec les banques dans les prochains mois et de l’étendre aux décideurs politiques de l’Union ».

Depuis le démarrage de ses activités, la CRRH-Uemoa a décaissé plus de 132 milliards FCFA en refinancement hypothécaire au profit de 55 banques partenaires.

Le président de la Ceni, Kodjona Kadanga a donné plus de précisions, ce mardi 18 décembre 2018, sur le fichier électoral définitif qui a subi de multiples vérifications, et qui a été suivi et audité par la Cedeao.

C’était à la la faveur de la rencontre de briefing, tenue ce mardi 18 décembre 2018 à Lomé, entre le gouvernement, la Ceni, la Fose et les observateurs électoraux à moins de 72h du scrutin du 20 décembre.

Au final, 3 155 837 électeurs sont inscrits officiellement sur les listes définitives et pourront ainsi voter dans les 8488 bureaux de votes répartis sur l’ensemble du territoire.  

84 708 noms recensés ont été radiés des listes. « Ce fichier électoral ne souffre d’aucune irrégularité car il a été acté de bout en bout par les experts de la Cedeao », a indiqué Kodjona Kadanga.   

Rappelons que ce mardi 18 décembre, les forces de défense et de sécurité ont procédé au vote par anticipation.

Une rencontre de briefing s’est tenue ce mardi 18 décembre 2018 à Lomé entre le gouvernement, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), la Force sécurité élections 2018 (Fose) et les observateurs électoraux.

L’objectif de cette rencontre était de s’enquérir du niveau de préparation du scrutin qui se tient ce 20 décembre. Il s’agissait également de faire un historique des évènements afin d’imprégner les observateurs de la situation politique.

Ils sont en tout 2950 observateurs électoraux issus de diverses organisations nationales et 181 venus d’organisations internationales, a indiqué Kodjona Kadanga (photo), le président de la Ceni. Parmi ces derniers, on note la mission d’observation de l’Union Africaine composée de 30 membres, conduite par Augustin Matata Ponyon Mapon, l’ancien Premier Ministre de la RDC.

La mission déployée par la Cedeao compte une cinquantaine d’observateurs et est pilotée par l’ancien Président du Niger, Salou Djibo.

Le reste de la mission d’observateurs internationaux provient de la délégation de l’Union Européenne, des Usa, de l’Allemagne, ou encore du Conseil de l’Entente.

Le rôle des observateurs sera « de venir suivre le déroulement des élections », ainsi que l’a affirmé Salou Djibo, qui a également ajouté : « il faut que ce qui se passe sur le terrain soit relaté avec honnêteté et objectivité ».   

Rappelons que la campagne électorale s’est achevée ce 18 décembre 2018.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a pris part ce mardi 18 décembre 2018 à Zinder, à l’invitation de son homologue Issoufou Mahamadou, aux festivités marquant le 60ème anniversaire de l’indépendance du Niger.

Le Chef de l’Etat a assisté notamment aux côtés de ses pairs du Nigéria et de la Guinée Equatoriale à la parade militaire et civile, un des moments forts de cette célébration.

Plus tôt, Faure Gnassingbé a adressé ses vœux au peuple du Niger : « En ce jour particulier, je souhaite au peuple nigérien de poursuivre dans l’unité sa marche vers le développement et la prospérité », a formulé le n°1 togolais par le biais de son compte Twitter.

Le Sénégal a obtenu 7 356 milliards FCFA (environ 12,72 milliards $) de ses partenaires techniques et financiers, ce lundi 17 décembre 2018, lors de la réunion du Groupe consultatif à Paris, pour le financement de la seconde phase du PSE.

Selon la Directrice des opérations de la Banque mondiale, Louise Cord, ce montant obtenu par le Sénégal représente plus de 2,5 fois l’objectif du pays pour la réalisation de la seconde phase du PSE, qui était de collecter 2 850 milliards FCFA (environ 5 milliards $), de ses partenaires techniques et financiers.

Concernant cette enveloppe financière, il importe de préciser que 2 000 milliards FCFA (environ 3,46 milliards $) ont été promis par Banque mondiale, 1 358 milliards FCFA (environ 2,35 milliards $) par la Banque africaine de développement (BAD) et 1 000 milliards FCFA (environ 1,73 milliard $), par la France. Le reste, soit près de 3 342 milliards FCFA (environ 5,78 milliards $), seront apportés par les partenaires latéraux et bilatéraux.

Notons que, la réunion du Groupe consultatif a été organisée avec l’aide de la Banque mondiale, et en présence du chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall. Elle a réuni plusieurs partenaires au développement dont le Fonds monétaire international, ainsi que la BAD.

Flore Kacou

L’ambassadeur du Brésil au Togo, Carlos de Salles Menezes a effectué en fin de semaine dernière une visite sur le site expérimental de Kolokopé dans la Région des Plateaux afin de toucher du doigt l’évolution du projet ‘Coton 4+ Togo’.

Le diplomate brésilien s’est félicité de l’avancement du projet et a notamment indiqué que le transfert de technologies prôné par le projet, s’est opéré de façon optimale.

Coton 4+, initié par le Brésil dans le cadre d’un partenariat technique dans le secteur du coton en Afrique de l’Ouest, est mis en œuvre au Togo par l’Institut togolais de recherche agronomique (Itra).  

Il consiste notamment à renforcer les capacités des producteurs togolais en techniques de cultures de semences améliorées et à former de la main d’œuvre locale qualifiée. L’objectif final étant d’améliorer la production et la compétitivité de la filière cotonnière, ce qui est par ailleurs contenu dans le PND.