Plus nécessaire de se présenter à la douane avec des documents, en ce qui concerne l’enlèvement des marchandises au Port de Lomé. L’institution portuaire a officialisé jeudi au cours d’une cérémonie, la dématérialisation totale de cette procédure et l’effectivité du paiement en ligne.
« L’innovation, qui s’inscrit en droite ligne avec les ambitions de développement du pays et l’amélioration du climat des affaires, constitue surtout un moyen de lutter contre la propagation du coronavirus », a précisé le Directeur du Port autonome de Lomé, le contre-amiral Fogan Adegnon.
Autres avantages notables, la facilité, la célérité et la transparence dans les opérations. « Une nouvelle ère s’offre à nous et je vous exhorte à vous conformer à ces nouvelles mesures prises par le Port autonome de Lomé », a déclaré le responsable.
En rappel, c’est depuis 2014 que le PAL s’est engagé dans le processus de dématérialisation, avec notamment le Guichet Unique pour le Commerce Extérieur (GUCE).
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Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) dispose officiellement désormais d’un représentant au Togo. Monique Ekoko a remis jeudi à Lomé ses lettres de cabinet au ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey.
De nationalité camerounaise, Monique Ekoko est depuis mars 2020, la représentante de l’agence onusienne au Sénégal, mais aussi en Guinée, Guinée-Bissau, Sierra Léone, Cap Vert, Gambie, et Bénin, après avoir œuvré au Malawi.
Selon les données du HCR, environ 12 000 réfugiés vivent au Togo.
L’Agence nationale de gestion de l'environnement (ANGE) organisera les 11 et 12 mars prochain à Lomé, un dialogue sur l’intégration de la problématique environnementale dans les actions de développement.
Concrètement, il s’agira de plancher sur la place qu’occupe l’institution dans la consolidation de la gouvernance environnementale et sociale au Togo. Les travaux seront en outre l’occasion d’effectuer un plaidoyer en faveur d’une meilleure prise en compte de l’environnement dans les différents projets, programmes et politiques, publics comme privés.
Entre autres participants attendus, des institutions étatiques, des organisations onusiennes, et des acteurs de la société civile.
Mise sur pied en 2008 et placée sous tutelle du ministère de l’environnement, l’ANGE participe depuis 2011 à la mise en œuvre de la politique nationale environnementale.
La Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER) a officiellement mis en service le 1er mars dernier le poste de péage de la voie Notsè-Tohoun.
Doté de 04 cabines semi-automatisées, le poste est implanté à Djemeni dans la commune de Haho, sur ce tronçon long de 57 km construit il y a trois ans.
Pour la Safer, l’ouverture de ce péage est un choix stratégique, sur un passage devenu incontournable pour les engins desservant les communes du Moyen-Mono jusqu’à la frontière entre le Togo et le Bénin.
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Depuis le 26 février dernier, les coûts des travaux de raccordement au réseau de service de distribution, sont gratuits pour les PME/PMI dont la puissance souscrite est comprise entre 120 et 150 kVA sur tout le territoire national.
La décision, prise par la Compagnie énergie électrique du Togo (Ceet), s’inscrit dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires dans le pays. Les autres détails relatifs à l’éligibilité de cette gratuité sont à retrouver sur le site internet de l’énergéticien.
Pour rappel, des réformes similaires ont été entreprises durant les dernières années, permettant au Togo d’opérer des avancées sur l’indicateur du ‘Raccordement à l’électricité’ dans les classements du Doing Business.
Un peu plus d’un an après l’apparition du coronavirus sur leur sol, une grande majorité de Togolais reste satisfaite de la façon dont le gouvernement a géré la pandémie. C’est l’un des points saillants de l’enquête réalisée par Afrobaromètre sur le Covid-19 dans le pays.
En effet, 72% des personnes interrogées ont approuvé la réponse de l’exécutif face à la maladie. Cette réponse s’est notamment déclinée en plusieurs volets (sanitaire, économique, social, entre autres), et un fort accent a été mis sur la sensibilisation et la communication. Résultat, 95% des citoyens adultes se sont dit “très bien informés” sur le Covid-19.
Sur les questions liées aux restrictions, 78% ont été d’accord avec l’instauration des couvre-feux, et 68% ont soutenu la fermeture des écoles. Toutefois, ¾ d’entre eux ont jugé cette fermeture trop longue.
Autre détail important 72% des personnes sondées ont approuvé l’utilisation des forces de sécurité (Fosap) pour faire respecter les mesures de santé publique.
Ce nouveau satisfecit sur le plan national pour le gouvernement (après le premier sondage réalisé par l’Inseed) fait écho aux différentes notes d’appréciation adressées par les partenaires et organismes internationaux.
Il y a un mois, le Togo a été classé 2ème meilleur pays africain et 15ème mondial dans la gestion du Covid-19, par un think tank indépendant.
A ce jour, le pays recense un peu plus de 7000 cas pour 85 décès.
Au Togo, 51% de citoyens déclarent qu’il est probable qu’ils se fassent vacciner. C’est l’une des principales conclusions de l’enquête menée par le réseau panafricain de recherches Afrobaromètre publiée ce mercredi.
Le sondage, réalisé entre décembre 2020 et janvier 2021 auprès de 1200 adultes togolais, a porté entre autres sur la connaissance de la Covid-19, l’impact de la pandémie, l’évaluation des efforts gouvernementaux, ou encore l’attitude vis-à-vis des vaccins.
Parmi la courte majorité favorable, les habitants des zones rurales (56%) et les plus jeunes (54%) se sont montrés plus décidés sur la vaccination que les citadins (41%) et les plus âgés (46%-50%). Autre fait notable révélé par le sondage, la perception religieuse : à ce sujet, 40% des personnes interrogées ont estimé que la prière était plus efficace que les vaccins.
Enfin, alors que la campagne de vaccination devrait démarrer dans les prochains jours, 37% des sondés ont déclaré faire confiance au gouvernement quant à son rôle d’assurer que les vaccins soient sûrs.
L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi en conseil des ministres. Les travaux, présidés par le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, se sont déclinés en deux séminaires portant sur deux projets phares de la nouvelle feuille de route.
La première session, axée sur l’état d’avancement du projet d’identification biométrique, a été l’occasion pour l’exécutif, de s’informer et de faire le point de situation. L’initiative, inscrite tout en haut des priorités quinquennales, doit permettre de doter toutes les personnes physiques présentes sur le territoire national, d’un numéro d’identification unique (NIU). L’objectif à terme, est de faciliter non seulement les interactions entre les citoyens et l’administration publique, mais aussi la digitalisation de la vie publique. Le projet doit également contribuer à la mise en place du Registre Social Unique, de la Couverture Maladie Universelle et des mécanismes d’aide sociale comme Novissi.
Si l’agence chargée de sa mise en œuvre est déjà en cours d’installation, trois étapes principales restent encore à franchir : le développement de la solution logicielle, le déploiement d’une campagne d’Information, d’éducation et de sensibilisation, et l’enregistrement proprement dit de la population.
Des instructions ont été données à l’issue des travaux, afin d’intensifier le processus.
L’autre séminaire gouvernemental a été consacré au Projet de plateforme industrielle d’Adetikope (PIA).
Ce projet phare du PND lancé en août 2020, matérialise la trajectoire d’industrialisation du Togo. Une fois achevée, la PIA offrira aux investisseurs, un cadre pour l’implantation d’usines en vue de la transformation de produits locaux, et créera 35 000 emplois.
Les travaux du séminaire ont permis à l’ensemble des membres du gouvernement, d’appréhender les implications opérationnelles pour chaque département ministériel.
Les cours de répétition sont désormais interdits dans les établissements scolaires sur tout le territoire. C’est la décision prise par le ministre en charge des Enseignements Primaire, Secondaire, et Technique, via une note de service en date du 1er mars.
“Des cours de répétition payants dans presque toutes les disciplines” ont été en effet instaurés et “imposés ostensiblement aux élèves” dans des écoles publiques comme privées, “avec la complicité des chefs d’établissements”, a constaté Dodzi Kokoroko.
Devant cette situation qui engendre une “rupture d’égalité devant les charges pédagogiques”, il a donc été demandé aux principaux responsables éducatifs (directeurs régionaux, chefs d’inspection et d’établissements) de veiller à l’arrêt de ces cours.
“Ces cours privés, même organisés en dehors des établissements scolaires, ne sauraient être confondus avec les cours de soutien et de remédiation”, souligne le ministre qui précise que ces derniers “sont gratuits pour les apprenants”.
Une séance de travail, en vue de renforcer la surveillance épidémiologique, notamment de la Covid-19, aux points d'entrées communs aux deux pays, s'est tenue ce mardi, dans la capitale togolaise.
La rencontre a vu la participation d’experts togolais, ghanéens et ceux de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Cette réunion avait pour objectif de renforcer les dispositions sanitaires de sécurité et de contrôle, aux points d'entrées des pays “face à l’afflux massif des populations, que l’on observera bientôt”, a déclaré Assane Hamadi, le directeur par intérim de la lutte contre la maladie et des programmes de santé publique.
Concrètement, il s'agira d'améliorer les méthodes de surveillance des voyageurs, de former le personnel en poste aux frontières sur les procédés de dépistage d’un malade et comment gérer la prise en charge de ce dernier. “L’amélioration de ces dispositifs aux points d’entrée permettra de détecter précocement les voyageurs malades, de les isoler et de les prendre en charge efficacement”, a précisé le secrétaire général du ministère de la santé du Togo, Kokou Wotobe.
A la date du 03 mars, le Togo compte 7086 cas confirmés de Covid-19 pour 85 décès. De son côté, le Ghana qui a récemment reçu des doses de vaccin, grâce à l’initiative Covax, a enregistré 84 023 cas positifs pour 607 décès.