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L’équipe gouvernementale est réunie depuis ce vendredi 15 mars à Aného (Lacs), dans le cadre de son premier séminaire gouvernemental de l’année. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, s’étaleront sur trois jours.

A l’agenda, un examen du niveau de réalisation des projets et programmes de la Feuille de route gouvernementale, afin d’identifier les actions à engager en vue d’en accélérer l’exécution.

En dépit des contraintes liées au contexte régional et mondial peu favorable, la priorité reste la satisfaction des besoins fondamentaux de nos populations”, a rappelé le chef de l’Etat, accueilli à son arrivée par les populations de la préfecture.

Au Togo, le maillage du territoire en infrastructures routières se poursuit. Le gouvernement s'apprête à lancer les travaux d’aménagement et de bitumage du tronçon Akonta-Djarekpanga-Tindjassé (entre la région des Plateaux et la Centrale), long de 49 km.

Le ministère des travaux publics a lancé il y a quelques jours un avis d’appel d’offres international (AAOI) jusqu’au 09 avril prochain pour le recrutement de l’entreprise chargée de la réalisation du projet.

Les travaux, prévus pour durer vingt-quatre mois, seront financés sur le budget du ministère des travaux publics.

En rappel, pour 2024, un budget de 85 milliards FCFA a été alloué au département dirigé par Zourehatou Kassah-Traoré. Avec cette enveloppe, le ministère ambitionne de réaliser des travaux de revêtement de 180 Km de route en cours de construction, et financer des chantiers d’aménagement et de bitumage d’environ 206 Km de route.

Au Togo, l’année écoulée a été positive en termes de mobilisation de ressources fiscales. En tout, 990 milliards FCFA ont été recueillis au titre de taxes et impôts, a annoncé l’Office Togolais des Recettes (OTR). 

Le montant, dévoilé par le Commissaire général lors du premier séminaire annuel d’orientation de l’institution, révèle une hausse de près de 15%, par rapport aux 865 milliards mobilisés en 2022. Surtout, il s’agit d’un nouveau dépassement des prévisions initiales fixées à 912 milliards FCFA par le gouvernement à l’administration fiscale.  

« L’Office Togolais des Recettes se porte bien et met tout en œuvre pour relever les différents défis. En témoignent les résultats positifs », a salué Philippe Kokou Tchodie, avant d’exhorter les membres de l’Office à davantage d’efforts. 

Pour 2024, la barre sera un peu plus haute, l’objectif assigné au fisc étant de 1.042 milliards FCFA.

Au Togo, les populations de la région des Savanes, affectées par le débordement de la crise sécuritaire au Sahel, bénéficient d’une attention particulière du gouvernement et de ses partenaires. Le ministère de l’action sociale a en effet, lancé mercredi 13 mars à Dapaong, une opération de distribution des vivres en faveur de ces dernières.

L’opération, mise en œuvre grâce à un appui financier du Programme Alimentaire Mondial (PAM), vise à apporter une assistance alimentaire aux populations déplacées.

En tout, 959 tonnes de vivres d’une valeur de 664 millions FCFA sont mobilisées au profit de plus de 63 000 personnes, soit 12 688 ménages, avec un accent particulier sur les femmes enceintes, allaitantes et les enfants de moins de deux ans.

« Il est impératif de mettre en œuvre des solutions durables pour apporter un soutien alimentaire d’urgence aux populations vulnérables et œuvrer à renforcer la résilience des communautés affectées par l’insécurité alimentaire et nutritionnelle », a indiqué Odette Kishabaga, présidente adjointe du PAM au Togo.

Pour rappel, les interventions du PAM au Togo depuis 2005 ont permis de toucher 600 000 personnes en situation de vulnérabilité

Au Togo, la dotation des localités en infrastructures socioéconomiques de base se poursuit. Un nouveau marché a été réceptionné le 27 février dernier à Kasséna, dans la Région Centrale.

La nouvelle infrastructure est réalisée par l’ANADEB dans le cadre du Programme de soutien aux microprojets d’infrastructures communautaires (PSMICO), avec le concours financier du Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV) et du Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT).

D’un coût global de plus de 100 millions FCFA, le nouveau marché est constitué de hangars de type cantonal, de magasins de stockage et d’ouvrages connexes (forage photovoltaïque, dépotoir). Sa construction répond à l’ambition d’améliorer les conditions de travail des commerçants, de faciliter le flux commercial et d’accroître l’affluence des usagers.

« Au temps des pluies, nos produits se dégradent et nous avons beaucoup de pertes économiques, mais aujourd’hui, avec ce joyau, nous sommes protégés des intempéries », s’est réjouie Kabo Mafisawé, présidente des femmes du marché.

Pour rappel, plusieurs localités ont bénéficié de nouveaux ouvrages marchands dans le cadre du PSMICO.

La capitale togolaise abrite depuis lundi 11 mars, une rencontre sous régionale consacrée à l’accès à l’électricité dans les États membres de l’Union économique ouest africaine (UEMOA).

Les travaux qui réunissent les experts du secteur de l’énergie, visent à définir une stratégie permettant de valoriser l’énorme potentiel de l’espace en ressources énergétiques (solaire, hydraulique, pétrolières et minières). Et de ce fait, de relever le défi de la couverture universelle en électricité à l’horizon 2033.

Concrètement, il s’agit pour les parties prenantes à cette rencontre qui prend fin ce jeudi 14 mars, d’élaborer un plan d’action de mobilisation de ressources pour le financement des projets énergétiques des États membres. L’ambition est de porter à 100% d’ici à 2033, le taux de couverture en électricité qui est actuellement à 49% dans l’espace communautaire.

« Notre ambition est claire : bâtir un espace communautaire où chaque citoyen et chaque entreprise auront accès à une énergie fiable, durable et compétitive », a expliqué Paul Koffi, Commissaire de l’UEMOA à l’Energie et aux Mines.

Pour le Togo qui a fait de l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2030 une priorité, cette démarche communautaire cadre avec la feuille de route gouvernementale 2020-2025.

En rappel, pour 2024, l’exécutif prévoit d’investir 57 milliards FCFA dans le secteur de l’énergie.

Au Togo, le Salon de l’emploi rouvrira bientôt ses portes. La 2ème édition de cet événement aura lieu du 12 au 13 avril prochains. L’activité réunira les acteurs du monde éducatif et les professionnels des différents corps de métiers autour du thème : « promouvoir l’innovation au travers des start-up ».

L’initiative portée par la Fondation Piscare en collaboration avec l’université de Lomé et l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE), se veut un cadre de réflexion sur les pistes de solution visant une meilleure insertion professionnelle des jeunes.

Outre les ateliers et les formations pratiques, cette édition mettra un accent particulier sur la promotion de l’entreprenariat avec pour ambition de faire connaitre les startups et leurs permettre d’interagir avec leurs environnements.

« Nous voulons donner aux jeunes entrepreneurs, l’occasion de mieux comprendre l’importance des idées novatrices et les possibilités immenses qu’offrent les nouvelles technologies », a expliqué Atchou Essousso, commissaire général du salon.

Pour rappel, la première édition du salon avait enregistré plus de 1000 participants avec des résultats encourageants.

Au Togo, la politique de construction et de réhabilitation des infrastructures routières se poursuit. Le ministère des travaux publics vient de lancer dans ce sens un appel d’offres international, pour la reconstruction de deux ponts dans la région des Plateaux. 

Concrètement, les travaux concernent les ponts sur les rivières Ofè et Ogou, situés sur la Route Nationale (RN) 10 et longs respectivement de 30 et 60 mètres linéaires. Du reste, les chantiers devront être livrés dans un délai maximal de dix-huit mois.

Pour rappel, plusieurs infrastructures similaires sont en cours d’exécution sur le territoire. Le dernier en date est celui de Kpéléouwayi à Kara, presque achevé.

La capitale togolaise abrite depuis le mardi 12 mars, une rencontre régionale axée sur l’accès à la finance climat. Les travaux, ouverts par le ministre de l’environnement et des ressources forestières, Foli-Bazi Katari, visent à renforcer les capacités institutionnelles des Etats membres de la Cedeao sur la question. 

Pendant deux jours, il s’agit pour les experts, représentants d’institutions et de ministères, et autres acteurs, de définir de meilleures stratégies d’accès à la finance climat, au profit des secteurs agricoles des différents pays. 

Pour la Communauté ouest-africaine qui a inscrit le financement de la lutte climatique dans son agenda, il urge de trouver des solutions, dans un espace marqué par plusieurs défis tels que l’indisponibilité de l’eau pour l’agriculture et l’élevage ou encore la hausse des températures. 

Depuis 1995 et la ratification des premiers textes, le Togo a fait de cette question son cheval de bataille”, a précisé le ministre, avant de rappeler que le pays dispose depuis 2022, d’une stratégie destinée à renforcer son engagement.

Au Togo, les efforts se poursuivent dans le sens d’enrayer les discriminations et les inégalités envers les femmes. La ministre de la communication et des médias et présidente de la Faîtière des communes du Togo (FCT), Yawa Kouigan, a lancé à cet effet en fin de semaine écoulée, les travaux de construction d’un centre de promotion féminine à Atakpamé, (Commune Ogou 1).

L’initiative s’inscrit dans le cadre du « projet de promotion de l’égalité femme-homme dans les communes » porté par la FCT. Elle vise à promouvoir l’égalité du genre et la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) dans les collectivités territoriales.

Financé par l’Association internationale des maires francophones (AIMF), avec l’appui de l’Union européenne (UE) à travers le programme 2022 du Fonds européen de coopération, l’infrastructure sera un lieu de fourniture de programmes éducatifs, de formations professionnelles, et un espace d’autonomisation pour les femmes.

« Ce nouveau centre incarne la vision d’un avenir où hommes et femmes seront traités sur un pied d’égalité, offrant un espace de rencontres, d’échanges et de partage de connaissances. Ce centre symbolise l’engagement en faveur de l’égalité des genres, de la lutte contre les discriminations et les inégalités, créant ainsi un environnement inclusif et respectueux pour tous », a indiqué Yawa Kouigan.

Pour rappel, ces dernières années au Togo, les pouvoirs publics ont multiplié les initiatives, afin de promouvoir davantage l’égalité entre les genres. L’arsenal juridique et législatif s’est vu renforcé, avec l’adoption ou l’actualisation de nombreux textes favorables. Des efforts qui ont été reconnus par la Banque Mondiale dans son rapport "les femmes, l’entreprise et le droit 2024".

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