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Au Togo, 200 nouveaux surveillants ont rejoint samedi 02 mars les rangs de l’administration pénitentiaire. L’acte a été officialisé par une cérémonie de port de bérets et de remise d’attestation présidée par le Garde des sceaux, ministre de la justice et de la Législation, Guy Mipamb Nahm-Tchougli.

Ces nouveaux agents, issus de la promotion 2021, ont au préalable suivi une formation de sept mois dont quatre au Centre national d’instruction (CNI) de Kara et trois au Centre de formation des professions de justice (CFPJ). Ils ont été outillés sur les techniques d’intervention en prison, la sécurité pénitentiaire et le secourisme carcéral.

« Vous vous engagez à servir la nation. Retenez que cet engagement sera la condition nécessaire et suffisante du renvoi à l’exercice de vos fonctions et que, par conséquent, vous devez tout faire pour ne jamais le trahir », a exhorté le ministre.

Pour rappel, le Togo s’est engagé il y a quelques années dans une réforme de son secteur de la justice. Entre autres, l’instauration des maisons de justice, promotion de magistrats et de greffiers, dématérialisation du casier judiciaire, décentralisation du duplicata de certificat de nationalité, ou encore opérationnalisation de la justice militaire.

Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé vendredi 1er mars, un décaissement immédiat de 68,3 millions de dollars en faveur du Togo. Ce financement s'inscrit dans le cadre d'un accord élargi de 390 millions de dollars sur 42 mois, au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC), conclu en décembre 2023.

Ce programme vient en appui aux efforts du gouvernement togolais visant à stimuler une croissance inclusive et renforcer la stabilité macroéconomique. Il repose sur plusieurs axes prioritaires : la réduction de la pauvreté, l'amélioration du filet de sécurité sociale, le renforcement des dépenses sociales, l'amélioration de l'environnement des affaires, le maintien de la stabilité macroéconomique et la consolidation budgétaire, notamment par une mobilisation plus efficace des recettes fiscales.

Le soutien du FMI arrive à point nommé pour le Togo, confronté comme ses voisins, à une conjoncture économique et sécuritaire difficile. La pandémie de Covid-19, les troubles sécuritaires dans la région du Sahel et les effets du changement climatique sur l'agriculture ayant fragilisé les économies de la sous-région et accentué les défis socio-économiques.

Selon le FMI, l’accord devrait également contribuer à la stabilité macroéconomique et externe de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Pour rappel, ce programme se poursuivra jusqu'à mi-2027.

Le Togo a bouclé ce vendredi 1er mars, une nouvelle opération sur le marché financier régional. En quête de 35 milliards FCFA via une émission simultanée de Bons (BAT) et d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT), le Trésor public a finalement collecté 38 milliards FCFA, soit 110% du montant recherché.

En tout, 44 investisseurs ont participé à l’opération proposant une enveloppe de 66 milliards FCFA, soit 189 % de taux de couverture. Dans le détail, 14 milliards ont été collectés sur les BAT émis sur les maturités de 182 et 364 jours aux taux d'intérêt multiples, tandis que 24 milliards ont été levés sur les OAT rémunérées au taux annuel de 6,15%, sur la maturité de 3 ans.

Au total, le Togo cumule 148 milliards FCFA d’emprunt sur les 607 milliards FCFA prévus cette année.

Au Togo, l’Unité de politique fiscale (UPF), placée sous l’autorité du ministère de l’économie et des finances, recherche un responsable pour la cellule « Fiscalité international ». Un appel à candidatures vient d'être lancé dans ce sens.

Selon le document, le futur responsable qui devra justifier de cinq années d’expériences dans le domaine du Droit des affaires, de l’Economie ou de la Gestion, sera basé à Lomé pour un mandat de deux ans, renouvelable.

Sa mission consistera entre autres, à élaborer les textes législatifs et réglementaires sur la fiscalité et définir les objectifs de recouvrement des recettes fiscales et douanières.

En outre, il devra sous la supervision du responsable de l’UPF, « coordonner, superviser et animer la cellule de la fiscalité internationale, en tenant compte des missions du ministère, de l’Office togolais des recettes (OTR) et de l’UPF », précise l’appel.

Pour rappel, l’Unité de politique fiscale est chargée de contrôler de façon générale, les activités de l'OTR, de proposer une stratégie visant à moderniser, simplifier et améliorer le système fiscal togolais, et orienter la stratégie en matière de relations fiscales internationales.

La communauté internationale observe ce 1er mars, la Journée mondiale de la protection civile (JMPC). L’événement, institué depuis 1990, est placé sous le thème de l’importance des technologies innovantes, dans la gestion des situations d’urgence et de catastrophes. 

Dans un message de circonstance adressé ce jeudi 29 février, le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Batossie Madjoulba, a rappelé la position du gouvernement par rapport à la question, et la nécessité pour le pays de renforcer ses acquis. 

Dans un contexte de risques multidimensionnels qui menacent la planète et la population qui l’habite, il est indispensable de repenser notre capacité à anticiper, réduire et affronter les risques. Les technologies facilitent les actions sur toute la chaîne et dans la prise de décisions rapides pour une protection maximale des populations et des biens. L’accent mis sur l’usage de la technologie dans la protection civile, cette année, nous interpelle sur la nécessité d’investir davantage dans ce domaine, afin de développer et d’acquérir des nouvelles technologies”, a-t-il déclaré. 

S’il s’appuie déjà sur des technologies innovantes pour la gestion de certaines crises et autres aléas hydrométéorologiques (application KoboKolect, drones pour la prise des images aériennes, entre autres), le pays envisage de faire plus. 

Le gouvernement compte poursuivre ses actions, afin de réduire et minimiser les impacts des catastrophes sur l’environnement, les populations et les biens”, a assuré le ministre. 

Pour rappel, le Togo avait été cité en exemple il y a trois ans, par l’Organisation internationale de la Protection civile (OIPC).

Expertise France et ONUSIDA ont annoncé mercredi 28 février la conclusion d'un partenariat visant à lutter contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH au Togo, au Bénin, au Cameroun, en Côte d'Ivoire, en République Centrafricaine et au Sénégal. La signature de l'accord, d'une valeur de 1,9 million d'euros, a eu lieu à la représentation permanente de la France auprès des Nations Unies à Genève.

D'après un communiqué des deux institutions, ce partenariat a pour but spécifique de renforcer les initiatives communautaires et les cadres législatifs pour combattre efficacement le VIH.

Le financement est assuré par Expertise France à travers L’Initiative, une facilité française complémentaire du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. L'objectif est de promouvoir l'accès à des services de santé liés au VIH, respectueux des droits de l'Homme, pour les groupes vulnérables, en particulier les jeunes femmes et les filles, détaille-t-on. Le projet sera dirigé par le bureau régional de l'ONUSIDA pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, avec le soutien de partenaires locaux.

La prévalence du VIH dans ces régions affecte de manière disproportionnée certaines populations, avec des taux significatifs parmi les travailleurs du sexe, les minorités sexuelles et les prisonniers, comparativement à la population générale.

Le partenariat vise donc, ont indiqué les deux parties, à améliorer les réponses juridiques et sociales au VIH, à réduire les inégalités de genre et les violences basées sur le genre, et à promouvoir un cadre juridique respectueux des droits de l'Homme. Il se concentrera surtout sur comment faciliter l'accès aux services juridiques aux populations les plus marginalisées et affectées par le VIH, y compris les travailleurs du sexe, les personnes utilisatrices de drogues, les femmes et filles vivant avec le VIH, et autres. 

Au Togo, la société Cyber Defense Africa (CDA) recherche un nouveau Directeur Général. Le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale vient de lancer un appel à candidatures à cet effet.

Selon les termes de l’appel, le futur cadre, qui devra justifier d’au moins d’une décennie “d’expérience professionnelle réussie dans le domaine de la cybersécurité, des services informatiques ou des télécommunications”, sera basé à Lomé durant la durée de son mandat de deux ans, renouvelable. 

Entre autres responsabilités, il devra, en collaboration avec le Conseil d’administration, “définir et exécuter les objectifs stratégiques de la société et améliorer son efficacité opérationnelle”, a souligné le ministère.  

Pour rappel, Cyber Defense Africa, créée en 2019 à la faveur d’une joint-venture entre le gouvernement et le spécialiste polonais de la cybersécurité Asseco, est chargée d’assurer la sécurisation des systèmes d’information au Togo et par-delà ses frontières. Elle porte en outre la responsabilité opérationnelle de la cybersécurité nationale et opère le Computer Emergency Response Team (CERT) national ainsi qu’un centre d’opérations (SOC) de pointe, dédié à la surveillance de la sécurité des réseaux et des systèmes d’information des clients de la société.

Initiées depuis 2017 par l’Institut national d’assurance maladie (INAM), les universités du 3ème âge reprennent vendredi 1er mars, après quelques années de pause. L'événement consacré essentiellement aux personnes du 3è âge et aux retraités, est placé cette année sous le thème : « Tenir les promesses envers les personnes âgées ».

Pour cette 5ème édition, il s’agira de renforcer une fois de plus les liens avec les séniors. L’idée est de les sensibiliser à l’importance d’adopter un mode de vie sain.

Ainsi, plusieurs activités sont prévues dans les cinq régions jusqu’au 12 mars : des activités dynamiques et récréatives qui prennent en compte les besoins et les aspirations des retraités et des personnes du 3ème âge. Des panels consacrés à la « Santé » (nutrition, gériatrie, Cardiologie, rhumatologie…), des espaces visites médicales gratuites. Il y aura, en outre, des panels spécialisés dédiés au « développement personnel » et une foire-exposition-vente des produits, consacrés aux personnes âgées.

Pour rappel, les seniors représentent à peu près la moitié de la prise en charge maladie assurée par l’INAM.

Au Togo, de nouvelles subventions du Fonds Mondial dans le cadre de la lutte contre le sida, la tuberculose, le paludisme (CG7) et la Covid-19 (C19RM) sont annoncées pour la période 2024-2026. L’information a été dévoilée mercredi 28 février au cours d’une rencontre présidée par le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, à Lomé.

Cette nouvelle enveloppe d’un montant de 112, 8 millions d’euros, soit environ 74 milliards de FCFA, correspond à une augmentation de plus de 14 % par rapport à la subvention du cycle 2021-2023 (environ 64,9 milliards FCFA). Également, des fonds additionnels et de réinvestissement d’une valeur de 19,37 millions d’euros (12,7 milliards FCFA) ont été approuvés pour 2024-2025.

Concrètement, ce financement du CG7 et C19RM permettra de reconduire les programmes nationaux de lutte contre le Sida, la tuberculose, le paludisme et d’équiper la Centrale d’achats des médicaments essentiels et génériques du Togo (CAMEG-TOGO).

Il s’agira en outre, de consolider les acquis de la lutte antipaludique et d’accélérer la mise en œuvre des services de prévention et de soins de qualité dans la lutte contre les épidémies du VIH et de la tuberculose.

Dans son intervention, la cheffe du gouvernement a mis en lumière les avancées du Togo dans le domaine sanitaire avec l’élimination de plusieurs maladies virales et le renforcement des plateaux techniques dans presque toutes les régions du pays. « C’est dans cette dynamique que le gouvernement met tout en œuvre pour opérationnalisation progressive et effective de l’assurance maladie universelle au cours de cette année 2024 », a-t-elle expliqué.

Pour rappel, c’est depuis 2002, que le Togo collabore avec le Fonds mondial dans la lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose.

Au Togo, le port sec franc de la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA), actuellement en plein processus de transfert des conteneurs, enregistre l’arrivée d’acteurs de poids du transport maritime mondial. L’Italo-suisse MSC, le Danois MAERSK, le Français CMA CGM, le Singapourien PIL ou encore le Japonais ONE se sont ralliés, a annoncé mercredi 28 février, le ministre de l’économie maritime, Edem Kokou Tengue. 

L’adhésion de ces géants du secteur, membres du Top 12 des plus gros armateurs de porte-conteneurs de la planète et représentant plus de 90% du marché mondial, a été confirmée, à l’issue d’une réunion avec les acteurs du circuit logistique, sur l’examen du processus de transfert des conteneurs en transit. 

Pour l’infrastructure implantée à 27 km du Port de Lomé et opérationnelle depuis 2022, l’arrivée de ces acteurs majeurs devrait booster un peu plus l’ambition du pays de devenir un hub logistique régional, et un véritable bras de mer pour les pays du Sahel. 

En rappel, le port sec franc d’Adetikopé, doté d'une capacité de stockage conséquente de 12 500 EVP (équivalent vingt pieds), bénéficie d'une liaison directe à une zone de stationnement dédiée aux véhicules de transport en provenance et à destination du Port autonome de Lomé (PAL), des postes frontaliers et des zones économiques du Togo. En 2022, il a été le point de transit en accueil, pour 7.339 conteneurs et 6.364 camions, tandis que 6.607 conteneurs et 5.058 camions ont quitté ses installations.  

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