Doter le Togo d’une stratégie nationale d’inclusion financière, c’est ce à quoi s’attèle le Ministère du développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes. Un atelier organisé à cet effet en fin de semaine dernière a servi à présenter les résultats d’une étude qui s’inscrit dans le cadre l’élaboration du processus « Making Access to Financial Services Possible » (MAP).
L’étude a consisté en un diagnostic de l’inclusion financière au Togo. Les populations ont été consultées sur leurs besoins et la meilleure manière d’y répondre à travers des offres adéquates. Elle a également consisté en la collecte de données auprès des banques, des compagnies d’assurance, des systèmes financiers décentralisés, des sociétés de téléphonie mobile, des structures de réglementation et autres acteurs partenaires techniques et financiers.
Pour Mme Victoire Tomégah-Dogbé (photo), ministre du Développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et l’Emploi des Jeunes, « le processus MAP est un processus qui permet à notre pays de disposer d’une stratégie nationale d’inclusion financière. Pour réaliser cette stratégie financière, il faut conduire un diagnostic qui révèle que 60 % de la population est touchée par l’inclusion financière contre 40% qui ne l’est pas encore ».
Malgré des résultats significatifs obtenus ces dernières années à travers les différents produits, l’objectif est d’asseoir une meilleure stratégie pour toucher un plus grand nombre. « Aujourd’hui les opérations du Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI) ont touché à peu près un crédit de 52 milliards de F CFA avec les produits APSEF, AGRISEF, AJSEF et d’autres produits pour les personnes vulnérables. Malgré cette politique d’inclusion financière le constat est que tout le monde n’est pas touché », déclare-t-elle.
Aussi, les résultats de cette étude viennent à point nommé pour réorienter et mettre en place une stratégie nationale d’inclusion financière plus efficace, pour le bien-être des populations.
La capitalisation boursière actions de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), le marché financier commun aux pays membre de l'UEMOA, est reparti à la hausse, atteignant 7221,31 milliards de FCFA le 24 mai 2017, après s'être installé lundi à moins de 7000 milliards de FCFA lundi, un niveau qui était le plus bas depuis le 10 mars 2016.
La progression des principaux indices a été assez marquée, avec le BRVM 10 (dix plus grosses sociétés de ce marché) qui a bondit de 5,18% et le BRVM Composite (l'ensemble des sociétés de la cote) qui s’améliore de 3,5%. Cette performance est attribuable tout d’abord à Sonatel, l'acteur le plus important et le plus influent du marché (+6,52%) dans un volume des échanges de 1,5 milliard de FCFA.
Parmi les autres hausse, on retrouve la Société Générale de Banques CI qui a bondi de 6,67% et Uniwax a progréssé de 5,85%.
Dans presque tous les secteurs, on a pu constater des hausses sur plusieurs titres, sans pouvoir déterminer les facteurs déclencheur du processus, d'autant que plusieurs sociétés cotées ont déjà tenu leurs assemblée générales.
Idriss Linge
Le jeudi 25 mai, la compagnie philippine International Container Terminal Services (ICTSI) a annoncé qu’elle abandonnait le projet portuaire qui lui avait été attribué au Nigéria il y a 5 ans. La firme explique sa décision par une insuffisance de fonds pour mener le projet à terme.
ICTSI et la Lekki Port LFTZ Enterprise qui a initié le projet, ont décidé ensemble d’avorter le contrat de sous-concession relatif au projet. « Les deux parties sont parvenues à cette décision en raison des délais enregistrés dans la réalisation de projet du port de Lekki, » a indiqué ICTSI.
Selon l’accord relatif au projet signé en août 2012, la firme asiatique devait installer et opérer, sur une période de 21, ans un terminal à conteneurs à Ibeju Lekki, dans l’Etat de Lagos, moyennant un investissement de 225 millions $.
ICTSI, fondé en 1988 à Manille, gère un vingtaine de contrats portuaires à travers le monde.
En conseil des ministres hier mercredi, le gouvernement a adopté un projet de loi portant sûreté, sécurité et utilisation pacifique de l’énergie atomique. Ledit projet de loi a pour but de renforcer l’arsenal juridique dans l’utilisation pacifique et conventionnelle de cette énergie et surtout étendre son application pour révolutionner d’autres secteurs de la vie socio-économique.
Selon le communiqué du Conseil des ministres rendu public hier, le gouvernement compte mettre en oeuvre des programmes dans les domaines de la recherche et de la sécurité alimentaire, de la lutte contre le cancer, de l’électricité nucléaire en conformité avec les normes et conventions internationales.
Pour ce faire, l’Exécutif compte intégrer dans la législation nationale, des mesures de sûreté et de sécurité pour l’exploitation des réacteurs de recherche et de puissance; des mesures de gestion pérenne des déchets radioactifs ; d’un ensemble cohérent de normes de bases relatives à la protection des personnes et des biens contre les effets nocifs des rayonnements ionisants et des mesures techniques pour limiter l’exposition des travailleurs et du public.
Par ailleurs, le projet de loi portant création, mission, attributions, organisation et fonctionnement d’une Autorité de régulation et de Sûreté nucléaires (Arsn) du 06 décembre 2016 a connu une modification à l’issue du Conseil des ministres d’hier. Le nouveau projet de loi a été adopté pour corriger des dispositions contradictoires dans le projet de loi de 2016 et aussi revoir la durée du contrat des Directeurs des Départements.
Les deux projets lois suscités seront transmis à l’Assemblée nationale pour adoption.
Guevanis DOH
Le Nigéria et les USA vont lutter ensemble contre la cybercriminalité et les fraudes financières qui grèvent l’économie du pays d’Afrique de l’Ouest, a révélé l’ambassadeur américain près le Nigéria, Stuart Symington, le 23 mai. Ceci en marge de la seconde édition de la conférence annuelle sur la lutte contre les fraudes financières, la cybercriminalité et les crimes transfrontaliers.
« Les Etats-Unis vont collaborer avec le gouvernement nigérian dans le cadre de la lutte contre la fraude financière, le blanchiment, la cybercriminalité, les crimes transfrontaliers dont le trafic de stupéfiants, humain, et le braconnage, » a affirmé Symington.
Pour sa part, Juliet Ibekaku-Nwagwu, conseillère spéciale à la présidence en charge des réformes judiciaires a indiqué: « Nous mettons en œuvre les efforts nécessaires en vue de mettre fin aux crimes transfrontaliers qui menacent la sécurité nationale».
Il faut rappeler qu’en mars dernier, la firme kényane Serianu Ltd, dans son rapport intitulé « Atteindre la Cybersécurité: Améliorer la visibilité et accroitre la prise de conscience », a indiqué que cinq pays africains ont cumulé en 2016 des pertes de 895 millions $ en raison de la cybercriminalité. Le document précise que le Nigéria à lui seul a perdu environ 550 millions $.
Schadrac Akinocho
L’exécutif ghanéen vient d’ouvrir une usine de transformation de poissons à Elmina, dans la Région centre, rapporte Ghanaweb. D’un coût de 7,5 millions $, l’infrastructure devrait permettre de générer plusieurs emplois et stimuler la transformation des produits de la pêche dans la région afin d’augmenter la valeur ajoutée pour les acteurs de la filière.
Selon Elizabeth Afoley Quaye (photo), ministre des Pêches et du développement de l’aquaculture, qui précise que cette initiative s’inscrit dans un ensemble de mesures du gouvernement visant à améliorer le bien-être des communautés vivant de la pêche, l’usine est dotée d’installations pour l’écaillage, l’éviscération, le filetage ainsi que l’empaquetage de poissons.
En outre, précise la dirigeante, l'infrastructure possède un système de transformation des déchets de poissons en nourriture pour animaux, une fabrique de blocs de glace et des chambres froides.
Espoir Olodo
Les discussions ont repris ce vendredi 26 mai entre le Ministre de la Fonction publique, du Travail, de l’Emploi, de la Réforme administrative, de la Sécurité sociale et de la Promotion du dialogue social, les syndicats et le Patronat.
Gilbert Bawara en charge de ce département, a indiqué que, lors de ces rencontres, tous « les points de leurs plateformes revendicatives seront examinés, dans un esprit d’ouverture, de sérénité et de façon constructive ».
L’objectif affiché de ces nouvelles sessions de discussions est de définitivement trouver un point d’entente entre les travailleurs et le gouvernement. Avec en ligne de mire, la protection sociale des travailleurs par le respect des normes et conditions de travail.
Le Ministre de la Fonction Publique ne perd pas aussi de vue que ces échanges devront permettre de « préserver la productivité et la compétitivité de notre économie, créatrice d’emplois et de richesse ». Gilbert Bawara affirme pouvoir compter sur l’esprit d’écoute et de conciliation des responsables syndicaux et aussi du Patronat pour atteindre ces buts.
La rencontre de ce vendredi, la première d’une série, a été consacrée aux échanges autour de la législation et les normes de travail, y compris les conditions de travail.
Les trois parties ont émis le vœu d’aller sûrement et sereinement vers un consensus. Ceci, gage d’une stabilité dans le monde du travail et d’une économie qui maintient le cap de la croissance.
L’Egypte a été à nouveau, ce vendredi 26 mai, la cible d’une attaque terroriste. Deux bus convoyant des chrétiens coptes au monastère de Saint-Samuel ont été visés par des tirs d’hommes armés. Au moins 28 personnes dont de nombreux enfants ont été tuées.
Le peuple togolais par la voix de son Président, SEM Faure Gnassingbé a aussitôt exprimé sa compassion à l’Egypte. Ceci, à travers deux courriers. L’un adressé, à sa Sainteté Tawadros II, Pape d’Alexandrie, et l’autre au Président Abdel Fattah Al-Sissi.
Au Patriarche de l’Eglise Copte et à toute sa communauté, SEM Faure Gnassingbé a, en son nom propre, celui de son gouvernement et du peuple togolais, transmis ses sincères condoléances.
Le Chef de l’Etat togolais a condamné un acte ignoble et rassuré Sa Sainteté Tawadros II de sa « proximité priante pour le repos des âmes » des victimes. En avril dernier, deux églises coptes avaient déjà été les cibles d’un attentat meurtrier.
Les mêmes mots de réconfort et de soutien, ont été adressés au Président Abdel Fattah Al-Sissi. A son homologue d’Egypte, SEM Faure Gnassingbé a exprimé sa vive compassion. « Dans ses moments particulièrement difficiles où le peuple égyptien pleure de nombreux morts et blessés », le Togo se tient aux côtés du pays frère d’Egypte, a rassuré le Chef de l’Etat. « L’attaque ignoble » a été à nouveau condamnée et la solidarité du peuple togolais renouvelée dans cette nouvelle épreuve. « Je réitère mon soutien aux autorités égyptiennes dans leur lutte contre le terrorisme, lutte qui nous engage tous », a en outre déclaré SEM Faure Gnassingbé.
Nasser Bourita, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Maroc, a été reçu le jeudi 25 mai par SEM Faure Gnassingbé, président de la République Togolaise.
L’émissaire du Roi Mohammed VI a inscrit sa visite à Lomé dans le cadre du renforcement de la coopération entre son pays et le Togo. Les échanges avec son hôte ont porté sur les relations bilatérales et les perspectives de développement de ces relations.
Au président Faure Gnassingbé, M. Nasser Bourita a transmis les chaleureuses salutations de sa Majesté, le Roi Mohammed VI. Les deux dirigeants entretiennent d’excellentes relations d’amitié. En outre, ils s’accordent sur le renforcement de la coopération sud-sud et les questions d’ordre sécuritaire sur le continent.
Le Chef de la diplomatie marocaine a ajouté avoir discuté avec SEM Faure Gnassingbé sur la tenue prochaine du sommet de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui se tiendra le 4 juin prochain à Monrovia au Libéria.
Le royaume chérifien veut en effet intégrer le regroupement communautaire. Par cette visite à Lomé de M. Nasser Bourita, les autorités marocaines sollicitent le soutien du Président togolais, SEM Faure Gnassingbé.
Le 32ème Colloque annuel du Centre de rencontres d’études des dirigeants des administrations fiscales (CREDAF) s’est achevé à Lomé le jeudi dernier. Au terme des travaux, le Togo a été porté à la tête de l’association pour un mandat d’un an. La présidence sera donc assurée par Adoyi Essowavana, le commissaire aux impôts de l’Office Togolais des Recettes (OTR).
A Lomé, les 30 pays membres de ce Centre ont réitéré leur engagement à mutualiser leurs efforts et expériences. Objectif : assurer l’autosuffisance de leurs pays à travers des recettes fiscales plus conséquentes et réduire de façon significatives leur dépendance vis-à-vis de l’extérieur. L’une des missions qui incombe au nouveau président du CREDAF sera donc d’œuvrer au renforcement de la coopération entre les administrations des pays membres.
Optimisation de la collecte des ressources fiscales à travers l’élaboration de stratégies appropriées, découverte de nouvelles niches fiscales, modernisation des procédures, sont les pistes essentielles à explorer afin d’élargir l’assiette fiscale et qui constituent les futurs chantiers qui attendent M. Adoyi Essowavana.
Rappelons que le 32ème colloque du CREDAF était placé sous le thème : «La mobilisation des recettes fiscales : quelles actions pour une Administration Fiscale efficace?».