Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, assiste ce mardi 2 octobre 2018 à Conakry, aux festivités marquant le 60ème anniversaire de l’indépendance de la Guinée.
Le Chef de l’Etat est arrivé hier dans la capitale guinéenne, à l’invitation de son homologue Alpha Condé. Aux côtés de plusieurs autres Chefs d’Etat et de Gouvernement, le n°1 togolais participera aux commémorations de ce jubilé de diamant, placé sous le thème : « 60 ans d’indépendance, une souveraineté assumée ».
Un entretien bilatéral est prévu à l’agenda du Chef de l’Etat. Des sujets d’intérêt commun entre les deux pays seront évoqués. Le Togo entretient d’excellentes relations diplomatiques avec la Guinée. Le Président guinéen, Alpha Condé, est l’un des facilitateurs désignés par la Cedeao pour conduire le dialogue inter-togolais.
Une haute délégation gouvernementale est attendue à Abidjan du 09 au 11 octobre prochain, dans le cadre du 2eme Forum et Exposition de la CEDEAO sur les Mines et le Pétrole, ECOMOF.
L’événement est organisé par la Commission de la CEDEAO, la République de Côte d’Ivoire et AME Trade Ltd, une entreprise opérant dans l’événementiel.
Il réunira plusieurs acteurs du secteur minier notamment, les plus hauts responsables gouvernementaux des 15 pays de la Cedeao, les cadres supérieurs des principaux groupes pétroliers, les prestataires de services et les investisseurs.
Les échanges graviteront principalement autour des « Stratégies pour promouvoir le développement des ressources minière et pétrolière en Afrique de l’Ouest ».
A travers cet rendez-vous, la Commission de la CEDEAO, entend « développer une coopération économique entre ses États membres pour attirer de nouveaux investissements en passant par l’uniformisation de leurs infrastructures, stratégies et réglementations. »
L’ECOMOF 2018 qui table sur plus de 1000 participants en provenance d’une vingtaine de pays, permettra aux acteurs de discuter des infrastructures ouest-africaines dans le secteur minier et celui des hydrocarbures, des politiques de contenu local, des codes pétroliers, ainsi que du potentiel en hydrocarbures de la région, actuel et futur.
Des leaders du secteur minier et pétrolier comme Endeavour Mining, IDC, SAMA Resources, Concrete Canvas, X&M et MANAS Resources, ont confirmé leur présence.
Une belle opportunité pour le Togo de tisser de nouveaux partenariats avec les principales parties prenantes du secteur pétrolier et gazier en Afrique de l'Ouest.
Conformément à son annonce, une délégation de la Cedeao conduite par le Président de la Commission Jean-Claude Kassi Brou et des représentants des facilitateurs a rencontré hier, 10 septembre 2018, les représentants du gouvernement et ceux de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition.
Objectif : faire le point de la mise en œuvre de la feuille de route prescrite le 31 juillet 2018 par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao en vue d’une sortie de crise du Togo.
Le N°1 de la délégation a replacé la mission dans son contexte :« En adoptant la feuille de route pour la résolution consensuelle de la crise socio politique, la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement avait prévu d’instituer un comité de suivi composé de représentant des facilitateurs et de la commission de la CEDEAO pour assurer le suivi de la mise en œuvre des décisions ». Et d’ajouter : « Nous sommes donc heureux de voir se tenir la toute première réunion du comité de suivi. Il s’agira donc de faire l’évaluation de la mise en œuvre de la feuille de route pour faire avancer le processus et apporter des solutions qui seront nécessaires dans chaque sens ».
Il a partagé avec l’assistance l’essentiel des activités menées par la Cedeao dans le cadre de son appui au processus de normalisation de la situation politique au Togo. La Cedeao a recruté, a-t-il indiqué entre autres, des experts électoraux, des experts en droit constitutionnel, en audit du fichier électoral et autres.
Le chef de la commission de la Cedeao a réitéré l’engagement de l’institution communautaire à travailler de concert avec les différentes parties prenantes du dialogue inter-togolais, notamment à « faire avancer l’ensemble des réformes » en vue de la tenue des élections législatives le 20 décembre 2018. En accord avec la volonté de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao et, dans des conditions de liberté, de transparence et de crédibilité. Les travaux dans le cadre de cette réunion se poursuivent aujourd’hui.
A Abuja, ce mercredi 5 septembre 2018, les experts douaniers de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) ont achevé une réunion de trois jours consacrée à l’examen et à l’adoption d’un projet de loi supplémentaire.
Ce projet de loi supplémentaire porte sur l’assistance administrative mutuelle et la coopération entre les administrations douanières des États membres.
Il devrait renforcer celui déjà existant, signé par la Cedeao le 29 Mai 1982, sous la dénomination « Protocole A / P5 / 5/82 intitulé Convention relative à l’assistance administrative mutuelle en matière douanière ». Un protocole qui ne traite que des questions du tarif extérieur commun (TEC) de la Cedeao et des autres politiques douanières mises en place pour faciliter le commerce interrégional.
Pour le Togolais Tei Konzi (photo), Commissaire de la Cedeao pour le commerce, les douanes et la libre circulation, la nouvelle mouture prendra en compte des problèmes tels que le terrorisme, le blanchiment d’argent et la criminalité transfrontalière.
Le président du comité des experts, le Nigérian Victor David Dimka, a, pour sa part, affirmé que « la réunion offre à la Cedeao l’occasion de revoir sa procédure, ses réalisations et ses défis en vue de lubrifier les domaines rouillés de notre assistance et coopération administratives ».
La démarche de réforme et d’amélioration de la coopération douanière entre les Etats membres de l’organisation sous régionale est accompagnée par des partenaires occidentaux, notamment la GIZ (Agence de Coopération internationale Allemande).
Une rencontre a eu lieu du 23 au 24 août 2018 dans la capitale togolaise entre les représentants de chefs d’États des pays-pilote de l’Alliance Solaire Internationale (ASI).
Cette assise vise d’une part à accélérer le processus de réalisation massive des projets et programmes solaires et, d’autre part, à relever les obstacles au financement des projets d’électrification des pays.
A cet effet, les participants ont insisté sur la mobilisation des ressources pour assurer aux populations une énergie de qualité et à moindre coût, dans le cadre de l’opérationnalisation de l’Alliance.
Lancée en novembre 2015 à Paris, l’ASI est une initiative franco indienne, qui vise à augmenter de façon significative la production de l’électricité solaire dans les 121 pays membres. L’Alliance a pour objectifs de mobiliser les financements nécessaires à l’atteinte des objectifs, de réduire de façon importante les coûts de l’énergie solaire, tout en contribuant à lutter contre les changements climatiques.
Le Togo, pays membre de cette alliance, s’est engagé pour une amélioration constante de l’accès des populations à l’électricité. Il a, en ce sens, organisé une table ronde des bailleurs de fonds et investisseurs sur sa stratégie d'électrification qui prévoit à l'horizon 2030, le raccordement de toute la population.
En vue de mieux lutter contre la faim et la malnutrition, des fléaux qui menacent les populations africaines, surtout sahéliennes, les travailleurs du secteur de l’alimentation de 6 pays francophones de la sous-région ouest africaine (Togo, Bénin, Burkina Faso, Mali, Côte d’Ivoire et Niger), étaient la semaine dernière à Lomé, pour renforcer leurs capacités en stratégie et techniques pour la sécurité alimentaire.
Organisée par l’Union Internationale des Travailleurs de l’Alimentation et de l’Agriculture (UITA) avec l’appui de Friedrich Ebert Stiftung, un organisme international engagé, entre autres, dans la lutte contre l’insécurité alimentaire, la rencontre a permis de développer un système d’entraide et d’assistance entre les pays, dans l’optique de soutenir un pays en difficulté sur le plan alimentaire, a indiqué Guillaume Tossa, Chargé de partenariat de l’UITA.
Par ailleurs, il s’est agi de définir d’autres stratégies de promotion de la sécurité alimentaire et de former les acteurs sur les dispositions à prendre pour rendre efficace la lutte contre la faim et la malnutrition.
Une rencontre de cinq jours réunit depuis lundi 20 août à Lomé, les acteurs de la santé des pays d’Afrique de l’Ouest autour de l’étude du manuel des exercices de simulation élaboré par l’Organisation Mondiale de Santé (OMS).
L’objectif visé par cet atelier est double : répondre efficacement aux urgences de santé dans les pays de la sous-région ouest africaine, d’une part, et renforcer les capacités des pays dans la surveillance et la riposte en matière d’organisation d’exercice de simulation, d’autre part.
Il devrait permettre aux praticiens issus des pays concernés de maîtriser le contenu de ce document qui leur offre des outils pratiques pour la conception et la mise en œuvre d’exercices de simulation dans leurs pays respectifs.
Selon Docteur Amadou Bayilo Diallo, médecin épidémiologiste au programme mondial des urgences sanitaires du Sénégal : «Les exercices de simulation constituent une composante du cadre de suivi et d’évaluation des règlements (…) que les Etats membres de l’OMS ont signés pour apporter un appui technique aux pays». La mise en œuvre et les évaluations par l’OMS de ces exercices devront permettre « aux pays de faire face aux urgences de santé ».
Les centres de santé togolais disposent à cet effet d’un système de surveillance épidémiologique permettant de détecter très rapidement des maladies qui peuvent vite se transformer en épidémies.
Les autorités bissau guinéennes ne tarissent pas d’éloges et de remerciements à l’endroit du Chef de l’Etat togolais pour sa forte implication dans la résolution de la crise qui a secoué leur pays pendant des années.
Après le président bissau guinéen José Mario Vaz et le Premier ministre de consensus Aristide Gomes, c’est le président de l’Assemblée nationale de la Guinée Bissau Cipriano Cassama, qui a exprimé également toute sa reconnaissance et celle de son pays, au Chef de l’Etat togolais et à toutes les autorités togolaises pour leur engagement en faveur du retour de la paix dans leur pays. C’était hier, le 16 août 2018, alors qu’il était reçu en audience par son homologue à Lomé, Dama Dramani.
Cette rencontre a été précédée, au cours de la même journée, par des échanges du N°1 de la Représentation nationale togolaise avec une délégation du Comité Interparlementaire de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (CIP-UEMOA), conduite par son président, Jérémie N’Gouan : « Nous sommes venus rendre visite à un aîné qui a été longtemps président du CIP. En plus, nous avons échangé avec lui sur des questions d’ordre général, notamment le passage du CIP en parlement ». « En ce sens, le président Dramani nous a fait une synthèse de la situation du Togo », a-t-il ajouté à sa sortie d’audience.
En collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la Société ouest africaine de chimie (SOA CHIM) assure du 14 au 17 août prochain à Lomé, ses 19èmes journées scientifiques annuelles.
Placée sous le thème : « Contribution des sciences chimiques dans la mise en œuvre des ODD», cette rencontre devrait permettre aux scientifiques, chercheurs et enseignants venus de tous les pays francophones d’Afrique de l’Ouest, de partager à travers des conférences plénières et différents panels, les résultats de leurs recherches, en ligne avec les objectifs de développement durable.
Les exposés porteront, selon Gado Tchangbédji, Doyen de la faculté des sciences de l’Université de Lomé, sur des angles thématiques en relation avec le développement agricole, et la transformation des produits agricoles. Les échanges se focaliseront également sur la santé, l’environnement, les ressources naturelles et le rôle du scientifique dans l’atteinte des ODD.
A l'issue de l’inédit sommet conjoint CEDEAO-CEEAC tenu le 30 juillet 2018 à Lomé, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a félicité les Etats membres des deux communautés sous régionales pour la réussite de leur rencontre et les invite à renforcer leur coopération.
Première du genre, l’assise de Lomé a permis aux Chefs d’Etat des deux communautés et autres personnalités, d’analyser la situation sécuritaire en Afrique centrale et occidentale en vue de mutualiser les efforts de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme.
Le sommet s’est achevé sur une note d’espoir. L’accord qui en est issu, dénommé « Déclaration Lomé sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme », définit les grandes orientations des deux communautés en matière de paix, de sécurité et de lutte contre le terrorisme.
António Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies l’a accueillie avec satisfaction et a, par ailleurs, réitéré l’engament des Nations Unies à continuer de soutenir les Etats dans la mise en œuvre des décisions issues de cette rencontre. «Le Secrétaire général accueille avec satisfaction l’engagement renouvelé des États membres de la CEEAC et de la CEDEAO à renforcer la coopération sur les défis majeurs de la paix et de la sécurité. Il est particulièrement encouragé par la décision de signer un accord de coopération pénale avant la fin de l’année 2018 » a déclaré Farhan Haq, Porte-parole adjoint d’António Guterres au cours d’un point de presse tenu le 2 août 2018.
Et de poursuivre, « Le secrétaire général réitère l'engagement des Nations Unies à continuer à promouvoir la coopération interrégionale et à soutenir la mise en œuvre des décisions adoptées par le Sommet CEEAC-CEDEAO ».