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Au Togo, pour le compte de l’année 2022, l’importation de matériel agricole est de nouveau “exonérée de droits et taxes, à l’exception des prélèvements communautaires”, indique la Loi de finances. 

Cette mesure, décidée en 2020 par le gouvernement et reconduite depuis deux ans, est une des réponses apportées par l’exécutif pour accompagner les agriculteurs. Surtout dans le contexte marqué par la pandémie de Covid-19 et la crise qui en a découlé.

Une autre exemption a également été reconduite dans la Loi de finances : celle sur l’importation de “matériel médical et des produits exclusivement utilisés dans le cadre de la lutte contre le covid-19”. 

Pour l’année 2022, le gouvernement prévoit d’investir un peu plus de 150 milliards FCFA dans l’éducation nationale, selon le libellé des dotations ministérielles énoncées dans la Loi de Finances (LF).

L’enveloppe, qui se situe dans le même trend que celle allouée en 2021 (154 milliards dans la Loi de finances initiale, avant d’être revue à 137 milliards dans la LF rectificative de fin d’année), se répartit entre les quatre départements du ministère dirigé par Dodzi Kokoroko, et le pilotage des différents services.    

Parent pauvre du système éducatif”, selon le Chef de l’Etat, qui plaidait l’an dernier à Londres pour “un investissement plus lucide et audacieux”, le Préscolaire se voit allouer, avec le Primaire, une dotation de 85 milliards FCFA.

L’enseignement secondaire général se voit consacrer 44 milliards FCFA, tandis que l’Enseignement technique et professionnel obtient 9 milliards FCFA. Quant au secteur de l’artisanat, à qui un ministère délégué a été consacré dans l’exécutif, un montant de 711 millions FCFA est dédié.

Penser l’école de demain  

S’il a vu son budget multiplié par sept au cours des quinze dernières années, le secteur éducatif national a surtout vu un vent de modernisation souffler depuis 15 mois et l’instauration d’un tétraptyque : “accès, qualité, gouvernance et pilotage”. 

Plusieurs projets ont été ainsi lancés, allant dans le sens de l’assainissement du secteur, l’accompagnement des acteurs et populations, le renforcement des équipements, la mise à disposition de moyens pour le personnel, ou encore l’insistance sur le volet qualité avec le recrutement et la formation d’un corps d’encadrement pédagogique.

Dernier fait en date, le lancement de la construction jusqu’en 2025, de 30 000 salles de classes sur tout le territoire.   

Il s’agit de penser l’école de 2030, 2040 et 2050, remettre de l’ordre par rapport à ce qui est enseigné et aux ambitions des pouvoirs publics pour les générations futures”, expliquait à la mi-janvier le ministre en charge du secteur Dodzi Kokoroko, lors de la 8ème revue du Plan sectoriel de l’éducation

Et si “l’amélioration des infrastructures scolaires va continuer de rester au cœur de l’agenda politique”, les prochains défis seront axés sur “la gouvernance, la digitalisation, et la pédagogie”.

Pour rappel, le taux d’accès à l’école est actuellement de plus de 94% au Togo, pour un taux d’achèvement de 89% au primaire et 51% au collège.

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Togo : la scolarisation en constante progression

Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a achevé mercredi sa visite officielle en Iran. L’activité, inscrite dans le cadre de la volonté des leaders des deux pays d’approfondir et de diversifier la coopération bilatérale, a débouché sur de nombreuses perspectives d’accords. 

Dans le domaine de la santé, Lomé et Téhéran se sont ainsi engagées à échanger leurs expériences dans le cadre de programmes de formation et d’échanges professionnels. Des discussions seront prolongées en vue d’établir un partenariat dans le domaine pharmaceutique, et des usines iraniennes pourraient d’ailleurs s’installer au Togo, notamment sur le site de la Plateforme Industrielle d’Adétikopé.

Concernant les énergies, la République Islamique s’est engagée à appuyer le Togo dans la mise en œuvre de la stratégie nationale d’électrification, dont l’ambition est de parvenir à une couverture électrique totale d’ici 2050. 

Sur le plan des investissements, le Togo qui a présenté mardi ses opportunités, a lancé un appel aux opérateurs économiques iraniens. A ce titre, les secteurs privés des deux pays seront mis à contribution, et des rencontres d’affaires et échanges de visites seront organisées dans ce cadre, avant d’éventuels accords de coopération spécifiques.

Enfin, dans les secteurs agricole et infrastructurel, les discussions déjà entamées et les projets évoqués dans le passé seront remis sur la table. 

Du reste, les échanges pourront être approfondis à Lomé au cours des mois à venir, lors d’une visite du chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian. 

Dans le cadre de la journée du Numérique et des Startups organisée le 06 février prochain par le Togo à l’Exposition Universelle de Dubaï, le ministère du commerce lance un appel à pitch à l’endroit des startups nationales évoluant dans le numérique. 

Concrètement, ces dernières sont invitées à se servir de l’événement comme tremplin, pour s’offrir de la visibilité et des opportunités de partenariat. Ceci, via des capsules vidéo les décrivant et présentant leurs activités. 

Ces supports, dont les conditions d’éligibilité sont définies, seront diffusées sur les pages officielles du Togo à l’expo et dans le pavillon togolais. 

En rappel, le Togo a déjà mené en décembre dernier deux activités à l’exposition émiratie : la Journée économique et la Journée nationale.  

L’assemblée nationale a officiellement ouvert lundi les processus de renouvellement des membres de la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH) et de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Dans le détail, 09 postes sont à pourvoir au sein de la CNDH, avec au moins 04 personnalités de chaque sexe, ayant des compétences pratiques avérées dans les domaines du droit et justice, de la santé, de la défense des droits humains, ou encore de la protection de l’environnement. Quant à la CENI, 17 postes sont à pourvoir : 07 pour la majorité parlementaire, 07 pour l’opposition, 02 pour la Société Civile et 01 pour l’administration. 

Les candidatures, dont les conditions sont à retrouver dans le Quotidien National, sont ouvertes jusqu’au 14 février pour la CNDH et jusqu’au 23 février pour la Commission électorale.

Après trois années consécutives de résultats encourageants en matière de mise en œuvre des réformes communautaires au sein de l’Uemoa, le Togo a maintenu le cap en 2021. Au terme de la revue technique effectuée en fin d’année dernière, le pays ressort avec un taux d’exécution de plus de 78%. 

Les résultats ont été présentés mardi à Lomé au Premier ministre par le Président de la Commission de l’Union, puis aux différents acteurs impliqués, lors des travaux de la 7ème revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets de l’organisation au Togo.  

Il s’agit d’une performance remarquable”, a noté Abdoulaye Diop, lors de l’audience à la Primature. Et de poursuivre : “Le Togo est, et reste un pays performant en matière de mise en œuvre des politiques, réformes et exécution des programmes de l’Union. La commission félicite le gouvernement pour les réformes et les acquis importants obtenus en matière de gouvernance économique et convergence, marchés publics, lutte contre le blanchiment, surveillance multilatérale, finances publiques”. 

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Pour le ministre de l’économie et des finances, “Ces résultats obtenus confirment l’engagement soutenu des autorités togolaises dans la mise en œuvre desdites réformes, bien que certains textes restent à être transposés ou appliqués”. 

Et si l’année 2021 a enregistré d’importantes réformes, “la réforme phare mise en œuvre, qui est au cœur de la gestion des finances publiques, est afférente à la gestion axée sur les résultats, notamment la mise en œuvre et l’exécution du budget de l’Etat en mode programme démarrée en janvier 2021 au Togo”. 

De 2018 à 2021, le pays a enregistré une progression moyenne annuelle de 7% dans la mise en oeuvre des réformes communautaires (64% à 78,2%).

Un convoi de casques bleus togolais déployés au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), a été visé lundi par une attaque à l’engin explosif improvisé, à une trentaine de km de Sévaré (centre du pays). Les soldats de la paix togolais ont riposté, dans le cadre du mandat de la Mission et de leurs règles d’engagement, neutralisant l’un des assaillants et déjouant l’attaque.

Dans un message adressé à leur endroit et réitéré mardi au contingent basé à Douentza, le nouveau commandant de la Force, Kees Matthijssen a transmis ses félicitations et son admiration.

Cette nouvelle attaque intervient quelques semaines après celle qui a coûté la vie à 7 togolais et blessé 3 autres, dans la même zone. Un acte fermement condamné par la communauté internationale.

Depuis 2013, le Togo a perdu 13 casques bleus au Mali. 

Au Togo, les passagers devront désormais mettre un casque de protection en circulation sur les engins à deux roues, au même titre que les conducteurs. La mesure, évoquée il y a quelques semaines lors de la présentation du bilan de l’insécurité routière de l’année écoulée, est officiellement entrée en vigueur ce lundi 24 janvier.

L’objectif affiché par le gouvernement est de réduire drastiquement le nombre d’accidents et donc de décès liés aux engins visés.  

Le Président de la République avait décrété l’année 2014 comme celle de la sécurité routière et des mesures avaient été prises (port de casque, ceinture de sécurité, téléphone au volant). L’appel avait été entendu et le nombre de morts sur les routes avait alors considérablement diminué”, rappelle le ministre de la protection civile, Yark Damehame qui regrette que la vigilance soit retombée depuis lors. 

Pour l’heure, l’accent sera mis sur la sensibilisation. Puis, viendra le moment des sanctions.

Le Togo a passé lundi son grand oral devant le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies. L’activité, inscrite dans le cadre de l’Examen Périodique Universel (EPU), a enregistré la participation de 89 pays. 

Au bout de trois heures de décryptage des différentes avancées réalisées par le pays dans le domaine de la protection des droits humains, les Etats ont félicité la délégation togolaise, et formulé des recommandations, afin de renforcer davantage la dynamique imprimée depuis 2016.

Dans le détail, elles concernent le renforcement des mesures pour atteindre l’égalité des sexes et de lutte contre les VBG, la ratification du statut de Rome (sur la CPI), l’indépendance de la justice et de la CNDH, la condition carcérale et la pratique de la torture, la lutte contre la pauvreté et la corruption, l’emploi des jeunes, la santé publique, les droits des prisonniers politiques, ou encore la liberté d’expression et de la presse. 

Les Etats ont en outre recommandé au Togo de poursuivre l'amélioration de la qualité et de l'accès à l’éducation, de réduire les disparités entre filles et garçons dans l'enseignement, et de continuer à lutter contre le travail et la traite des enfants. 

Autre point sensible évoqué, la dépénalisation de l’homosexualité et la lutte contre la discrimination liée à l’orientation sexuelle. En juillet dernier, le Togo avait réitéré sa fermeté sur la question, tout en garantissant les droits des minorités. 

Le rapport de l’examen du Togo sera adopté vendredi. En rappel, après son dernier EPU en 2016, le Togo a accepté 176 recommandations internationales sur les 195 qui ont été formulées.

Le ministre des affaires étrangères a poursuivi mardi sa visite officielle en Iran. Après un nouvel échange avec son homologue Hossein Amir-Abdollahian, Robert Dussey a dévoilé à plusieurs interlocuteurs et officiels iraniens, les opportunités d’investissements ainsi que les projets de développement du Togo. 

Feuille de route quinquennale 2025, financement de projets dans différents secteurs (santé, énergie, mines, agriculture, infrastructures et construction), ou encore environnement des affaires dans le pays, ont été au centre des interventions. 

L’ambition du Togo est claire : mobiliser les investisseurs au sein de l’ancienne puissance perse, aujourd’hui parmi les Top 30 des nations qui produisent le plus de richesses, malgré les importantes sanctions occidentales. 

Les sanctions imposées à votre pays ne doivent pas empêcher la conjugaison de nos efforts pour le progrès économique et social de nos deux pays. Au contraire, nous devons prendre des mesures pour créer des mécanismes qui nous permettent d'approfondir et de diversifier notre coopération”, a d’ailleurs souhaité le chef de la diplomatie togolaise.

Pour rappel, lundi, Robert Dussey a été reçu par le président iranien, Ebrahim Raïssi.