Comme annoncé mercredi, le Togo a officiellement présenté ce jeudi à Lomé son rapport-pays du Doing Business. Ceci, au cours d’une cérémonie présidée par le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, en présence de plusieurs personnalités, du gouvernement, du corps diplomatique, du secteur privé et de la société civile, ainsi que des responsables du Groupe de la Banque Mondiale.
Il s’agissait, lors de cet évènement, de revisiter les avancées réalisées par le Togo dans cet index qui classe les pays sur la planète en termes de facilité de faire des affaires.
Tour à tour, la ministre-conseillère, en charge de l’amélioration des affaires, la représentante de la BM et le vice-président de la SFI ont énuméré les raisons du « miracle togolais », (permettant au pays d’effectuer un bond qualitatif de 59 places en 2 ans, se hissant de la 156ème place à la 97ème place), détaillé les indicateurs sur lesquels le Togo a performé et ceux au niveau desquels des efforts restent encore à faire.
« Les choix opérés par le gouvernement, la volonté politique affirmée et le pragmatisme et le leadership des plus hautes autorités » expliquent cette performance du Togo sur ces dernières années, a affirmé Sandra Ablamba Johnson. Pour Hawa Wagué, « Tout le groupe de la BM est ravi des résultats et l’engagement du Togo est salué au plus haut sommet ». Et de poursuivre, « Le Togo est un exemple à suivre pour beaucoup de pays sur bien d’indicateurs ».
Sergio Pimenta de son côté s’est réjoui de « ce jour heureux et mérité » pour le Togo et a salué l’engagement personnel remarqué du Président de la République, qui a grandement contribué à ce succès. « Toutefois des efforts reste à faire et la SFI qui ouvre d’ailleurs ses locaux ce jour au Togo, accompagnera davantage les autorités et le secteur privé pour y arriver ».
Dans son adresse, le n°1 togolais a exprimé sa satisfaction : « Nous avons le triomphe modeste au Togo et nous n’aimons pas fêter nos victoires, mais aujourd’hui, nous laissons nos disputes et nos querelles de côté pour célébrer le Togo ». Mais il n’y a pas de temps à perdre, a indiqué le Chef de l’Etat, « il faut accélérer le rythme, nous somme en compétition avec les autres ! ».
« Nous avons toutes nos chances d’attirer des investisseurs dans notre pays, alors ne vous lassez pas de faire des réformes », a-t-il adressé. « Travaillons ensemble à ce que cela se poursuive et se pérennise. Nous n’avons pas le choix, alors faisons-le et bien ! », a conclu Faure Gnassingbé.
Une étude menée dans le cadre du Projet de Développement et de Gouvernance Minière (PDGM) révèle que 59% de Togolais souhaitent une amélioration de la gestion des impacts environnementaux de l’activité minière.
En atelier ces mercredi 30 et jeudi 31 octobre 2019 à Lomé, les acteurs du secteur minier, à savoir des représentants du ministère de tutelle, du PDGM, des autorités traditionnelles, des représentants de sociétés minières, etc. travaillent à valider les résultats de cette étude.
La validation des résultats de cette enquête permettra de mettre en place un mécanisme de gestion des plaintes. Elle contribuera également à la réduction des conflits qui naissent à l’occasion de l’exécution de contrats miniers entre les opérateurs économiques et les communautés riveraines des exploitations, selon Bala Kindi Abalo, spécialiste en sauvegarde environnementale et sociale du PDGM.
Sogle Damidaré, directeur général des mines et de la géologie, indique qu’avec cette étude, il s’est agi de « marquer un arrêt et d’interroger les communautés pour avoir l’évaluation de leur perception sur l’activité minière au Togo ». Et à terme, relever les défis qui se posent en matière de gestion des impacts environnementaux de l’activité minière, a indiqué le DG.
Entre autres impacts négatifs notés, la dégradation des sols avec des incidences sur la productivité agricole, la dégradation des eaux et de l’atmosphère avec des effets sur la santé, le déplacement des populations non toujours assuré « dans les règles de l’art ».
Le Togo présentera officiellement ce jeudi 31 octobre son rapport-pays du Doing Business, une semaine après la publication du rapport global par la Banque Mondiale.
Ce sera lors d’une cérémonie à l’Hôtel 2 Février, à laquelle participeront des représentants du Groupe de la Banque Mondiale qui feront le déplacement de Lomé.
Le document qui sera lancé sur la thématique générale « Maintenir l’élan des réformes », revisitera les importantes avancées enregistrées par le Togo dans ce classement, qui lui ont permis d’effectuer une progression de 40 places, se hissant dans le top 10 des pays les plus réformateurs dans le monde, avec notamment la première en place en Afrique et le 3ème rang dans le monde.
Le lancement sera ainsi l’occasion de célébrer les résultats encourageants, reconnaitre le mérite des personnes impliquées et poursuivre la mobilisation.
Un panel est par ailleurs prévu, axé sur l’importante contribution du secteur privé, principal moteur de la croissance dans le cadre du PND.
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C’est le constat dressé mardi par le coordonnateur du Système des Nations Unies (SNU) au Togo, Damien Mama. Ceci, à la faveur d’une séance de travail ayant réuni à Lomé les agences du SNU, les partenaires techniques et financiers (PTF) et le corps diplomatique.
Il s’agissait lors de cette rencontre axée sur la santé sexuelle et reproductive au Togo, de peaufiner la participation du pays au Sommet de Nairobi sur la CIPD qui s’ouvre dans deux semaines.
Que ce soit dans le domaine de la reproduction, de l’autonomisation des femmes ou encore de l’égalité des sexes, le Togo a réalisé des progrès significatifs sur les 25 dernières années. Le ratio de mortalité maternelle a baissé de 640 à 401 décès pour 100 000 naissances vivantes, la prévalence contraceptive ou taux de planification familiale a augmenté, passant de 8% à 21,4%, l’indice de pauvreté est passé de 61% à 55% en 10 ans.
Des actions sont essentiellement menées par le gouvernement, de concert avec ses partenaires afin d’améliorer ces chiffres et parvenir à « Zéro décès maternel évitable, zéro besoin non satisfait en planification familiale, et zéro violence faite aux femmes ou aux filles » d’ici 2030.
« Nous nous en réjouissons, mais nous savons qu’il y a encore du chemin à faire », a indiqué Damien. C’est pour cela, a-t-il poursuivi, que « ce réengagement du gouvernement à travers le PND et celui de tous nos partenaires, nous paraissent essentiels ».
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Le ministère des postes, de l’économie numérique et des innovations technologiques vient de lancer un appel d’offres international dans le cadre de la mise en œuvre du projet WARCIP.
Il est ainsi recherché un soumissionnaire pour la fourniture, l’installation et la mise en service d’une station fixe de contrôle et de gestion du spectre des fréquences radioélectriques pour le centre de contrôle des fréquences de l’Agence Nationale du Spectre des Radiofréquences (ANSR).
L’avis d’appel, dont les principaux détails et autres conditions de soumission sont à consulter sur le site web du ministère, est ouvert jusqu’au 06 décembre 2019 à 10h30.
Comme annoncé en juillet dernier à l’occasion de la visite au Togo de son vice-président pour l’Afrique et le Moyen-Orient, Sergio Pimenta, la Société Financière Internationale ouvrira ses bureaux au Togo.
Ce sera ce 31 octobre 2019 à Lomé, lors d’une cérémonie que présideront le Premier ministre Komi Selom Klassou et Sergio Pimenta, et regroupant de hautes autorités togolaises, des représentants du secteur privé et des partenaires techniques et financiers.
Cette ouverture va ainsi matérialiser l’ambition de la branche du Groupe de la Banque Mondiale dédiée au secteur privé, « d’avoir une présence sur place et un contact plus étroit avec les entreprises locales, et d’aider les autorités à atteindre leurs objectifs », ainsi que l’avait déclaré en juillet Sergio Pimenta.
Rappelons que la SFI est présente au Togo à travers un portefeuille de projets de plus de 330 millions $, représentant des investissements dans des secteurs comme l’énergie, les marchés financiers, la logistique et la santé. L’institution conseille par ailleurs le gouvernement dans l’amélioration de l’environnement des affaires.
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Partiellement fermé il y a une dizaine de jours pour cause de travaux à la suite des intempéries ayant endommagé une partie de sa structure, le pont de Zébé est de nouveau rouvert à la circulation, et ce, depuis samedi.
L’annonce a été faite ce mardi par le ministre des infrastructures et des transports, Zouhératou Tchakondo Kassa Traoré.
Le pont situé sur le tronçon Aného-Tabligbo de la route nationale n°4 a été l’objet de travaux confortatifs afin de permettre aux usagers de l’emprunter à nouveau dans de brefs délais, en attendant la construction très prochaine d’un nouveau. Toutefois invite le ministre, « il est formellement interdit à tout véhicule chargé et dont le poids excède 30 tonnes de passer sur ledit pont ». Les usagers sont donc invités à la prudence.
Au Togo, les investissements privés devraient être davantage stimulés grâce aux progrès significatifs réalisés dans l’environnement des affaires. C’est l’une des conclusions émanant de la dernière réunion du conseil d’administration du Fonds monétaire international qui a achevé la 5ème revue de la FEC et approuvé un nouveau décaissement pour le Togo.
« Les réformes structurelles progressent en matière de politique fiscale, d'administration des recettes et de gestion des dépenses publiques. Des progrès significatifs ont également été accomplis dans l'amélioration de l'environnement des entreprises, qui devrait stimuler l'investissement privé intérieur et étranger », a indiqué le n°2 et président par intérim de l’institution, Mitsuhiro Furusawa.
Une autre bonne nouvelle pour le Togo qui a obtenu jeudi dernier lors de la publication du Doing Business 2020, d’excellents résultats, avec un bond de 40 places, devenant le 1er pays réformateur du continent et le 3ème mondial.
Le pays s’est en effet engagé depuis 2018 dans un vaste chantier de réformes, destiné à améliorer au mieux possible l’environnement des affaires et attirer l’investissement privé.
Des actions ont ainsi été menées, dans les domaines de la création d’entreprises, le raccordement à l’électricité, la délivrance du permis de construire, l’obtention de crédit, et surtout, le transfert de propriété. L’adoption de nouveaux textes comme le nouveau code foncier et domanial ou celui des impôts afin d’améliorer et renforcer l’arsenal juridique.
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Deux jours après avoir ouvert ses portes, le Marché international de l’artisanat du Togo (Miato) a été officiellement lancé ce lundi.
C’était lors d’une cérémonie au Palais des Congrès de Lomé, présidée par le Chef du gouvernement Komi Selom Klassou en présence de plusieurs membres du gouvernement, du corps diplomatique et de délégations gouvernementales.
Placé sous le thème de « l’Artisanat innovant comme facteur de développement économique et social », le Miato vise à mettre en lumière le génie et les potentialités des artisans togolais, promouvoir les produits et artisanaux et également valoriser les métiers porteurs de ce secteur. Il entend également promouvoir de véritables entreprises artisanales au Togo et renforcer l’attrait touristique du pays.
Plus de 160 exposants venus des 05 régions et d’une douzaine d’autres pays, représentant 16 corps de métiers participent à cette manifestation foraine meublée d’expositions, de panels, de rencontres entre professionnels et d’animations culturelles.
« Le marché que nous ouvrons aujourd’hui ambitionne de positionner le Togo comme une destination de premier choix dans la sous-région conformément aux objectifs dans les axes 1 et 2 du PND », a affirmé le ministre en charge de l’artisanat, Victoire Tomégah-Dogbé.
Le Miato sera également l’occasion d’une délivrance foraine de jugements supplétifs et de certificats de nationalité, a par ailleurs annoncé le ministre.
« Nos richesses culturelles et notre savoir-faire nous donne un avantage comparatif sur les marchés internationaux et nous devons continuer dans ce sens », a pour sa part indiqué le ministre du tourisme et de l’artisanat du Niger, représentant son gouvernement.
Pour rappel, l’artisanat au Togo contribue à hauteur de 18% au PIB national et est l’un des secteurs employant le plus important nombre de personnes avec près d’un million de personnes enregistrés.
Le Togo vient de marquer une étape importante dans le basculement vers la télévision numérique terrestre (TNT).
Les députés ont adopté en ce sens vendredi un projet de loi sur les communications audiovisuelles. Le texte a principalement pour objectif d’encadrer la mise en place de cette technologie et de doter le pays d’un cadre juridique adapté, qui permettra aux radiodiffuseurs télévisuels, publics comme privés, d’évoluer dans un environnement propice.
Les télévisions analogiques devront donc migrer vers le numérique, offrant ainsi au public de meilleurs programmes et contenus. La mouture adoptée consacre aussi la création d’un Office de radio et de télédiffusion et d’une société publique chargée de la diffusion du signal numérique.
Pour le ministre en charge de la communication, Foli Bazi Katari, cela permettra de « créer un nouveau secteur à forte valeur ajoutée ». Également « l’avènement du monde numérique permettra de libérer certaines fréquences qui pourront servir à la création des télévisions thématiques régionales », a-t-il ajouté.