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Sept ans après avoir lancé le projet, le Gouvernement va mettre un nouveau coup d’accélérateur dans le développement des éco-villages au Togo. Dix localités réparties sur tout le territoire ont été sélectionnées en début de semaine pour accueillir dix nouveaux éco-villages dans le cadre de la phase d’expérimentation. 

Les localités ciblées par le ministère de l’environnement et le Pnud qui l’accompagne sur le projet, sont Danyi, Folivi Joe, Bolou, Ketemé, Tsafé, Tabalo, Boussoulou, Gnangbadè, Sadjibou et Posa. Une fois entamée, l’expérimentation permettra à ces sites de bénéficier des mêmes initiatives implémentées déjà dans 7 localités depuis 2014, et qui visent à promouvoir un modèle de développement durable à la base, axé sur la lutte contre le changement climatique, la préservation de la biodiversité et l’électrification par des sources d’énergies renouvelables. 

Les sept éco-villages qui sont actifs aujourd’hui, polarisent chacun, au moins une dizaine de villages satellites qui bénéficient des investissements faits dans les écovillages centres”, explique le coordonnateur du projet, Koffi Agossoumonde, qui révèle qu’actuellement, “soixante-dix villages du Togo sont bénéficiaires”.

A terme, le Togo ambitionne de transformer 500 localités en éco-villages autour de 50 villages principaux. 

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Au Togo, chaque véhicule en état de circuler doit disposer de sa paire de triangles de présignalisation. Cette mesure, instaurée depuis mars dernier par la Direction des transports routiers et ferroviaires (DTRF), a été rendue définitivement obligatoire dans le cadre des visites techniques. 

L’injonction, qui s’inscrit dans le cadre de la modernisation du secteur des transports routiers, veut surtout permettre de mieux prévenir les accidents de circulation qui sont repartis à la hausse ces dernières années sur les routes togolaises

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Le Triangle de présignalisation est précieux pour prévenir le danger. De jour comme de nuit, il permet de signaler la présence inopportune d’un véhicule sur la route”, rappelle le ministère des transports, qui précise que ce dernier “doit être placé sur la chaussée à une distance de 30 mètres au moins de la voiture ou de l’obstacle à éviter”. 

Outre le triangle, poursuit le département, les usagers doivent disposer dans leurs véhicules d’une boîte à pharmacie, un pneu de secours, une clé de roues, un cric et un extincteur.

Pour rappel, le Gouvernement a adopté fin 2020, une politique nationale de sécurité routière pour mieux lutter contre les accidents.

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Plus d’un an après l’apparition du premier cas de coronavirus au Togo et alors que le pays connaît depuis plusieurs semaines une hausse continue des cas, le Gouvernement a décidé de réorienter la communication autour de la maladie. Ceci, afin de permettre une meilleure réceptivité des populations.

Des membres du gouvernement ont rencontré à cet effet ces trois derniers jours à Lomé, des professionnels des médias (animateurs, responsables d’organes, intervenants, leaders d’opinion, influenceurs). Objectif, trouver de meilleures manières de porter le message au sein des populations. 

Pour l’exécutif, il s’agit surtout de renforcer les contenus des communications sur la pandémie, et d’intensifier les actions en diversifiant les messages. “Chaque Togolais devrait se sentir interpellé en respectant les mesures barrières et surtout en se faisant vacciner, car la vaccination protège davantage”, a insisté dans ce sens le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa. 

Moyens de communication traditionnelle et canaux digitaux seront donc davantage sollicités désormais, avec un accent sur des contenus qui touchent directement le quotidien des populations. 

Après avoir été longtemps maîtrisée, la situation sanitaire s’est dégradée depuis le mois de juin. De plus de 100 cas en moyenne par semaine, le pays est passé désormais à plus de 1000 cas hebdomadaires et une hausse des décès lors des quinze derniers jours. La faute à un relâchement généralisé dans le respect des mesures barrières. 

Par ailleurs, la présence du variant Delta, plus contagieux et plus mortel, a été confirmée. La campagne de vaccination a été intensifiée, avec l’introduction du vaccin Johnson & Johnson dans le Grand Lomé

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Au Togo, la restructuration de la Chambre de commerce et d’industrie (CCIT) se poursuit. Une rencontre, présidée par le ministre du commerce, Kodjo Adedze, a réuni mardi à Lomé, la Délégation Spéciale Consulaire (DSC) de la Chambre, et les présidents des associations professionnelles.

Au menu des échanges, les préparatifs des prochaines élections consulaires notamment la situation actuelle des adhérents de la CCIT, les critères pour la détermination des collèges électoraux et l’enrôlement des entreprises.

Le processus de renouvellement des instances dirigeantes de la Chambre (initialement prévu fin 2020) ayant pris du retard, le Gouvernement avait enclenché des réformes : principalement la suspension du processus et la mise en place d’une DSC chargée de mener la transition. “L’objectif de ces réformes est de “permettre d’avoir une chambre inclusive, pour que chaque acteur, que ce soit au niveau du commerce, de l’industrie ou des services, puisse y être représenté”,  a précisé mardi Kodjo Adedze.

Pour rappel, la CCIT est la principale interface entre le secteur privé et les pouvoirs publics. Son bureau, composé de 7 membres, est élu pour un mandat de 04 ans, renouvelable.

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Au Togo, le Port autonome de Lomé (PAL), engagé durant cette dernière décennie dans un processus de modernisation, vient de se doter d’une nouvelle voirie intérieure et d’un système neuf de réseaux divers. L’infrastructure portuaire a en effet réceptionné les travaux de réhabilitation effectués depuis février 2020 par l’entreprise française Eiffage.

Le chantier, financé par la Boad, a consisté en la reprise systématique de la structure de chaussée suivant les exigences du trafic qui évolue de manière exceptionnelle depuis quelques années, le remplacement de la quasi-totalité des réseaux d’eau, d’électricité et de téléphone, la reprise en totalité du réseau d’assainissements des eaux usées, l’installation d’un réseau de fibres optiques sur toute la plateforme. 

La finalité de cette réhabilitation est d'assurer une bonne circulation des personnes et des biens, la sécurité, la sûreté, et la rapidité dans la sortie des marchandises, ce qui permettra d'accroître la visibilité de la plateforme portuaire et sa compétitivité.

Il y a deux ans déjà, la Cnuced avait félicité le PAL pour son “développement exponentiel”. Un avis partagé quelques mois plus tard par une délégation des ports HAROPA.   

Pour rappel, le Port de Lomé a plus que triplé ses activités ces dernières années, notamment sur le segment du transbordement où il s’est classé 2ème en Afrique Subsaharienne en 2019. Une performance qui lui a valu d’être choisi dans la foulée comme base stratégique sur tout le continent par l’armateur italo-suisse MSC. 

En 2020, malgré le ralentissement de l’activité économique engendré par la pandémie, l’infrastructure a néanmoins enregistré une hausse de 12% de son trafic.   

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L’Union Européenne vient d’offrir au Togo un nouvel appui logistique pour la protection et la conservation de sa biodiversité. Le Ministère de l’environnement a reçu mardi à Tabligbo (Yoto), un lot de matériels informatique et roulant. 

Les équipements, remis par l’ambassadeur Joaquin Tasso Villalonga, doivent servir à renforcer les capacités de la Brigade de surveillance de la Réserve de biosphère transfrontalière du Mono, et la gouvernance de l’aire protégée de Togodo, une zone de 25 000 hectares reconnue en 2017 par l’Unesco comme espace écologique propice au développement durable.      

‘’La protection et la conservation de la biodiversité, ainsi que la bonne gestion des aires protégées font partie intégrante des stratégies de lutte contre le changement climatique pour lesquelles le Togo et l’UE se sont engagés’’, a rappelé le diplomate.

Pour rappel, le renforcement de la biodiversité et la protection de l’écosystème environnemental est l’une des priorités de la nouvelle feuille de route gouvernementale. 

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Des dysfonctionnements ont été relevés lundi et mardi sur la plateforme de gestion des voyageurs de l'Aéroport International Gnassingbé Eyadema (AIGE), perturbant le déroulement normal des procédures, a informé mardi soir le Gouvernement. 

En effet, les mails envoyés par les services sanitaires et aéroportuaires pour communiquer aux voyageurs les résultats de leurs tests n’ont pas été délivrés, en raison d’un souci au niveau du système de gestion des courriels. Les équipes techniques sont activement mobilisées pour résoudre au plus vite le problème, et d’autres pistes sont en cours d’exploration, a rassuré l’exécutif.  

Par ailleurs, poursuit le Gouvernement, “il est recommandé aux utilisateurs de vérifier dans leur spam si le résultat du test n’y a pas été redirigé”. 

En attendant le déploiement de ces solutions, les voyageurs sont invités à prendre les dispositions pour effectuer les tests dans des délais raisonnables et à s’assurer d’avoir leur résultat avant le jour du voyage”, a en outre préconisé l’exécutif. 

Pour rappel, la plateforme de gestion des voyageurs avait été lancée il y a un an, lors de la réouverture des frontières aériennes, pour effectuer aisément toutes les procédures de voyage, dans le contexte de crise sanitaire liée au coronavirus. 

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Le Togo effectuera le 20 août prochain une nouvelle sortie sur le marché financier régional aux côtés de plusieurs autres pays, dans le cadre de sa relance économique. L’opération, qui se fera via des Obligations Assimilables du Trésor (OAT), vise à mobiliser 25 milliards FCFA. 

Les titres émis, d’une maturité de 10 ans, ont une valeur unitaire nominale de 10.000 FCFA, et sont assortis d’un taux d’intérêt annuel de 6,15 %.

Le Togo jouit d’une bonne réputation auprès des investisseurs. Depuis le début de l’année 2021, le Trésor a déjà mobilisé via les divers instruments à sa disposition (ODR, OAT, BAT), 408 milliards FCFA.

Face à la détection de cas de fièvres à virus  Marburg et Ebola dans deux pays de la sous-région (Guinée Conakry et Côte d’Ivoire), le ministre de la santé lance un appel à une vigilance accrue à l’endroit des populations.

La fièvre virale hémorragique est une maladie très grave, hautement contagieuse et souvent mortelle. Elle se transmet par contact avec les liquides biologiques d’une personne malade (sang, vomissures, selles, urines, liquides génitaux)”, rappelle dans un communiqué Moustafa Mijayawa, avant d’énumérer les principaux symptômes : fièvre brusque, fatigue intense, douleur musculaire, maux de tête, nausées ou vomissements, douleurs abdominales, saignements inexpliqués. 

Pour se protéger, les populations sont donc invitées à adopter certains comportements particuliers : se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon, éviter tout contact avec les liquides biologiques d’une personne suspecte ou malade avec des fièvres et saignements, éviter de manipuler sans protection le corps d’une personne défunte d’une maladie suspecte. 

Devant toute suspicion, contacter le centre de santé le plus proche pour une prise en charge immédiate. “Les fièvres virales hémorragiques peuvent être guéries si elles sont détectées et prises en charge précocement dans un centre de santé”, a insisté le ministre.

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Après avoir lancé des manœuvres pour développer le secteur du e-commerce, le Togo y consacre désormais un agenda. Le ministère du commerce a lancé dans ce sens lundi la ‘Semaine du e-commerce’.

L’événement, qui s’étalera en réalité sur 14 jours, a principalement pour objectif de vulgariser le commerce électronique dans le pays, et particulièrement dans le Grand Lomé, où se concentre un nombre important d’acteurs (plateformes, sociétés de livraison, intermédiaires, développeurs de solutions technologiques, etc.).

Sont ainsi programmées, des sessions de présentation, des panels d’échanges articulés autour de plusieurs thématiques, des séances de formation et des activités de réseautage. 

Pour l’exécutif qui a inscrit l’essor des activités digitales dans ses priorités quinquennales de développement, la Semaine du E-Commerce sera l’opportunité de structurer davantage un secteur en pleine croissance depuis quelques années.