(Agence Ecofin) - Au Burkina Faso, le ministère en charge de l’Energie a annoncé que le taux de réalisation de la centrale photovoltaïque de Zagtouli a atteint 90%, et que les installations entreront en service « très bientôt », rapporte Xinhua.
Située à Zagtouli, dans la banlieue de Ouagadougou, l’installation comprendra 129 600 panneaux de 260 Wc et permettra de générer 33,7 MW pour satisfaire 10% de la demande actuelle du réseau national de distribution. Ce sera aussi l’une des plus grandes centrales solaires d’Afrique subsaharienne.
Son coût total est de 46 milliards de FCFA, soit 78 millions de dollars. Les principaux investisseurs sont la Banque européenne d’investissement, l’Agence française de développement et l’UE.
La demande électrique moyenne du Burkina-Faso est de 220 MW alors que le pays produit actuellement 177 MW. Le pays importe le solde de l’énergie consommée, malgré un immense potentiel dans le domaine du solaire.
Olivier de Souza
(Agence Ecofin) - La Banque africaine de développement (BAD) investira 950 millions $ dans le développement du Ghana. C’est ce qu’a déclaré le président de l’institution, le Nigérian Akinwumi Adesina (photo), au sortir d’une rencontre avec les autorités ghanéennes.
Ce financement ira dans 23 projets d’infrastructures dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie et des transports.
En ce qui concerne le secteur agricole, Akinwumi Adesina a rappelé que ce dernier constituait une des cinq priorités de la banque qui entend y investir 24 milliards $, d’ici 10 ans. «Nous accompagnerons l’agriculture ghanéenne, spécialement dans le nord du pays.», a affirmé le responsable.
Le secteur bancaire ne sera pas en marge puisque, souligne Ghanaweb, la banque investira 40 millions $ dans un établissement bancaire afin de booster le financement des petites et moyennes entreprises.
Aaron Akinocho
(Agence Ecofin) - A l’occasion du 57ème anniversaire de l’indépendance du Niger, le président Issoufou est revenu dans son discours sur les défis démographiques qui se présentent pour son pays.
Le chef de l’Etat a pointé du doigt le rythme de croissance de la population. « Elle doublerait en moins de 18 ans et pourrait atteindre plus de 40 millions en 2035 et environ 75 millions en 2050. Le bon sens nous commande de réfléchir dès à présent à ces horizons, » exhorte-t-il.
Et en termes de proposition de politique publique pour transformer cette croissance en dividende démographique, le Président nigérien mise sur l’éducation : « Si nous n’arrivons pas à éduquer, former, soigner notre jeunesse et à lui offrir des opportunités d’emploi, elle sera avec les personnes admises à faire valoir leur droit à la retraite, un élément du passif du bilan. Dans ce cas, la jeunesse de notre population sera un handicap, pire une menace à la cohésion sociale et à la prospérité, » a-t-il diagnostiqué.
Avant d’ajouter que le Programme de Renaissance (le programme l’ayant porté au pouvoir) compte solutionner cela à travers « la scolarisation et la formation des jeunes filles, la fin des mariages et des naissances précoces, l’accès aux emplois et à la propriété pour les femmes ainsi qu’à travers la santé de la reproduction.»
Depuis le 30 juin dernier, les députés togolais sont en intersession parlementaire. Durant cette période, ils ont notamment pour mission de retourner auprès de leurs communautés pour s’enquérir de leurs besoins.
Une délégation de députés membres de la Commission de l’Education et du Développement socio-culturel de l’Assemblée nationale a choisi de se pencher sur le secteur touristique. La sortie de l’UNESCO fin juillet qui s’inquiétait de l’état du site de Koutamakou, en pays Tamberma, inscrit à son patrimoine mondial, n’est pas étrangère à cette initiative.
Les députés effectuent donc une tournée nationale qui a démarré ce mercredi 02 août par le parc animalier de Sarakawa dans la région de la Kara. Elle se poursuivra sur tous autres sites touristiques du pays. Il s’agit pour eux de relever les dysfonctionnements qui entravent l’essor touristique du pays.
Au terme de leur tournée, les parlementaires indiquent qu’un plaidoyer sera soumis au gouvernement. A sa prise de fonction en mai dernier, le ministre du Tourisme, M. Ihou Atigbé avait notamment rencontré les acteurs du secteur et pour les assurer de l’engagement de l’exécutif à relancer et redynamiser l’industrie touristique nationale.
Selon un rapport du Conseil Mondial du Voyage et du Tourisme publié en 2016, le secteur touristique emploi près de 79 000 personnes au Togo et son apport au PIB national est de 2,2 %.
Le Gouvernement, à travers le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, a lancé le projet «Galilée». Objectif : doter chaque étudiant des universités publiques du pays (Kara et Lomé) en ordinateur portatif performant.
Le projet a été conçu pour que chaque étudiant puisse s’acheter un ordinateur PC connecté et dont le coût de remboursement est échelonné sur plusieurs mois. Selon les explications du Ministre Octave Nikoue-Broohm, les étudiants seront appelés à s’inscrire sur une plateforme en création leur permettant d’effectuer les payements directement en ligne. Avec un engagement de remboursement de cinq milles (5000) FCFA par mois, soit 167 FCFA par jour après un dépôt initial de cinquante mille (50 000) FCFA. Une garantie de 12 mois et un service après-vente sont également compris dans le projet.
En mettant en route «Galilée», le Gouvernement poursuit sa politique de développement à travers les TIC. Rendre les universités publiques du pays plus performantes et compétitives dans la sous-région est aussi en ligne de mire. L’université de Lomé a, pour rappel, annoncé un plan de modernisation triennal estimé à 29,5 milliards de FCFA.
L’Agence Nationale pour le Volontariat du Togo (ANVT) a lancé le 12 juillet dernier la 2ème édition du concours national « Meilleur Volontaire de l’année 2017 ». Initié pour valoriser la contribution des volontaires pour le développement de leurs communautés et l’atteinte des Objectifs du développement durable (ODD), le concours porte cette année sur cinq (5) thématiques à savoir : la santé, l’éducation, l’animation sociale et développement communautaire, l’environnement-agriculture, la justice-droit-équité et genre. Sont concernés les volontaires nationaux et internationaux qui ont la possibilité de déposer leurs candidatures jusqu’au 12 août prochain.
Ce concours, c’est également l’occasion pour les responsables de l’ANVT d’identifier le rôle que jouent les volontaires et de mettre en avant leurs capacités à transformer, à modeler et à stimuler des couches vulnérables en faveur du développement. Par ce biais, l’engagement des volontaires est valorisé auprès des populations et des partenaires en développement. Il s’agit aussi de stimuler la mobilisation populaire pour le développement harmonieux du Togo.
Se reposant sur trois principes : l’inclusion, le genre et la culture de l’excellence, l’ANVT, depuis son institutionnalisation en 2015, se pose en instrument privilégié du gouvernement togolais, de réduction de la pauvreté et d’accélération de l’atteinte des objectifs de développement durable. Un peu plus de 11 000 volontaires ont été mobilisés à ce jour.
L’optimisation des recettes de l’Etat sous-tend une formation organisée par l’Office Togolais à l’endroit de son personnel. Ouverte ce mardi 1er août, ladite session porte sur le dédouanement des produits pétroliers dans l’optique d’éviter la fraude dans le secteur des d’hydrocarbures.
Pendant les cinq jours que durera la formation, les agents de l’OTR seront informés sur les aspects sécuritaires des produits pétroliers, les techniques de mesurage et aussi les dispositions législative et règlementaire pour le contrôle en vue de l’optimisation des recettes de l’Etat. Ils devront également renforcer les capacités sur les systèmes métriques. Ils seront à même de contrôler, inspecter le chargement, le déchargement et le transbordement des navires et aussi le transfert des produits pétroliers.
L’OTR a organisé cette formation en collaboration avec le Projet d’Appui à la Mobilisation des ressources et renforcement des capacités Institutionnelles (PAMOCI) dans le but de mieux accomplir sa mission.
L’Office est en effet chargé de recouvrer les impôts, taxes et droits de douanes pour le compte de l’Etat et des collectivités territoriales. Il a également en charge de conseiller ou représenter le gouvernement en matières fiscales et douanières ; de promouvoir le consentement volontaire à l’impôt ; de combattre la fraude, l’évasion fiscale et la corruption et de produire des statistiques sur les recettes collectées.
Le Gouvernement togolais a enclenché un processus de modernisation du secteur du numérique dans le pays. Ces derniers mois, les initiatives ont été multipliées pour faire de cet engagement une réalité. Les plus récentes sont la création de TOGOCOM, l’élaboration d’un Schéma Directeur d’Aménagement Numérique (SDAN), l’attribution de deux licences FAI à de nouveaux opérateurs, le lancement d’un point d’échange internet (IXP) ou encore le vote des lois d’orientation sur la société de l’information et sur les transactions électroniques au Togo.
Dans le même ordre d’idées, dans le cadre de la mise en place de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), en remplacement de l’Autorité de réglementation du secteur des postes et des télécommunications (ART&P), un appel à candidatures a été lancé pour le poste de Directeur Général de l’Institution. Les candidatures doivent être envoyées au plus tard le 31 août 2017.
Le futur Directeur Général de l’ARCEP aura pour missions, d’assurer la transition avec l’ART&P; de mettre en place un plan stratégique, les manuels de procédures de gestion et de contrôle ainsi que des outils de pilotage modernes; de coordonner les actions des différents départements de l’ARCEP; mettre en œuvre le contrat de performance sur trois (3) ans qui sera adopté de concert avec le comité de direction de l’ARCEP et la tutelle.
Avec la mise en place de l’ARCEP, le gouvernement veut relever les défis de régulation que posent les secteurs des communications électroniques et des postes, avec des principes modernes d’administration et de gestion axée sur les résultats.
Bien qu’annoncée ce mardi 1er août, la tournée nationale de la Commission de réflexion sur les réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles a pris effet dès ce lundi 31 juillet 2017. Objectif, recueillir les avis et suggestions des populations du Togo profond.
Ces rencontres préfectorales ont démarré par la Préfecture du Kpendjal à Mandouri. La délégation de la Commission conduite par sa Présidente Mme Awa Nana-Daboya a échangé dans la matinée de lundi avec les populations de la localité.
Suivant sa méthodologie de travail, la commission a expliqué à la population, en premier lieu, sa mission et les étapes qu’elle a déjà franchies. Elle a, en second lieu, fait un bref exposé sur le contexte historique, l’état des lieux juridiques et les élections au Togo, avant de laisser la parole aux populations pour des échanges interactifs. Le même exercice a été répété dans le Kpendjal-Ouest dans l’après-midi.
Les préoccupations des populations sont relatives aux questions de limitation de mandat présidentiel et de mode de scrutin. Les populations ont souhaité des réformes dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’agriculture et dans l’administration publique en vue d’une répartition équitable des richesses du pays et d’un développement équilibré de ses régions économiques.
Les consultations se poursuivent ce mardi 1er août 2017 dans les préfectures de Tône et de Cinkassé. La tournée nationale de la Commission sillonnera tout le territoire national jusqu’au 31 août prochain.
Le secteur privé ouest-africain veut renforcer sa coopération et redynamiser les échanges commerciaux entre les pays de l’espace CEDEAO. Une session d’échanges sur l’alliance Borderless a été organisée dans cette optique par la Chambre du Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), ce lundi 31 juillet à Lomé.
L’Alliance Bordeless est une association du secteur privé ouest-africain qui s’est assignée pour mission de créer une plate-forme solide du secteur privé afin de faciliter le commerce et l’intégration de la sous-région. Cette facilitation offrira des opportunités de réseautage d’affaires pour accroître le commerce et l’investissement ouest-africain.
Dans les quinze (15) pays de la CEDEAO, neuf (9) comités nationaux ont été mis en place et sont opérationnels. Au cours de cette réunion de Lomé, les tractations et concertations ont démarré pour que le Comité national du Togo soit également constitué.
La CCIT entend accompagner le processus pour que le pays profite des opportunités qu’offre l’Alliance Borderless et pour faire de la facilitation du commerce et des transports une réalité dans la région ouest africaine.