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 En attendant les chiffres de 2018, il semble que la Côte d'Ivoire connaisse des défis avec la rentabilisation de son économie de transformation, sur le marché international, a constaté l'Agence Ecofin des chiffres sur la balance économique et la position extérieur du pays en 2017. 

La part des recettes d’exportation issue des produits transformés, qui avait atteint un niveau record de 3207,7 milliards de FCFA en 2014, a terminé fin décembre 2017 à 2471,6 milliards de FCFA, soit son niveau le plus bas depuis 2013, apprend-on des données. Cette contre performance est particulièrement le fait de la baisse des revenus d'exportations des produits manufacturés qui ont atteint leur plus bas de 953,7 milliards de FCFA, près de deux fois moins qu'en 2013 (1743 milliards de FCFA). 

Le pays a dû s'appuyer de nouveau sur les matières premières notamment agricole, pour doper ses revenus d'exportation. Une situation contraire aux ambitions du gouvernement qui a placé la transformation et la diversité de l'économie, au cœur de sa stratégie de développement à moyen terme. 

Les conséquences de cette baisse de la rentabilité globale des produits de l'économie de transformation seront à suivre pour le compte de l'année 2018. En plus de jouer un rôle déterminant sur le solde extérieur, les revenus en devises sont aussi une des contreparties à la création de la monnaie, dans la zone UEMOA comme ailleurs.

Moins de revenus en devises entraînerait donc un affaiblissement des capacités d'accroissement de la masse monétaire en devise locale (CFA) hors crédit bancaire et appels de fonds de l’administration sur le marché monétaire. Cela augmenterait aussi la difficulté pour l'Etat à réaliser aisément (sans emprunts lourds) sa politique budgétaire. 

Plus globalement, la Côte d'Ivoire en 2017 terminait sa troisième année de balance courante déficitaire. Une différence cependant, le manque à gagner de 756,8 milliards de FCFA en cette période, était juste près de 60 milliards $ en dessous du déficit cumulé sur les quatre précédentes années. 

Idriss Linge

Les nouvelles dispositions contenues dans le nouveau Code des Impôts et le Livre des procédures fiscales ont été mieux expliquées ce lundi 14 janvier 2019 par l’Office Togolais des Recettes (OTR), au cours d’une rencontre avec les patrons d’entreprises et les médias.

De cet échange, on retiendra que le nouvel arsenal fiscal a été conçu pour faciliter la vie des entreprises, harmoniser les prélèvements avec les règlements communautaires et internationaux, inciter le secteur informel à se formaliser et améliorer l’environnement des affaires, conformément à la politique édictée par le gouvernement.

Sont ainsi supprimées, les taxes sur les salaires et sur véhicules de société, les taxes complémentaires à l’impôt sur le revenu et sur le salaire, la surtaxe foncière sur les propriétés insuffisamment bâties et la taxe spéciale sur la fabrication et le commerce des boissons.

En revanche, de nouvelles taxes voient le jour. Il s’agit par exemple de la taxe sur les véhicules à moteur ou encore la patente. D’autres aspects comme les procédés de paiement électroniques, la destruction des marchandises dangereuses, la répression de la tentative de délit ou encore les nouvelles dispositions relatives au code de la famille, ont été introduites.

Selon Kodjo Adedze (photo), Commissaire Général de l’OTR, la nouvelle mouture qui compte 401 articles contre 371 pour l’ancien contribuera à « mettre la fiscalité au service de l’économie ».

Réunis ce lundi 14 janvier 2019 en leur deuxième session plénière sous la présidence du doyen d’âge, André Johnson, les députés ont adopté le nouveau règlement intérieur devant régir le fonctionnement de la nouvelle législature.

La principale particularité de ce règlement est le changement de la disposition relative au mandat du Président de la représentation nationale. La nouvelle disposition stipule donc que « le président de l’assemblée nationale est élu pour un mandat d’un an, renouvelable autant de fois durant les 05 ans ».

Toutefois, a indiqué le doyen d’âge, cette nouvelle disposition doit être transmise à la Cour Constitutionnelle qui devra s’assurer de sa conformité et donner son aval avant qu’elle ne soit entérinée. La prochaine étape sera alors la convocation de l’ensemble des élus pour l’élection du bureau de l’assemblée nationale.

10 545 entreprises ont vu le jour en 2018, soit un bond de 27,5% par rapport à l’année précédente, selon des chiffres fournis par le Centre des formalités des entreprises (CFE).

Ces statistiques mettent en relief un autre aspect, l’attrait des Togolais pour l’aventure entrepreneuriale. En effet, sur les 10 545 entreprises créées, 8625 appartiennent à des personnes de nationalité togolaise, soit 82% des nouvelles entreprises. Les 1920 restantes étant détenues par des étrangers.

Autre information significative, la majeure partie des entreprises installées l’année dernière opèrent dans le commerce. Le CFE en a ainsi recensé 6661, contre 3840 dans les services et 44 dans les secteurs industriels.

Le service chargé de la formalisation des entreprises au Togo indique par ailleurs, que sur les 2587 sociétés à responsabilité limitée (SARL) créées en 2018, 2200 d’entre elles, soit 85% se sont constituées sans avoir eu recours à un notaire.

Tout cela est favorisé par les multiples réformes engagées par le gouvernement, via la Cellule Climat des Affaires, afin de simplifier les procédures de création et de formalisation des entreprises. On citera au titre de ces réformes, la suppression des droits d’enregistrement et de timbres ou encore la possibilité de démarrer la création d’entreprise en ligne sur le site web du CFE.

En séjour à Abou Dhabi du 11 au 13 janvier 2019, où il représentait le Togo à la 9ème assemblée générale de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), le Directeur général de l’énergie, Aboulaye Abbas a invité les partenaires et investisseurs à appuyer les projets du pays en la matière. Ceci, afin d’atteindre les objectifs de l’initiative SE4ALL (énergie durable pour tous).

Lors de son intervention, le directeur de l’énergie a d’abord rappelé aux participants, les efforts engagés par le Togo dans sa marche vers l’accès à l’énergie pour tous, et dans la promotion des énergies renouvelables en particulier. Il s’agit notamment du projet présidentiel CIZO ou encore de la mise sur pied d’une stratégie nationale d’électrification.  

« Le gouvernement a entamé un ambitieux programme d’électrification qui a permis de porter le taux d’accès de 20% en 2010, à 40% en 2017, et qui vise l’accès pour tous aux services énergétiques d’ici 2030 », a déclaré Aboulaye Abbas.

Cette réunion de haut niveau, achevée hier, a débouché entre autres sur l’octroi d’un financement de 15 millions $ au Togo, pour la construction d’une centrale solaire, dans le cadre du 6ème cycle de financement de l’IRENA.

Le Togo vient de bénéficier d’un prêt de 15 millions $ de la part du Fonds pour le développement d’Abou Dhabi, destiné à la construction d’une centrale solaire de 30 MW.

Ce financement approuvé le 12 janvier dernier, intervient dans le cadre de la 9ème assemblée générale de l’IRENA (International Renewable Energy Agency), une institution internationale qui soutient les pays dans leur transition vers un avenir énergétique durable.

La construction de cette centrale solaire photovoltaïque devrait permettre d’alimenter près de 700 000 ménages et petites entreprises et contribuer à une réduction considérable des émissions de gaz.

Elle s’inscrit également dans la politique nationale d’électrification, lancée par le gouvernement l’année dernière et mise en œuvre à travers le projet présidentiel CIZO, la construction de la centrale Kekeli Efficient Power ou encore l’optimisation des capacités de la centrale Contour Global.

205 personnes ont été interpellées par les forces de sécurité et de défense ce jeudi 10 janvier 2019, dans les quartiers d’Agoè et de Casablanca à Lomé, dans le cadre d’une vaste opération anticriminelle et de lutte contre la délinquance.

L’annonce a été faite par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehane ce vendredi 11 janvier 2019.

L’opération a été effectuée de 06h à 15h dans le quartier Casablanca et de 19h à 04h du matin dans la nuit de jeudi à vendredi, dans la préfecture d’Agoè. Elle a pour unique but, indique le ministre, « la protection des personnes et des biens, à un moment où les contextes sécuritaires international et national, sont très volatiles et de plus en plus inquiétants ».

En plus des 205 personnes interpellées (71 à Casablanca et 134 à Agoè), 213 motos, 2 véhicules et du cannabis ont été saisis.

Rappelons que le 27 décembre dernier déjà, 86 personnes avaient été interpellées dans la préfecture d’Agoè dans des opérations similaires.

Les villes de Lomé et Tsévié, ainsi que leurs environs connaîtront des perturbations dans la fourniture du courant électrique ce weekend, a annoncé la CEET (Compagnie Energie Electrique du Togo) via un communiqué.

Selon la compagnie publique, cela se justifie par les travaux d’entretien qui seront effectués sur les ouvrages de la Communauté Electrique du Bénin (CEB), au poste de répartition de Lomé-Aflao, les samedi 12 et dimanche 13 janvier 2019 de 8h00 à 16h00.

Par ailleurs, la fourniture sera interrompue dans certains quartiers et zones de Lomé la semaine prochaine, du mardi 15 au dimanche 20 janvier 2019, en raison de travaux de maintenance sur les ouvrages électriques.

Voici le programme d’interruption de la fourniture :

Mardi 15 janvier, 08h à 16h : Légbassito, Sogbossito, Togo Télécom, Mission tové

Mercredi 16, 08h30 à 15h30 : Adidogomé-Madiba, Zanguéra et ses environs

Jeudi 17, 8h30 à 14h30 : Zone Hédzranawoé et ses environs

Vendredi 18, 18h à 20h : Baguida, Avépozo et ses environs

Dimanche 20 janvier : 08h30 à 14h30 : Zone Kodjoviakopé, Adjololo et ses environs.  

La compagnie recommande à cet effet « que les appareils soient débranchés lorsque la coupure intervient et ne soient remis en service qu’après le retour de l’électricité ».

 Le Sénégal bénéficiera d’un financement de 180 millions de dollars de la part de la Banque mondiale, a indiqué cette semaine le ministre des finances sénégalais Amadou Bâ (photo).

Ce financement qui à été accordé à titre d’appui budgétaire, devrait permettre au pays d’Afrique de l’Ouest de soutenir des réformes dans les secteurs de l’énergie, des technologies de l’information et de la communication (TIC), et de la croissance inclusive entre autres.

Selon l’accord de financement du « deuxième Programme de développement des réformes structurelles multisectorielles », conclu le jeudi dernier, environ 75 millions $ devraient être consacrés au développement des capacités de plus de 200 000 enfants de moins de 5 ans fréquentant les écoles maternelles du pays.

Près de 53 millions $ devraient quant à eux être destinés à la formation de 20 000 apprentis et de 400 maîtres apprentis à travers le pays.

Notons que ce financement représente le plus important appui budgétaire consenti par la Banque mondiale en faveur du Sénégal, à ce jour.

Moutiou Adjibi Nourou

Les employeurs peuvent désormais payer leurs cotisations sociales en ligne par mobile money, T-Money et Flooz, a indiqué ce jeudi 10 janvier 2019, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) sur ses comptes officiels.

La procédure est simple, indique la CNSS : les employeurs n’auraient qu’à cliquer sur le lien https://services.cnss.tg et sélectionner ensuite le canal de paiement : T-Money pour le service de paiement mobile de Togo Cellulaire et Flooz pour celui de Moov.

Cette nouvelle initiative devrait naturellement permettre de simplifier les procédures, aussi bien au niveau de la caisse que des entreprises, permettant ainsi de gagner en temps.

Après avoir procédé, il y a quelques semaines, à la digitalisation de la procédure d’immatriculation et à l’accès à ses prestations via le site cnss.tg, l’institution publique en charge de la sécurité sociale, confirme ainsi son engagement dans la numérisation de ses services.