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Le Niger dispose d’un nouveau représentant officiel auprès du Togo. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey a reçu lundi à Lomé, la copie figurée des lettres de créance du nouveau diplomate désigné par Niamey, Sidi Zakari. 

Le nouvel ambassadeur, qui sera bientôt officiellement accrédité par le Président de la République, remplace Sidibé Fadjimata Maman Dioula, dont la mission s’est achevée il y a trois mois

Le Togo et le Niger entretiennent d’excellentes relations de coopération, matérialisées régulièrement par les concertations entre leurs dirigeants.

La capitale togolaise accueille depuis lundi la 8ème conférence et assemblée générale de l’Association des commissions de finances de l’Afrique de l’ouest (WAAPAC). L’événement prévu pour quatre jours, est consacré au “rôle des parlements dans les mécanismes de relance post Covid-19”. 

A l’entame des travaux, le 4ème vice-président de l’Assemblée nationale, Yawovi Adjourouvi, a rappelé à ses pairs les mesures prises par le Togo pour affronter la pandémie et le rôle joué par la Représentation nationale dans ce sens. Que ce soit pour le programme Novissi, la gratuité des frais d’inscription et de scolarité dans les écoles publiques, la prise en charge de la tranche sociale des factures d’eau et d’électricité, ou encore le programme Wezou, les députés ont joué leur partition et devront continuer à le faire pour que le pays renoue avec sa croissance.  

« Les Assemblées parlementaires sont appelées à apporter leur contribution au renforcement de la stabilité des cadres macroéconomiques. En effet, la mise en œuvre réussie des plans de relance requiert le soutien indéfectible des Représentations nationales comme nous l’avons fait s’agissant des plans de ripostes à la Covid-19 », a-t-il déclaré.

Pour le président de la WAAPAC, Djossou Semondji, par ailleurs député à l’Assemblée nationale togolaise, c’est une opportunité pour les parlements des pays membres de la Cedeao « pour que chacun mesure à sa juste valeur, l’importance » de sa contribution aux processus de relance.

L’association panafricaine regroupe 12 pays membres de la sous-région. Elle est présidée depuis 2015 par le Togo. La rencontre permettra en outre de renouveler son comité exécutif. 

 

La capitale togolaise abrite depuis lundi un atelier international sur la mise en place et la gestion d’unités opérationnelles, à des fins de renseignements contre l’évasion fiscale internationale.

L’activité organisée conjointement par le Centre de réflexion et d’échange des dirigeants des administrations fiscales (CREDAF), le Forum mondial de l’OCDE sur la transparence et l’Office Togolais des Recettes (OTR), doit permettre de mieux cerner les transactions multinationales et faire barrière à la fuite des capitaux.

Pendant trois jours, les participants issus d’une dizaine de pays seront outillés sur plusieurs thématiques et stratégies devant leur permettre de mieux cerner les transactions multinationales. Le rôle des unités opérationnelles envisagées est notamment de permettre aux administrations fiscales de demander et obtenir des renseignements déterminants dans cette lutte. 

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Nul n’ignore le manque à gagner des Etats du fait des flux financiers illicites et de la fraude fiscale”, a déclaré à l’ouverture des travaux, Kossi Tofio, directeur de cabinet du ministère de l’économie et des finances. Selon les dernières données disponibles sur la question, les pays africains perdraient en moyenne chaque année plus de 50 milliards $ du fait des transactions transfrontalières échappant au contrôle des Etats. “Si nous voulons garantir aux Trésors publics de nos pays respectifs des moyens pour assurer le financement de leurs politiques de développement, il est urgent de procéder à la mise en place ou le renforcement des plateformes de renseignements, il est fondamental de mutualiser les énergies en vue de lutter contre l’assèchement des ressources ” assure le responsable.  

L’un des principaux défis de notre institution dans cette lutte réside dans l’absence d’instruments juridiques dans certains pays, lui permettant d’obtenir d’autres pays les informations nécessaires à la conduite d’investigations et contrôles fiscaux”, explique pour sa part le Commissaire des Douanes et Droits Indirects de l’OTR, Atta Kakra Essien.

A ce jour, plus de 160 pays à travers le monde dont le Togo, font partie du réseau mondial de l’OCDE sur les questions de transparence financière. Les travaux s’achèvent mercredi. 

Le Centre national d’instruction (CNI) des Forces armées togolaises (FAT) dispose depuis quelques jours d’un nouveau commandant. Le Lieutenant-Colonel Bidenam Halaoui, nommé par arrêté ministériel, a officiellement pris ses fonctions en fin de semaine dernière, lors d’une cérémonie. 

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Le nouveau commandant remplace à ce poste, le Colonel Gnamkoulamba Maoumta et aura pour mission d’aguerrir davantage les forces de défense et de sécurité, surtout dans le contexte actuel marqué par de nouvelles menaces et de nouvelles configurations de combat. 

Pour rappel, le CNI, basé à Kara, est l’une des principales institutions de formations de l’armée togolaise. Il forme aussi bien les personnels militaires que ceux relevant du ministère de la protection civile.

Confronté à des tensions dans l’approvisionnement du blé, du fait du contexte international, le Togo va accélérer l’incorporation de farines locales dans la production de pains et des produits dérivés de boulangerie. Vendredi, à la tête d’une délégation gouvernementale, le Premier ministre a visité deux boulangeries déjà engagées dans cette démarche. 

Tour à tour, Victoire Dogbé, accompagnée notamment des ministres du commerce et du développement à la base, s’est rendue dans deux communes du District de Lomé (Golfe 5 et Agoè-Nyivé 5), où sont implantées les sociétés ‘Wesa Glory Corporation’ et ‘Jerusalem’. Les deux boulangeries, actives depuis plusieurs années, sont spécialisées dans la fabrication de pains, friands, viennoiseries, petits fours et gâteaux à base de farines de céréales (soja, maïs, riz, sorgho), de tubercules (manioc et igname), ou encore de produits comme le miel, le gingembre et le chocolat.

Il est important de changer de paradigme et de saisir cette opportunité”, a exhorté la cheffe du gouvernement aux différents acteurs. Ces derniers pourraient d’ailleurs par exemple s’approvisionner auprès de ‘Minagro Group’ une structure locale pionnière qui met à la disposition des boulangeries, des farines à base de maïs, de manioc, de patate douce et de banane plantain. 

Depuis plusieurs mois, les prix des principaux produits nécessaires à la fabrication de pain, aliment de première nécessité, augmentent de façon exponentielle.

Près d’un mois après son dernier succès, le Togo lance un nouvel appel à mobilisation sur le marché financier de l’Uemoa. Dans le viseur du Trésor Public, un montant de 35 milliards FCFA. 

L’opération qui sera bouclée le 27 mai prochain, est une nouvelle émission d’OAT de longue maturité (15 ans) assortie d’un taux d’intérêt de 6,15%. 

Depuis la reprise de ses émissions d’ODR, le Togo a levé 65 milliards FCFA en deux opérations.  

Dix jours après l’attaque terroriste sur le poste avancé du dispositif de l’opération Koundjoare, à Kpékpakandi, la nation toute entière et les Forces armées togolaises (FAT) ont rendu un ultime hommage aux huit soldats tombés au combat. Ceci, lors d’une cérémonie solennelle organisée à Nioukpourma (Dapaong), où est basé le 4ème Régiment d’infanterie. 

L’événement, présidé par la ministre des armées, Marguerite Essossimna Gnakade, représentant le chef de l’Etat, a connu plusieurs temps forts : l’arrivée des dépouilles mortelles drapées aux couleurs nationales, le cérémonial de dépôt de gerbes, la minute de silence et l’éloge funèbre prononcé par le Colonel Kolemagah Kassawah, chef d’état-major de l’armée de terre. 

C’est avec une grande émotion et un cœur meurtri que je prends la parole en ce moment douloureux où nous devons dire adieu à huit valeureux frères d’armes morts pour que vive le Togo”, a déclaré l’officier supérieur, avant de souligner la combativité, le sens de sacrifice et l’intelligence de situation des vaillants disparus. 

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A l’issue de l’oraison, les huits soldats ont été décorés, à titre posthume, de la médaille de Chevalier de l’Ordre du Mono, en signe de reconnaissance pour service rendu à la nation. 

Les noms des huits disparus : 

DEKABALO Alo-Egnim

BENGAWOUYA Manibadan

ATOU Bignonzi

YANDJIRE N’Kpambi 

DJATOITE Kamloukitibé

DJATO Djagoï

SINWOKOU M’Mahele 

GNANSIM Tchambiyèwassou (Agent de police)

Des perturbations auront lieu vendredi et samedi dans la desserte de l’eau potable dans la commune du Golfe 7 à Lomé, a annoncé la Société Togolais des Eaux (TdE). Ceci, en raison de l’opérationnalisation des nouvelles conduites de distribution posées récemment.

Si tous les quartiers de la commune sont concernés, ceux situés dans la zone comprise entre le rond-point Douane et Sagbado le sont davantage. 

Depuis quelques années, la Togolaise des Eaux a entrepris des travaux pour réhabiliter ses infrastructures, afin d’augmenter l’accès à l’eau potable de la population, conformément aux objectifs du gouvernement.    

Pour le compte de l’année 2022 au Togo, 777 médecins sont officiellement inscrits au Tableau de l’Ordre national de ces derniers, sur les 1740 enregistrés. L’annonce a été faite cette semaine par l’organe, à la faveur d’une mise à jour du tableau. 

Sur les 777, l’on recense 95 femmes et 20 praticiens exerçant à l’étranger (Allemagne, Canada, France, Sénégal, Ghana). Autre donnée intéressante, les médecins togolais couvrent presque toutes les spécialités existantes au Togo (41 sur une cinquantaine). 

Les spécialités les plus représentées du tableau sont la médecine générale (402), la gynécologie obstétrique (51), la pédiatrie (41) et la cardiologie (31). Enfin, les médecins exerçant dans le public se sont moins inscrits que leurs collègues du privé (300 contre 477). 

L’inscription au tableau de l’ONMT constitue un acte qui donne à un médecin l’autorisation formelle et légale d’exercice sur le territoire et dans l’espace Uemoa. 

Au Togo, la revalorisation du patrimoine culturel se poursuit. Après les hauts de fourneaux de Bandjeli, c’est au tour de ceux de Nangbani, toujours en pays Bassar, d’être réaménagés. Le ministère chargé de la culture s’apprête à lancer les manœuvres dans ce sens. 

Les travaux seront réalisés en 6 mois, et permettront de poursuivre la démarche de mise en lumière de ces anciens et importants sites sidérurgiques d’Afrique de l’ouest. 

Pour rappel, l’initiative est appuyée par la France à travers son service d’action culturelle au Togo.