Le chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé a effectué un déplacement officiel en Guinée ce mardi 10 octobre. Il a été accueilli à l’aéroport international de Conakry par son homologue, Alpha Condé.
Le Chef d’Etat guinéen, président en exercice de l’Union Africaine (UA), a précisé le cadre dans lequel se situait ladite visite. Avec le Président Faure Gnassingbé, qui préside la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), les « questions d’intérêt sous régional » meubleront leurs discussions.
La situation politique qui prévaut devrait être abordée par les deux personnalités. Le 04 octobre dernier, dans un communiqué conjoint, le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union africaine (UA) ont apporté leur soutien au processus de révision constitutionnelle engagé par le gouvernement togolais et invité ce dernier à fixer une date pour la tenue d’un référendum.
Les trois organisations ont également appelé les acteurs politiques togolais à un dialogue afin de sauvegarder la paix et la cohésion du pays.
Après une mission d’observation dépêchée au Togo du 14 septembre au 8 octobre derniers, et en marge de l’atelier régional sur le contrôle de l’action publique et le suivi des Objectifs de développement durable dans l’espace CEDEAO, tenu à Lomé, la Plateforme des réseaux Social Watch d’Afrique de l’Ouest (SWAO) a émis des recommandations sur la situation sociopolitique qui prévaut au Togo.
Le processus de réforme constitutionnelle qui divise le gouvernement et l’opposition a motivé cette sortie.
Les OSC de la CEDEAO ont notamment rencontré les premiers responsables du pays, des membres du gouvernement, les responsables de partis politiques de l’opposition et du parti au pouvoir, les OSC togolaises, les institutions de la République et la communauté internationale, pour recueillir leurs avis et procédé à une analyse.
Au terme de celle-ci, la mission de la SWAO en est arrivée à la conclusion que l’organisation d’un référendum est le moyen le plus approprié de mener à bien le processus de réforme constitutionnelle au Togo.
Un dialogue entre les acteurs de la sphère sociopolitique, sous le regard avisé d’une mission diplomatique portant le sceau de la CEDEAO, constitue une autre suggestion des OSC sous régionale.
Afin de porter leurs recommandations à l’échelle de la CEDEAO, un forum citoyen de haut niveau sur la paix et la démocratie, placé sous le parrainage de SEM Faure Essozimna Gnassingbé, président en exercice de l’espace communautaire est en cours de préparation et se tiendra à Lomé, apprend-on des responsables de la SWAO.
Les premières dames de la Communauté économiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) tiennent ce jeudi 05 octobre à Niamey un forum pour le renforcement des Systèmes de protection de la mère et de l’enfant dans la sous-région.
La rencontre sera également consacrée à la lutte contre les mutilations génitales féminines, et l’impact des violences basées sur le genre, les femmes et les jeunes, en Afrique de l’Ouest.
A l’ouverture des travaux, ce jour, aux côtés du président nigérien Mahammadu Issifou, se trouvait le chef de l’Etat togolais, SEM Faure Essozimna Gnassingbé. Le Président en exercice de la Communauté est venu apporter son soutien à l’initiative des Premières dames.
Plusieurs objectifs sous-tendent ce forum sous régional. La formulation d’une recommandation sur l’intégration de la lutte contre les mutilations génitales au Cadre législatif protégeant les droits des femmes et des filles dans les Etats membres de la Cedeao.
En outre, les premières dames seront faites Ambassadrices, dédiées à chacune des thématiques majeures discutées au cours du Forum de Niamey.
Un communiqué conjoint en date de ce mercredi 04 octobre 2017 est venue clarifier la position des trois organisations africaines sur la situation socio-politique qui prévaut au Togo. La Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union africaine (UA) et le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) indiquent avoir suivi avec attention les récentes évolutions sur le processus de révision constitutionnelle.
La CEDEAO, l’UA et l’UNOWAS, après analyse, donnent leur quitus à l’adoption du projet de loi constitutionnelle visant à modifier les articles pertinents de la Constitution togolaise. Elles observent que « c’est une étape importante pour mettre le Togo en conformité avec les normes démocratiques reflétant les meilleures pratiques en Afrique de l’Ouest ». Aussi, les trois organisations invitent le gouvernement à poursuivre le processus en fixant une date pour l’organisation du référendum sur le projet de loi constitutionnelle.
L’opposition est pour sa part, encouragée « à saisir cette occasion pour faire avancer les réformes constitutionnelles ».
Un appel à un dialogue pacifique et à la retenue de tous les acteurs politiques afin de « préserver la paix et la cohésion dans le pays car le Togo est leur patrimoine commun » conclut le communiqué
Au terme d’une réunion organisée à Lomé, les ministres de la CEDEAO en charge de l’Education, ont été reçus par le Premier ministre Komi Selom Klassou, le vendredi 29 septembre. Leurs travaux ont porté sur l’harmonisation du système éducatif et la mobilité académique au sein de la Communauté. Les conclusions de leurs échanges ont fait l’objet de discussions avec le Chef du gouvernement togolais.
Voulant faire de l’éducation « la priorité et le moteur de l’émergence et du développement dans les Etats de la CEDEAO », les ministres de l’Education de la Communauté ont sollicité l’aide de Komi Selom Klassou. Le Premier Ministre se fera leur intermédiaire auprès du Chef de l’Etat, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etats de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.
Le prochain Sommet de la CEDEAO est en effet l’occasion idéale pour porter les recommandations issues des travaux de Lomé au niveau des Chefs d’Etat de l’espace communautaire et ainsi solliciter leur appui.
Le jeudi 28 septembre, il s’est ouvert à Lomé une réunion qui voit la participation des Ministres en charge de l’Education dans les quinze (15) Etats membres de la CEDEAO.
L’harmonisation du système éducatif pour une meilleure mobilité académique dans l’espace, les programmes de bourses académiques et le développement des centres d’excellence sont les principaux sujets à l’ordre du jour des travaux qui s’achevent ce vendredi.
Les autorités en charge de l’éducation dans l’espace CEDEAO souhaitent en effet mettre sur pied une nouvelle approche dans le secteur.
Un document cadre est en élaboration et contiendra des recommandations pour promouvoir une éducation de qualité dans la sous-région. Les travaux de Lomé font suite à ceux qui se sont tenus à Abuja (Nigeria) et qui visent à faire de l’éducation, un vecteur de développement en Afrique de l’Ouest.
Le ministre togolais de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le Prof. Octave Nicoué K. Broohm (photo), par ailleurs président du Conseil des ministres de l’Education de la CEDEAO, a, à l’ouverture des travaux, rassuré de la disponibilité du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé, président en exercice de l’espace communautaire à accompagner les processus d’harmonisation dans tous les Etats membres.
Créée en 1987 par les 15 Chefs d’Etat de l’espace CEDEAO, l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) a pour objectif d’offrir le niveau le plus élevé en matière de prestation de soins de santé aux populations de la sous-région, sur la base de l’harmonisation et de la coordination des politiques des États Membres ainsi que de la mise en commun des ressources.
C’est cette vision commune qui motive une réunion qui se tient dans la capitale togolaise depuis ce lundi 25 jusqu’au 27 septembre prochain.
Afin de lutter plus efficacement contre les épidémies, les maladies non transmissibles, mieux planifier les campagnes de vaccination, la réforme hospitalière et le renforcement de capacités du personnel de santé à l’échelle régionale, les experts réunis à Lomé vont définir les actions prioritaires et les voies et moyens pour mobiliser les ressources financières à cet effet.
La raréfaction des financements est l’un des principaux défis auxquels doit faire face l’OOAS. La sous-région ouest africaine est pourtant en proie ces derniers mois à la résurgence d’épidémies telles la dengue au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire et le choléra en Sierra-Léone et au Niger. A Lomé, le Plan Stratégique 2016-2020, élaboré sur la base de la circulaire budgétaire de la CEDEAO et le Budget Programme 2018, seront donc peaufinés.
Dans le cadre d’un Forum de Haut Niveau sur la paix, en cours de préparation dans l’espace CEDEAO, une plateforme d’Organisations de la société civile a été reçue ce vendredi par le Chef d’Etat togolais, président en exercice de la communauté, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.
Un projet de mise en place d’une «Task Force» citoyenne de médiation pour la paix et la démocratie et d’un Observatoire citoyen des politiques économiques de l’intégration régionale, a été présenté au locataire de la Présidence togolaise.
La CEDEAO sera en effet le parrain du projet de mise en place de ces deux outils régionaux. Aussi avec son Président en exercice, il a été question « de discuter des dispositifs et des instruments de l’observatoire citoyen d’analyse des politiques, en Afrique et particulièrement dans l’espace Cedeao, de passer en revue les outils et de voir les pratiques de ces instruments », a déclaré le coordonnateur régional de l’Afrique Permanence, M. Abel Gbétoenoumon qui conduisait la délégation.
Un appel à propositions a été lancé à l’endroit des entreprises ouest-africaines gérées par des femmes et proposant des solutions énergétiques écologiques. Les organisateurs sélectionneront au moins 10 entreprises ou projets qui pourront bénéficier d’un investissement allant jusqu’à 50 millions $.
Cette initiative est portée par le Centre des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique (ECREEE) de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Climate Technology Centre and Network (CTNC) et la Private Financing Advisory Network (PFAN).
Les projets sélectionnés bénéficieront d’un coaching en développement de business plan viable sur les plans financiers, sociaux et environnementaux. Ils seront ensuite présentés à des investisseurs, tout en bénéficiant d’un service de suivi et de facilitation.
Cet appel à projet a pour objectif de faciliter les initiatives portées par les femmes et de conférer aux porteuses de projet les capacités techniques, financières, ainsi que les autres compétences nécessaires pour devenir des productrices et des distributrices énergétiques compétitives. Il entre dans le cadre de la politique pour la parité hommes femmes dans l’accès à l’énergie, adoptée par la CEDEAO et visant une participation minimale de 25% des femmes dans le secteur énergétique ouvert au public.
Ces derniers jours à l’Assemblée Nationale togolaise, toutes les attentions sont focalisées sur le projet de réformes constitutionnelles introduit par le gouvernement et qui, pour l’heure, ne reçoit pas l’assentiment de l’opposition.
Les députés ont malgré tout planché et adopté un projet de loi portant égalité de traitement des étudiants étrangers, ressortissants des pays membres de l’UEMOA dans la détermination des conditions et des droits d’accès aux institutions publiques d’enseignement supérieur du Togo. C’était le jeudi 14 septembre en clôture de la 1ère session extraordinaire de l’année 2017.
En adoptant cette loi, les autorités togolaises traduisent dans les faits, l’intégration régionale prônée par le chef de l’Etat et actuel président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé et se conforment aux normes de l’UEMOA.
Les étudiants étrangers, ressortissants de cette zone payeront désormais les frais d’études au même titre que leurs homologues togolais. La nouvelle législation renforce également et facilite leur mobilité dans le cadre du système en vigueur License-Master-Doctorat (LMD) en vigueur dans l’espace UEMOA.
La loi portant égalité de traitement des étudiants étrangers, ressortissants des pays membres de l’UEMOA raffermit en outre les liens entre les étudiants de la zone.