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Le Togo s'apprête à se doter d’une stratégie nationale de développement de l’éducation préscolaire conformément à l’ambition contenue dans le Plan sectoriel de l’éducation (PSE) 2020-2030. Une rencontre a réuni dans ce sens depuis lundi 22 janvier, les principaux acteurs et partenaires du système éducatif.

Les travaux qui ont pris fin vendredi 25 janvier, étaient consacrés à l’analyse de la situation du préscolaire et à la formulation d’un plan de développement.

Concrètement, il s’agissait de faire l’état des lieux du préscolaire à travers des présentations en vue de faire un diagnostic des différents domaines d’action qui favorisent une offre de qualité.

Parent pauvre du système éducatif”, selon le Chef de l’État, qui plaidait en 2021 à Londres pour “un investissement plus lucide et audacieux”, le préscolaire fait l’objet d’une attention particulière au Togo depuis quelques années.

Au Togo, la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) a enregistré le jeudi 25 janvier, l’installation de Van Vliet Automotive Togo, sur son site.

Implantée sur le site annexe du parc industriel où elle occupe une superficie de 9000 m², Van Vliet Automotive Togo, filiale togolaise de Vliet Automotive Distribution, membre du groupe néerlandais Van Vliet Automotive Group, va poursuivre ses activités. Notamment, celles de vente et de maintenance des véhicules, à savoir des gros camions, des bus, des tracteurs et des semi-remorques de marque Man et Volkswagen.

L’implantation de Van Vliet sur la PIA est, d’après la PIA, le couronnement d’un partenariat acté en mars 2022, par la signature d’un contrat de bail.

L’administration de la PIA indique par ailleurs que « cette installation officielle témoigne de l'engagement de Van Vliet à se doter des installations modernes et adaptées, pour mieux répondre aux besoins de sa clientèle ».

Pour l’infrastructure qui incarne aujourd’hui le renouveau industriel du pays, c’est un pas de plus vers la concrétisation des ambitions du gouvernement, en la matière.

Au Togo, 120 femmes issues de 60 coopératives sur l’étendue du territoire ont été formées en début de semaine sur les techniques de production et d’utilisation de la farine de céréales pour enfants avec incorporation du moringa ou du néré.

L'activité qui s’inscrit  dans le cadre du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP) vise à améliorer la  capacité de résistance des ménages face aux problèmes d’insécurité alimentaire et de malnutrition.

En outre, il s’agit de renforcer les capacités des femmes transformatrices sur les bonnes pratiques de transformation et d’hygiène afin qu’à leur tour, elles puissent en former 600 autres sur toute l’étendue du territoire national.

Financé par la Banque mondiale à hauteur de 50 millions FCFA, le Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest réalisé également dans d’autres pays de la sous-région, doit favoriser à terme, un accroissement de la productivité agricole et renforcer la sécurité alimentaire.

Au Togo, la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) vient d’achever la première partie de son Plan de Restauration des Moyens de Subsistance. Un programme élaboré pour apporter des changements positifs et durables dans la vie des personnes affectées par le projet d’implantation du parc industriel.

L’initiative qui s’inscrit dans le cadre de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), a permis d’accompagner en tout, 217 personnes dans divers domaines d’activités au cours de cette première phase.

Concrètement, sur le plan agricole, la plateforme a mis à disposition des populations des terres cultivables, fourni des semences de qualité et des engrais, effectué le nettoyage des parcelles et assuré la formation approfondie de 32 agriculteurs sur les techniques de cultures. 

Dans les domaines de l’élevage et du commerce, l’appui de la PIA a consisté à fournir des bétails et des marchandises respectivement à 22 éleveurs et 67 commerçants. Ces derniers ont été également formés sur les techniques d’élevage et en gestion commerciale.

Du reste, des initiatives sont en cours pour promouvoir l’employabilité d’environ 100 personnes.

Implantée sur une superficie de 400 hectares au nord de la capitale, la PIA est le fruit d’un partenariat entre l’État togolais et Arise Integrated Industrial Platforms (IIP), spécialisée dans les zones industrielles intégrées.

Initialement fixé au 24 janvier dernier, le recrutement des opérateurs de saisie et de superviseurs en vue de la campagne nationale de recensement biométrique se poursuivra encore pendant quelques jours. Le délai de soumission des dossiers a été prolongé au 31 janvier.

L’enregistrement des candidatures demeure donc possible en ligne, sur le portail dédié.

Pour rappel, le recensement biométrique, inscrit comme l’un des projets phares du gouvernement, permettra de doter chaque résident et citoyen d’un numéro unique d’identification, et d’améliorer l’efficacité de la protection sociale au Togo.

Eligible depuis le 14 décembre 2022, le Togo est en plein processus de formulation pour concrétiser l'entrée en vigueur du programme Compact du Millennium Challenge Corporation (MCC) des États-Unis, prévu pour démarrer en janvier 2026.

Après une année de travail acharné en collaboration avec les ministères concernés et les experts de la MCC, le Togo se tient à un carrefour décisif : l'étape des études de faisabilité. C'est dans ce contexte que le pays affine sa stratégie, axée sur le choix des projets qui bénéficieront du soutien financier et technique du MCC.

Pour rappel, le Togo a déjà bénéficié d'un soutien initial de plus de 12 millions de dollars de la part des États-Unis, destiné à financer les premières phases de conception et de formulation des projets. Cette enveloppe financière vise à identifier et développer des initiatives stratégiques dans les domaines de l'énergie et des technologies de l'information et de la communication (TIC), jugés prioritaires.

Jeudi 25 janvier 2024, une étape décisive a été franchie dans le cadre de cette initiative capitale qui promet de catalyser le développement économique au Togo. 

Sous la houlette de Kpowbié Tchasso Akaya, Secrétaire Général du ministère de l’Économie et des Finances et coordonnateur national du Programme Compact, une rencontre stratégique a réuni à Lomé les principaux acteurs impliqués dans ce vaste projet. Parmi les participants, figuraient des représentants du secteur privé, de la société civile, des médias, ainsi que des partenaires techniques et financiers, tous rassemblés dans l'objectif commun de faire avancer les préparatifs du programme.

La rencontre a permis de jeter les bases d'une collaboration étroite entre les différentes parties prenantes, essentielle pour le succès du programme. Elle a aussi été l'occasion de faire le point sur les avancées réalisées et de discuter des prochaines étapes à entreprendre. 

Au cours de la rencontre, le coordonnateur de la Cellule de mise en œuvre du Compact (CMC-MCC) a souligné l'importance de maintenir le cap et d'accélérer le processus de mise en œuvre pour respecter l'échéance de 2026.

« Nous sommes à la moitié du chemin et on espère finir ce processus à la fin de cette année », s’est félicitée pour sa part, Claudia Pirela, directrice résidente adjointe du MCC. Cette perspective est également soutenue par Kpowbié Tchasso Akaya, qui espère un accord de financement d'ici à la fin de l'année courante. Avec de tels efforts, le Togo se positionne pour recevoir un financement substantiel de 300 à 500 millions de dollars des États-Unis, en fonction de la qualité et de la pertinence des projets proposés.

Pour rappel, le programme Compact s'articule autour de deux piliers fondamentaux : l'énergie et les technologies de l'information et de la communication (TIC). Dans le domaine énergétique, l'objectif est clair : améliorer l'accès à l'électricité pour répondre à une demande croissante, tout en modernisant et en renforçant l'infrastructure existante. Pour les TIC, le Togo nourrit des ambitions de grande envergure, avec pour objectif de démocratiser l'accès à Internet et de faire du pays un hub technologique régional, capable d'attirer des talents et des investissements internationaux.

A cela, s’ajoutent des réformes institutionnelles qui devraient contribuer à créer un environnement propice à l'investissement et à l'innovation.

Au Togo, le Projet de réforme foncière pour l’accroissement de la productivité agricole (LRAP) vient de franchir une nouvelle étape. Des tests d’expérimentation ont été lancés jeudi 25 janvier à Lomé à la faveur d’une rencontre réunissant plusieurs acteurs.

L’initiative portée par le ministère en charge de la réforme foncière avec le soutien de l’Organisme de mise en œuvre du Millennium Challenge Account (OMCA-Togo), vise à favoriser l’implication des acteurs pour une mobilisation efficace autour des opérations foncières.

Il s’agit de mieux expliquer aux parties prenantes, la démarche d’élaboration de nouveaux décrets d’application du Code foncier et domanial (CFD). Concrètement, les résultats issus de l’expérimentation des méthodologies foncières sur les sites serviront de base à la rédaction desdits décrets.

Ces tests qui se dérouleront sur les cinq sites retenus par le projet sont la cartographie et le géo – référencement des parcelles, la mise en place des systèmes d’informations qui constituent la base de données au niveau national, l’enregistrement et la gestion des conflits fonciers.

Pour rappel, le LRAP, l’un des projets du Programme Seuil lancé en 2022,  a pour ambition d’appuyer le gouvernement dans la poursuite de son processus de réforme foncière en vue d’améliorer le régime foncier en général et celui rural en particulier. 

Pour l’année 2024, le gouvernement prévoit d’injecter 2 milliards FCFA dans le chantier de redynamisation du secteur touristique. Un secteur qui retrouve des couleurs après la crise sanitaire de 2020.

Cette dotation qui correspond à environ 58% du budget annuel 2024 (3,7 milliards FCFA) alloué au ministère de la culture et du tourisme servira  à soutenir le projet de valorisation de sites touristiques et le tourisme d’affaires à travers la création d’une plateforme numérique de réservation des hôtels pour les grands événements.

Concrètement, il s’agira de poursuivre les chantiers déjà entrepris, notamment la construction d’un musée d’histoire sur le site de Kamina (20km d’Atakpamé) et la création d’un un espace de reboisement sur le site du patrimoine culturel de Koutammakou.

Pour rappel, en 2022, près d’un million de touristes ont visité le Togo,  un bilan constant par rapport à 2021 où le pays avait enregistré 983 969 visiteurs.  En 2020, environ 500 000 touristes avaient été recensés.

Au Togo, la Cour Suprême se prépare pour les consultations électorales (Législatives et Régionales) qui devront se tenir au plus tard à la fin du premier trimestre de cette année. Une rencontre consacrée à la relecture des textes relatifs aux contentieux, réunit depuis lundi 22 janvier les membres de la chambre administrative à Kpalimé (120 km au nord de Lomé).

Les travaux qui prennent fin ce jeudi 25 janvier visent à approfondir les connaissances des participants sur les litiges qui peuvent survenir à l’occasion des élections et harmoniser les points de vue sur l’interprétation du code électoral.

Concrètement, il s’agit d’apprêter l’arsenal juridique approprié et de concevoir un guide de gestion des contentieux.

Toute élection est susceptible de connaître des difficultés organisationnelles pouvant conduire les protagonistes à l’arbitrage du juge”, a indiqué Akpénè Djidonou, présidente de la chambre administrative de la Cour suprême. “En ce qui concerne les régionales qui s’organisent cette année pour la première fois, il n’y a aucun doute que l’on s’attend à des incompréhensions pouvant amener le juge à se prononcer », a-t-elle ajouté.

En rappel, la chambre administrative de la Cour Suprême est compétente pour connaître du contentieux et de la proclamation des résultats définitifs des élections locales et régionales, selon les dispositions du code électoral en vigueur.

Le peuple togolais a commémoré mercredi 24 janvier, le 50ème anniversaire de l’attentat de Sarakawa. Conformément à la tradition républicaine, une cérémonie de recueillement et d’hommage aux victimes, présidée par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, s’est déroulée au mausolée, érigé sur les lieux du drame dans la préfecture de la Kozah.

Comme chaque année, la cérémonie a été marquée par un dépôt de gerbe à 15h37 précises, une sonnerie aux morts, ainsi que la rediffusion des archives radiophoniques de l’époque. Objectif : rappeler à la mémoire collective de la nation, les circonstances de ce fait marquant, considéré comme l’acte fondateur de l’indépendance économique du pays.

Cinq décennies après, l’ambition du Togo s’est renforcée, et une vision de développement a été initiée à travers la feuille de route gouvernementale, qui entend bâtir une nation moderne marquée par une croissance économique inclusive et durable.

« Nous restons résolument engagés à soutenir votre politique de paix, de justice, de prospérité et demeurons mobilisés derrière vous ensemble pour continuer la bataille entreprise pour notre indépendance économique », a réaffirmé au nom du gouvernement, le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires, le Colonel Hodabalo Awate, dans son discours de circonstance, à l’endroit du Président de la République.

La commémoration du cinquantenaire s’est déroulée en présence des chefs d’institutions de la République, de membres du gouvernement, d’élus, d’autorités politiques, administratives, militaires et traditionnelles, à Sarakawa, mais également à Lomé, ainsi que dans les chefs-lieux de régions.