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Au Togo, le secteur éducatif, impulsé par les nombreuses réformes et initiatives gouvernementales, connait de notables avancées sur les dernières années. C'est ce qu'indiquent les données contenues dans le rapport mondial de suivi sur la période 2017-2018 publié récemment par l'organisation des Nations Unies pour la Science, l'éducation et la culture (Unesco).

De 2008 en 2018, le taux brut de scolarisation dans l'enseignement primaire est passé de 98% à 126,8%. Un chiffre significatif, plus de 155 000 enfants ont été recensés en préscolaire en 2018 contre un peu plus de 86 000 il y a 5 ans, soit un taux d'accroissement moyen annuel de 12%. Le taux d'achèvement au primaire est passé de 85,4% en 2014 à 91,4% en 2018, confirmant la baisse observée sur les dernières années au niveau du taux moyen de redoublement. Des résultats favorisés par des programmes comme School Assur et les Cantines scolaires, et les concertations régulières entre le gouvernement et les acteurs du secteur.

Des progressions similaires ont également été observées dans les niveaux supérieurs, notamment dans le taux de transition entre les 2 paliers du secondaire (9,7% en 2015 à 10,2% en 2017), ou la participation à la formation professionnelle (hausse de 1% en un an).

Le Togo a également enregistré des progrès significatifs sur le segment de l'alphabétisation. Les résultats des diverses enquêtes effectuées y indiquent un accroissement de plusieurs points (près de 70% actuellement contre 60% en 2011), aussi bien au niveau des hommes (76%), des femmes (51%), que les jeunes de 15 à 24 ans (84%). Mi septembre, la ministre en charge de l'alphabétisation insistait à ce titre, lors de la célébration de la journée internationale dédiée, sur une intensification des programmes sur tout le territoire national, particulièrement dans les langues locales.

Au Togo, le volontariat national a le vent en poupe. Ils sont au total plus de 27 000 à avoir été mobilisés depuis 2011 sur tout le territoire, pour intervenir auprès des communautés à la base et renforcer leur résilience.

Déployés dans toutes les régions du Togo sous la supervision de l'Agence nationale du volontariat (ANVT), ils oeuvrent au sein de 4 programmes, le Volontariat national de compétences (VNC), le volontariat d'engagement citoyen (VEC), le volontariat senior (VS) et le volontariat international de réciprocité (VIR).

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500 nouveaux volontaires nationaux représentant la 14ème vague des VNC ont officiellement rejoint ces rangs en fin de semaine dernière, à l'issue d'une cérémonie officielle de prestation de serment, présidée par la ministre en charge du développement à la base, Victoire Tomegah-Dogbé.

La nouvelle cohorte, au sein de laquelle on retrouve près de 300 enseignants, s'est engagée à participer de façon active au développement des différentes communautés vers lesquelles elle sera envoyée. Au cours de leur mission, les nouveaux volontaires vont rejoindre des structures d’accueil issues des organisations de la société civile et les collectivités territoriales pour apporter leur expertise dans des domaines comme la santé, le développement communautaire, la justice, la protection de l’enfance ou l’éducation.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé est arrivé ce lundi à New York aux Etats-Unis, où il prendra part à la 74ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies.

Cette session, dont le débat général s'ouvre demain, portera entre autres sur l'éradication de la pauvreté, la promotion d'une éducation de qualité, l'action climatique et l'inclusion.

Aux côtés de ses pairs, le n°1 togolais participera à diverses activités de haut niveau. Faure Gnassingbé évoquera les efforts et les résultats obtenus par le Togo dans divers domaines, notamment la lutte contre la pauvreté, la couverture sanitaire universelle, la stratégie nationale d'électrification, l'éducation, le volontariat ou encore les infrastructures socioéconomiques de base.

Ce rendez-vous annuel des dirigeants de la planète sera également l'occasion pour le Chef de l'Etat d'échanger avec ses homologues et des partenaires sur les opportunités d'investissement au Togo et la mise en œuvre du PND.

L'agenda présidentiel sera ainsi marqué par une rencontre avec le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres et diverses personnalités du monde politique et économique.

Le Togo se prépare pour la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) qui se tiendra à Nairobi dans la capitale kényane du 12 au 14 novembre 2019. Un atelier de consensus s’est ouvert ce vendredi 20 septembre à l’hôtel Sancta Maria  en vue de faire un tour d’horizon des engagements du pays dans le cadre cet accord qui fête, cette année, ses noces d’argent (25e anniversaire), sur fond de progrès et de promesses inachevées.

A la Conférence du Caire en 1994, 179 gouvernements avaient adopté un programme d'action reconnaissant la santé en matière de reproduction, l'autonomisation des femmes et l'égalité des sexes comme des vecteurs du développement durable. « Des efforts sont faits, mais la promesse est inachevée », constate le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), en présence du Directeur de Cabinet, Essohanam Edjeou, représentant le Ministre de la Planification du développement.

A Nairobi, il sera question d'identifier les défis majeurs en matière de population et de développement dans « un cadre consensuel et inclusif », et de  faire progresser la mise en œuvre du Programme d'action de la CIPD.

 « La conférence offrira une plateforme inclusive rassemblant les gouvernements, les organismes des Nations Unies, les organisations du secteur privé, les groupes de femmes et les réseaux de jeunes pour discuter et convenir des initiatives permettant de stimuler la mise en œuvre du Programme d'action de la CIPD», précise l’organisme onusien. 

Pour la Directrice des études de la Population  au Ministère de la Planification du Développement, Victorine Womitso, « l'importance du Sommet de Nairobi n'est plus à démontrer et le Togo n'y sera pas en marge.» « Le Sommet de Nairobi, le Togo en a fait sa priorité et s’organise à l’échelle nationale pour formuler des engagements qui seront présentés », a-t-elle annoncé.

« Le combat de UNFPA aux côtés des gouvernements, c’est de transformer la vie des plus vulnérables, d’offrir des services de santé jusqu’au dernier kilomètre et permettre aux femmes en âge de procréer de ne plus tomber enceinte par hasard mais par choix », a déclaré  Josiane Yaguibou, la nouvelle représentante-Résidente du Fonds. 

Depuis la conférence du Caire en 1994, le Togo a fait des bonds en avant. En matière d'utilisation des méthodes contraceptives modernes, la prévalence est passée de 8% à 21,4%, avec une nette amélioration observable dans les zones enclaves.

La Banque ouest africaine de développement (Boad) a accordé au Togo un prêt de 20 milliards FCFA, pour l’aménagement et le bitumage du tronçon Katchamba-Sadori, long de 60 km et situé sur la Route Nationale N°17, dans la région septentrionale du pays.

La cérémonie de signature de cet accord s’est déroulée ce jeudi 19 septembre 2019 à Lomé, entre Sani Yaya, ministre de l’économie et des finances, et Christian Adovelande, président de l’institution financière sous-régionale.

Ce projet permettra à terme de maintenir une circulation routière permanente et fluide entre la localité de Katchamba, dans la région de la Kara, et celle de Sadori dans les Savanes. Il s’agit également de désenclaver ces deux régions, en droite ligne avec la politique d'infrasctructures du gouvernement.

Si le patron des finances n’a pas manqué de saluer l'appui de la Boad au Togo, dans la réalisation de ses ambitions, il a également rappelé que « le Gouvernement a consenti ces dernières années d’importants investissements pour développer et moderniser les infrastructures routières. »

En effet, « entre 2010 et 2018, plus de 800 km de réhabilitation, de renforcement, d’aménagement et de bitumage de routes et des ouvrages d’art ont été réalisés, pour un montant de près de 680 milliards de F CFA. »

Ce nouveau financement porte l’appui de la Boad au Togo à plus de 600 milliards FCFA.

En 2018, l’Aide publique a développement (APD) accordée au Togo a grimpé de 12% pour s’établir à 440,3 millions $, ces ressources culminaient à 389,85 millions $ en 2017.

L’information a été communiquée ce jeudi 19 septembre 2019, par Christophe Akpoto, directeur de la Coopération bilatérale, à l’occasion de la publication de l’édition 2018 du rapport annuel sur l’APD.

Le cadre togolais précise notamment que ces financements ont été alignés sur les trois axes du PND. C’est en particulier l’axe 3 de ce plan quinquennal, centré sur le développement humain et le renforcement de l’inclusion, qui est le principal bénéficiaire, avec 243,75 millions $. Suivi par l’axe 1 (qui vise à faire du pays un hub logistique et financier), qui a récolté environ 135 millions $. Enfin, plus de 61 millions $ ont été consacrés à l’axe 2  (centré sur le développement agro-industriel).

Notons que les principaux bailleurs de fonds sont : la Banque mondiale (21%), l’Exim Bank de Chine (12%), la République fédérale d’Allemagne (11%), l’Union Européenne (12%), le Japon (8%), la Banque ouest africaine de développement (7%), l’Agence française de développement (6%), et la Banque africaine de développement (4%).

Ces chiffres font donc de l’Allemagne, le premier partenaire bilatéral du Togo, devant le Pays du Soleil levant, et la France.

L’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) a procédé mercredi au lancement d’une mission d’évaluation du système de passation des marchés publics.

L’évaluation, qui en est à sa 4ème édition après 2003, 2008 et 2016, débutera dans les prochaines semaines. Elle se basera sur une méthodologie harmonisée développée par l’OCDE, le MAPS II. Son but est de mesurer surtout le degré de transparence et d’efficacité du système togolais dans le domaine des passations de marchés publics, ceci afin de l’améliorer davantage.

La mission, financée conjointement par la BAD et la Banque Mondiale s’articulera autour de plusieurs piliers dont les principaux concernent les cadres législatif, réglementaire et institutionnel du système national.

Le représentant du ministre de l’économie et des finances, Kossi Tofio, en lançant la mission, a rappelé les progrès réalisés par le Togo au fil des précédentes évaluations passant le taux d’achèvement de 18% à près de 74%. Toutefois, souligne le responsable, tous les acteurs de la chaîne de passation des marchés doivent davantage se mobiliser afin de venir à bout du principal goulot d’étranglement qu’est le délai de passation.

Réuni en conseil de ministres mercredi, le gouvernement a adopté un projet de loi de finances rectificatif, portant le budget de l’exercice 2019 à 1501,9 milliards FCFA. Une hausse de 2,8% par rapport au précédent, qui se chiffrait à 1461 milliards FCFA.

La décision vise à harmoniser le Budget avec les dernières réformes structurelles opérées en vue d’instaurer une grande efficience dans la gestion des dépenses publiques.

Il s’agira également d’ajuster le budget de l’Etat aux réformes structurelles introduites dans le cadre du PND 2018-2022. En effet, la mise en œuvre de ce Plan « a nécessité des modifications de certaines dispositions du code général des impôts. ». La nouvelle Loi des finances « permet au Gouvernement de réajuster les prévisions de dépenses en fonction des recettes initialement attendues. »

Ce collectif Budgétaire sera soumis à l’Assemblée nationale dans les prochaine semaines pour validation.

Le Chef de la diplomatie togolaise Robert Dussey a entamé mercredi une visite officielle de deux jours en Algérie.

Au cours de son séjour, le ministre rencontrera son homologue Sabri Boukadoum. Les discussions devraient tourner sur un renforcement de la coopération entre Lomé et Alger, aussi sur les plans politique qu’économique.

Il devrait être également question de sujets relatifs à l’actualité du continent et surtout de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

jeudi, 19 septembre 2019 13:50

Ouverture du concours d’entrée à l’ENA

Le ministre de la fonction publique, du travail et de la réforme administrative, Gilbert Bawara a annoncé mercredi l’ouverture du Concours interne et externe d’entrée aux cycles II et III de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA).

Le concours, prévu pour les 14 et 15 octobre prochain dans les centres de Lomé et de Kara est ouvert à l’intention des Togolais des deux sexes.

Les dossiers de candidatures, recevables du lundi 23 septembre au 07 octobre 2019 à 17h devront être déposés à Lomé, à l’ENA, et à Kara, à la Direction régionale du travail et des lois sociales de Kara.

Les autres modalités de participation au concours sont à consulter dans le quotidien national ‘Togo Presse’ ou dans les lieux de dépôt des candidatures, conclut la note.  

Pour rappel l’ENA, fondée depuis 1958, forme les cadres moyens et supérieurs de l’administration publique nationale.