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Au Togo, les infrastructures de base seront renforcées dans les régions des Savanes et de la Kara. L’Agence française de développement (AFD) a approuvé, vendredi 2 décembre à Lomé, une convention de financement dans ce sens.  

L'appui, d'un montant de 10 millions d'euros (soit 6,5 milliards de FCFA), matérialise l'engagement pris par l'Agence lors de la table ronde de mobilisation des bailleurs de fonds organisée à Lomé en fin de semaine. Concrètement, il  s’inscrit dans le cadre de la troisième phase du Projet d’amélioration des conditions de vie en milieu scolaire et rural (PASSCO 3), et vise à renforcer l'accès à l'eau, conformément aux ambitions quinquennales du gouvernement. L’initiative permettra de renforcer l’accès à l’eau, conformément à la feuille de route gouvernementale 2020-2025.  Les investissements visant à renforcer les infrastructures de base dans les régions concernées seront également étendus. 

 Le projet qui cadre avec la stratégie d’accès universel à l’eau potable s’aligne aussi sur le Programme d’urgence du gouvernement pour la région des Savanes. Ce plan vise “à la fois le développement de l’agriculture, de la lutte contre l’insécurité alimentaire ainsi que l’accès des populations rurales aux services de base : santé, éducation, eau potable et assainissement”, a rappelé le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya.

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Quelques semaines après son adoption par l’exécutif, le projet de loi de finances pour l’exercice 2023 passe à la loupe des parlementaires. La représentation nationale a en effet ouvert jeudi 1er décembre, les travaux de l’étude en commission. 

Ces travaux, dont le ton a été donné par la présidente de l’assemblée nationale, Yawa Tségan, mobilisent également plusieurs représentants du gouvernement, comme le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, celui chargé des relations avec les institutions de la République, Christian Trimua, et le ministre, conseiller du Président de la République, Pré Simféitchéou. 

Concrètement, il s’agira pour les élus du Peuple d’examiner en profondeur les perspectives économiques et financières prévues par l’exécutif pour l’année 2023, dans les différents secteurs. Un accent particulier sera mis sur les secteurs d’activités vitaux, les mesures fiscales à caractère social, le programme d’urgence dans les Savanes, ou encore les principes d’égalité et d’équité. 

Pour rappel, le budget proposé le 11 novembre dernier par le gouvernement est projeté à 1.957,9 milliards FCFA (en hausse de 4,4%), avec près de la moitié consacrée au social.

Le Premier ministre, Victoire Tomégah Dogbé, a ouvert jeudi 30 novembre à Lomé, la table ronde sur la mobilisation des ressources pour la stratégie d’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement. Les travaux, organisés par le ministère de l’eau et de l’hydraulique villageoise avec l’appui de l’Agence française de développement (AFD), visent à plancher sur les leviers de financement des projets prioritaires devant permettre un accès universel à l'eau dans le pays. 

En tout, près d’une centaine de partenaires techniques et financiers, issus d’institutions publiques et privées sont réunies dans la capitale togolaise pour deux jours. Il s’agit entre autres, de prendre connaissance de plusieurs projets comme la Stratégie d’approvisionnement en eau potable et du Plan directeur du Grand Lomé, l’exploitation du service public d’eau potable au Togo, ou encore la vision stratégique de l’AFD sur le secteur Eau potable. 

Malgré les progrès réalisés, les défis à relever restent importants”, a indiqué la cheffe du gouvernement, avant d'inviter les participants “à faire preuve de créativité et d’innovation dans la recherche de schémas de financement durables de ce secteur prioritaire”.

En effet, entre 2010 et 2021, le taux d’accès à l’eau potable a quasiment doublé sur le territoire, passant de 34% à plus de 65%. Mais ces efforts se heurtent à la croissance ultra-rapide de certaines zones (surtout péri-urbaines), posant ainsi des défis aux services publics. 

Financer le secteur de l'eau et de l'assainissement, c'est aussi financer l'inclusion, la cohésion sociale et la lutte contre l'extrémisme et lutter contre le développement”, a pour sa part, insisté le ministre en charge du secteur Tiem Bolidja, à l’endroit des bailleurs de fonds. 

En rappel, l’ambition du Togo est de parvenir d’ici à 2025, à un taux d’accès de 85% au plan national, 95% en milieu rural, 85% en milieu semi-urbain, 75% en milieu urbain hors Grand Lomé et 80% dans le Grand Lomé. Il s’agira également d’appuyer l’agriculture dans la maîtrise de l’eau, en augmentant significativement l’accès aux infrastructures d’assainissement pour maîtriser les risques d’inondation et éviter la défécation à l’air libre.

 

A l’invitation du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, le chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba a effectué mercredi et jeudi, une visite de travail et d’amitié de 48h au Togo. Plusieurs activités ont été menées par les deux dirigeants, et synthétisées dans ce communiqué conjoint. 

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Quelques mois après l’adoption du document de politique pour l’industrie du textile, le Togo vient de franchir une nouvelle étape. L’Assemblée nationale a en effet adopté mercredi 30 novembre, la loi portant statut de la zone franche industrielle au Togo. 

Le texte adopté à l’unanimité par les députés en présence de certains membres du gouvernement vise à améliorer davantage le climat des affaires et à offrir plusieurs avantages aux investisseurs et aux entreprises évoluant dans le secteur textile. Concrètement, sur le plan fiscal, il prévoit par exemple, la stabilisation du taux d’impôt sur les sociétés, sur les dividendes et la patente à 10% à partir de la 9ème année et pour le restant de la durée de vie de la société, entre autres.

Pour la ministre de la promotion de l’investissement Rose Kayi Mivedor, ce nouveau cadre juridique va contribuer au " développement d’une chaîne de valeur totalement intégrée allant de la production du coton, matière première de base, à la confection de vêtements”. 

Cette nouvelle disposition vient renforcer l’arsenal juridique mis en place par le gouvernement pour favoriser le développement de l’industrie textile et de l’habillement.

Au Togo, les différentes interventions du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) sur la période 2023-2026 se feront sur la base d’un nouveau programme de coopération. Une rencontre s’est tenue mardi 29 novembre à Lomé en ce sens. 

Pendant trois jours, les participants vont se pencher sur les nouvelles directives de l’organisation onusienne au Togo, en conformité avec les priorités nationales. Pour l’UNFPA, il s’agira entre autres, pour les quatre prochaines années, de mettre fin aux besoins non satisfaits en planification familiale, aux décès maternels évitables et aux Violences basées sur le genre. 

L’UNFPA accompagne le Togo sur plusieurs programmes regroupés en trois composantes notamment : Santé de la reproduction et Planification familiale, Population et Développement, Genre et Droits Humains.

Au Togo, les interventions de l’Unicef pour la période 2024-2026 se feront sur la base d’un nouveau programme de planification stratégique. Des travaux préparatoires ont été effectués par les deux parties il y a quelques jours à Lomé. 

La rencontre a permis de définir les domaines d’intervention du Fonds des Nations Unies pour l’enfance au Togo et les axes prioritaires du programme de coopération Togo-Unicef pour les prochaines années. En prélude à cet exercice, l’organisation onusienne a procédé à une analyse de la situation des enfants, des adolescents et des femmes et évalué le programme de coopération Togo-UNICEF 2019-2023. 

Le nouveau programme de planification stratégique 2024-2026 devrait s’aligner sur les priorités nationales de développement.

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Au Togo désormais, en milieu scolaire comme en apprentissage, les actes de violence à caractère sexuel sur les mineurs seront sévèrement réprimés, conformément aux dispositions légales en vigueur. L’assemblée nationale a en effet adopté mardi 29 novembre, le projet de loi relatif à la protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel au Togo.

Le texte, adopté à l’unanimité par les députés en présence de plusieurs membres du gouvernement, incrimine des actes comme l’atteinte à l’intimité, l’attouchement et le harcèlement sexuel, la pédophilie et le viol dans les institutions éducatives, centres d’apprentissage et de formation professionnelle. Son objectif est de garantir un environnement sûr et propice à l’épanouissement des apprenants, filles comme garçons. 

Concrètement, selon le nouveau cadre juridique, “désormais, tout auteur d’acte à caractère sexuel sur un apprenant tombe sous le coup de la loi. Pour une grossesse, l’auteur encourt une peine d’emprisonnement de 1 à 5 ans et une amende allant de 1 à 5 millions FCFA si l’apprenant à 16 ans. Le double de la peine lui sera infligé si la victime a moins de 16 ans”.

Un meilleur accompagnement des victimes 

Également, la nouvelle mouture, qui vient renforcer l’arsenal existant, garantit un accompagnement pour les victimes d’actes de violence à caractère sexuel. Dans ce sens, il est prévu la création d’un observatoire national pour le suivi-évaluation des violences sexuelles.

La protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel répond à la préoccupation majeure de leur garantir un développement sain, harmonieux et équilibré.  Ce combat doit être un combat collectif”, a affirmé la cheffe du parlement, Yawa Tségan, à l’issue du vote.

Pour le ministre en charge de l’éducation, il s’agit de moraliser davantage la vie dans les centres de formation professionnelle et d’apprentissage, scolaire et universitaire, et de contribuer à réduire l’analphabétisme, grâce à cette protection. 

Au cours des trois dernières années au Togo, plus de 5 000 grossesses non désirées ont été officiellement enregistrées en milieu scolaire, et de nombreux cas de violences sexuelles signalés. 

Au Togo, la continuité du service public dans le secteur des télécommunications sera garantie du 30 novembre au 1er décembre, en dépit du maintien du préavis de grève des travailleurs du Groupe Togocom. La décision a été prise mardi 29 novembre par les ministres de l’Economie numérique et de la Fonction publique, à l’issue d’une rencontre avec les différentes parties. 

Cette réquisition, prise en conformité avec les dispositions légales relatives au droit de grève, se justifie par “l’importance du secteur des télécommunications qui fournit des services à caractère essentiel et le contexte sécuritaire actuel”, expliquent les officiels, qui ont appelé à la retenue. 

La liste des travailleurs visés par la réquisition a d’ores et déjà été rendue publique, et les concernés, informés.

Pour rappel, le préavis de grève notifié depuis le 14 novembre dernier évoque plusieurs revendications liées à la convention collective, les salaires, primes et autres avantages sociaux. A l’issue des rencontres avec les ministres, la direction du Groupe s’est engagée à satisfaire certaines exigences. Les discussions se poursuivront.   

Après deux ans de pause en raison des restrictions sanitaires, la Foire Internationale de Lomé (FIL) effectue son grand retour à partir de ce mercredi 30 novembre au Togo. C’est parti pour trois semaines d’échanges commerciaux et d’activités culturelles (jusqu’au 18 décembre), au Centre national des expositions, qui a été rénové pour l’occasion.

Sur le site, tout est prêt pour accueillir les quelque 300 000 visiteurs attendus. Plus de 1 000 exposants venus d’une trentaine de pays sont au rendez-vous de cette 17ème édition, placée sous le thème de la compétitivité des biens et services pour une relance post-covid. 

Mardi, à quelques heures de l’ouverture du site, une cérémonie médiatique a réuni à Lomé, plusieurs officiels et partenaires de l’édition.

Notons qu’une application mobile a été mise en ligne pour permettre de mieux suivre l’actualité de la foire, la liste des exposants ou effectuer des paiements de tickets.