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Réuni en sa 110ème session ordinaire ce mercredi à Abidjan, le conseil d’administration de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), a approuvé un financement de 10 milliards FCFA en faveur du Togo.

Ce coup de pouce permettra d’alimenter en eau potable, 89 centres semi-urbains. Il s’agit des centres les moins couverts, avec un taux de couverture de 20% pour une moyenne nationale de 50%, a indiqué la Banque basée à Lomé.

Les fonds sont destinés à la construction de trente-cinq (35) systèmes d’alimentation en eau potable desservant quarante-six (46) centres semi-urbains à travers la réalisation de forages, de prises en rivière, d’unités de traitement et de canalisations d’adduction et de distribution d’eau potable, souligne l’institution.

Il est également prévu trente-neuf (39) châteaux d’eau qui permettront de desservir 546 bornes fontaines et 700 branchements particuliers.

Outre ce financement octroyé au Togo, la Boad s’est également engagée à injecter 4 milliards FCFA dans la mise à niveau de l’hotel 2 Février, récemment tombé sous gestion de l’émirati Emaar Hospitality Group.

Le Mécanisme Incitatif de Financement Agricole (Mifa) échange depuis 3 jours à Lomé avec une mission d’experts du Fonds International pour le Développement Agricole (Fida).

La rencontre, prévue pour s’achever ce 19 septembre, a pour principal objectif d’ «inscrire désormais au pipeline l’appui du FIDA au MIFA », ainsi que l’annonce le mécanisme sur son compte Twitter. 

Pendant les deux précédentes journées, la mission d’experts, conduite par sa responsable Afrique de l’Ouest et Centre, Sylvie Marzin, a procédé à l’écoute des responsables, à divers niveaux du Mifa, afin de mieux comprendre le mécanisme et ses projections dans le futur.

Le Fonds International pour le Développement Agricole, présidé par l’ancien Premier Ministre togolais, Gilbert Fossoun Houngbo, s’est engagé, il y a quelques mois, à accompagner le Togo dans la mise en œuvre du Mifa sur les plans financiers et techniques.

Le ministre du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Victoire Tomégah-Dogbé, a procédé officiellement ce mercredi 19 septembre 2018, à la clôture du Centre Aéré de Vacances de Lomé.

Les centres aérés ont été initiés depuis 2010 par le gouvernement dans le but d’offrir aux jeunes des vacances saines et bénéfiques. Elles font partie du programme « Vacances Utiles et citoyennes ».

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L’édition 2018 du Centre Aéré de Lomé a réuni du 03 au 19 septembre 697 jeunes âgés de 10 à 29 ans, dont 377 filles. Au cours de cette quinzaine, les participants, ont pu, sous la conduite de moniteurs, apprendre chacun un minimum de deux métiers choisis entre la sérigraphie, l’art culinaire, l’art et la peinture, le perlage, la fabrication de savon, la décoration de chaussures, l’origami ou encore l’initiation à l’informatique.

Des communications sur le civisme, la santé sexuelle ainsi que les méfaits de la drogue et de l’alcool ont été également dispensées à l’endroit des estivants.

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Pour la ministre en charge de la jeunesse, « l’engouement croissant observé au fil des années autour de cette activité et la grande satisfaction exprimée par les participants donnent des raisons de croire que cette action est pertinente et mérite d’être pérennisée et étendue à d’autres quartiers de Lomé et dans toutes les préfectures ».      

Victoire Tomégah-Dogbé a par ailleurs rappelé qu’une première édition de la même activité a été organisée à Kara et a regroupé plus de 520 participants.

Plusieurs autorités administratives et traditionnelles ont pris part à cette cérémonie de clôture qui s'est achevée par une visite des ateliers d'apprentissage.

Au Ghana, le président Nana Akufo-Addo (photo) a procédé à l’inauguration de la deuxième centrale solaire du pays. D’une capacité de 20 MW, l’infrastructure a été mise en place par le producteur indépendant d’énergie local, Meinergy Ghana.

Elle a été implantée à Gomoa Onyaadze, dans le centre du pays, à un coût estimé à 20 millions $. L’énergie qu’elle produira sera cédée au réseau électrique national afin d’améliorer la desserte des localités d’Apam, de Winneba et de Swedru, entre autres.

« Quand nous sommes entrés dans nos fonctions, nous avons hérité d’une pléthore de contrats de production d’électricité par les producteurs indépendants d’énergie. Contractés au fort de la crise énergétique, ces accords nous cédaient l’énergie à 18 cents de dollar le kilowattheure contre une moyenne mondiale de 10 cents de dollar », a regretté le président.

Il a également précisé que, dans le futur, les accords de construction de centrales par les producteurs indépendants d’énergie ne seraient conclus qu’après une mise en concurrence.

La première centrale solaire a également une capacité de 20 MW et a été construite par le chinois BXC. Une autre centrale de 20 MW dans la région de Tamale et deux centrales de 12 MW de capacité totale sont également en construction dans le pays. Elles sont développées respectivement par l’italien ENI et la Volta River Authority.

Le Ghana a actuellement une capacité installée d'environ 4,2 GW, dont 2,62 GW de centrales thermiques, 1,58 GW d’hydroélectricité et 42 MW de solaire. Le pays ambitionne de produire, d’ici à 2020, 10% de son énergie à partir de sources renouvelables autres que l’hydroélectricité. Il a un taux d’électrification de 83%, à raison de 91% pour les populations urbaines et 50% pour celles rurales.

Gwladys Johnson Akinocho

Dans la ville de Garoua, capitale de la région du Nord du Cameroun, sucer des oranges est devenu quasiment un luxe, ces derniers jours. En effet, révèle le trihebdomadaire régional, L’œil du Sahel, le prix du sac de 100 kilogrammes de ce fruit est passé de 20 000 à 32 000 francs CFA, ce qui représente un renchérissement de plus de 50%.

A l’origine de cette flambée des prix des oranges, apprend-on, les commerçants pointent du doigt l’effondrement du pont de Gouloungou reliant le Cameroun au Nigeria, pays voisin qui écoule une partie importante de sa production d’oranges dans les trois régions septentrionales du Cameroun.

Selon des sources locales, bien que les régions du Nord, de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua disposent elles-mêmes de grands vergers, les oranges en provenance du Nigeria sont très prisées par les populations qui les trouvent beaucoup plus juteuses et sucrées. Aussi, dans cette partie du Cameroun, il s’est développé une importante activité d’importation des oranges nigérianes, surtout pendant la saison sèche réputée très rude dans les régions septentrionales du Cameroun.

Selon les estimations de la délégation régionale du ministère du Commerce pour le Nord, découvre-t-on dans L’œil du Sahel, 29 373 sacs de cent kilogrammes d’oranges, correspondant à environ 450 millions de francs CFA, ont été importés du Nigeria pour la région du Nord-Cameroun, au cours du premier semestre 2018.

Evidemment, ces statistiques sont susceptibles d’être revues à la hausse, au regard de l’intense activité de contrebande qui se développe le long de la frontière avec le Nigeria, dans la partie septentrionale du Cameroun.

Brice R. Mbodiam

Au cours des sept premiers mois de l’année 2018, les exportations de caoutchouc naturel de la Côte d’Ivoire ont crû de 20,4% pour se stabiliser à 388 244 tonnes, rapporte intellivoire.

Selon les détails donnés par le site d’information, cette hausse serait due à la volatilité des prix du cacao. En effet, les producteurs de caoutchouc du pays, alléchés par une promesse de revenus stables dans ce secteur se sont peu à peu tournés vers la production d’hévéa, au détriment du cacao dont les prix sont souvent volatils.  

En janvier dernier, pour écouler la production de caoutchouc qui ne cessait de croître, le gouvernement ivoirien avait autorisé l’exportation de caoutchouc brut alors que celui-ci n’était exporté qu’après une semi-transformation. Environ un trimestre après, les armateurs rechignant à transporter le caoutchouc non-transformé, les exportations ont dû être stoppées. Elles n’ont repris que récemment après une concertation entre le gouvernement et les acteurs.

Rappelons qu’actuellement, la Côte d’Ivoire est le septième producteur mondial de caoutchouc et table sur une production estimée à 720 000 tonnes cette année.

Le constructeur automobile japonais Nissan envisage d’installer une usine d’assemblage au Ghana, dans le cadre de son plan d’expansion en Afrique, a annoncé le vice-président ghanéen, Mahamudu Bawumia, le 18 septembre.

« Nissan arrive également », a déclaré M. Bawumia, lors d'une conférence sur la promotion de l’industrie, tenue à Accra.

L’annonce de l’implantation industrielle de Nissan au Ghana intervient, quelques semaines seulement, après la signature d’accords avec le constructeur automobile allemand Volkswagen et le fabricant chinois de véhicules poids lourds Sinotruck International pour la construction d’usines dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Nissan, qui dispose déjà de sites industriels en Afrique du Sud et en Egypte, a annoncé ces derniers mois son intention d’implanter des usines d’assemblage en Tunisie, en Algérie, au Kenya et au Nigeria.

Le gouvernement du Niger a adopté, ce mardi 18 septembre 2018, un projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2019. Celui-ci s’équilibre en recettes et en dépenses à 2050,76 milliards FCFA (environ 3,6 milliards $), contre 1 971, 97 milliards FCFA (environ 3,5 milliards $) en 2018. Soit une hausse de 78,79 milliards FCFA (environ 140 millions $), correspondant à 4% en valeur relative.

Ce projet de budget qui passe, pour la première fois la barre des 2 000 milliards FCFA, est bâti « sur le Programme de renaissance II et les priorités et choix stratégiques définis par le gouvernement, notamment le Plan de développement économique et social (PDES 2017-2021) et le Programme économique et financier (PEF 2017-2020) ».

Par ailleurs, dans un communiqué sanctionnant le conseil des ministres, les autorités nigériennes déclarent que « le projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2019, intervient dans un contexte marqué par des perspectives favorables pour notre économie, la mise en œuvre de plusieurs réformes notamment dans le domaine des finances publiques dont celle relative au budget programme, mais également par des préoccupations majeures marquées par la persistance des menaces sécuritaires, la baisse des prix des matières premières, le changement climatique et une démographie galopante ».

Notons que selon le Fonds monétaire international, la croissance du PIB du Niger est projetée à 5,2% en 2018. En légère hausse par rapport aux 4,9% enregistrés en 2017.

A fin 2017, l’Afrique comptait 148 000 individus fortunés ayant une fortune cumulée de 920 milliards de dollars, selon l’étude « Africa Wealth Report 2018 », publiée le 12 septembre par le cabinet de recherche britannique New World Wealth et AfrAsia Bank.

Sur ce nombre global d’individus possédant une fortune estimée à au moins 1 million de dollars, que les banquiers privés appellent dans leur jargon les High net worth individuals (HNWI), 7 100 sont des multimillionnaires (personnes ayant une fortune dépassant les 10 millions de dollars), tandis que 320 sont des centi-millionnaires (individus possédant une fortune supérieure à 100 millions de dollars), a-t-on précisé de même source.

L’Afrique comptait aussi 24 milliardaires à la fin de l’année écoulée.

Le montant global de la richesse privée, c'est-à-dire celle détenue par des individus sur le continent, a, quant à lui, atteint 2300 milliards de dollars. Cette richesse privée devrait croître de 34% d’ici 2027, pour s’établir à 3100 milliards de dollars.

L’Ile Maurice, le Ghana, le Rwanda et l’Ouganda devraient enregistrer des taux de croissance de leur richesse privée, situés entre 90% et 150% sur les dix prochaines années.

Le Mozambique, la Zambie, l’Ethiopie, le Kenya, le Botswana et la Namibie devraient, eux, réaliser des taux de croissance de leur richesse privée allant de 50 à 80%, d’ici 2027.

A noter que le rapport sur la richesse en Afrique que publient chaque année  New World Wealth et AfrAsia Bank couvre 17 principaux pays africains. Certains pays importants, à l’instar de l’Algérie et la RD Congo, ne sont cependant pas couverts, en raison du manque de données fiables. 

Dans le but d’attirer plus d’étudiants, certains promoteurs des universités privées du Togo multiplient les fausses promesses, notamment en ce qui concerne le statut de l’établissement, les filières disponibles et l’accréditation au CAMES. Des publicités mensongères conçues à cette fin envahissent les médias et les réseaux sociaux, surtout en cette période de pré-rentrée scolaire.

Dans un communiqué rendu public le mardi 18 septembre 2018, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm a rappelé aux promoteurs d’établissements privés d’enseignement supérieur que ces pratiques sont illégales et réprimées par le règlement en vigueur applicable. Avant de prévenir: « Tout contrevenant à la règlementation en vigueur s’expose aux sanctions, y compris des poursuites judiciaires et à la mise sous scellé des locaux de son établissement ».

Le ministre a invité les acteurs du secteur de l’enseignement supérieur à une bonne collaboration et leur demande de s’engager pour la bonne évolution du secteur au Togo.