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Une recrudescence des cas d'indigestion et d’intoxications alimentaires, exposant à des complications sanitaires graves, a été observée après les fêtes de fin d’année, selon des rapports de structures sanitaires. Face à la situation, et alors que se profilent les périodes festives, le ministère de la santé et de l’hygiène publique multiplie les sensibilisations. 

Dans un communiqué publié en fin de semaine écoulée, le ministère a invité les populations à la vigilance, notamment dans la consommation des aliments, et dans le respect du code de la route pour éviter les accidents irréversibles. Une série de mesures ont également été rappelées dans ce sens, allant notamment de la réduction de la consommation excessive d’huile et de sucre au maintien de la propreté de l’environnement. 

Le respect de toutes ces mesures permettra de passer les fêtes dans la quiétude, l’harmonie et la convivialité”, a insisté le ministre, Tchin Darre.

Le ministère de la sécurité et de la protection civile a lancé depuis le 20 décembre une opération dénommée ‘KELIGOU’ (qui signifie VIGILANCE en langue locale). L’opération, déployée sur tout le territoire, vise à garantir la célébration des fêtes de fin d’année, dans une atmosphère paisible et sereine. 

Concrètement, elle consiste en des actions de police administrative et/ou judiciaire, telles que des opérations coup de poing et de contrôle de zone, des patrouilles de sécurisation et de proximité de jour comme de nuit, des contrôles d’identités et routiers, ou des interpellations pouvant donner lieu à des mesures de garde à vue. L’ambition affichée est surtout d’enrayer l’augmentation notable de faits d’insécurité divers caractérisés par des actes de criminalité, de délinquance, de banditisme et d’accidents de la route, observée en cette période festive. 

J’appelle les populations à une grande vigilance et à une franche collaboration avec les forces de sécurité engagées dans cette opération, en dénonçant tout individu en situation suspecte”, a invité le ministre, Calixte Batossie Madjoulba, qui a également recommandé le port des pièces d’identité et des véhicules, en cas de déplacement. 

Les numéros d’urgence des services compétents, en l'occurrence le Centre d’appel du ministère (1014), la Police Nationale (117), la Gendarmerie Nationale (172), le Corps des Sapeurs Pompiers (118) et l’Agence nationale de la protection civile (170), sont opérationnels et ouverts à tous.

La Présidence de la République a organisé par anticipation vendredi 20 décembre à Lomé, la célébration de “l’Arbre de Noël”. L'événement, qui se tient traditionnellement en prélude aux festivités de fin d’année, est un moment de réjouissances adressé aux enfants. 

En tout, plus de 2000 enfants du personnel de la Présidence de la République et des orphelinats ont reçu des kits de vivres et de jouets, offerts par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé. “Les enfants occupent une place de choix dans la politique de développement du Président de la République. Cette célébration est un moment de partage, de joie et d’allégresse”, a indiqué Sandra Johnson, qui a transmis aux enfants les messages de vœux du leader togolais.   

La remise des cadeaux et kits se poursuivra dans certaines formations sanitaires sur le territoire.

L’Assemblée nationale a organisé vendredi 20 décembre à Lomé, une séance plénière consacrée à une question d’actualité au gouvernement : le tragique accident du 13 décembre sur la N1, qui a entraîné l’effondrement d’un tablier de la passerelle piétonne d’Agoe-Zongo, et causé des pertes humaines et matérielles. La séance, conduite par le Président de la Représentation nationale, s’est déroulée en présence d’une délégation gouvernementale composée des ministres en charge des droits de l’Homme, des travaux publics et infrastructures, et de la sécurité et de la protection civile. 

Les questions, posées par la députée Kouméalo Anaté, ont porté sur les circonstances du drame, les mesures prises par le gouvernement, les mesures préventives ou les conditions sécuritaires de ces passerelles piétonnes, ainsi que les suites réservées à cet accident. Tour à tour, chaque ministre a apporté des éclairages sur chaque point de la question d’actualité. 

Au rang des mesures prises, on relève notamment le déclenchement du plan ORSEC qui est un plan d’organisation d’urgence de la réponse de la sécurité civile en cas de catastrophes au Togo, la prise en charge et l’assistance des blessés et des familles éplorées, le renforcement d’autres passerelles existantes, le renforcement des dispositifs de contrôle de la charge à l’essieu, la finalisation des portiques à déployer au niveau des passerelles, la mise sur pied des dos d’ânes en amont des portiques, l’intensification de la sensibilisation à l’endroit des usagers de la route en matière de gabarit, ou encore l’ouverture d’une enquête judiciaire et d’auditions. Il y a quelques jours en conseil des ministres, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé avait également donné une série d’instructions afin que toute la lumière soit faite et que les responsabilités soient situées. 

Les questions d’actualité posées au Gouvernement permettent aux députés d’avoir des informations exactes sur des sujets ponctuels et des points d’actualité, mais il faut le préciser, sans mise en jeu de la responsabilité politique du Gouvernement”, a souligné le chef du Parlement, Kodjo Adedze, qui a salué la réactivité de l’exécutif dès la survenue du drame. 

A l’entame de la séance, une minute de silence a été observée en mémoire des compatriotes décédés dans l’accident.

L'État de Libye dispose d’un nouvel ambassadeur au Togo. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a reçu vendredi 20 décembre à Lomé, la copie des lettres de créance du diplomate désigné, Salih Al-Konui Kanduweesh Mohammed. 

A l’issue de la cérémonie, les deux personnalités ont échangé sur le renforcement de la coopération entre les deux pays. Conformément à la tradition diplomatique, le nouvel ambassadeur sera officiellement accrédité par le Président de la République.  

En rappel, le Togo et la Libye entretiennent des liens de coopération depuis plusieurs décennies, notamment dans les secteurs de l’investissement.

La Grande Quinzaine Commerciale a ouvert ses portes le jeudi 19 décembre sur le site d’Agbadahonou à Lomé. Pour cette 39ème édition, plusieurs innovations ont été déployées par la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo), organisatrice de l’événement. 

Dans les grandes lignes, la deuxième manifestation foraine d’envergure de fin d’année (après la Foire internationale de Lomé) se poursuivra jusqu’au 05 janvier 2025, alors qu’elle refermait traditionnellement ses portes le 31 décembre. L’aménagement du site a également été revu, afin de “favoriser les visites”, a expliqué le président de l’institution consulaire, José Kwassi Symenouh. 

Dans les détails, plus de 120 stands de divers formats ont été érigés et dédiés au commerce général et à la restauration. En outre, un espace a été spécialement aménagé pour la promotion de la filière rizicole locale et ses acteurs. 

Enfin, la branche togolaise de l’Association internationale des étudiants en sciences économiques et commerciales (AIESEC-Togo), reconnue comme principale inspiratrice de l’événement, effectue son retour au sein de l’organisation des activités. 

Cet événement emblématique, qui se déroule dans une ambiance de convivialité, marque une nouvelle étape dans la dynamique de promotion des biens et services et des partenariats. Il s’agit d’une véritable opportunité de prolonger l’élan créé par la Foire Internationale de Lomé pendant les périodes des fêtes de fin d’année, avec un accent particulier sur les soldes ainsi que le commerce des biens et services locaux”, a affirmé la ministre du commerce, Rose Mivedor, qui a officiellement lancé l’édition.

Au Togo, l’exportation des produits agricoles et leurs dérivés reste soumise à des formalités d’expertise de la Direction du conditionnement des produits (DCP), contre délivrance des bulletins d’analyse et de certificats de qualité. La mesure a été rappelée dans un communiqué vendredi 20 décembre par la ministre du Commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Kayi Mivedor-Mivedor.

La disposition, un décret pris depuis 2021, vise à garantir la qualité, la sécurité et la traçabilité des produits. Elle permet également de valoriser les productions locales en s’assurant qu’elles répondent aux normes exigées par les partenaires commerciaux étrangers.

À ce titre, « il est demandé à tous les exportateurs desdits produits de prendre les dispositions nécessaires pour l’obtention des bulletins d’analyse avant embarquement de toutes les cargaisons », a précisé la note.

Dans le cadre de sa Feuille de route 2025, qui positionne le numérique comme un levier stratégique de développement, le Togo bénéficie d’un financement de 100 millions de dollars (environ 62 milliards de FCFA) accordé par la Banque mondiale. Cette enveloppe s’inscrit également dans le nouveau cadre de partenariat pays, qui prévoit un total de 613 millions de dollars comme nouveaux financements pour accompagner les priorités stratégiques.

Ce projet, approuvé mercredi 18 décembre, cherche notamment à connecter environ 8000 institutions publiques, telles que des écoles et des hôpitaux, à une infrastructure numérique de haut débit. Plus d’un million de Togolais devraient bénéficier d’un accès amélioré à Internet.

Une transformation numérique inclusive et ambitieuse

« Nous connectons nos infrastructures essentielles pour ouvrir la voie à une économie plus compétitive et résiliente », a déclaré Cina Lawson, ministre de l'Économie numérique et de la Transformation digitale. Le projet prévoit également de renforcer les compétences technologiques de la population, en mettant l’accent sur les jeunes et les femmes, souvent sous-représentés dans les grands projets de développement.

En partenariat avec la Société Financière Internationale (SFI), le programme intégrera des initiatives de formation pour améliorer l’employabilité et stimuler l’innovation. Il s’agit de créer un environnement favorable à l’émergence d’un entrepreneuriat technologique dynamique, considéré comme indispensable à la diversification économique du pays.

Mobilisation des investissements privés et résilience climatique

Des investissements privés seront également mobilisés pour étendre la connectivité aux ménages et entreprises, en particulier dans les zones rurales et périurbaines. Le programme intègre en outre, des mesures pour garantir la résilience des infrastructures numériques face aux effets du changement climatique. Ces infrastructures utiliseront des technologies durables et éco-efficientes, conformes aux priorités environnementales du Togo.

« En mettant l'accent sur les technologies numériques, nous soutenons la stratégie du gouvernement pour accélérer la transformation économique du pays, stimuler la productivité et l’innovation, tout en développant des compétences numériques et en favorisant l’entrepreneuriat », a souligné Fily Sissoko, représentant résident de la Banque mondiale au Togo.

Un projet complémentaire aux initiatives existantes

Ce financement s’ajoute à plusieurs initiatives déjà en cours. Parmi celles-ci, les programmes Seuil et compact du Millennium Challenge Corporation (MCC) qui comprennent un volet numérique axé sur le développement des infrastructures technologiques et la gouvernance digitale. Par ailleurs, la GIZ travaille à renforcer les capacités des acteurs locaux et à promouvoir l’inclusion numérique à travers le ProDigiT (Transformation digitale de l’économie togolaise). L’Agence Togolaise de Développement (ATD) mène également des projets visant à améliorer l’accès des populations vulnérables aux services numériques et à moderniser les services publics.

Avec ces efforts conjugués, le Togo ambitionne de devenir une référence en matière de transformation numérique en Afrique de l’Ouest, tout en réduisant les fractures numériques et en stimulant un développement inclusif et durable. 

L’Université de Lomé et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD-France) ont conclu le jeudi 19 décembre à Lomé, un accord-cadre de coopération visant à renforcer la recherche et le développement dans le secteur agricole. L’entente paraphée par les responsables des deux institutions met l’accent sur plusieurs axes essentiels, notamment la formation des chercheurs et l’échange de personnel scientifique.

De façon concrète, les deux parties conviennent de promouvoir et de participer à toutes formes d’échanges susceptibles de valoriser leurs établissements et leurs personnels. En effet, elles s’engagent à favoriser des interactions au niveau économique, industriel, social et culturel, tout en collaborant sur la définition et le choix de programmes de recherche conjoints.

La collaboration, qui s’étendra sur cinq ans avec possibilité de renouvellement, a pour objectif de répondre aux défis agricoles majeurs, en particulier en matière de sécurité alimentaire, de gestion durable des ressources naturelles et de résilience face aux impacts des changements climatiques. Le CIRAD apportera son savoir-faire et ses ressources, tandis que l’Université de Lomé, par le biais de ses centres de recherche, contribuera à la mise en œuvre de projets concrets et à la formation de la nouvelle génération de chercheurs et d’agronomes.

« En signant cet accord-cadre, l’Université de Lomé réaffirme son engagement à accompagner l’État dans le développement de la recherche agricole. Nous veillerons à ce que ce partenariat nous permette de renforcer nos capacités et de faire émerger des solutions concrètes pour améliorer les conditions de vie des populations rurales », a indiqué le président de l’Université de Lomé, Adama Kpodar.

Pour rappel, le CIRAD est l’organisme français de recherche agronomique et de coopération internationale pour le développement durable des régions tropicales et méditerranéennes. Il a pour mission de contribuer à la résilience des agricultures pour un monde plus durable et solidaire.

L’Agence Togo Digital a récemment annoncé le lancement du programme des Ambassadeurs du Digital visant à accélérer la transformation digitale des administrations publiques. L’initiative, portée par le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale, en partenariat avec la coopération allemande (GIZ) et l’Union Européenne, permettra de former des jeunes pour favoriser leur autonomisation.

En tout, 80 jeunes talents répartis en deux catégories : 40 fonctionnaires du secteur public et 40 jeunes professionnels ou étudiants seront outillés dans le cadre du programme. Les fonctionnaires seront sélectionnés via un processus de nomination, tandis que les jeunes professionnels et étudiants participeront à une sélection compétitive.

Les formations, proposées en partenariat avec l’African Leadership University (ALU) et le Center for Reimagined Africa (CRA), porteront sur des compétences clés dans des domaines tels que la gestion de projets IT, le développement de produits numériques et le leadership. Ces qualifications permettront aux participants de jouer un rôle de premier plan dans la mise en place et la gestion de solutions digitales au service des citoyens.

Les candidatures, ouvertes jusqu’au 6 janvier 2025, peuvent être soumises via ce lien dédié.

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