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Au Togo, plus de 7000 jeunes ont bénéficié depuis 2011 du programme d’Appui à l’insertion et au développement de l’embauche (AIDE) de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE), confie le directeur général de l’institution, Edmond Comlan Amoussou.

Ce programme d’employabilité, lancé il y a 8 ans, est une des réponses du gouvernement à la problématique du chômage des jeunes. Il a été conçu pour faciliter la pré-insertion et l’insertion des jeunes, surtout des primo-demandeurs d’emploi, au sein d’entreprises privées et parapubliques pour une durée n’excédant pas 12 mois.

Selon le patron de l’ANPE, plus de 7600 demandes de stage et 2279 offres de stage ont été enregistrées l’année dernière par l’agence.

Rappelons que peut y postuler, tout jeune Togolais dont l’âge est compris entre 18 ans et 40 ans et disposant d’un diplôme reconnu par l’Etat.

Achevé l’année dernière sur une note de satisfaction, le programme des cantines scolaires a repris avec le début de la nouvelle année académique 2019-2020. Ils seront au total près de 92 000 écoliers de 304 écoles primaires publiques (EPP) des cantons les plus pauvres de 22 préfectures dans les 5 régions, à bénéficier pendant toute la durée de l’année scolaire de repas chauds.

Le programme lancé début 2018 et conjointement financé par la Banque Mondiale et l’Etat togolais à hauteur de 2,5 milliards FCFA annuels, est une composante du projet Filets Sociaux de Base (FSB). Objectif, accroître l’accès des enfants des communautés les plus pauvres à des repas scolaires réguliers, améliorant de ce fait la fréquentation et la rétention dans les écoles ciblées.

Sa mise en œuvre, assurée par l’Agence nationale d’appui à la base (Anadeb) inclut une collaboration étroite avec des producteurs locaux de denrées alimentaires et des « mamans-cantines ». L’initiative porte ses fruits, puisqu’une hausse de plus de 10 points de pourcentage a été observée au niveau de la fréquentation et de l’assiduité dans les écoles.

Selon les responsables de l’agence, le principal défi reste désormais sa pérennisation et son extension au vu de l’intérêt qu’elle suscite auprès des communautés, bénéficiaires ou non.

Pour rappel, les cantines scolaires ont permis de fournir sur l’année écoulée près de 15 millions de repas chauds à 91 666 écoliers dans 304 écoles.

C’est l’une des principales conclusions de la rencontre qui s’est tenue mardi à la Primature entre le Premier Ministre Komi Selom Klassou et Hawa Cissé Wagué, représentante-résidente de la Banque Mondiale au Togo. L’objectif de cet entretien était, pour la responsable, de présenter la situation du portefeuille de son institution au Chef du gouvernement.

Selon Hawa Wagué, ce portefeuille est d’environ 400 millions de dollars et comprend au moins 16 opérations en cours d’exécution, dans presque tous les secteurs, éducation et formation, santé, gouvernance, énergies, télécoms, ou encore développement à la base entre autres. « La capacité d'exécution au cours des douze derniers mois a été bonne et on espère continuer à travailler avec les différents ministères et la Primature afin que cette capacité d'absorption continue à s'améliorer et que les ressources mises à la disposition du pays soient exécutées rapidement pour le bien-être des populations », a-t-elle déclaré.

L’institution de Bretton Woods, dont les interventions sont toutes axées sur les priorités du PND, entend appuyer davantage le Togo dans la mobilisation des investisseurs privés et le renforcement de l’inclusion. Des actions concrètes se font déjà d’ailleurs dans ce sens à travers le soutien de la Société financière internationale (SFI).

Une revue sur la performance du portefeuille se tiendra le 04 octobre prochain, a annoncé la représentante.  

Présent depuis quelques jours à New York dans le cadre de la 74ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a assisté ce mardi à la séance d’ouverture du débat général de l’organisation.

Pendant une dizaine de jours, les dirigeants des 193 pays membres de l’ONU se succèderont à la tribune de l’institution pour s’exprimer sur les sujets de préoccupations de leurs peuples et aussi pour fixer le cap d’une approche de prospérité de leurs nations. Ceci, en vue de « dynamiser les efforts faits au niveau multilatéral en faveur de l’élimination de la pauvreté, d’une éducation de qualité, de l’action climatique et de l’inclusion », comme le souligne le thème retenu pour cette année.

Le n°1 togolais, devrait lors de son passage, évoquer les efforts et résultats obtenus par le Togo dans divers secteurs de développement.

Lundi, l’agenda présidentiel a été marqué par de nombreuses activités. Faure Gnassingbé a d’abord pris part, en tant qu’invité d’honneur, au lancement d’« Africa Center », une plateforme de prestation digitale qui s’intéresse aux opportunités de développement sur le continent, aux côtés de personnalités comme Aliko Dangoté, Mo Ibrahim, Bill Gates ou encore son homologue ghanéen, Nana Akufo Ado.

Le Chef de l’Etat a également participé à des sessions et rencontres de haut niveau dédiées au climat et à la liberté religieuse, initiées par le SG de l’ONU et le président américain.

Des échanges bilatéraux et rencontres se sont par ailleurs déroulés, occasion pour le leader togolais d’inviter des partenaires à investir au Togo.

C’est l’ambition déclinée par le Togo dans le cadre de l’initiative AFR100, une initiative continentale de restauration du paysage forestier lancée en 2015 par les pays africains à la faveur de la COP21.

Pour y parvenir, le pays qui ambitionne également d’avoir une couverture forestière de 30 % à l’horizon 2050, a entamé des initiatives dans ce sens. De la promotion de la foresterie communautaire à l’augmentation du potentiel forestier à travers les actions de reboisement, en passant par les divers projets de renforcement de la biodiversité et du couvert végétal, le gouvernement par le biais du ministère de l’environnement, du développement durable et de la protection de la nature multiplie les actions et les projets.

Courant avril, le ministre en charge de la question, David Wonou Oladokoun avait à ce titre initié une tournée dans toutes les régions du pays afin de partager avec tous les services déconcentrés, les nouvelles orientations du Togo en la matière. Des orientations qui portent notamment sur l’amélioration de la gouvernance du secteur, la gestion durable des terres et des forêts, la lutte contre les changements climatiques et l’érosion côtière, l’amélioration du cadre de vie, et la promotion du développement durable.

La commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre (CNLPAL) a procédé le week-end dernier à la destruction de plus de 2000 armes (pistolets, fusils de chasse, armes de guerre) et 10 000 munitions obsolètes ou saisies par les forces de l’ordre.

L’activité, réalisée en collaboration avec le Centre Régional pour la paix et le Désarmement en Afrique (UNREC), s’inscrivait dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la Paix. « Le gouvernement, en prenant la décision de brûler ces armes qui peuvent toujours faire mal, réaffirme sa ferme volonté, son engagement et sa détermination à préserver la paix, élément essentiel pour le développement d'un pays », a déclaré le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame. Le responsable a également exhorté les forces de sécurité et de défense à poursuivre dans ce sens.   

Le Togo qui n’en est pas à sa première activité de destruction d’armes à feu, a initié depuis un peu plus d’un an des mesures concrètes afin de lutter plus sérieusement contre le péril terroriste et les multiples agressions qui touchent plusieurs pays de la sous-région, et préserver ainsi la paix. Le gouvernement a approuvé en mai la création du Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV) et obtenu en août l’aval du Parlement pour le renforcement de la sécurité intérieure.

Fin août également, une opération de marquage d’armes à feu a été lancée sur tout le territoire.

Suite aux prévisions de pluies diluviennes et « excédentaires » annoncées il y a une dizaine de jours par les services de la météorologie nationale pour la petite saison pluvieuse au sud-Togo, le gouvernement lance une alerte et appelle à la précaution.

Alerte

Ceci, en vue de prévenir notamment le choléra et d’autres éventuelles maladies diarrhéiques qui surviennent généralement dans ce genre de circonstances.

Retrouvez dans ce visuel résumé en 9 points, les principaux conseils prodigués par l’exécutif.

Pour rappel, selon la Direction générale de la météorologie nationale (DGMN), la petite saison pluvieuse a commencé depuis le 1er septembre et va continuer jusqu’à mi-novembre.

A l’horizon 2022, 60% des routes du réseau national, long de plus de 11 700 km pourraient être revêtues. Cette ambition a été déclinée par la ministre des transports et des infrastructures, Zouréhatou Tchakondo-Kassa Traoré, lors d’une interview.

De grands chantiers ont ainsi été lancés ou sont en cours de démarrage. Ils portent notamment sur la réhabilitation, l’aménagement, le bitumage ou la construction de ponts sur tout le périmètre national. On retiendra entre autres le dédoublement de la RN1 de Lomé à Cinkassé, ainsi que l’aménagement et le bitumage des routes transversales, le grand contournement de Lomé et d’Atakpamé, les axes Tsévié-Kévé-Zolo, l’axe Golf club de Lomé-Poste de contrôle de Noépé, ou encore le tronçon Katchamba-Sadori qui vient de bénéficier d’un appui de 20 milliards FCFA de la Boad.

Des travaux destinés à fluidifier le trafic routier, faciliter l'accès aux zones enclavées et désengorger certains axes.

Pour rappel, le Togo projette de devenir d’ici 2022 un hub logistique d’excellence, un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région et un important corridor pour les pays de l’hinterland, conformément aux objectifs de l’axe 1 du Plan national de développement.  

Le pourcentage de routes revêtues présentant un bon niveau de services s’évalue actuellement à un peu plus de 36 %.

Le ministère de la sécurité et de la protection civile vient de lancer une opération nationale de restitution d’engins saisis. L’annonce a été faite via un communiqué du ministre Yark Damehane, publiée ce lundi 23 septembre.

Ainsi, « tous les propriétaires des engins saisis et gardés dans les unités de la Police Nationale, de la Gendarmerie Nationale et de la Division de la Sécurité Routière à l’occasion des différentes opérations de contrôle de Police sur toute l’étendue du territoire, sont invités à aller les retirer ».

Précision importante, « aucun frais de fourrière ne sera exigé à cet effet », indique la note.

Seule, une « présentation des pièces justificatives des droits de propriété » sera nécessaire afin de rentrer en possession des engins.

La nation togolaise a rendu hommage ce lundi aux martyrs tombés pour la patrie le 23 septembre 1986. En effet, ce jour marque le 33ème anniversaire de l’agression terroriste perpétrée par un commando et qui a causé la mort de nombreux citoyens.

Une cérémonie de commémoration et de dépôt de gerbes s’est déroulée à Lomé en présence d’autorités politiques, administratives, militaires et religieuses. L’évènement a été présidé par le ministre de la sécurité et de la protection civile, représentant le Président de la République, Yark Damehane. L’occasion pour la nation d’exprimer sa reconnaissance à l’endroit de tous ceux tombés pour sauvegarder l’intégrité de la patrie.

Des cérémonies similaires ont également eu lieu dans plusieurs villes du pays.