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Le marché d’Agoè-Assiyéyé, situé dans la commune d’Agoè-Nyivé 1 (Grand Lomé) a été victime d’un violent incendie dans la nuit du jeudi 21 décembre. Le sinistre, qui s’est déclenché aux environs de 21h30, a ravagé tout le côté sud et une partie du côté nord du site (soit les ¾ de la superficie totale), occasionnant d’importants dégâts matériels.

Grâce à l’intervention des sapeurs-pompiers, appuyés par les pompiers du port, de l’aéroport, de la STSL, de la PIA, de l’ANASAP et du génie militaire, ainsi que la mobilisation des services de sécurité publique et de la population riveraine, l’incendie dont l’origine est pour l’heure inconnue, a pu être maîtrisé aux environs de 03 heures du matin.

Si aucune perte en vie humaine n’a été déplorée, l’évaluation des dégâts a d’ores et déjà démarré. Une enquête a également été ouverte par la Gendarmerie nationale, pour élucider les circonstances dans lesquelles ce sinistre est survenu.

Quelques heures après le sinistre, le gouvernement a exprimé sa compassion aux commerçants victimes de cet événement malheureux. Plusieurs membres de l’exécutif, notamment les ministres en charge du commerce, de l’action sociale, de l’investissement, ou encore de l’inclusion financière, se sont déplacés sur le site.    

jeudi, 21 décembre 2023 13:52

L'API-ZF prépare son manuel de procédures

Au Togo, l’Agence de promotion des investissements de la zone franche (API-ZF), bras opérationnel du ministère de la promotion des investissements, s’apprête à disposer d’un manuel de procédures. Des travaux de validation du document ont été lancés en début de semaine à Lomé.

Le document, élaboré avec l’appui de la coopération allemande, vise à doter l’Agence de procédures efficientes en adéquation avec les meilleures pratiques internationales. L’ambition est non seulement de renforcer les capacités de l’institution, mais aussi de mieux répondre aux attentes des investisseurs.

Pour Yawo Atsouvi Sikpa, son directeur, cette étape « vient ponctuer une démarche réfléchie visant à renforcer l’engagement vers l'excellence opérationnelle ».

Pour rappel, l’API-ZF a été créée en 2019 par le gouvernement, conformément à la vision présidentielle de renforcer l’attractivité du pays et mieux orienter les investisseurs.

Au Togo, l’acte 3 de l’Investors Breakfast, l’initiative périodique de rencontre d’échanges du ministère de la promotion de l’investissement avec les opérateurs économiques, s’est déroulée le mardi 19 décembre dernier à Lomé. Face à face, la ministre Manuella Santos et les hommes d’affaires indiens établis au Togo.

Les discussions, auxquelles a également participé l’ambassadeur indien, Sanjiv Tandon, ont été l’occasion d’échanger sur les opportunités d’investissement dans le pays, et de recueillir les témoignages de ces chefs d’entreprises, afin d’améliorer leur parcours d’affaires.

La communauté indienne a en outre évoqué les difficultés auxquelles elle est confrontée, notamment dans le traitement des dossiers fonciers, l’insuffisance énergétique ou encore la lenteur dans les formalités d’immigration.

A l’issue de la rencontre, Manuella Santos, qui était en séjour en Inde durant la semaine précédente dans le cadre d’une conférence mondiale sur l’investissement, a salué l’engagement des opérateurs économiques indiens aux côtés du Togo. A ce jour, les investissements indiens dans le pays sont estimés à plus de 100 milliards FCFA et ont créé plus de 3.000 emplois.  

Deux ans après sa création, le Fonds national pour le développement du sport (FONADES) s’apprête à devenir opérationnel. Le gouvernement, réuni le mercredi 20 décembre en conseil des ministres, a rendu un décret précisant les attributions, l’organisation et le fonctionnement de cet organe.

Institué dans le but d’améliorer la mobilisation des ressources financières pour le développement du secteur sportif, le fonds, une fois pleinement fonctionnel, s’attèlera à rechercher des financements, notamment auprès des partenaires au développement et des secteurs privé et parapublic, en complément de la subvention de l’État. Il devra en outre veiller à l’utilisation rationnelle des ressources mobilisées.

Pour rappel, l’ambition de l’exécutif est non seulement de professionnaliser le sport au Togo et de rendre le pays plus compétitif, mais aussi de faire du secteur, un levier d’inclusion et de développement socioéconomique.

En 2021, le pays s’est ainsi doté d’une nouvelle législation sur la promotion et la pratique du sport.

Au Togo, le statut général de la fonction publique, en vigueur depuis une décennie, va faire l’objet d’une refonte. Après plusieurs mois de travaux, le gouvernement, réuni mercredi 20 décembre en conseil des ministres, a adopté un projet de loi en ce sens.

La réforme, rendue nécessaire par les insuffisances et faiblesses observées dans la pratique des dispositions existantes, s’inscrit dans le cadre de la feuille de route gouvernementale dont l’axe 3 vise à moderniser le pays, à renforcer ses structures, et a principalement pour objectif de doter l’administration publique togolaise d’un nouveau cadre juridique et institutionnel moderne et flexible. Elle fait suite à un long processus de révision incluant une étude diagnostique, un benchmarking sur les meilleures pratiques et législations d’autres pays, et de larges concertations avec les acteurs concernés.

En phase avec les ambitions de développement du pays

Concrètement, la nouvelle mouture devra permettre d’améliorer la cohérence d’ensemble et l’application du statut général de la fonction publique, de promouvoir la culture de performance et de rendement à partir d’évaluations basées sur des critères prédéfinis, et de renforcer le système d’imprégnation, de formation et de perfectionnement au début et tout au long de la carrière du fonctionnaire.

Également, les nouvelles dispositions entendent améliorer les procédures de recrutement, pour favoriser l’attraction et la rétention des talents dans la fonction publique. Ceci, tout en tenant compte des besoins spécifiques des régions.

Plus de droits pour la femme

Enfin, le nouveau statut, une fois approuvé par les élus du peuple, verra l’instauration d’un conseil de santé de la fonction publique, et surtout une extension des droits et avantages reconnus aux femmes.

En effet, « une protection adéquate est notamment prévue pour la femme fonctionnaire ou contractuelle de l’administration publique », a assuré l’exécutif.

Pour le gouvernement, l’ambition est claire : il s’agit, conformément aux instructions données par le chef de l’Etat, de « promouvoir une fonction publique de mission, moderne et performante, susceptible de mieux répondre aux besoins et attentes des usagers et des populations, en cohérence avec les ambitions de développement du Togo ».

L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi 20 décembre en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, conduits par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs dossiers.

A l’issue de la réunion, un projet de loi et un décret ont été adoptés, tandis qu’une communication a fait l’objet d’écoute.

Les textes approuvés portent respectivement sur le statut général de la fonction publique et le Fonds national pour le développement du sport (FONADES). Quant à la communication, présentée par le ministre d’Etat, ministre de l’eau et de l’hydraulique villageoise, elle concernait le Fonds de gestion intégrée des ressources en eau (Fonds-GIRE).

Deux comptes-rendus ont en outre meublé les travaux, portant respectivement sur la participation du Togo à la COP 28, ainsi que le bilan de la dernière Foire internationale de Lomé.

Au Togo, « la vente des produits contrefaits, falsifiés et périmés est strictement interdite par la loi ». C’est le rappel effectué, via un communiqué publié en début de semaine, par la ministre chargée du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Rose Kayi Mivedor.

Le rappel de cette mesure, en vigueur depuis l’adoption de la loi de 1999 sur la concurrence, intervient alors que se profilent à l’horizon, les fêtes de fin d’année, période généralement propice à la commercialisation des produits falsifiés ou périmés.

« J’invite les consommateurs à redoubler de vigilance lors des achats de produits en cette période de fin d’année et à signaler toutes pratiques anormales de commerce en appelant le numéro vert 8585, opérationnel 24J/24 et 7j/7 », a exhorté la ministre.  

Du reste, a-t-elle indiqué, des contrôles réguliers seront menés sur tout le territoire national par les services compétents. « Tout contrevenant sera sévèrement sanctionné conformément aux textes en vigueur », a conclu Rose Mivedor.  

Au Togo, le secteur rizicole bénéficie d’un coup de pouce du Programme des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture piloté par la FAO. Un programme intitulé OCOP, destiné à renforcer la filière dans le pays, a été lancé le lundi 18 décembre dernier à Lomé.

Concrètement, Il s'agira d'accompagner les producteurs et les coopératives d'étuvage du riz pour réaliser une production verte, une transformation verte et un marketing vert, tout en renforçant les capacités techniques et organisationnelles des acteurs de la filière.

« Ce projet vient en appui aux actions entreprises par le gouvernement togolais pour promouvoir le riz. À travers ce projet, l'État togolais veut assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des Togolais à partir de la production nationale de riz et dégager des excédents pour la promotion des industries de transformation agricole », a expliqué le directeur de cabinet du ministère de l'Agriculture, Konlani Dindiogue.

Pour l’agence onusienne, le riz est l’un des produits prioritaires sur lesquels le Togo a mis l'accent pour booster les autres. « Le Togo veut inverser la balance commerciale à travers le riz qui est importé en grande quantité. Et pour l'initiative en cours au Togo, c'est se concentrer sur le riz, accompagner les producteurs à faire une production durable de cette céréale », a indiqué Oyetunde Djiwa, directeur de programme à la FAO.

En rappel, le Togo a répondu à l'appel lancé par la FAO, intitulé « Un pays, un produit prioritaire », en choisissant le riz. Parmi les 28 pays africains bénéficiaires de cette initiative, le Togo s'est engagé à stimuler la production locale et à réduire le déficit national en riz, estimé à 70%.

L’ambition du gouvernement est d’arriver à couvrir la demande nationale et devenir un importateur net du riz togolais à l’horizon 2030.

Au Togo, la production de tubercules a enregistré une légère hausse en 2022. Selon le bilan du ministère de l’agriculture, la dernière campagne agricole a connu une augmentation de 2% par rapport à la précédente.

Dans le détail, la production globale des tubercules et plantes à racines (manioc, igname, taro, patate douce) s’élève à 2,23 millions de tonnes. Avec près d’un million de tonnes, l’igname reste la principale locomotive de la filière.

Par rapport à la moyenne des cinq dernières années, la production de tubercules et de plantes à racines de cette campagne est en hausse de plus de 11%, relève le ministère. 

Avec ses partenaires, le Togo espère mobiliser 2,3 milliards FCFA pour renforcer la filière tubercule sur les cinq prochaines années. L'ambition du gouvernement est d'accroître de 15%  la production nationale des plantes à racines et tubercules et atteindre un niveau de transformation de 10% à l’horizon 2028.

Au Togo, la loi-cadre sur l’environnement, en vigueur depuis 2008, va bientôt faire l’objet d’une révision. Le gouvernement, réuni lundi 18 décembre en conseil des ministres à Lomé, a adopté un projet de loi dans ce sens.

Cette mise à jour, rendue nécessaire au regard de l’évolution des normes internationales auxquelles le pays a souscrit, doit permettre au Togo de disposer d’instruments juridiques adéquats et d’améliorer le cadre de vie de ses citoyens, notamment en réduisant de manière significative l’incidence négative des activités socio-économiques sur l’environnement.

Economies circulaire, verte, bleue, mobilité…

De fait, une fois validée par les élus, la nouvelle mouture intègrera de nouveaux concepts, et complètera les outils de gestion de l’environnement avec les évaluations environnementales et sociales stratégiques ainsi que les mesures particulières de protection vis-à-vis des substances nucléaires, radiologiques et biologiques. Du reste, des thématiques liées à l’économie circulaire, l’économie verte, l’économie bleue, le crédit carbone, la mobilité verte, seront désormais prises en compte.

Pour le Togo, partie aux conventions des Nations unies sur l’environnement et le développement qui portent sur la diversité biologique, les changements climatiques et la lutte contre la désertification, et qui prend régulièrement part aux consultations mondiales sur le sujet, il s’agit de consolider les avancées notables enregistrées ces dernières années dans le domaine.

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