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Au 31 mars 2019, le financement de l'économie au Togo a représenté 38% du PIB, soit le taux le plus élevé dans la Zone Uemoa.

C’est l’une des annonces faites par le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya ce jeudi, à l’ouverture de la réunion du Conseil national de crédit. Toutefois, tempère-t-il, ce financement demeure faible par rapport aux besoins en investissements.

A la fin du 1er trimestre, les crédits à l'économie ont progressé, « sous l'impulsion des activités d'intermédiation des banques et des systèmes financiers décentralisés »,  a-t-il déclaré.   

Le coût du financement bancaire quant à lui, s’est inscrit en baisse, le taux d'intérêt moyen pondéré des crédits accordés par les banques ressortant à 7,80%, contre 8,31% constatés un an plus tôt, soit une diminution de 51 points de base.

Sani Yaya a donc encouragé une nouvelle fois les établissements de crédit à « diversifier davantage leurs instruments de financement, afin d'accroître le volume de crédit ». A ce titre, a-t-il rappelé, « l'adoption par l'Assemblée nationale, le 6 juin 2019, de la loi relative au crédit-bail devrait aider à accroître la satisfaction des besoins de financement des entreprises, surtout en équipements agricoles ».

« Après 4,9% en 2018 et 4,4% en 2017, la croissance économique devrait atteindre 5,1% en 2019 d’après les données disponibles », une hausse qui serait impulsée par tous les secteurs d’activité en particulier le secteur tertiaire.

L’annonce a été faite ce jeudi 4 juillet 2019 par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, lors de l’ouverture à Lomé, de la 2ème session de l’année du Conseil national du crédit. 

Le ministre s’exprimait ainsi sur la situation économique nationale. Ainsi, selon Sani Yaya, le taux d’inflation annuel moyen restera faible pour ressortir à 1,7% contre 0,9% l’année précédente. 

L’encours de la dette publique sur le PIB a de son côté continué à se replier et s’est situé à 67,3% à fin mars pour une norme communautaire de 70%. Une tendance qui devrait par ailleurs se poursuivre avec la maîtrise du déficit public. Ces bons résultats économiques, a rappelé l’argentier du gouvernement, ont justifié le satisfécit du FMI à l’issue de sa 4ème revue le 26 juin dernier.

Sani Yaya a également commenté les récentes réformes structurelles dans les domaines de la gestion des finances publiques et de l'environnement des affaires. Le ministre a indiqué qu’après l’apurement des arriérés, les réformes budgétaires se poursuivent.

Autre point important soulevé par le ministre lors de l’ouverture, la situation du financement de l’économie. « Au 31 mars 2019, les crédits à l'économie ont progressé, sous l'impulsion des activités d'intermédiation des banques et des SFD», a relevé Sani Yaya.

Rappelons que cette réunion du conseil de crédit est aborde l’examen de la situation économique financière et monétaire de l'Uemoa et du Togo à fin mars 2019, l’évolution des établissements de crédit, et fait le point sur le financement de l’économie.

Six mois après son approbation et la signature de la convention de partenariat entre le gouvernement et le Fonds international de développement agricole (Fida), le Projet d’Appui au Mécanisme incitatif de financement agricole (ProMifa) va être officiellement lancé.

Une session de concertation des acteurs du secteur, en préparation au lancement officiel du projet s’est tenue ce jeudi 4 juillet 2019 à Lomé.

La rencontre, présidée par le ministre de l’agriculture, de la production animale et halieutique, Noel Koutéra Bataka, permet aux différents acteurs des filières avicoles, maraîchères, riz, maïs, et aux incubateurs, de dégager les pistes nécessaires à la réussite de ce projet.

D’un montant de 20 milliards FCFA étalé sur une durée de 06 ans, le ProMifa veut contribuer à révolutionner l’agriculture togolaise en la rendant plus professionnelle et orientée business.

Il se décline en 03 axes, un appui technique au développement des chaînes de valeur agro-pastorales et à l’accès au marché, un soutien au développement financier et une aide à la coordination et à la gestion de projet.

Le Haut conseil des Togolais de l’extérieur (HCTE) a été porté sur les fonts baptismaux hier mardi.

La cérémonie de lancement a été présidée par le ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Togolais de l’extérieur, Robert Dussey.

« La création du HCTE va matérialiser une vision du gouvernement qui est celle de fédérer toutes les associations de la diaspora dans le monde dans une forme d'institution », a indiqué le Chef de la diplomatie togolaise. L’initiative de création est une déclinaison de la volonté de Lomé de « faire de la diaspora plurielle du Togo une plateforme unique au service de la prospérité de notre nation », a-t-il souligné.

Ainsi, le HCTE regroupera l'ensemble des Togolaises et Togolais résidents hors du territoire national, et servira de cadre d'échange et de confiance réciproque entre  la diaspora et le gouvernement sur toutes les question d'intérêt commun, explique le diplomate.

Et de poursuivre : « Le HCTE sera également chargé de suivre et coordonner les actions de développement de la diaspora togolaise. Il sera également chargé de  promouvoir partout la défense des intérêts et les droits des Togolais et des Togolaise, et surtout, leur assurer un bien-être, en apportant un soutien à chaque fois que les circonstances l'exigent.»

Organe consultatif non-partisan, et à but non lucratif, il sera composé de 77 représentants de la diaspora répartis en Afrique (45), Europe (19), Amérique (6) et Asie-Océanie (7) qui seront élus via un scrutin organisé en ligne. Les résultats seront publiés le 15 octobre. L’installation du bureau dirigeant est prévue pour les 28 et 29 novembre lors du Forum économique des Togolais de l’Extérieur (Fetex).

Le lancement de cet organe, intervient quelques mois après la présentation de la Feuille de route du gouvernement pour les Togolais de l’extérieur, qui vise à offrir les meilleures conditions d'inclusion et de participation, aux Togolais de la diaspora, en vue de faciliter leur contribution au développement du pays.

En Afrique subsaharienne, la diaspora togolaise demeure l’une des plus dynamiques en matière de transfert de fonds. Son apport, nettement supérieur à l’aide publique au développement et aux investissements directs étrangers entrants, avoisine 9% du PIB, soit près de 500 millions $.

En brassant plus de 1,4 millions d’EVP en 2018, Lomé confirme désormais son leadership en matière de trafic de conteneurs au sein de l'Association de Gestion des Ports de l'Afrique de l'Ouest et du Centre (AGPAOC), regroupant 29 ports africains.

La plateforme togolaise devance Tema (1,01 millions d’EVP) et Pointe-Noire (739 000 EVP), bien qu’en termes de productivité, le port ghanéen soit désigné le plus performant,  par l’African Ports Awards. C’était à l’occasion du 40e conseil annuel de l'Association de gestion des ports de l'Afrique de l'Ouest et du Centre (AGPAOC), qui s'est tenu du lundi 17 à jeudi 20 juin à Lomé. Les données sont fournies par le Cabinet Codex, devenue à la même occasion une agence de notation des ports africains.

Lomé, parmi les meilleurs lauréats dans toutes les catégories, est surtout pour une troisième année consécutive, le meilleur port de transbordement. Et sur la productivité à quai, il n’est dépassé que par Pointe-Noire.

Cette embellie intervient alors qu’en avril dernier, la capitale togolaise, classée première plateforme portuaire à conteneurs de la sous-région par l’analyste néerlandais Dynamar, est entré dans le cercle très fermé des 120 ports conteneurisés mondiaux, répertoriés par le consultant Alphaliner. Le Port togolais est cité parmi ceux qui auront durant l’année 2018, augmenté considérablement leur trafic.

Dans le classement, il tutoie les 27 géants chinois, 9 américains, 5 japonais et autres mastodontes asiatiques et européens.

Aidé par le hub de transbordement que représente le port de Lomé, seul port naturel en eaux profondes dans la sous-région, le Togo a été crédité de la troisième plus forte progression sur  l’indice de connectivité de transport maritime depuis 2010, en Afrique subsaharienne, par la CNUCED.

Sa position stratégique attire bon nombre d’armateurs mondiaux dont MSC qui envisage d’y investir plus de 500 millions $ d’ici les dix prochaines années. L’ambition est de porter le trafic conteneurisé à 4 millions d’EVP, en ligne avec les visées du Plan national de développement (PND), dont l’axe 1 veut faire de Lomé un hub logistique de référence dans la sous-région.

En provenance de Kinshasa (RDC) où il a effectué une brève visite de travail, le Président Faure Gnassingbé est arrivé ce mercredi à Kigali où il assistera le 04 juillet à la célébration du
 25è anniversaire de la « Fête de la Libération » du Rwanda, précise un communiqué de la présidence togolaise.

L’événement placé cette année sous le thème «Ensemble nous prospérons», souligne l’importance de la question de l’Unité pour la nation rwandaise.

La célébration sera marquée par un hommage aux victimes du génocide de 1994, des défilés militaires et civils et un important discours du Président Kagame sur la paix et l’avenir de la nation.
 La « Fête de la Libération » a été instaurée au Rwanda en mémoire des victimes du génocide de 1994.

Le Président Faure Gnassingbé saisira l’occasion pour transmettre ses chaleureuses félicitations à son homologue et au peuple rwandais tout entier, au nom du peuple togolais. En marge des festivités, le chef de l’Etat aura un entretien avec le Président Kagame sur des questions d’ordre bilatéral et les problématiques de l’heure.

Le Togo célèbre depuis le début de cette semaine, la 3ème édition du cinéma togolais.

L’évènement placé sous le thème « Investir dans la formation » a été ouvert par le ministre de la culture, du tourisme et des loisirs, Kossivi Egbetonyo, en présence de ses collègues de l’agriculture et des Droits de l’Homme.

A l’instar des précédentes, cette édition vise à promouvoir les cinéastes locaux et à donner plus de visibilité au 7ème art national. Au menu, plus de 50 projections de films, court et long métrages, séries, documentaires, etc.

Des formations en actorat, réalisation, photographie et scénarisation sont également dispensées par des formateurs venus de la sous-région et de la France.

Les activités, qui ont démarré à Lomé et se poursuivent dans les autres régions, s’achèvent le 06 juillet.  

La générosité des donateurs du Togo s’est accentuée ces cinq dernières années. D’après les données compilées, à partir des comptes de l’Etat de 2014 à 2018, les appuis budgétaires sous forme de dons reçus par le gouvernement, sont en constante hausse. Avec, à la clé une croissance annuelle moyenne de 24%. De seulement 45 milliards FCFA en 2014, ils ont plus que doubler, pour s’établir à 105 milliards en 2018, une croissance à trois chiffres (+133%).

Ce sont les projets qui attirent la grande partie de cette manne financière. L’an dernier, ils représentaient près de 70% des dons, un peu moins de 73 milliards. Les programmes gouvernementaux ne captent pour leur part que 30% de l’assistance, soit 33 milliards FCFA.

Cette hausse constante depuis 2014, contraste cependant, avec l’évolution des aides publiques au développement (APD) dont 78% représentaient des dons en 2017. Après avoir connu une augmentation entre 2006 et 2013, les APD ont régulièrement baissé à partir de 2015 pour se retrouver à 373 millions $ en 2017, alors que la partie réservée à l’appui budgétaire (sous forme de dons) a performé conséquemment.

Le Mécanisme incitatif de financement agricole (MIFA) et l'African Guarantee Fund  (AGF West Africa S.A) ont signé, hier 02 juillet à Lomé, une convention de partenariat pour la mise en place d’une garantie des financements des acteurs de la chaîne de valeur agricole du MIFA, apprend-on.

A travers cette convention, les deux institutions partenaires s’engagent à concevoir et à mettre en place des garanties de portefeuille couvrant 50% des montants des projets soumis par le MIFA aux institutions financières partenaires. Elles s’engagent également à prévoir des garanties individuelles au profit des acteurs accompagnés par le MIFA, qui sollicitent le financement des institutions financières partenaires du MIFA.

En outre, plus spécifiquement, l’AGF apportera son accompagnement technique aux institutions financières et au MIFA afin qu’ils puissent proposer les produits financiers les mieux adaptés au secteur agricole togolais. L’initiative s’inscrit dans la droite ligne de l’ambition des pouvoirs publics de faire de l’agriculture togolaise, le moteur de la croissance de l’économie, en promouvant le financement bancaire au profit de ce secteur.

A cet effet, Adidjatou Zanouvi, directrice générale d’AGF West Africa, déclare: « Le partenariat qu’AGF a signé avec le MIFA est en ligne avec notre stratégie pour les années à venir et constitue une opportunité unique de développement pour l’agriculture togolaise, aujourd’hui confrontée à des changements structurels ».  

Elle ajoute : « Par ce biais, notre action facilitera et entrainera  une augmentation progressive de la part des crédits bancaires accordés au secteur agricole » et assure que « cette augmentation aura un impact considérable sur la croissance économique du Togo et la mutation du secteur ».

Le Togo vient de déployer au Mali un contingent mixte de 140 éléments des forces armées et de sécurité.

 Le déploiement de cette nouvelle vague regroupée au sein de la Force de Police des Nations Unies (FPU), s’inscrit dans le cadre de la contribution du Togo à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).

Ces troupes, constituées de policiers, de médecins ou encore d’infirmiers, remplacent les précédents contingents envoyés et qui sont de retour depuis le début de la semaine au pays.

Leur mission est principalement « d’assurer la sécurité des personnels et des installations des Nations Unies, le maintien de l’ordre public et la sécurité des populations conformément  aux mandats spécifiques ».

En rappel, le Togo compte près de 2000 hommes déployés sur divers théâtres d’opérations dans le monde.