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Le gouvernement a réceptionné le weekend dernier une nouvelle cargaison de riz de son homologue japonais, dans le cadre du projet Kennedy Round. En tout, 2963 tonnes de riz blanc ont été débarquées au port de Lomé.

Comme les précédentes, la nouvelle cargaison, estimée à un milliard FCFA, sera mise à disposition des populations les plus vulnérables à des prix abordables. Les fonds issus de ces ventes serviront à mettre en œuvre des projets de développement socio-économiques, conformément au principe du Kennedy Round.

Selon le ministère de l’agriculture, cette forme de coopération (initiée depuis 1968 par les Nations Unies) a permis ces dernières années au Togo, de valoriser ses zones d’aménagement agricole planifiées, et de renforcer ses liens avec l’archipel nippon.

Depuis 2017, le montant total des subventions dont a bénéficié le Togo avoisine les 20 milliards FCFA. 

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La capitale togolaise abrite depuis lundi une rencontre sous-régionale consacrée aux nouvelles techniques de financement du terrorisme dans son espace. L’événement qui s’étale sur toute la semaine, est surtout destiné aux analystes et enquêteurs des cellules nationales de traitement des informations financières (CENTIF) des pays de l’Uemoa. 

Le but est de permettre à ces entités nationales “qui sont au-devant de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans chaque pays membre de l’Union, de mieux utiliser le renseignement financier, pour mieux contribuer à l’efficacité des dispositifs nationaux de lutte contre la criminalité financière”, explique le Directeur de cabinet de l’économie et des finances, Kossi Tofio.

Selon les derniers rapports, les organisations terroristes se dotent un peu plus chaque jour de nouvelles techniques pour contourner les différents dispositifs mis en place et continuer de se financer. 

Officiellement suspendues il y a deux ans, avant d’être tour à tour réaménagées au gré de l’évolution de la situation sanitaire, les activités culturelles, physiques et sportives de masse peuvent désormais reprendre avec la participation du public. La décision, qui fait suite à l’allègement des mesures par le gouvernement, a été communiquée via un arrêté, par les ministres du sports et du tourisme. 

Si elles sont soumises à un régime de simple déclaration, il faudra néanmoins se munir d’une preuve de vaccination ou d’un test PCR négatif de moins de 72h. Du reste, les responsables de fédérations, gérants d’espaces hôteliers et de restauration, ou encore les organisateurs d’événements sont tenus de veiller au respect des mesures édictées et à l’installation de dispositifs de vaccination. 

Au Togo, la vie reprend progressivement après deux ans de lutte contre le covid-19. La semaine dernière, aucun malade n’avait été recensé dans les centres de prise en charge, une première.

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Les entreprises défaillantes dans l’exécution des travaux d’extension et de réhabilitation du réseau des pistes rurales disposent d’un dernier délai d’un mois (depuis le 09 mars) pour se conformer à leurs engagements contractuels. C’est l’ultimatum posé il y a quelques jours par le ministre en charge du secteur, via un communiqué.

En effet, “un retard important” a été accusé par certaines entreprises. A titre d’exemple, certaines, dont les travaux ont démarré en juillet 2021, ont aujourd’hui un taux d’avancement physique de moins de 35% contre un délai contractuel consommé de plus de 95%. D’autres encore affichent moins de 15% d’avancement, pour un délai consommé de plus de 60%, après avoir démarré en novembre dernier. 

Des cas d’abandon de chantier sont en outre remarqués, tandis que d’autres prestataires sont à la traîne dans la mobilisation du personnel minimal requis et les matériels de travail, observe le ministère créé en octobre 2020 pour porter la politique gouvernementale de désenclavement et d’accompagnement du secteur agricole. 

Alors que la période reste encore propice aux travaux (avant l’arrivée des pluies), les entreprises concernées sont invitées à se mobiliser sur les chantiers et à accélérer. A défaut, annonce le ministère, des dispositions seront prises, “avec toutes les conséquences qui s’imposent”. Les détails sur l’avancement des travaux sont déjà consultables dans le quotidien national depuis quelques jours. 

Pour rappel, le Togo ambitionne de réaliser d’ici 2025, au moins 4000 km de pistes rurales dans l’ensemble des 05 régions économiques. L’objectif est de faciliter l’accès des populations rurales aux infrastructures socio-économiques de base, et désenclaver les zones à fort potentiel de production agricole. Dans leurs processus d’attribution, les différents projets font la part belle aux entreprises locales, aux jeunes et aux femmes. 

Il y a un an déjà, le ministère avait déjà rappelé à l’ordre plusieurs entreprises.

Au Togo, le portefeuille de la coopération financière allemande (KfW) s’élève actuellement à 102 milliards FCFA. Ce portefeuille comprend en tout sept projets, qui couvrent les secteurs de la santé, l’énergie, la décentralisation, les pistes rurales, ainsi que l’enseignement technique et professionnel.

L’état des lieux de ces différents projets a été effectué il y a quelques jours lors d’une revue virtuelle. 

Les travaux ont notamment porté sur la mise en œuvre des recommandations de la précédente session tenue en novembre, les avancées réalisées sur chaque projet et les goulots d’étranglement. Pour le Togo qui s’est récemment doté d’un nouveau cadre de partenariat avec ses partenaires européens, il s’agit désormais d’accélérer le rythme d’exécution des projets pour une meilleure performance, et obtenir des résultats tangibles au profit des populations. 

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Le Togo a lancé un nouvel appel à mobilisation sur le marché financier régional. Montant escompté, 30 milliards de FCFA. 

L’opération qui sera bouclée le 18 mars prochain, est une émission d’OAT, d’une maturité de 05 ans (60 mois) assortie d’un taux d’intérêt de 5,6%. 

Depuis le début de l’année, le pays a sollicité quatre fois avec succès la confiance des investisseurs, mobilisant en tout 94 milliards FCFA sur les 550 prévus pour 2022.

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Après les consultations virtuelles de juin dernier pour une nouvelle facilité élargie de crédit (FEC), le Fonds monétaire international (FMI) descend sur le terrain. Une équipe dirigée par Jaroslaw Wieczorek, le nouveau chef de mission pour le pays, séjourne depuis lundi au Togo.

Jusqu'au 21 mars prochain, des discussions auront lieu avec les autorités togolaises afin de parvenir à un accord. Le Togo avait déjà mis en œuvre entre 2018 et 2020 ce programme soutenu de l’institution de Bretton Woods, soldé par une enveloppe globale de 244 millions $ (131 milliards FCFA).

La Facilité élargie de crédit du FMI soutient les programmes économiques des pays qui visent à rétablir la stabilité et la viabilité macroéconomiques, tout en favorisant une croissance durable et la réduction de la pauvreté. Elle peut aussi servir de catalyseur pour mobiliser de l’aide étrangère.

Au Togo, le gouvernement et les syndicats de l’écosystème éducatif sont désormais sur la même longueur d’ondes. Les deux parties ont signé il y a quelques jours un mémorandum d’entente pour un apaisement dans le secteur.

Le document, paraphé du côté de l’exécutif par les ministres en charge du dialogue social et des enseignements primaire et secondaire, est articulé autour de six points. Si le principal concerne la gratification exceptionnelle de 5 milliards FCFA sur la période 2021-2025, les autres points sont relatifs à la mise en place d’un Fonds national de soutien à l’éducation, le recrutement d’enseignants toutes filières confondues, ou encore celui d’élèves enseignants dans les disciplines et matières scientifiques.

Surtout, les signataires se sont engagés à promouvoir et observer une trêve sociale dans le secteur en privilégiant notamment le dialogue et la concertation, pour prévenir et résoudre les conflits, en particulier durant toute la période de mise en œuvre de la gratification exceptionnelle.

C’est donc la fin des longues années de “bras de fer”, ont salué les participants à la cérémonie. “Nous avons démontré, une fois de plus, que lorsque l’intérêt général et une cause commune l’exigent, nous pouvons faire preuve de dépassement et d’abnégation, et avoir une attitude et un esprit de responsabilité”, a souligné Gilbert Bawara.

Au Togo, nous sommes convaincus que l’avenir de l’Afrique est prometteur”, c’est par ces termes que le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a résumé son message aux investisseurs internationaux. Dans une nouvelle communication publiée dans le dernier rapport du Conseil des investisseurs français en Afrique (CIAN), le chef de l’Etat a de nouveau mis en lumière les atouts du pays, ainsi que ses ambitions.  

Nous sommes plus que jamais déterminés à faire du Togo, une terre d’accueil, de prospérité et de sécurité pour les investisseurs, en tirant profit de sa position géostratégique, qui ouvre sur l’espace Cedeao, un accès à plus de 350 millions d’habitants avec un port naturel en eau profonde”, a rassuré le n°1 togolais. Ces atouts, auxquels s’ajoutent des facteurs clés comme la paix, la sécurité, la stabilité politique durable et le capital humain, “sont autant d’avantages qui soutiennent notre développement, appuyé par d’ambitieuses réformes et de grands projets d’infrastructures”, a-t-il poursuivi.  

Le Togo est le pays où il est le plus facile de faire des affaires”, a de nouveau soutenu le Président de la République, mettant en avant les nombreuses réformes opérées et les résultats obtenus dans les derniers rapports de la Banque mondiale sur le sujet. 

Le Togo jouit désormais de la confiance des bailleurs de fonds et des investisseurs étrangers, raison pour laquelle certains grands groupes internationaux reconnus pour leur dynamisme ont choisi d'investir au Togo, notamment les groupes Bolloré, Eranove, Total, Olam, Canal Plus, Dangote, Agou Holding, HeidelbergCement, entre autres”, a-t-il énuméré avant de lancer son appel : “Venez explorer les opportunités d'affaires au Togo et participer ainsi à la grande transformation économique, sociale et culturelle de notre pays”. 

Pour rappel, le Togo a enregistré une nouvelle progression dans le dernier baromètre du CIAN sur le climat des affaires.

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Le Togo dispose désormais d’un centre de traitement des cancers affectant les enfants. Le ministre délégué chargé de l’accès universel aux soins a inauguré cette semaine une unité d’oncologie pédiatrique au CHU Sylvanus Olympio. 

L'infrastructure, constituée d’un hôpital de jour au rez-de-chaussée et d’un pavillon d’hospitalisation à l’étage, est le fruit d’une collaboration entre le gouvernement et plusieurs partenaires et associations. Le tout, pour un montant de 200 millions FCFA. 

Il doit permettre de prendre le relais de l’ancienne infrastructure qui manquait cruellement d’équipements appropriés pour la prise en charge. Au cours des deux dernières décennies, au moins 200 enfants ont été traités d’une forme de cancer infantile.