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La Présidente de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), Eugénie Nakpa Polo, est décédée ce lundi à Lomé.

A la tête de l’institution depuis avril 2019 en remplacement de Aliou Sam Dja-Cissé, Nakpa Polo était la première femme à ce poste. 

Parfaite connaisseuse des questions des Droits Humains, elle fut également Secrétaire d’Etat chargée des Droits de l’Homme.   

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Comme annoncé il y a quelques jours, les autorités sanitaires ont démarré effectivement lundi, l’administration du vaccin Johnson & Jonhson dans la zone du Grand Lomé.

Dans les Centres médico-sociaux (CMS) et polycliniques de la capitale, les personnes âgées de 20 ans et plus, n'ayant reçu jusqu’alors aucune dose, ont commencé à répondre à l’appel du gouvernement. Les injections se feront en une dose unique de 0,5 ml de vaccin. 

Pour rappel, le Togo avait reçu 118 000 doses le 6 août dernier, devenant le premier pays africain à recevoir les doses de ce vaccin fabriqué sur le continent. 

Après celui de Lomé dédié au Bâtiment, c’est au tour de l’Institut de formation en alternance pour le développement (IFAD) Elevage d’ouvrir ses portes aux pensionnaires. L’Agence Education-Développement (AED) a, en attendant l’ouverture officielle de l’établissement implanté à Barkoissi (Oti), lancé lundi le recrutement de la toute première cohorte d’apprenants, pour le compte de la rentrée 2021-2022. 

Les inscriptions, ouvertes du 16 au 30 août prochain, concernent le diplôme du “Bac Pro en Conduite et Gestion d’une entreprise agricole, option élevage”. Comme pour les précédents instituts déjà opérationnels, elles s'adressent à tous les Togolais diplômés du BEPC au minimum, âgés de 16 à 29 ans, motivés et physiquement aptes. 

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La formation durera trois ans, et se déroulera entre le campus numérique de l’IFAD et la ferme d’exploitation, qui dispose notamment d’une laiterie et d'installations adéquates, pour une mise en situation professionnelle immédiate.

Pour cette première vague, 90 étudiants sont recherchés. Toutes les conditions de candidature sont disponibles sur le portail web de l’Institut.

En rappel, l’IFAD de Barkoissi a principalement pour objectif de former des techniciens qualifiés et polyvalents sur toute la chaîne (production, transformation et commercialisation), afin de répondre au défi du développement du secteur de l’élevage et de la production laitière au Togo.

 

Trois mois après sa nomination par la Fédération Togolaise de Football (FTF), le nouveau sélectionneur des Eperviers, Paulo Rebelo Duarte a officiellement pris ses fonctions vendredi. Ceci, à l’issue de la cérémonie de signature de contrat, en présence du ministre des sports. 

Le technicien portugais, recruté pour une durée de trois ans “sous réserve d’une évaluation des objectifs après la première année d’exécution”, a été présenté dans la foulée à la presse et au public sportif.

Si sa première mission consistera à qualifier l’équipe nationale pour la prochaine Coupe du Monde au Qatar, l’ancien sélectionneur du Burkina Faso et du Gabon, a également annoncé son ambition de redorer le blason des Eperviers. Paulo Duarte a d’ailleurs dévoilé sa toute première liste de joueurs retenus pour les deux premières rencontres comptant pour les qualifications en Septembre, contre le Sénégal et la Namibie.

Comme chaque année, le Togo a commémoré le 12 août la Journée internationale de la Jeunesse (JIJ). L'événement institué par les Nations unies depuis 1999, est l’occasion pour les Etats de célébrer le rôle de la jeunesse dans le développement des sociétés, et promouvoir sa participation dans les processus décisionnels. 

Célébrée sur le plan national sous le thème de « La jeunesse au cœur des transformations du système alimentaire et la création d’emplois inclusifs durables », l’édition 2021 a été l’occasion d’une conférence-débat semi virtuelle à Lomé, et d’une cérémonie de récompense de divers lauréats. 

Au Togo, nous avons choisi de placer la célébration autour de ce thème afin de réaffirmer la reconnaissance du rôle de la jeunesse entreprenante dans la construction d’une croissance économique forte, inclusive, durable et résiliente”, a expliqué le ministre chargé de la jeunesse, Myriam Dossou d’Almeida.

Pour l’officielle, la thématique est également l’opportunité de souligner “la volonté inébranlable du gouvernement de soutenir cette jeunesse afin qu’elle exprime tout son potentiel et propose des solutions innovantes pour relever les défis économiques et sociétaux” actuels. Des défis qui sont principalement “la création d’emploi massif, la nutrition et la sécurité alimentaire durables, le développement durable, l’innovation, ou encore la paix”.

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Nous sommes fiers d’avoir des JCAT, des AGROKOM, des NSCPA, des CHAMPISO, des NATUTHE, des TANKO TIMATI, des TOGOSSIME, des JUNABIO, etc. Nous sommes fiers de tous ces champions qui honorent notre pays par leurs réussites entrepreneuriales tant dans le domaine agroalimentaire que dans les autres secteurs”, a déclaré le ministre, avant d’inviter les jeunes à redoubler d’ardeur. 

Des associations de jeunes récompensées

Les activités ont par ailleurs été marquées par des remises de chèque à 20 associations de jeunes déclarées lauréates à la suite du concours annuel d’appels à projets. En tout, près de 10 millions FCFA ont été accordés à ces derniers, de même que des kits d’insertion socioprofessionnelle pour des artisans.

Lancé en avril 2016 par le Gouvernement afin de créer les conditions d’une croissance inclusive, à travers la promotion de l’entreprenariat et l’auto-emploi des jeunes surtout dans le secteur agricole, le Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs du Togo (PAEIJ-SP) a obtenu des résultats probants. 

En quatre ans d’engagements (2016-2020), le projet a facilité l’accès au financement d’environ 1500 primo-entrepreneurs, et la création de 35 000 emplois directs, particulièrement dans les Savanes, la Centrale et les Plateaux.

Au total 13,3 milliards FCFA de crédits ont été alloués à 20 PME/PMI, 774 primo-entrepreneurs individuels et 1159 primo-entrepreneurs en groupement. Egalement, l’initiative appuyée depuis ses débuts par la Banque africaine de développement (BAD) a formé des institutions bancaires  sur le financement des chaînes de valeur agricole et la gestion des systèmes d’information du marché du travail.

En novembre dernier, alors à un an de son échéance, le PAEIJ-SP avait dépassé les prévisions initiales, jouant, un rôle prépondérant dans les performances du Togo sur le marché bio international, grâce aux entreprises comme JCAT ou Agrokom.  

En rappel, d’autres mécanismes ont été lancés par le Gouvernement pour soutenir l’entrepreneuriat des jeunes togolais : le Faiej, l’AJSEF entre autres. 

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Lancé effectivement il y a huit ans, le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (Faiej) joue, depuis, un rôle majeur dans l’insertion socioprofessionnelle des jeunes de 18 à 35 ans et contribue à la politique de promotion de l’entrepreneuriat du Gouvernement. 

Au 30 juin dernier, ce dispositif placé sous la tutelle du ministère chargé de l’emploi des jeunes a permis de financer 3600 projets dans divers domaines :  agriculture, transformation agro-alimentaire, production céréalière, artisanat, TIC et énergies renouvelables.

En tout, un peu plus de 4,5 milliards FCFA de crédits ont été octroyés, ce qui a favorisé la création de 12 792 emplois, selon les chiffres fournis par le Fonds.

Également, des activités, programmes et projets sont régulièrement mises en œuvre par le Fonds, afin d’implémenter un peu plus la culture entrepreneuriale au sein de la jeunesse. Dans ce sens, près de 23 000 jeunes sur tout le territoire ont été formés en auto-emploi.

Les incubateurs gouvernementaux mis en place à partir de fin 2019 et pilotés par le Faiej, doivent notamment permettre de renforcer cette dynamique. Il y a quelques semaines, le dispositif a lancé un nouveau mécanisme à l’endroit des jeunes : la Facilité Togolaise pour l’Accélération et l’Innovation (FTAI). Cette initiative, appuyée par le Pnud, est dotée d’une subvention de 20 millions FCFA au profit des PME montées par des jeunes. 

En rappel, d’autres mécanismes à l’instar du Faiej ont été également créés par le Gouvernement, notamment le PAEIJ-SP et l’AJSEF.

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En hausse ces dernières années depuis la modernisation des infrastructures, le trafic passager a connu un coup d’arrêt significatif en 2020 à l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema (AIGE) de Lomé. Le nombre de passagers enregistrés sur la plateforme s’est établi à 459 961, contre 916 659 en 2019. 

Cette baisse d’environ 50%, comme le révèlent les chiffres du ministère des transports, s’explique essentiellement par la pandémie de Covid-19 qui a cloué pendant de long mois les avions au sol, partout dans le monde (-60% pour le transport aérien mondial).

En effet, peu après la détection du premier cas de coronavirus sur le sol togolais (février 2020), le Gouvernement avait décidé entre autres mesures, de la fermeture des frontières aériennes nationales en mars, et donc de la suspension des vols. Les activités n’ont repris progressivement qu’en août avec la réouverture officielle des frontières.

En dépit de cette contre-performance, l’Aéroport de Lomé a tout de même été classé dans le Top 10 continental des plateformes ayant le plus de volume intra-africain de passagers, par l'Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA).

Pour rappel, l’AIGE, qui dispose aujourd’hui d’une capacité d’accueil annuelle d’environ 2 millions de passagers, envisage de doubler ses performances ces prochaines années, dans la lignée des ambitions gouvernementales. 10 compagnies y assurent actuellement la desserte régulière, avec en moyenne 130 vols hebdomadaires. 

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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a eu un échange téléphonique mercredi avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan. 

Au menu de la discussion, les relations entre Lomé et Ankara qui se sont considérablement renforcées et diversifiées au cours des derniers mois, et matérialisées par des visites d’officiels et la signature de plusieurs accords.

D’autres ententes devraient prochainement être d’ailleurs scellées, notamment dans les secteurs de la défense, de la sécurité et de la protection civile. Le processus d’ouverture de l’ambassade du Togo en Turquie est quant à lui presque achevé. 

Faure Gnassingbé a également réitéré la solidarité du Togo avec la Turquie, ravagée depuis quelques semaines par des incendies.

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Au Togo, la BTCI (Banque Togolaise pour le Commerce et l’Industrie) va passer sous le contrôle de IB Holding, une société de droit togolais. Le gouvernement a adopté en effet mercredi en conseil des ministres, un projet de décret qui fixe les modalités et le prix de cession d’une partie des actions de l’Etat dans le capital social de la banque.

Cette opération qui est en passe d’être actée, vient finaliser le processus de privatisation engagé depuis 2019 par le Gouvernement (et qui concerne également l’UTB, l’autre banque publique nationale), après l’abandon de l’option de fusion.

IB Holding, compagnie financière au capital de 30 milliards FCFA appartenant au patron d’Ebomaf, Mahamadou Bonkoungou, a été retenue parmi les cinq soumissionnaires de l’appel d’offres ouvert, qui a tout de même vu près d’une centaine d’investisseurs manifester leur intérêt.

Avec cette privatisation qui contribuera davantage à financer l’économie nationale, le Gouvernement, qui conservera 10% du capital, veillera à la préservation des intérêts des employés ainsi qu’à la consolidation du système financier. 

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